Les délocalisations sont devenues une banalité dans notre société contemporaine et dans cette mondialisation qui a cessé d’être heureuse pour les Français et, plus particulièrement, pour les classes moyennes et populaires. Il n’y a pas une semaine sans que telle ou telle entreprise n’annonce qu’elle ferme des usines en France pour les déménager dans des pays de l’Europe de l’Est, d’Afrique du Nord ou d’Asie, des pays où le coût de la main-d’œuvre est parfois dérisoire et dans lesquels les droits sociaux des travailleurs sont des plus réduits, voire inexistants. Sans même parler du respect des règles sanitaires les plus élémentaires et de celui de l’environnement…
Pour les entreprises qui délocalisent (y compris dans le secteur pharmaceutique), il s’agit de satisfaire aux exigences d’actionnaires peu regardants sur la manière dont leur argent prospère : or, le profit devient injuste quand il est oublieux de ceux qui travaillent.
Il est donc plus que temps de réagir avant de voir disparaître tout le tissu industriel français, tous les savoir-faire ouvriers, tous les emplois industriels…
Il est temps de réagir avant que la France ne soit plus qu’une simple « terre à touristes », aujourd’hui empêchés par la crise sanitaire de la Covid-19, et qu’elle soit incapable de produire autre chose que des dépliants publicitaires…
Que proposent les Royalistes Sociaux ?
– Favoriser les activités de Recherche pour permettre aux industries françaises d’innover et de produire en France, dans les secteurs traditionnels comme nouveaux : la matière grise est une des chances de notre pays et il faut lui permettre de développer ses potentialités pour éviter la « fuite des cerveaux », véritable « délocalisation intellectuelle ».
– Sanctionner les entreprises qui délocalisent et ferment des usines en France alors qu’elles font des bénéfices, par un système de taxes sur leurs produits fabriqués à l’étranger quand ils pourraient l’être dans notre pays.
– Promouvoir les entreprises qui choisissent de rester dans notre pays par un allégement de leurs charges et par une priorité donnée à celles-ci dans les travaux et les équipements des pouvoirs publics locaux.
– Lancer une politique de grands travaux en France comme la construction de la Grande Gare de Paris et une politique industrielle nationale digne de ce nom, sans négliger les possibilités offertes par les grands mouvements de la Transition énergétique comme de la Transition écologique.
Mais la République a-t-elle la volonté d’agir pour le Travail français, elle qui est de plus en plus soumise à une Union européenne qui ne pense plus qu’en termes de « libre concurrence » et interdit toute politique d’Etat de protection des emplois et des entreprises nationales ?
Si nous sommes Royalistes, c’est parce que nous sommes Sociaux et que nous pensons qu’il faut redonner au Politique les moyens d’agir et d’intervenir quand les droits sociaux sont menacés par « l’économie sauvage ». Pour cela, il faut penser et agir pour promouvoir un Etat politique capable de remettre l’économie à sa juste place sans négliger les impératifs sociaux : c’est la définition même de la Monarchie sociale française.