Nos activités

Cérémonie d’amitié franco/russe :

L’accueil de la délégation Russe à l’entrée des portes de St Geneviève des Bois, par les présentations des personnalités furent faites par l’organisateur Jonas Aix ancien Légionnaire, ayant réalisé le parcours Mont de Marsan-Moscou en vélo, ayant aussi participé au souvenir de l’escadrille Normandie-Niémen :

« Chers amis, je reviens de Moscou, un voyage pour répondre à une invitation pour des cérémonies d’hommage aux valeureux du Normandie Niemen et à l’amitié franco-russe ».

Signalons les présences de :

  • Natalia Khantsevich, Chef du Service Culturel de l’Ambassade de la Fédération de Russie en France,
  • Azeeva Galina du du fonds public international Fonds Russe pour la paix,
  • Chmyrev Guennadi, Ataman Président de l’Association des Cosaques de France
  • Alexis d’Herbaïs, Vice-ataman et porte-drapeau des Cosaques du Don
  • Didier Lefebvre, Vice-président de l’Association nivernaise France-Russie-CEI,
  • François Colinot, Président de l’association Espace Normandie-Niemen,
  • Didier Lefebvre, Vice-président de l’Association nivernaise France-Russie-CEI,
  • Jean-Pierre Tron, porte-drapeau du Mémorial Normandie-Niémen,
  • Tanneguy de Prat, Président de l’Union des Anciens Combattants et Affiliés (UACA) de Colombes,
  • Marcel Bouvier, Secrétaire Général de l’UACA de Colombes,
  • Micheline Barget de l’Association Universelle des Amis de Jeanne d’Arc.

Ainsi que les huit porte-drapeaux :

  • Souvenir Français,
  • Médaillés militaires,
  • Légion d’honneur,
  • Mémorial Normandie Niemen,
  • Anciens Combattants Prisonniers de guerre – Combats Algérie Tunisie Maroc (ACPGCATM),
  • Anciens mutilés et anciens combattants et veuves de guerre (AMACVG),
  • Cosaques du Don,
  • Groupe d’Action Royaliste.

Lors de la Cérémonie du 10 juin 2019, au cimetière Russe de Sainte Geneviève des Bois, j’expliquais mon intérêt pour les Cosaques, hommes libres qui, comme aux temps médiévaux en France, incarnent une sorte de chevalerie. Chevalerie qui doit perdurer aussi en notre terre de France dans ses valeurs éternelles, comme en Russie, par les actes quotidiens : courtoisie et service. Mais aussi dans la tradition chrétienne liant l’Occident Chrétien à l’Orthodoxie orientale slave, symbiose retrouvée face aux temps de grande confusion que nous vivons. Je rappelais le souvenir de Marina Grey (Marina Antonovna Denikina), auteur des « Armées blanches » que j’ai connu jadis, fille du Général Denikine et femme du grand historien Jean François Chiappe. Je rappelais la formation historique des premières bandes de cosaques issues des Alains, Sarmathes et Tatars qui vinrent s’installer, pour ceux qui reposent en ces lieux, entre la Volga et le Don. L’importance chez eux, du père : l’Ataman, désigné et élu, conduisant les siens dans cette recherche perpétuelle de l’autonomie, comme de la vie rustique des chants et danses de ces guerriers de tous les temps. Je rappelais aussi les conflits tumultueux qui s’égrenèrent le long de leur histoire, jusqu’à la terrible guerre de 14, où les armées du Tsar vinrent soutenir la France à l’ouest tout en assurant une rude pression à l’est.

Le sacrifice des Russes n’est pas à oublier et ils tombèrent nombreux pour que nous puissions gagner, ce temps si précieux, afin de remporter le front ouest. L’échec de la dure contre-attaque Prussienne de 1915 n’ébranla pas la détermination comme la fidélité du Tsar à nous soutenir, ceci jusqu’à ce que l’Allemagne y envoyât son agent Lénine accompagné de ses révolutionnaires comme d’officiers d’Etat-major Allemands agrémentés des subsides de la Reichbank !

Il fallait détruire la puissance Russe à travers son Tsar afin de libérer le front oriental, comme répandre une révolution sanglante déstabilisant ce grand Ours slave. Nous avons alors abandonné le Tsar à son triste sort, oubliant le sens de la parole donnée… C’est en cette terre que les Armées Blanches résisteront dénués de tout, « dans le froid et la famine » disait la chanson. Une diaspora russe pour survivre, fuyait le sang sur la neige et c’est en France comme ailleurs que des Princesses comme des Barons devinrent couturières où mineurs, sorte de récapitulation d’une révolution que notre terre connue bien avant. L’exemple de ce cavalier Cosaque chevauchant les steppes, venu ici mourir au volant de son taxi, d’une crise cardiaque est encore dans ma mémoire, triste jeu du hasard comme du destin. Rappelons le geste du Président Poutine venu sauver quelques tombes de ce cimetière, qui sans lui, seraient allées en poussière dans le vent perdu de l’histoire. Rappelons aussi qu’il a accepté l’édification d’une statue de Jehanne d’Arc à Saint Pétersbourg, grande première chez les orthodoxes n’ayant pas de statues de saints dans les lieux publics. C’est un grand honneur d’être à côté de l’Ataman des Cosaque de France Mr Chmyrev Guennadi. Regardons le ciel, au milieu du carré Cosaque, je les vois chevaucher leurs fiers chevaux, la Nagaïka à la ceinture, faisant tournoyer au-dessus de leur tête leur redoutable shashka. Oublier leur mémoire, comme ne pas les honorer de notre présence, serait les enterrer une nouvelle fois. Devant ces tombes sous lesquels dorment les preux du repos éternel, l’avenir sera celui des traditions retrouvées, comme cette résurgence des Cosaques en Russie. Cette chevalerie sera le ciment qui unira cette amitié Franco-russe pour qu’au travers d’elle, nous puissions entendre demain, le rire de nos enfants sur nos terres en paix…

Nous avons ensuite laissé « déambuler » les participants à travers le cimetière afin de retrouver des tombes amies où curiosités, Madame Tatiana Chomcheff présidente du Comité pour l’entretien des sépultures russes du cimetière est venue nous saluer. Je rappelais la présence du carré des Cadets de Voronej, de Poltava… Que le président Vladimir Poutine vint déposer des fleurs sur la tombe de la princesse Véra Obolensky, membre de la Résistance française exécutée à Berlin en 1944.
Nous nous sommes dirigés vers la tombe d’un ancien du Normandie Niémen et François Colinot s’est exprimé pour signifier et rappeler aux mémoires le courage de ces Grands-anciens combattants pour la liberté des peuples…
Puis nous sommes partis chez une amie qui tient le restaurant russe « Le Relais Russe », non loin du cimetière. Un accueil chaleureux nous y attendait comme un repas russe traditionnellement bon, celui de St-Petersbourg. Nous y étions une trentaine de convives. Jonas Aix fut félicité pour l’organisation de cette journée et reçu des présents des mains des représentantes Russes. Les allocutions furent faites en russe par Azeeva Galina du Fonds Russe pour la paix. Je proposais un toast à la vodka, bien sûr pour l’amitié Franco-russe, en terminant le repas et la chaude ambiance conviviale du jour…

Frédérique Winkler

 

Compte-rendu du Banquet Camelots du 23 juin 2019 :

La canicule de la dernière semaine de juin s’annonçait tout juste lorsque nous nous sommes retrouvés pour le dernier Banquet Camelot de la saison à Paris ; ce rendez-vous du GAR, incontournable, festif, convivial et traditionnel a permis de rassembler une fois de plus de joyeux amis et fervents défenseurs de la cause royaliste.

Ce rendez-vous de fin d’année, par un hasard qui ressemble en tous points à un clin d’œil du bon Dieu, s’est tenu le jour de la fête du Saint-Sacrement. Lorsque nous fûmes enfin tous réunis, aux alentours de 13 heures, notre cher Frédéric Winkler, qui porte l’organisation de nos réunions sans faillir depuis plus de 10 ans, fit un rappel des mois écoulés, des banquets précédents et du contexte dans lequel s’inscrivait ce dernier rendez-vous avant l’été ; il nous présenta ensuite les invités – pendant que l’équipe du restaurant tentait de se frayer un passage entre nous tous afin de gérer au mieux la pitance de chacun ! Deux invités de marque nous ont donc fait l’honneur de leur présence ce 23 juin : le journaliste et réalisateur Daniel Rabourdin et Maître Trémolet de Villers, éminent avocat habitué de nos amicaux banquets.

Premier des invités à prendre la parole, le journaliste et réalisateur franco-américain Daniel Rabourdin nous a présenté son travail de reconstitution historique en tant que réalisateur indépendant. Ayant travaillé en accédant aux mêmes sources que Reynald Secher, spécialiste du génocide vendéen, il s’est tout naturellement heurté aux mêmes réactions hostiles que nous opposent systématiquement les dépositaires l’histoire académique. Les fourmis de la quête des preuves historiques d’époque, qui tentent au quotidien de rétablir des vérités interdites, doivent s’armer de courage. Fort du succès renouvelé de sa présentation de La Rébellion cachée, Daniel Rabourdin s’est proposé de mettre en place une série de présentations dans les paroisses dont chacun de nous pourrait avoir le contact, qui à Paris, qui en province. À ce sujet, il a mis à notre disposition une fiche technique, disponible par mail, de sorte à porter le projet auprès des nos curés respectifs : ayant prévu de revenir en France entre octobre et décembre, Daniel Rabourdin est tout à fait disposé à présenter son travail et ses projets à ce moment-là. Il serait utile de prévoir deux diffusions en paroisse pour toucher le public le plus large possible. N’hésitez pas à nous contacter si vous pensez qu’il vous est possible de participer à l’organisation d’une rencontre à l’automne.

Maître Trémolet de Villers, que nous retrouvons régulièrement à notre table, a ensuite pris la parole pour nous parler de la place très particulière de Sainte Jeanne d’Arc, héroïne nationale, et des festivités liées à la commémoration du centenaire de sa canonisation en 2020. À ce titre, il a insisté sur la nécessité d’organiser dans un maximum de localités françaises des cérémonies rassemblant les représentants des institutions en place, les représentants militaires haut-gradés et les représentants ecclésiastiques. Les cérémonies sont prévues officiellement le deuxième dimanche du mois de mai 2020. Dans ce but, se rapprocher des cercles royalistes locaux serait un appui intéressant afin de créer des liens intermédiaires entre les différentes instances. Selon Maître Trémolet de Villers, il nous reste encore du temps pour parvenir à rassembler préfets, généraux et évêques dans toutes les moyennes et grandes villes de France. Dans le contexte actuel de délitement des valeurs et traditions, ce rappel de l’histoire pourrait constituer un élément éminemment fédérateur. Notre invité a ensuite parlé avec un enthousiasme communicatif de l’avancée du projet de sculpture monumentale de Saint Jeanne d’Arc, statue en pied de la sainte portant un étendard, œuvre de Boris Lejeune, destinée à être érigée à Saint-Pétersbourg. Ce projet, validé par les instances pétersbourgeoises, d’une grande force symbolique, témoigne de l’amitié liant la Russie et la France depuis de longs siècles et du souci commun de préserver les racines et les traditions. Afin d’apporter sa contribution, une levée de fonds a été proposée au nom du GAR au cours du banquet.

Jean-Philippe Chauvin, notre ami vice-président du GAR, nous a ensuite livré ses analyses affûtées du contexte socio-économique actuel : au bout de huit longs mois de contestation sociale sans réaction adéquate du gouvernement d’un pays légal rêvant d’une France hors-sol, sans compréhension véritable du nœud des revendications venant du pays réel, nous apparaissons, nous, royalistes, comme alternative de plus en plus crédible à un système corrompu et à bout de souffle. Notre force, en tant que royalistes, est de proposer de véritables solutions, prenant appui sur le bon sens et l’enracinement, dans tous les domaines où la république échoue lamentablement et pire, détruit méthodiquement ce qui fonctionnait, que ce soit en matière d’écologie, d’éducation et de culture, de liens familiaux, d’accès à la santé et à la vraie solidarité, de respect des conditions de dignité due à chacun, qu’il soit ouvrier, artisan, agriculteur…

Comme lors de chaque banquet, un large choix d’ouvrages et brochures était mis à disposition de chacun, pour parfaire sa culture de la cause et nourrir sa réflexion politique au contact du travail colossal de recherche effectué par nos amis, à compléter, bien sûr, par les vidéos de la chaîne SACR TV. Et, chers amis, si vous avez le temps pendant l’été, au bord de la piscine, vous pouvez toujours jeter un œil sur la belle collection Montjoie Saint Denis de l’éditeur indépendant et régional Christian Lacour.

C’est toujours avec un immense plaisir que nous nous retrouvons ensemble, forts de nos traditions, de nos convictions chevillées au corps, entourés de nos drapeaux fleurdelisés, comme autant d’encouragements à aller de l’avant sans faiblir ni douter.

Notre jour viendra !

Hélène C.

Intervention de Jean-Philippe Chauvin, lors du banquet Camelots du 23 juin 2019, faisant un bilan global de la crise des gilets jaunes et de l’état d’esprit néfaste du gouvernement actuel…

Intervention de Frédéric Winkler, lors du banquet Camelots du 23 juin 2019, faisant un bilan de l’état actuel de notre pays, et du rôle salvateur des idées royalistes…

Intervention de Maître Trémolet de Villers, lors du banquet Camelots du 23 juin 2019, exposant ses activités johanniques, ainsi que le projet de statue de Jeanne d’Arc en Russie et les relation France/Russie…

Intervention de Maître Trémolet de Villers, lors du banquet Camelots du 23 juin 2019, racontant une de ses entrevues avec le Prince Jean Comte de Paris…

Compte-rendu du banquet Camelot du 27 janvier 2019 :

En ce dimanche 27 janvier, une cinquantaine de personnes ont participé au Banquet Camelot organisé par le Groupe d’Action Royaliste sur le thème, d’une grande actualité, de la révolte des Gilets jaunes, qu’il n’est pas impossible de définir comme une « nouvelle chouannerie ».  Jean-Philippe Chauvin et Frédéric Winkler introduisirent les discours du Banquet par une présentation du sujet du jour et par l’évocation du décès du comte de Paris, au matin du 21 janvier, qui a été, aussi bien dans la presse française qu’internationale, l’occasion, triste néanmoins, de rappeler la mémoire du défunt et les espérances monarchistes de cette année 2019.

 

Frédéric Winkler incita les participants à s’intéresser au mouvement des Gilets jaunes et aux cahiers de doléances, en soulignant combien la République montre son vrai visage quand elle agit face à des gens qui n’ont pas assez d’argent pour vivre, et que la place des royalistes est dans les rangs du peuple en colère. Puisque le débat national et les cahiers de doléances sont ouverts, les royalistes doivent désormais s’y investir, intelligemment et sans oublier leurs propres valeurs de service et de courtoisie. Frédéric reprendra plus tard la parole pour rappeler aussi que le Groupe d’Action Royaliste est profondément engagé sur les questions régionales, sociales et environnementales, et qu’il est fondé sur l’éthique chevaleresque, et sur quelques formules simples mais significatives, comme « Nous mêmes ! », qui indique notre volonté d’agir sans attendre que d’autres nous y poussent, et notre indépendance politique. Cela se traduit, depuis dix ans, par la création de plus de 120 vidéos et de dizaines de brochures et revues, et des milliers d’autocollants et d’affiches militantes.

 

Notre ami Olivier Tournafond insista lui aussi sur cette occasion à saisir des cahiers de doléances pour faire connaître nos propositions, selon trois thèmes majeurs : l’identité, les libertés et la légitimité du Pouvoir. Sur ce dernier point, n’oublions pas la pensée d’Aristote qui évoque trois éléments de la légitimité (le « divin », la compétence, l’élection) pour les trois étages des institutions d’un régime mixte : le roi, l’élite, le peuple, associés et non confrontés. Dans la deuxième partie de son discours, il reviendra aussi sur la double question de la démocratie et de la monarchie : la démocratie est un instrument intéressant, mais à double tranchant, et qui ne doit pas être divinisé, mais encadré par un Pouvoir légitime. La vraie Monarchie, c’est un régime mixte : démocratie directe à la base, démocratie représentative dans des institutions parlementaires, et, au-dessus de tout, le roi-arbitre.

 

Jean-Philippe Chauvin, qui suit le mouvement des Gilets jaunes depuis ses origines et a participé à plusieurs de ses manifestations parisiennes en ne cachant rien de son royalisme, a évoqué cette crise sociale et politique inédite qui est entrée dans son troisième mois et peut, par certains aspects, rappeler, plus encore que Mai 68, le printemps 1958 et l’agonie de la Quatrième République. Cette révolte du « pays réel », vive et parfois maladroite dans certaines de ses manifestations, a forcé la République à ouvrir de nouveaux cahiers de doléances, 230 ans après ceux suscités par le roi Louis XVI, et que la Révolution a détournés pour le profit de quelques catégories de la « bourgeoisie » qui, depuis, n’ont plus lâché le Pouvoir, comme le rappelait avec ironie Pierre Desproges… La révolte paraît, dans ses formes comme dans ses attentes, plus proche des chouanneries provinciales contre le centralisme parisien que des émeutes révolutionnaires du Paris sans-culotte. Quant à la République macronienne, elle n’est pas une monarchie et le président n’est pas le roi, et le philosophe Marcel Gauchet comme l’écrivain François Sureau argumentent en ce sens : «  Dans la tradition française, un roi, c’est un arbitre. Quelqu’un pour contraindre les gouvernants à écouter les gouvernés. » (Marcel Gauchet) ; « Le « monarque républicain » dont on se plaint n’est en rien un monarque. C’est parce qu’il n’est que républicain que se dirigent contre lui, avec violence, le grief d’imposture et le grief de supériorité. (…) On peut rêver d’un roi qui soit à la fois le symbole et le garant de l’incorporation durable des progrès de la société à la tradition nationale, les soustrayant aux emportements de la peur, de la haine sociale d’un côté, de l’arrogance technocratique de l’autre (…). » (François Sureau). Et c’est aussi pour cela que les royalistes conséquents et enracinés préfèrent l’original (la Monarchie royale) plutôt que l’imitation (la Cinquième République qualifiée parfois de « monarchie républicaine »), en affirmant que, pour vivent les libertés françaises, il faut que vienne le Roi !

 

A la fin du Banquet, fut présenté le nouveau numéro de la revue Libertés, revue du Groupe d’Action Royaliste et de l’Action Sociale Corporative, qui est, sur 28 pages, un premier essai d’analyse et de prospective royaliste sur le mouvement des Gilets jaunes et ses possibilités, sans oublier ses potentialités monarchistes qu’il nous revient de faire advenir !

 

Hervé Loudéac.

 

 

Inscrivez-vous au prochain banquet :

Outre le fait que l’occasion soit un repas, l’événement dépasse la simple table des gourmets, car au sein du Groupe d’Action royaliste ce rendez-vous est une sorte d’agora pour nous retrouver, n’ayant pas de locaux et n’en désirant pas. Cet événement permet d’entendre des orateurs et partager quelques idées dans une bonne ambiance de rires et de chants. Nous y apprenons à nous connaître, organiser actions diverses et groupes d’études comme à préparer objectifs et stratégies. une table de presse permet d’acquérir livres et revues, objets divers et outils pour répandre nos idées. Les nouveaux venus sont accueillis et intègrent parfois nos rangs et rares sont ceux qui ne reviennent pas…

INSCRIVEZ-VOUS : contact@actionroyaliste.com

Compte-rendu du banquet Camelot du 25 novembre 2018 :

Si aucun gilet jaune ne fut posé sur les dossiers des chaises, ils recouvraient en partie l’esprit des convives de notre banquet automnal, placé sous la marque de Baudoin IV de Jérusalem. Solidaires de ce mouvement formidable, nous sommes également excédés par les taxations & les menées diverses d’un pouvoir méprisant, et méprisable.

Il était donc impossible de passer sous silence réactions & témoignages. Ils furent vite complétés par l’esprit de camaraderie, des chansons, des retrouvailles, et bien sûr quelques mets agréables. Un banquet nourrissant, moins pour le corps que pour l’esprit, grâce aux interventions de nos deux meneurs d’hommes : Frédéric Winkler et Jean Philippe Chauvin, dans un traditionnel & savant mélange d’analyses, de coups de gueule et d’exhortations ! Vinrent ensuite des avertissements sur l’avenir proche, le récit d’un périple solitaire sur les traces du régiment de chasse Normandie-Niemen de Jonas, et le projet d’érection d’une statue de Sainte Jeanne d’Arc par Daniel Heck : ces deux derniers discours nous menèrent jusqu’en terre russe, chez un peuple valeureux qui toujours tendra la main les Français. Tout cela complété par Olivier Tournafond comme d’habitude…

Comme l’on pouvait s’y attendre, ce fut de nouveau un banquet duquel ennui & morosité furent bannis, et qui a encore su fortifier nos convictions, nos résolutions et notre joie de vivre en sol français.

Notre jour viendra. Vive le Roi !

Thibault

 

Intervention de Frédéric Winkler, lors du banquet Camelot du 25 novembre 2018, expliquant la nécessité de la mise en place d’une vraie démocratie en France, dans le sens grec du terme…

Intervention de Frédéric Winkler, lors du banquet Camelot du 25 novembre 2018, revenant sur l’épopée de Baudouin IV de Jérusalem, et la notion d’éthique chevaleresque…


 

Intervention de Frédéric Winkler, lors du banquet Camelot du 25 novembre 2018, expliquant la nécessaire alliance franco-russe, et le caractère fier de ce peuple….

Intervention de Frédéric Winkler, lors du banquet Camelot du 25 novembre 2018, expliquant ce que fut l’alliance franco-écossaise, entre autre à l’époque de Jeanne d’Arc…

Intervention de Jonas, lors du banquet Camelot du 25 novembre 2018, expliquant son expérience vécu en Russie lors de son voyage en vélo, ainsi que l’histoire du Normandie Niemen…

Intervention de Jean-Philippe Chauvin, lors du banquet Camelot du 25 novembre 2018, faisant une première analyse du phénomène des Gilets jaunes apparut en ce mois de novembre 2018…

Intervention d’Olivier Tournafond, lors du banquet Camelot du 25 novembre 2018, expliquant l’illégitimité des élites républicaines et leur volonté de destruction de la France…

Intervention de M. Heck, lors du banquet Camelot du 25 novembre 2018, exposant le projet de l’Association des Amis de Jeanne d’Arc d’envoyer en Russie une statue de Jeanne d’Arc avec l’accord de Vladimir Poutine…

BOUTIQUE ROYALISTE (cliquez ici)

 

Les 10 ans du Groupe d’Action Royaliste :

Concrétisez votre soutien dans nos activités vidéos :
https://www.tipeee.com/sacr-tv

Le GAR a été créé en officiellement en octobre 2008, soutenu par deux anciens Camelots du Roi : Maître Antoine Murat (1908-2008) et Guy Steinbach (1918-2013) qui en fut le président d’honneur, et considéré à ses yeux comme étant parfaitement dans la ligné des Camelots du Roi.
Le GAR s’est aussi donné comme objectif de moderniser le combat royaliste en ce début du XXIème siècle.

Fonctionnant plus comme un réseau de militants autonomes et déterminés, le GAR élabore sa base de recrutement sur des critères bien précis :

Pas d’esprit consommateur, tous les militants du GAR sont là pour donner de leur personne et si possible aussi doivent être membre du réseau Lescure (Réseau financier)

Les militants doivent agir :

Avec l’intérêt général et non avec leurs caprices de sentiments.
Avec l’intérêt général et non avec leurs goûts ou leurs dégoûts,
leurs penchants ou leurs répugnances.
Avec l’intérêt général et non avec leur paresse d’esprit ou leurs calculs privés ou
leurs intérêts personnels

L’objectif premier du GAR est de former des cadres et de forger un état d’esprit autre que celui que le système nous impose au quotidien avec ses médias, dans le seul but de pouvoir mieux le combattre.

Le GAR soutient toutes les bonnes initiatives et activités royalistes sérieuses.

Une devise : « Nous-mêmes » exprimant le fait que seuls ceux qui sont conscients des maux actuels de notre pays réagiront pour changer la done. Le GAR ne s’adresse qu’à eux ! »

Un principe : « Notre jour viendra » exprimant le fait que nous sommes déterminés quand au résultat de notre combat, que seules les minorités actives prendront le dessus le moment venu.

Compte-rendu du Banquet Camelots du 17 juin 2018 :

Le printemps s’achève en ce dimanche 17 juin 2018 pour laisser la place à l’été quelques jours plus tard. C’est dans cette ambiance de début d’été que s’est déroulé un de nos traditionnels « Banquet Camelot » à Paris. Malgré les grèves de la SNCF, qui nous privera malheureusement de la présence notre amie et habituée des Banquets Marion Sigaut, l’ambiance était présente.
Frédéric Winkler, l’inlassable animateur des banquets rappela que cette année 2018, est peut-être la date anniversaire d’un certain mai 68, mais c’est également la date anniversaire des 10 ans du Groupe d’Action Royaliste. Que d’activités, de vidéos, de brochures, de Banquets, d’hommages et cérémonies accumulées durant cette courte période. Et pourtant la détermination est toujours présente. Ainsi que les futurs projets…

A l’origine de la création du GAR, le premier objectif fixé était de recrédibiliser le royalisme en France après la crise du CRAF en 2007. 10 ans plus tard, c’est chose faite ! Il n’y a qu’à voir le nombre de vues sur la chaîne youtube du GAR, SACR TV ainsi que les commentaires que nous recevons pour s’en convaincre.

En 10 ans, nous en avons vu passer aussi dans nos Banquets de nombreuses personnalités, certains comme Marion Sigaut et Claire Colombi sont même devenues des habituées. Il y eut également entre autre : Pierre Hillard, Adrien Abauzit, Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme, Yvan Blot, Maître Trémollet de Villers, le regretté Patrick de Villenoisy qui était lui aussi un habitué, Claire Séverac qui nous a malheureusement quitté aussi, Alexandra Sobczak etc…
Parmi ceux qui nous ont malheureusement quitté, il y a aussi nos doyens Camelots du Roi, Guy Steinbach, et Jean-Marie Keller qui fut rappelé à Dieu cette année. Tous les deux étaient également des habitués de nos Banquets.
Bref, ce banquet fut l’occasion de se remémorer toutes ces personnes, et toutes nos activités accumulées sachant que nous étions partis de rien à l’origine !

Frédéric Winkler dans son premier discours fit un rappel de ce qu’était le GAR avant de laisser la parole à notre invité architecte. Ce dernier nous fit un agréable exposé de ce qu’était l’architecture et des possibilités du retour à la pierre face au tout béton. Nous nous étions inspirés de ses travaux pour réaliser la vidéo sur l’architecture et l’urbanisme.
Jean-Philippe Chauvin, vice-président du GAR, fidèle parmi les fidèles, nous fit comme à l’accoutumé un bilan sur l’actualité mettant en évidence que l’année 2018, fut en matière de révolution un flop en comparaison de celui de mai 68 !
Chansons et bonnes humeurs rythmèrent ce sympathique banquet Camelot.

Mais l’actualité et les évènements futurs qui s’annoncent à l’horizon nous rappellent qu’il ne faut surtout pas baisser les bras. Comme le disait si bien Thierry Maulnier :
« La situation de l’Europe, la misère représente, la guerre possible, nous annoncent que l’abaissement de la France ne serait pas paisible. De telles menaces doivent nous remplir d’espérance et de courage : puisque l’époque de l’inaction et de la douceur de vivre est passée, faisons en sorte que la rudesse de ce temps soit féconde ; les efforts, les risques de la renaissance ne sont pas plus grands, ils sont plus beaux que ceux de l’agonie. »

Notre Jour Viendra !

Clément Champlain

(suite…)

La fierté de notre histoire :

Sully sur Loire fut encore, cette année le lieu de rendez-vous des « Reconstitueurs » toutes époques. Une foule importante est encore venue apprécier les divers campements dont les moindres détails semblaient renouveler les périodes les plus reculées de notre histoire. C’est avec une précision quasi « chirurgicale » que les passionnés faisaient revivre les instants de vie de ceux qui nous précédèrent, malheureusement bien oubliées aujourd’hui. C’est différentes boutiques de souvenirs et aliments comme boissons qui s’échelonnaient sur le parcours des visites. Signalons l’extrême attention aussi pour attirer par quelques jeux « d’époque » la curiosité des enfants, alors que des danses rythmaient l’attention des spectateurs, de la Renaissance aux années 30. Des combats furent aussi présentés comme des tirs d’artillerie et fusils à poudres noirs, bref un bon moment chaque fois apprécié et souhaité… Il manque ce qui faisait l’honneur des hommes et comme disait Bernanos : « Pour moi, je souhaiterais m’asseoir tous les jours à la table de vieux moines ou de jeunes officiers amoureux de leur métier. La conversation d’un brave châtelain-paysan ne me déplaît pas non plus, parce que j’aime les chiens, la chasse, l’affût des bécasses au printemps. Quant aux potentats du haut commerce, discutant du dernier Salon de l’automobile ou de la situation économique du monde, ils me font rigoler.»

Frédéric Winkler

(suite…)