Réquisitionner toute une jeunesse pour les faire courir à travers les tombes de la nécropole de Douaumont, les voir ensuite simuler une sorte de combat, le tout sur fond de bruit infernal d’une troupe tapant comme des sourds sur des bidons vides. Ensuite c’est l’apparition d’une sorte d’homme-épouvantail monté sur échasses et dont on ne comprend pas bien le rôle précis, simulant une exécution des jeunes présents, qui s’effondrent. Vient ensuite une chorégraphie digne de la Star Academy, et le tout pour finir dans une vaste auto-congratulation.
Voilà en gros à quoi ressemble une commémoration du sacrifice de nos ancêtres à la bataille de Verdun à la sauce socialiste.
Mais qu’attendre de plus de la part d’un gouvernement qui a rejeté le christianisme ? Savent-ils au moins ce qu’est le recueillement devant une tombe ? Mais il est vrai que pour eux, profaner un cimetière chrétien (plus de 200 profanations par an) n’est pas un crime. Alors faire courir des jeunes pour piétiner les tombes de ceux qui furent volontairement envoyé au carnage par la 3ème république, ou est le problème ?
Bref, une commémoration pitoyable, dans une ambiance pitoyable, face à des dirigeants tout aussi pitoyables !
Si vous voulez en savoir plus sur la façon dont la république s’est comportée avec nos poilus de la Guerre de 14/18 :
14-18 Folie meurtrière :
14-18
C’était la grande guerre
Ils ont vécu l’enfer
C’était la grande guerre
La folie meurtrière
Par un beau jour d’été
Sous un ciel bleu d’azur
Le clairon a sonné
Pour la grande aventure
Ils partirent faire la guerre
Au nom de la patrie
Ils étaient jeunes et fiers
Et la fleur au fusil
Mais du chemin des dames
Au fort de Douaumont
Ils ont perdu leur âme
Sous le feu des canons
Avec la peur au ventre
Ils chantaient la Madelon
En plein mois de décembre
Quand ils montaient au front
Ils tombaient un à un
Fauchés par la mitraille
De la Marne à Verdun
Au coeur de la bataille
Partout des trous de bombes
Partout des trous d’obus
Comme la fin d’un monde
Qui leur tombait dessus
Ils ont pleuré de joie
Le jour de l’armistice
Quand enfin arriva
La fin de leur supplice
Après un grand silence
Les cloches de la paix
Dans le ciel de France
Se mirent à sonner
14-18
C’était la grande guerre
C’était la der des ders
Mais cette grande guerre
Ne fut pas la dernière
Jacques Hubert FROUGIER