“Les Etats-Unis d’Amérique forment un pays qui est passé directement de la barbarie à la décadence sans jamais avoir connu la civilisation.”
Citation attribuée à Albert Einstein sans certitude…
Rappelons que pour l’histoire, Georges Washington commença par assassiner un officier : le sieur de la Jumonville durant la « Guerre de Sept Ans » et qu’il fut le seul président dans l’histoire, à avoir été vaincu par les Français ! Si La Fayette est de nos jours la figure emblématique de la politique pro américaine anti-britannique, il fut néanmoins précédé sur le terrain par le marquis de La Rouërie. Ce dernier était intégré dans l’armée de Washington avec le grade de colonel sous le nom de colonel Armand. La Rouërie qui plus tard fondera l’Association Bretonne, précurseur de la future chouannerie en France fut un héros de la guerre d’indépendance américaine. François-René de Chateaubriand disait de lui « Rival de La Fayette et de Lauzun, devancier de La Rochejaquelein, le marquis de La Rouërie avait plus d’esprit qu’eux : il s’était plus souvent battu que le premier ; il avait enlevé des actrices à l’Opéra comme le second ; il serait devenu le compagnon d’armes du troisième. Il fourrageait les bois, en Bretagne, avec un major américain, et accompagné d’un singe assis sur la croupe de son cheval. » (François-René de Chateaubriand, Mémoires d’outre-tombe, op. cit., tome I, p.111-112)
Si les treize colonies britanniques devinrent les Etats-Unis, c’est à la France qu’elles le doivent, par une guerre qui dura de 1775 à 1783 jusqu’à la signature du traité de Paris. La France prêta 12 millions de livres aux Américains, et en donna 12 autres…
Après la Déclaration d’indépendance du 4 juillet 1776, la France fut la première nation à reconnaître officiellement les États-Unis d’Amérique. Cette déclaration d’indépendance préfigura la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen qui sera votée en août 1789 en France. Le Général George Washington aurait dit à juste titre : « Sans La Fayette et sans la France, l’Amérique n’existerait pas. ».
Après la mort de Louis XVI, les relations entre les Etats-Unis et la France se détériorèrent et aboutirent à la Quasi Guerre qui débuta le 7 juillet 1798. Le congrès des Etats-Unis décida d’annuler les traités signés auparavant avec la France. John Adams ne souhaitant pas débuter une guerre, il instaura un embargo sur tous les produits français. Il soutint la révolution contre les colons français à Haïti et fit passer des ordres aux soldats de la marine afin qu’ils s’emparent des bateaux français. Sans déclaration de guerre formelle, des combats navals éclatèrent entre les deux nations, principalement en zone caraïbe. Ce conflit particulier s’achève le 30 septembre 1800 par le traité de Mortefontaine.
Le 30 avril 1803, les Etats-Unis achètent à la France pour 80 millions de francs soit 15 millions de dollars, les territoires de la Louisiane, qui avaient été repris à l’Espagne en 1800. Le Premier Consul Napoléon Bonaparte compte sur cet argent pour financer sa guerre contre l’Angleterre. Le traité est signé à Paris sans consultation de l’Assemblée nationale, qui aurait pu refuser une telle perte pour la France.
De son côté, le président américain Thomas Jefferson se félicita d’avoir doublé la superficie de son pays (dont la Louisiane sera le 18ème Etat) et d’avoir débloqué la frontière du Mississippi, ouvrant la voie à l’expansion de son pays. Le territoire vendu dépassait les 2 millions de km2 soit environ 1/3 du territoire américain actuel, bref 21 Etats de plus ! On imagine largement l’influence durable que la France aurait pu avoir sur ce territoire si Napoléon ne l’avait pas stupidement bradé pour financer ses guerres impériales…
En 1845 dans un article du journaliste new-yorkais John O’Sullivan, paru dans le United States Magazine and Democratic Review, à l’occasion de l’annexion du Texas, l’expression Manifest Destiny est employé pour la première fois, afin de justifier la mission divine de la nation américaine de répandre la démocratie et la civilisation vers l’Ouest.
Il déclare : « C’est notre destinée manifeste de nous déployer sur le continent confié par la Providence pour le libre développement de notre grandissante multitude. »
Le Manifest destiny répand la démocratie et la civilisation vers l’Ouest.
Les Indiens, dont les concepts de propriété terrienne sont aux antipodes de ceux de la nation en expansion, sont un obstacle à la Manifest Destiny, certains de ses partisans veulent imposer le modèle américain par la force. Pour eux, les indigènes qui refusent la civilisation doivent être, soit éliminés, soit mis sous tutelle dans des réserves, bref la tactique de la terre brûlée, les guerres, comme la répression. Des généraux tels que Philip Sheridan ou William Tecumseh Sherman étaient favorables au massacre des Amérindiens. Certes, ce sentiment ne fut pas partagé par le gouvernement fédéral, ni par l’ensemble des officiers ainsi que par l’opinion publique de l’Est. Mais ce sont malheureusement ces méthodes-là qui s’imposeront…
Cette Destinée Manifeste aux intonations messianiques faisait suite aux fondateurs des colonies de la Nouvelle Angleterre à savoir des puritains extrémistes fuyant l’Europe, Bible à la main. La rupture avec l’Europe a été favorisée par la longue traversée de l’Atlantique, assimilée par les puritains du Mayflower à celle de la mer Rouge par les Hébreux fuyant l’Egypte avant d’aborder la Terre Promise. Ils revendiquaient à leur profit la prétention d’être les « élus » choisis par Dieu. Mais, ce pseudo peuple élu n’hésita pas à génocider ceux, qui bien avant eux, depuis des millénaires occupaient ce vaste territoire : François-Georges Dreyfus écrivait : « Imprégnés par l’esprit puritain, les Américains estiment qu’ils ont été désignés par Dieu pour maintenir sur la terre ce qu’ils considèrent comme un ordre moral universel (…). » (F.G. Dreyfus, Puritanisme et Impérialisme, La Nef, N°91, février 1999)
D’ailleurs la devise Novus ordo seclorum est inscrite sur le Grand sceau des États-Unis pour signifier l’avènement d’une nouvelle ère américaine à la date de l’indépendance des États-Unis, indiquée sur l’avers du sceau : « MDCCLXXVI ». Devise reprise également sur les billets de 1 dollar depuis 1935.
En 1853, le territoire des Etats-Unis était définitivement constitué hormis l’Alaska (qui sera acheté en 1867 aux Russes pour 7 millions de dollars) et Hawaii, puis ses limites ne changeront plus !
Cet espace immense, vierge et riche répondait aux attentes de ceux qui voulaient fonder un monde nouveau échappant aux perversions supposées de ce qu’ils appelaient par dénigrement, la vieille Europe. L’idée d’une élection est d’une prédestination divine, celle d’une mission à caractère universel conforme à une interprétation de la volonté de Dieu. Ceci entraîna chez les Américains une vision religieuse qui leur fait projeter sur le monde un regard idéologique et manichéen expliquant leur constante incapacité à en analyser la complexité.
En 1835, dans De la démocratie en Amérique, Alexis de Tocqueville prévoyait déjà le conflit qui allait déchirer les États-Unis de 1861 à 1865, la Guerre de Sécession. Dans son œuvre il prévoyait également la disparition des nations amérindiennes, lorsque les Européens se seront établis sur les bords de l’océan Pacifique, ainsi que l’émergence future de deux superpuissances : les USA et la Russie !
Guerre de Sécession (1861-1865)
La guerre de Sécession, plus communément appelée en Amérique du Nord «The Civil War» (guerre civile) a déchiré les États-Unis pendant 4 ans et fit 617.000 morts parmi les combattants, soit bien davantage qu’aucune autre des guerres qui ont impliqué le pays, y compris les deux guerres mondiales. Les causes profondes du conflit résident dans l’opposition entre le Sud esclavagiste constitué en États confédérés d’Amérique et le Nord industriel du pays. Rappelons pour l’anecdote que nous étions alors au XIXe siècle et que la condition des ouvriers pouvait largement se comparer à celle des esclaves…Opposition de deux philosophies économiques dont l’abolition de l’esclavage ne fut qu’un prétexte pour ruiner les états du sud en faveur de ceux du nord. D’ailleurs lorsque l’on songe que l’émergence du Christianisme fit disparaître l’esclavage à l’époque de l’Empire Romain, on peut se demander quelle interprétation les puritains américains avaient-ils pour avoir pratiqué cet esclavage au nom du Christianisme ? Néanmoins cette guerre profita très pragmatiquement de l’essor industriel et scientifique de cette époque (chemins de fer, télégraphe, cuirassés, torpilles, mines, mitrailleuses, camouflages et sous-marins…). Elle préfigurera les futures guerres modernes qui verront le jour en Europe, de 1870 à celle de 1914-1918. Les allemands en tireront nombres d’expériences, que notre république négligera et qui nous couteront fort cher en vie humaine.
Afin de célébrer le centenaire de la Déclaration d’indépendance américaine, le 28 octobre 1886, une grande statue «La Liberté éclairant le monde» fut inaugurée à l’entrée du port de New York. C’est la plus colossale statue jamais construite (46 mètres de haut et 93 avec le piédestal). Elle est l’oeuvre du sculpteur Frédéric Auguste Bartholdi. Ce cadeau de la France aux États-Unis célèbre l’amitié franco-américaine. C’est donc bien à la France que revient l’honneur d’avoir doté les Etats-Unis de ce qui deviendra son symbole le plus représentatif aux yeux du monde : La statue de la liberté !
Août 1914, c’est le début de la première Guerre Mondiale. Le président des États-Unis, le démocrate Woodrow Wilson, proclama la neutralité américaine. Cette neutralité s’inscrivait dans la tradition isolationniste énoncée dès 1823 dans la doctrine Monroë « L’Amérique aux Américains », doctrine qui faisait du continent américain tout entier une sorte de chasse gardée des États-Unis, où toute intervention européenne dans les affaires du continent serait perçue comme une menace pour la sécurité et la paix. Elle impliquait en même temps que la diplomatie américaine se désintéressait des affaires de la vieille Europe. Pourtant, le 7 mai 1915, au large de l’Irlande le paquebot transatlantique britannique RMS Lusitania fut torpillé par un sous-marin allemand. Il avait à son bord 1 200 passagers dont près de 200 Américains. Ce torpillage fit accroître l’hostilité de plus en plus forte des États-Unis envers l’Allemagne. Le 16 janvier 1917, Arthur Zimmermann, Secrétaire d’État allemand aux Affaires étrangères, adresse un télégramme secret à son homologue mexicain. Il lui fait part de l’intention de son pays de reprendre la guerre sous-marine à outrance (la guerre sous-marine reprend en effet dès le 1er février 1917). Zimmerman proposa une alliance au Mexique, avec à la clé, en cas de victoire, l’annexion du Sud des États-Unis. Le télégramme fut intercepté par la Marine britannique et transmis au président américain. Celui-ci le fait opportunément publier dans la presse le 1er mars, faisant basculer l’opinion américaine, jusque-là neutraliste. Les États-Unis entrent donc tardivement dans la guerre aux côtés des Alliés le 6 avril 1917 mettant fin à leur politique d’isolationnisme.
Le 11 novembre 1918 c’est l’armistice. A cette date, il y avait environ 2 millions de soldats américains en France répartis dans 42 divisions, dont 1 million étaient déjà engagé dans les combats. W. Wilson espérait alors modifier radicalement l’ordre mondial, par la promotion des démocraties et la paix. Il participe aux négociations avec les trois autres puissances européennes victorieuses (le Royaume-Uni, la France et l’Italie) qui se terminent par le Traité de Versailles signé le 28 juin 1919. Wilson était un idéaliste qui voulait imposer le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes conformément à ses 14 Points de janvier 1918, ou il proposa une vision typiquement américaine de l’Europe et du monde, sans se soucier de la réalité des peuples concernés. Dans ses 14 points on y trouve : la libéralisation du commerce ; la refondation d’une Pologne indépendante avec accès à la mer (qui sera l’un des motifs pour Hitler d’envahir la Pologne et donc du déclenchement de la seconde Guerre Mondiale) ; la création d’une « Société des Nations » (SdN) à laquelle les Etats-Unis n’adhèreront jamais… Etc.
Malgré la contribution tardive de ses troupes, ainsi que des pertes humaines américaines s’élevant à 117 000 contre 1 500 000 pour les français, Wilson s’imposa en véritable leader du monde civilisé imposant sa vision du monde au reste de l’humanité. Attitude de la part des américains qui perdurera malheureusement jusqu’à aujourd’hui. À la différence des pays européens, les États-Unis ont en effet accru leur puissance économique du fait même de la guerre et des ventes d’armement aux Alliés franco-anglais. Une logique de criminalisation s’imposera contre les vaincus. L’article 231 du Traité de Versailles impose à l’Allemagne de se reconnaître coupable du conflit, et l’Article 227 propose le jugement de l’Empereur Guillaume II pour « offense suprême contre la morale internationale » dans le cadre d’un tribunal international. Cet article stipule : « Un tribunal spécial sera constitué pour juger l’accusé en lui assurant les garanties essentielles du droit de défense. Il sera composé de cinq juges, nommés par chacune des cinq puissances suivantes, savoir les États-Unis d’Amérique, la Grande-Bretagne, la France, l’Italie et le Japon. » Ce tribunal n’aura pas lieu, mais ce n’est que partie remise…
Les États-Unis considèrent la vieille Europe comme un ensemble de régimes monarchiques arriérés, qu’ils méprisent. Dans les années d’après-guerre, ils exigèrent le paiement des dettes de guerre, nominal et intérêts compris sans aucune négociation possible. La France n’avait alors d’autre alternative que d’envahir la Ruhr pour tenter de trouver de quoi les payer. Mais la légitimité de ces soi-disant dettes fut contestée. Une première manifestation contre le paiement des dettes à l’Amérique est organisée le 15 décembre 1932 par l’Action française, conduite par Georges Calzant et les Camelots du Roi. Ces manifestations agitaient vivement l’opinion publique et même le monde parlementaire. Sentant monter l’impopularité, les députés refusèrent de consentir au paiement de l’échéance du 15 décembre. L’Action Française voyait sa campagne aboutir et le pays assistait sans émotion à la chute du ministère Herriot.
« Pas un sou à l’Amérique » pouvait-on lire sur la banderole de la campagne de l’AF contre la dette !
Fidèle au vœu de Wilson de donner un accès à la mer à la Pologne, le traité de Versailles offrira la ville de Dantzig aux polonais. Ce corridor de Dantzig refusée depuis toujours par l’Allemagne nazie sera le prétexte à la campagne de Pologne le 1er septembre 1939. En conséquence, le 3 septembre, la France et l’Angleterre déclarent la guerre à l’Allemagne, c’est le début de la Seconde Guerre Mondiale. Mais tout comme la première Guerre Mondiale, les américains ne rentreront que tardivement dans le conflit. Il faudra attendre l’attaque « surprise » de Pearl Harbor par les japonais, le 7 décembre 1941 pour que les Etats-Unis rentrent en guerre. Il serait intéressant d’analyser cet évènement plus en détail, comme les manipulations américaines à l’encontre du Japon avant ce conflit…Bref, Le congrès des Etats-Unis déclarent officiellement la Guerre au Japon le 8 décembre 1941, mais étrangement pas à l’Allemagne et l’Italie. Il faudra attendre le 11 décembre pour que ce soit l’Allemagne et l’Italie qui déclarent officiellement la Guerre aux Etats-Unis. Il faut dire que beaucoup d’industriels et financiers américains faisaient des affaires juteuses avec l’Allemagne. Dans « Comment Londres et Wall Street ont mis Hitler au pouvoir », William F. Wertz, Jr. Explique comment « l’Allemagne nazie continuait à recevoir du pétrole de la firme américaine Standard Oil pendant la guerre, grâce aux livraisons en provenance d’Amérique ibérique transitant par l’Espagne de Franco. Le processus d’hydrogénisation « Leuna », mis au point par les laboratoires Allemands IG Farben pour produire de l’essence à partir du charbon, était crucial pour faire rouler les blindés. En 1934, l’Allemagne importait près de 85 % de ses produits pétroliers. Sans l’essence synthétique, les nazis n’auraient pas pu mener une guerre mécanisée moderne. Le processus d’hydrogénisation même avait été mis au point et financé par les laboratoires de la Standard Oil aux Etats-Unis, en commun avec IG Farben, dans le contexte de l’accord de 1929. En 1937, Schmitz, Krauch et von Kniriem, d’IG Farben, se rendent à Londres où ils réussissent à négocier l’achat de carburant d’avion provenant de Standard Oil, au profit de la Luftwaffe de Göring, pour un montant de 20 millions de dollars. En outre, Standard fournit à IG Farben des plans pour la production de plomb tétraéthyle, composante indispensable au carburant d’avion, et sur l’insistance de Standard Oil, le ministère de la Guerre à Washington accorde un permis pour sa production en Allemagne, dans une usine dont les co-propriétaires étaient IG, General Motors et des filiales de Standard. En 1938, la Luftwaffe a un besoin urgent de 500 tonnes de plomb tétraéthyle, que lui « prête » l’Ethyl Export Corp. de New York. La garantie pour la transaction est fournie par le biais de Brown Brothers, Harriman, dans une lettre datée du 21 septembre 1938. » Nous pouvons également citer le cas de l’industriel Henry Ford dont le portrait aurait figuré sur le bureau d’Adolf Hitler. Ils s’appréciaient grandement, au point que Ford reçut en 1938 la « Grand-Croix de l’ordre de l’Aigle allemand », plus haute décoration nazie pour les étrangers.
Sur le site Russe de l’Agence d’enquête fédérale (FLB) nous trouvons ces informations : En 1940, Ford refusa d’assembler les moteurs des avions de l’Angleterre, alors en guerre avec l’Allemagne, et au même moment, sa nouvelle usine, dans la ville française de Poissy, commençait à sortir des moteurs pour les avions de la Luftwaffe. Les filiales européennes de Ford fournirent à Hitler en 1940 65 000 camions, gratuitement ! Dans la France occupée, la filiale de Ford continuait à produire des camions pour la Wehrmacht, et son autre filiale d’Alger fournissait au général Rommel des camions et des blindés. En somme, sans toutes ces sociétés américaines, l’armée allemande n’aurait jamais pu faire déferler ses panzers et ses stukas sur le territoire français lors de la Bataille de France… La blitzkrieg aurait été impossible ou tout du moins difficilement réalisable ! Signalons au passage que l’alliance entre Hitler et Staline, fruit du financement par l’Allemagne de la révolution russe, permettait une collaboration bénéfique en territoire soviétique alors que le traité de Versailles interdisait certains réarmements !!!
De plus, au-delà des grands industriels, c’est par l’intermédiaire de la banque UBC (Union Banking Corporation ), que Prescott Bush, le père et le grand-père des deux futurs présidents américains, ainsi que le financier et beau-père de Prescott, George Herbert Walker, et l’industriel allemand Fritz Thyssen, ont financé Adolf Hitler avant et pendant la 2ème guerre mondiale. Ce fait a été relaté en 1994 par John Loftus et Mark Aarons dans leur livre : The Secret War Against the Jews : How Western Espionage Betrayed the Jewish People. Le gouvernement U.S. a eu connaissance du fait que certaines sociétés américaines travaillaient avec Hitler, telles que Standard Oil, General Motors ou la Chase Bank. Toutes ont été sanctionnées après Pearl Harbor et l’entrée des Etats-Unis dans le conflit. Chose qui fut d’ailleurs démontré par le reporter du New York Times Charles Higham à travers son livre publié en 1983 : Trading With The Enemy, The Nazi American Money Plot 1933-1949.
1944, c’est l’année de la reconquête. Les américains avant de débarquer en France occupée, bombardent copieusement un bon nombre de nos villes soi-disant stratégiques pour favoriser l’avancée de leurs troupes…
De Dunkerque au Havre, en passant par Nantes et Cherbourg, des centaines de villes sont dévastées, certaines étant tout simplement rasées par les raids aériens des libérateurs anglo-américains, dont les bombardements en France, feront près de 60.000 victimes et 74 000 blessés. Peu de régions françaises échapperont à cette pluie de feu et d’acier qui détruira quelque 300.000 habitations et tout un patrimoine. Le peuple Français devra vivre de privations et comprendra combien la France avait perdu de son prestige…
Fin première partie.
P-P Blancher – Frédéric Winkler