Gustave Thibon disait : « C’est la vie même qui est en question et l’homme artificiel que nous prépare une civilisation de plus en plus minéralisée court le risque de traîner en lui un fantôme d’âme, insensible aux voix profondes de la nature comme aux appels de l’éternité et aussi incapable de vivre d’une vraie vie que de mourir d’une vraie mort ».
Nous savons que se développe des maladies dégénératives liés à l’alimentation : obésité, cholestérols, diabète, comme celles nommées hypocritement « environnementales » ? Selon le professeur Pierre Marie Martin, l’alimentation pourrait accélérer ou ralentir un cancer sur deux !
De nombreuses études tendent à prouver que l’utilisation élevée de calmants, dont nous sommes le 4e consommateur mondial, rend les français drogués. L’accoutumance et l’habitude, voir le phénomène de mode, dans la prise régulière de certains traitements finit par transformer petit à petit, la population en un monde de « zombies ». C’est pourtant un problème de première importance pour un Etat responsable, mais qu’importe la santé publique pour la ripoublique ? Comme il lui importe peu, le taux de suicide des jeunes, des agriculteurs, des commerçants et autres professions, le mal vivre de nos concitoyens n’intéresse pas ceux qui nous gouvernent, dirigés par les hommes d’affaire du mondialisme.
Quant à l’élevage intensif, celui-ci est aujourd’hui traité aux antibiotiques à grosse doses. Rappelez-vous la « vache folle », la viande cuite en dessous de la température pour plus de bénéfices mais n’éliminant plus suffisamment les bactéries. De nombreuses exploitations animales sont à la limite du tolérable. L’entassement dans des hangars, la promiscuité, l’hygiène, voir la décence, bref de véritables camps d’extermination. Les animaux sont traités comme jamais nous n’aurions accepté que soit traité un être humain. Les conditions d’élevage doivent être revues et les animaux ont droit à un minimum de respect dans un développement de vie naturel, c’est une question d’éthique.
Gilles Lartigot dans une interview sur le site Reiki déclare : « Il faut savoir que la viande d’aujourd’hui est toxique car nos animaux sont nourris à base de grains et non de fourrage comme par le passé. Par ce fait, la viande contient des omégas 6 qui créés des inflammations et qui rendent notre corps acide. De plus les animaux reçoivent des quantités massives d’antibiotiques ce qui fait que nous résistons aux traitements antibiotiques. Ces médicaments les font grossir plus vite et les protège des conditions concentrationnaires dans lesquels ils grandissent… Il faut acheter local, si possible directement aux paysans. Que notre argent récompense leur dur labeur et non les actionnaires des supermarchés. »
Inutile de sortir des grandes écoles pour savoir que ces produits se retrouvent dans nos assiettes et qu’ils sont ingérés pour être après retrouvés dans nos organismes. L’ingestion de ces viandes contenant de tels traitements rend les bactéries résistantes pour les patients humains obligeant ainsi la recherche médicale à de nouveaux médicaments plus puissants jusqu’à ce que l’organisme humain ne puisse plus supporter de telle chimie. Celles-ci rejetée dans l’environnement avec les excréments se retrouvent dans l’eau dans un cycle infernal.
Comme je l’avais écrit pour les déchets nucléaires et la radioactivité retrouvé jusque dans le pôle Nord et dont nous connaissons la nuisance, nous retrouvons dans l’environnement des métaux lourds, des déchets chimiques et hydrocarbures, sans compter les autres déchets humains… Comment ne pas imaginer que nous ne puissions subir les conséquences de déchets comme le plomb ou le mercure alors qu’il est prouvé que nous retrouvons 90% des antibiotiques dans notre eau domestique ! Nous savons la grande force de la nature pour supporter et recycler naturellement bon nombre de nos extravagances mais jusqu’à quel point ?
Même si la dose absorbée reste infime, peut-on réellement mesurer les dégâts biologiques pour l’avenir sur le plan environnemental dans le risque d’un enchaînement catastrophique de l’écosystème lorsqu’un composant de la chaîne alimentaire est irrémédiablement détruit. Il y aura obligatoirement un point de non-retour. Faut-il attendre cette limite ? Évitons de déshériter l’avenir. La société de consommation produit des tonnes de déchets qui se retrouvent dans les mers, les forêts, les lacs. Dans les polluants que l’homme laisse dans la nature, il en est un qui petit à petit atteint la virilité et la fertilité même de l’homme. L’industrie pétrochimique est la grande responsable de ce drame par sa pollution œstrogénique. Les rejets polluants sont tels que nous arriverons forcément dans une phase de non-retour que nous préférons ignorer pour ne pas y penser…
On a détecté plus de 200 polluants à dose toxique dans le cordon ombilical des nouveau-nés aux Etats-Unis !! Ce n’est pas tout malheureusement. Outre le nucléaire dont nous connaissons les nuisances, des problèmes terribles pointent à l’horizon sur les dangers liés à la consommation de l’eau contenant des résidus de pilules abortives. La présence d’hormones artificielles modifient la vie animale, on observe une forte dévirilisation, une augmentation des cancers, des androgynes chez les poissons, le même constat est fait sur les ours et d’autres avec des malformations sexuelles, mais dira-t-on, on ne savait pas ! Je vous laisse imaginer les conséquences chez l’homme et la femme enceinte dans le cycle biologique sur plusieurs générations. Selon les scientifiques : féminisation masculine et stérilisation, désordres neurologiques et défauts dans le développement du cerveau de l’enfant, dégénérescence et cancers. Sachant qu’au cours des cinquante dernières années, 80 000 produits chimiques ont été introduits dans l’environnement.
La survie de l’humanité exige d’interdire toute forme de pollution qui peut atteindre l’homme et détruire son environnement afin de préserver l’écosystème pour les générations futures. Comme le dit Gilles Lartigot : « le boycott est notre arme car ceux qui nous empoissonnent veulent une seule chose, notre argent !… Il faut se diriger vers des aliments non transformés, non pollués par des produits chimiques, essentiellement des végétaux, éviter les produits industriels, les sodas, les sucreries ». Il faut aussi soumettre les différentes activités de l’homme à des contrôles sur des pollutions dramatiques éventuelles en évaluant tout risque sanitaire. Il faut améliorer le traitement des eaux, arrêter la production des produits nocifs, médicaux, chimiques et industriels visant à la destruction de l’homme et de son environnement…
Notre sol, parcelle, terroirs et coteaux est riche, comme un immense jardin, travaillé et retravaillé avec la sueur et le sang des générations qui nous ont précédés. Nous devons renouer avec cette amitié sociale, comme disait Aristote, cette solidarité communautaire perdue, que nous avons remplacée par le « cadi » des supermarchés anonyme, bref par le matérialisme ! Le biologiste Konrad Lorenz disait : « La mode est la méthode la plus irrésistible et la plus efficace de manipuler de grandes collectivités humaines » Il nous faut retrouver ce qui fut oublié, ce qui fut dénoué. Ce chemin perdu de l’humanisme dont le matérialisme nous a détourné bref réenraciner l’homme dans ses communautés et son environnement…
Ecoutons encore Gilles Lartigot : « …Nous avons découvert la puissance des lobbies de l’agro-alimentaire qui influencent les décisions que prennent les agences gouvernementales de santé publiques, les décisions que prennent nos hommes politiques au niveau national mais aussi au niveau local. Ces personnes ne sont pas là pour protéger notre santé mais l’intérêt des industriels. Nous sommes face à une intoxication à très grande échelle de nos enfants dès leur plus jeune âge par les perturbateurs endocriniens, la nourriture industrielle, les additifs alimentaires dans les produits transformés par les industriels. Nous sommes arrivés à un point critique que l’on se doit de dénoncer pour préserver le futur de nos enfants. Nous vivons dans un monde toxique, on nous ment, on nous manipule par la propagande des médias, on nous diverti pour mieux nous rendre esclave d’une société qui dégénère. Je veux dénoncer la matrice que l’on nous impose, je veux délivrer mon message pour éveiller des consciences car il n’est pas trop tard. La solution est en nous. Par nos choix quotidiens car nous avons le choix de notre alimentation… acte politique fort, c’est une forme de résistance contre ces structures de pouvoir hégémoniques… » L’autonomie des corps reconstitués, comme le domaine professionnel par exemple recréerait une dynamique économique qui manque tant à notre univers contemporain, bref faire comme le suggérait La Tour du Pin, les « Etats Généraux » du monde du travail, familial et provincial…
Laisserons nous aussi disparaître les abeilles pour le confort de la chimie et la finance, réveillez-vous !
La solution reste dans la recherche d’un équilibre perdu, d’un élan qu’une volonté révolutionnaire a détourné de son but original, parce que celle-ci avait promis le bonheur et finalement l’entraîne dans l’abime. Les vainqueurs du bouleversement historique sur l’Ancien Régime ne furent pas une émanation populaire mais des arrivistes financiers qui confisquèrent le pouvoir et le détiennent abusivement encore aujourd’hui. Il est temps de remettre un humanisme à la tête de nos destinée dont la pureté reste écologiquement le lys, Marcel Jullian disait symboliquement que nous ne sommes pas l’aile gauche, ni l’aile droite mais sommes l’oiseau !
Libérons-nous !
Notre Jour Viendra !
Frédéric Winkler