Kadou

Adieu Patrick de Villenoisy :

Patrick de Villenoisy s’en est allé, après un malheureux accident, lui qui me demandait encore récemment la date du prochain Banquet. Ce sera bien triste de ne pas l’y voir, alors que pendant des années il nous accompagnait dans ces moments conviviaux. Il avait ce côté « vieille France » qui venait du fond des âges, dans la distinction, l’éducation et l’extrême courtoisie, rappelant la classe de l’aristocratie Française. Nous nous étions connu au sein de l’Alliance royale et depuis, il se tenait toujours au courant de nos rassemblements et banquets, dont vous pouvez entendre, dans nos archives, quelques prises de paroles. Il aimait être présent, discrètement souvent, nous encourageant dans notre travail comme nous félicitant toujours pour notre dévouement à la cause du Roi. Nous souhaitons Paix à son âme et que Dieu le garde en son Royaume. Nous présentons toutes nos condoléances à sa famille.

Adieu cher ami, notre jour viendra !

Frédéric Winkler

Quelques discours de Patrick de Villenoisy lors de ses passages à nos Banquets Camelots :

https://soundcloud.com/user5994089/les-valeurs-de-la-france-chretienne

https://soundcloud.com/user5994089/toujours-combattre-le-syst-me

 

La démocratie illégitime ? :

D’après le philosophe Alexandre Kojève (1902-1968), l’idée d’une autorité de la majorité est tout simplement contradictoire :

« En effet, vu que l’on ne peut pas exercer d’Autorité sur soi-même, il n’y a aucun sens [à] parler d’une Autorité de la Majorité sur elle-même (c’est-à-dire sur ses membres, puisque, par définition, la Majorité est une quantité, c’est-à-dire une somme de ses membres).

Quant à la Minorité, son existence même prouve qu’elle ne reconnaît pas l’Autorité de la Majorité puisque former une minorité signifie précisément s’opposer à la majorité, donc « réagir » (d’une façon ou d’une autre) contre ses actes. Or, là où la Majorité se réclame d’une soi-disant « Autorité » sui generis, due au seul surnombre, elle se réclame en fait de la pure et simple *force*. (Un régime purement et uniquement majoritaire est un régime fondé sur la seule force. On peut donc opposer le régime « majoritaire » au régime « autoritaire », ce dernier s’appuyant sur l’Autorité, le premier sur la force.) »¹

Nous devons en conclure qu’un régime démocratique qui prétend tenir sa légitimité de la seule existence d’une majorité, est en réalité un régime qui repose uniquement sur la force brute du plus grand nombre.

Un tel régime n’est pas plus légitime (ni moins légitime d’ailleurs ?) que tout autre type de régime ; par exemple, qu’un régime dont la légitimité serait déterminée par tirage au sort (en réalité, c’est strictement parlant la même chose).

La majorité n’est pas un principe de légitimité mais l’expression codifiée de rapports de force. Nous devons nous libérer de cette idolâtrie du nombre et nous devons rappeler, sans cesse, aux thuriféraires de la « volonté de la majorité » qu’ils sont, en réalité, les partisans d’un régime fondé sur l’affrontement permanent de forces antagoniques irréconciliables. Un tel système de gouvernement n’est que la légitimation du « droit » du plus fort ; un « droit » où le vainqueur a toujours raison et le vaincu toujours tort. Les démocrates ne seraient-ils, au fond, que les défenseurs du principe de la sélection naturelle par la lutte pour la vie ? La démocratie ne serait-elle, finalement, qu’un sous-produit de la « concurrence vitale » ?

1. Alexandre, Kojève, *La Notion de l’autorité* (1942), Gallimard,2004 (http://www.amazon.fr/Notion-dautorit%e9-Alexandre-Koj%e8ve/dp/2070770443/ref=sr_11_1/171-4161115-5241849?ie=UTF8) p.102.

Les chevaliers de la Foi :

L’ordre des Chevaliers de la Foi est une société secrète qui a été fondée en 1810 pour défendre le catholicisme et la monarchie légitime. Durant la période du Premier Empire, il avait pour objectif le rétablissement de la monarchie française. Puis durant la Restauration, les Chevaliers se sont organisés dans la tendance parlementaire des ultra-royalistes, avant de se disperser d’eux-mêmes en 1826.

La société des chevaliers de la foi ont pour modèle organisationnel la franc-maçonnerie. Ils utilisent eux aussi des mots d’ordres et des signes de reconnaissance. Les simples chevaliers ont tous un anneau béni, à l’intérieur duquel était gravé le mot caritas, les chevaliers hospitaliers avaient un chapelet avec une croix d’ébène et les chevaliers de la foi en avaient un avec une croix d’argent. Ils pratiquaient donc aussi les cérémonies initiatiques. À genoux devant un crucifix, entourés de luminaires, les chevaliers jurent sur les évangiles le secret, l’obéissance, et la fidélité à Dieu, à l’honneur, au Roi, et à la Patrie. Ils recevaient finalement un coup d’épée sur l’épaule et une accolade des autres chevaliers, pour enfin être de vrais chevaliers…

Architecture et urbanisme :

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« Dans notre siècle, il faut être médiocre c’est la seule chance qu’on ait de ne point gêner autrui » Léo Ferré (préface Poètes vos papiers)

Qui ne peut s’affliger du désordre de l’aménagement de notre pauvre pays. Qui ne peut pleurer à la vue des destructions ou de l’abandon du magnifique patrimoine immobilier que nous ont légués nos pères et les générations passées… Qui ne peut déplorer la vue d’immondes constructions dont l’utilité semble prévaloir sur la beauté, et comme pour le reste, ce n’est que désillusion et monstruosité, dans une époque vouée à la déchéance d’une fin de civilisation.


L’architecture contemporaine est le produit du système capitaliste financier. Cette architecture détruit nos paysages citadins, fruit multiséculaires du travail des hommes. A la différence de l’art moderne, cantonné dans des salles d’exposition ou des musées, pour un public « jetset », snobinard, heureusement en dehors du regard des admirateurs de la beauté et de la poésie, l’architecture contemporaine pollue notre environnement, comme une punition. Alexis Carrel disait : « Les êtres humains n’ont pas grandi en même temps que les institutions issues de leur cerveau. Ce sont surtout la faiblesse intellectuelle et morale des chefs et leur ignorance qui mettent en danger notre civilisation » ( L’Homme, cet inconnu).

(suite…)

Les agriculteurs sont-ils les nouveaux esclaves de notre temps ?

Chaque année, à la fin du mois de février, les médias se mettent à parler du monde agricole, de ses difficultés et des défis qu’il doit relever, tandis que les hommes politiques, du président au conseiller général, se préparent au marathon de quelques heures qu’ils vont effectuer au Salon de l’Agriculture. Chaque année, c’est donc le même rituel, les mêmes déplorations, les mêmes coups de menton, et cette année ne rompt pas avec cette tradition qu’il conviendrait pourtant de critiquer et d’amender, car chaque année, la situation globale des agriculteurs semble bien empirer et les campagnes paysannes poursuivre leur lent et inexorable mouvement de désertification et d’uniformisation paysagère… La surface agricole utile ne cesse de diminuer et, désormais, elle est bien en dessous de la moitié de la superficie totale de la métropole, ce qui peut, légitimement, inquiéter quand on sait que la population française, elle, poursuit sa progression numérique. Dans le même temps, la surface des exploitations, de moins en moins nombreuses, continue à grossir, et les projets d’agriculture intensive de type « ferme des mille vaches » se multiplient, au nom de la « nécessaire compétitivité », et suivant le modèle développé en Allemagne et aux Pays-Bas, modèle qui leur a permis de dépasser la France au rang des pays exportateurs de produits agricoles : la quantité, mais pas forcément la qualité, paraît privilégiée quand les statistiques sont en jeu.

 

Ainsi, le « pétrole vert » de la France semble-t-il s’épuiser, et le désespoir des agriculteurs n’est pas feint, même s’il semble vain au regard des mécanismes contemporains d’une société de consommation dont la mondialisation a aggravé encore les effets délétères sur le monde paysan, condamné à devenir le serf du Marché mondial et de la Grande Distribution, comme des désirs qu’elle suscite pour s’assurer encore de meilleurs profits sans, pour autant, vouloir les partager avec les producteurs agricoles de base. Bien sûr, tous les agriculteurs français ne sont pas logés à même enseigne, et quelques grands exploitants tirent très bien leur épingle du jeu quand les moyens et petits agriculteurs conventionnels sont trop étranglés par les dettes et les contraintes administratives pour pouvoir, à long terme, survivre dans ce monde concurrentiel. Que les produits agricoles du Mercosur (Marché commun du Sud, constitué de cinq pays d’Amérique du Sud, dont l’Argentine et le Brésil) arrivent bientôt sur les marchés européens et risquent de fragiliser un peu plus le monde agricole français, n’est que la conséquence d’un libre-échangisme que l’Union européenne a, depuis ses origines, favorisé et qu’elle ne remettra pas en cause, malgré les déclarations impérieuses du président Macron : ce dernier, qu’il le veuille ou non, reste et restera coincé par les mécanismes européens et leur logique « libéraliste » qui empêchent toute mesure « protectionniste » de nos marchés comme de nos producteurs. Et l’on entendra le chœur des pleureuses qui, après coup, viendra nous expliquer que tout cela est fort regrettable mais qu’il faut bien se résoudre à accepter cette règle générale pour ne pas faire le jeu des « populismes », bien plus dangereux (selon eux…) que les grandes firmes agro-industrielles mondialisées qui asservissent les agriculteurs à leur ordre maudit ! C’est d’ailleurs toujours le même processus et le même discours depuis quatre décennies au moins, et, pendant ce temps-là, le nombre d’agriculteurs diminue, encore et toujours, suivant la logique Mansholt qui visait, effectivement, à cette diminution : c’était aussi un moyen efficace de faire disparaître une opposition paysanne qui a toujours fait peur aux féodalités urbaines… Moins de paysans, donc moins de « fourches levées », pensait-on dans les couloirs de Bruxelles et des palais de la République !

 

Et si ce calcul ne fonctionnait plus ? Si de nouveaux paysans « reprenaient la terre » plutôt que de la laisser « partir » entre les mains d’investisseurs spéculateurs chinois ou coréens, entre autres ? Si le monde agricole se « réinventait » en retrouvant le sens et la cause de la terre ? Si le « redéploiement rural » devenait réalité ?

 

Puisque la République est impuissante à protéger les terres et les agriculteurs de notre pays, non par manque de moyens mais par manque de volonté et de perspective à long terme, il n’est pas interdit de se poser la question d’une Monarchie royale dont le comte de Paris disait qu’elle devait reposer sur des bases paysannes et des bases ouvrières, et qui pourrait mener une nouvelle politique de réenracinement agricole, mieux adaptée au besoin d’équilibre et de partage de nos sociétés contemporaines. Utopie ruraliste, doublée d’une utopie monarchiste ? Si l’on se contente de quelques écrits sans conséquences, sans doute. Mais si l’on pense un nouveau projet de société sans oublier les réalités du présent, réalités qu’il s’agit, non seulement de changer, mais de bouleverser par une autre manière d’imaginer l’avenir et ses racines, et si l’on permet aux idées de s’incarner dans des projets multiples à l’échelle du pays et selon la grande diversité de ses particularités, tout devient, en ce domaine, possible… même le meilleur ! Encore faut-il le vouloir, et que la magistrature suprême de l’État le veuille aussi, ou le permette en rétablissant son autorité politique, autorité nécessaire et légitime sur les féodalités économiques et financières qui ne doivent plus imposer à notre société et à ses producteurs agricoles leurs dogmes et leur « règne d’or et de boue »… A la boue putride des scandales agro-alimentaires, nous préférerons toujours cette terre vivante et créatrice qui ennoblit les travailleurs des champs, et qui est source de « vraies richesses », de celles qui ne sont pas toutes économiques

 

Jean-Philippe Chauvin

Nos raisons contre la république #1 :

On nous enseigne que ce qui s’oppose
aux dictatures et à l’oppression, c’est
forcément les républiques, les démocraties
et les Droits de l’Homme.
Pourtant lorsque l’on fait le bilan de
ce qui a été fait au nom de cette
sacro-sainte trinité, on ne peut
s’empêcher de constater qu’elle
s’apparente cruellement, à une forme de
dictature qui ne veut pas dire son nom…

Ce que vous allez lire dans ce document n’a rien de conformiste. Le but étant d’apporter à toute intelligence curieuse et critique, ce que les médias et l’éducation nationale vous cachent dans un but idéologique afin de mieux vous déraciner et vous manipuler.

Tous les articles présentés dans ce document ont été rédigés indépendamment les uns des autres. Ce document n’est qu’une accumulation, sans aucune logique chronologique, de ces articles rédigés dans le cadre de création de vidéos. En conséquence, ne soyez pas étonné de la répétitivité de certains paragraphes ou citations !

Pour ceux qui seront sceptiques à la lecture de certains textes contenus dans ce document, nous vous invitons à faire vos propres recherches avant de formuler toute critique inutile !

La république, entre malédictions et invasions :

La Première République, c’est essentiellement la Convention et le Directoire. C’est la mise en place du régime des partis. Ce sont surtout les massacres de la Terreur, le Génocide de la Vendée, la persécution de la noblesse et du clergé, l’assassinat du Roi et de la Reine à la suite de parodies de procès qui préfigurent les grands procès de Staline. C’est la guerre civile, le chaos et la guerre contre l’Europe toute entière.

La Première République finit lamentablement dans la corruption et l’incompétence. Elle est soldée par le coup d’État du 18 brumaire ouvrant la voie à l’aventure napoléonienne.

La Seconde République, c’est encore une aventure, toujours sanglante mais totalement anarchique et ridicule celle-là. Elle se termine une fois de plus en guerre civile avec le coup d’État du Prince- Président, Louis-Napoléon Bonaparte. Elle ne dure que quatre ans.

La Troisième République naît de la défaite de la guerre de 1871, et meurt dans la défaite de la bataille de France en 1940. Par son impéritie, et toujours le régime des partis, elle expose la France à deux guerres mondiales horriblement meurtrières. Elle se lance dans l’aventure inconsidérée de la Colonisation, dont on nous demande aujourd’hui de faire repentance ! En 1940, peuplée d’hommes politiques dont la lâcheté le dispute à l’incompétence, elle disparaît dans le plus grand désastre militaire que la France ait jamais connu. Son rejeton, « l’État français », n’hésite pas à collaborer servilement avec l’occupant et à lui livrer les juifs.

La Quatrième République est un avatar de la Troisième. Connue pour son instabilité ministérielle chronique, son immobilisme et son impuissance avec 24 gouvernements accumulés de 1947 à 1958, et d’une durée très inégale (1 jour à 16 mois), et son impuissance politique (toujours le régime des partis…). Elle s’enlise dans des guerres coloniales interminables. Elle prend fin par un nouveau coup d’État, celui du Général de Gaulle.

(suite…)

L’imposture républicaine :

Bonjour Steve Brastel, pouvez-vous brièvement vous présenter ?

Bonjour, je suis Steve Brastel, j’ai 25 ans. Originaire de Montpellier, je milite en faveur d’un rétablissement de la monarchie catholique de droit divin en France.

Il y a quelques mois, vous avez publié votre premier livre intitulé L’imposture républicaine. Pour quelle raison l’avez-vous écrit ?

J’ai écrit ce livre après une relecture de l’histoire de France, pendant cinq années, en prenant comme point de départ la révolution française car elle cristallise dans son déroulement, une fracture nette dans la société. Trois points ont particulièrement attiré mon attention : la légitimité des nouveaux « représentants du peuple », le traitement infligé à Louis XVI et à Marie-Antoinette  et la haine des républicains à l’encontre de la monarchie.

Ces points sont traités dans notre roman national actuel comme étant une avancée ; on retrouve le fameux « progrès » des encyclopédistes. L’Ancien Régime devra être synonyme d’obscurantisme et de régression. Étrangement, la première victime de la Révolution est le peuple si cher aux démocrates. M’apercevant des nombreux mensonges sur ces questions, je décidai de livrer le résultat de mes recherches dans son entièreté.

Votre livre L’imposture républicaine est-il plutôt un pamphlet antirépublicain ou un manifeste royaliste comme précisé dans le sous-titre ?

Les deux car c’est une charge contre un système illégitime dès son avènement et de ses idées trompeuses qui en découlent mais combattues par le prisme de la tradition monarchique française.

La révolution de 1789 occupe-t-elle, selon vous, une place importante dans la chute de la nation française ?

Oui, la révolution de 1789 fut un véritable bouleversement dans la société française. Elle participa grandement au déclin national du fait de son idéologie. Du jour au lendemain, les révolutionnaires, nourris par l’idée de faire « table rase du passé » ont détruit l’édifice patiemment construit par les différents souverains. La mise hors la loi de Notre Seigneur Jésus-Christ, la suppression des corporations de métiers, le changement de calendrier, la déchéance de la royauté, la mort du roi et enfin le début des longues et coûteuses guerres en vies humaines qui ne prendra fin qu’en 1814 lors du retour de Louis XVIII et des princes de sang en France. Un bilan très lourd pour des personnes dont le but principal était d’apporter la liberté au peuple.

Quelles sont les cibles républicaines visées dans votre ouvrage ?

Je vise, dans le livre, principalement l’idéologie républicaine. Cette idéologie est intrinsèquement néfaste car elle se revendique humaniste, démocrate ou encore laïque pour rassurer le quidam. En s’y penchant de plus près, elle n’est rien de cela. Ni humaniste par les guerres incessantes : pillage de l’Italie, massacre des vendéens, guerres napoléoniennes. Ni démocrate car le peuple n’eut pas son mot à dire sur la suppression de la royauté, l’adoption de la république comme régime d’État et le vol des biens de l’Église. Ni laïque car la majorité des révolutionnaires étaient des francs-maçons, donc déiste. C’est-à dire, une idée de Dieu complètement passive, une énergie primordiale, cosmique, totalement absente dans la vie des hommes. Elle permet surtout de nier la révélation du Christ.

À la page 118, vous citez le comte de Chambord : « Ma personne n’est rien ; mon principe est tout. » Cette maxime traduit-elle l’esprit catholique de votre livre ?

En effet, je me place très modestement dans l’héritage catholique de la France. Nos ancêtres ont, pendant presque 2000 ans, célébré Notre Seigneur Jésus-Christ et la sainte Vierge Marie. Le trône et l’autel ont travaillé de concert, avec des hauts et des bas, j’en conviens, pour donner une culture si spécifique à la France. Les exemples témoignant de cette association sont nombreux : Racine, Molière, Lully, Vigée Le Brun, cardinal de Richelieu… Nier cela et dire que l’Église, les rois et reines et le peuple français étaient dans l’erreur depuis deux mille ans serait très orgueilleux.

Un retour à la monarchie chrétienne est-il possible et envisageable en France dans les années à venir ?

C’est une question très difficile. Aujourd’hui, dans l’état actuel, il est évident que non. L’athéisme ambiant mêlé à l’abrutissement des masses par les médias ne rend pas possible une restauration monarchique en France. La méconnaissance des français à l’égard du prétendant légitime à la couronne de France, Son Altesse Royale, Louis de Bourbon, duc d’Anjou est bien trop grande pour susciter un élan collectif. Cependant, il y a des motifs d’espoir. L’intérêt pour la monarchie ne faiblit pas en France et l’idée d’une restauration ne semble plus aussi étrange qu’avant. C’est un des aspects positifs dans une période de décadence : l’acceptation des idées a priori contraire. Maintenant, quant à savoir la date, je ne peux aller plus loin. Notre Seigneur lui-même nous dit au sujet de la fin du monde dans Mathieu 24:36 : « Mais ce jour et cette heure, nul ne les connaît, ni les anges des cieux, ni le Fils, personne sinon le Père, et lui seul. » Nous devons rester humbles et ne pas s’amuser à des prédictions hasardeuses. Et puis garder l’espoir car c’est cette étincelle qui nous permettra un jour, je l’espère, d’être prêt au moment où il faudra répondre présent. Surtout ne pas se décourager !

Propos recueillis par la rédaction de La contre-révolution

COMMENT L’ÉDUCATION NATIONALE DÉTRUIT LES CERVEAUX DES ENFANTS ? :

Nous constatons l’inquiétante baisse du niveau des écoliers, les incohérences des programmes scolaires, la catastrophe de la réforme des Collèges qui a introduit le langage SMS dans des manuels (Nathan), l’échec des nouvelles méthodes de lecture dites semi-globales, et la simplification constante des matières qui sont vidées de leur substance. Les élèves sont en échec scolaire, certains entrent en sixième sans savoir lire correctement, les fautes d’orthographe deviennent légion. Dans cette vidéo, pour nous appuyer sur un élément factuel et objectif, je vous montre un exemple concret, un point de comparaison pour voir réellement la différence entre le niveau du programme actuel et celui du siècle dernier. Il s’agit d’un manuel scolaire datant de 1911, d’une matière inconnue pour nous, « Le Vocabulaire des écoles » pour Cours Moyen et Supérieur.

Référence de l’ouvrage : /Le Vocabulaire des Ecoles, Etude méthodique des mots de la langue usuelle d’après l’analogie, et considérés : 1° quant à leur orthographe ; 2° Quant à leur signification ; 3° Quant à leur formation ; 4° Quant à leur groupement par familles/, Cours Moyen et supérieur, par M. FOURNIER (Directeur d’école), GEDALGE ET Cie, Libraires-Editeurs, Paris, 1911.

Avant propos aux élèves : : « Il vous apprendra à penser, à grouper spontanément autour d’une idée simple les idées accessoires qu’elles suggère, à comparer deux termes voisins et à choisir le terme propre. Il vous fournira les matériaux nécessaires pour exprimer vos idées. Peut-être vous aidera-t-il à révéler ce que souvent vous avez éprouvé, sans pouvoir le traduire : un langage à votre âme. […] Vous étendrez votre cercle d’idée, vous acquerrez l’orthographe et vous donnerez à votre esprit cette rare qualité : la précision ». […] Les maximes et les pensées serviront de citations dans vos devoirs. En même temps qu’elles élèveront votre esprit, elles laisseront dans vos cœurs un doux parfum de poésie ».