Yves Delacruz

Irish Republican Media, O’Connell Street

Nous remercions CptSternn d’avoir publié cette vidéo de musique représentant la résistance irlandaise de Belfast, face aux provocations annuelles des colons protestants irlando-britanniques (orangistes) traversant les quartiers catholiques sous protection de la police. Cette célébration du 12 juillet, pour fêter la victoire sur les français de Louis XIV et les irlandais, ravive les tensions et rappelle aux catholiques qu’ils ont été écrasés à la bataille de la Boyne en 1690.

N’oublions pas le peuple frère Irlandais qui fournit jusqu’à la Révolution de 1789, la célèbre « Brigade Irlandaise » dont nous devons en grosse partie, la victoire de Fontenoy…

Francophonie et frères d’Alliance

Régine PERNOUD disait : « Ce visage familier de la France dont les contours nous semblent avoir été tracés d’avance pour ménager à notre peuple une terre aux proportions harmonieuses, où climats et ressources s’équilibrent et se complètent, il faut connaître son passé pour apprécier le miracle qu’il représente: suite de rencontres, de luttes, de difficultés à travers lesquelles une volonté sagace et obstinée a fait choisir, parmi tous les « possibles” qui se présentaient, la solution sacré. Notre France traditionnelle n’est pas le produit d’un hasard, ni d’un accident géographique, ni d’on ne sait quelle prédestination. Elle est une longue patience; ciselant, soudant, ajustant un à un chaque coin du territoire, raccrochant à l’ensemble, ici une ville, là une province, jusqu’à ce que, sans brutalité, sans démonstrations théâtrales par le développement de possibilités naturelles dont notre peuple eut très tôt l’intuition, la France se trouvât formée. »

Nous désirons marcher avec l’histoire et celle de la France, riche et diversifiée, est illustrée par l’héroïsme. Je ne vais pas renouveler un historique que vous connaissez mais après tout… Il faut sans cesse rappeler notre présence dans cette Amérique qui fut un moment presque Française. Cette guerre de 100 ans menés par une poignée d’hommes au sang de braise sillonnant les immensités d’un territoire hostile et sans fin. Cette histoire oubliée du temps de nos rois où la France rayonnait dans le monde semble bien lointaine dans notre espace réduit par plus de 200 ans de décadence républicaine. L’espace ainsi diminué gavé de matérialisme et dépourvue de toute élévation transpire l’individualisme et l’hédonisme dans l’enfermement sur soi.

Nous avons dans l’esprit ces chevaliers de la grande période lumineuse médiévale, de ces troupes supplétives « Turcopoles » combattant à nos côtés, des « Poulains », enfants arabo-francs, sans oublier nos frères chrétiens défendant encore aujourd’hui, au prix du sang la croix du Christ en Orient. Cet icone que fut Baudouin IV, le roi lépreux, cette image de la pure chevalerie, dont nous essayons, malgré nos défauts d’être les héritiers.

Dans Paul et Virginie, Bernardin de Saint Pierre rappelait ce qu’était l’arrivée vers les côtes d’un vaisseau du Roi de France : «Nous aperçûmes dans le brouillard le corps et les vergues d’un grand vaisseau. Nous entendîmes le sifflet du maitre qui commandait la manœuvre et les cris des matelots qui crièrent trois fois : Vive le roi ! … Car, c’est le cri des Français dans les dangers extrêmes ainsi que dans les grandes joies, comme si, dans les dangers, ils appelaient leur prince à leur secours ou comme s’ils voulaient témoigner alors qu’ils sont prêts à périr pour lui. » Sentiments qui restent au profond de nous, comme un appel étouffé, comme celui du besoin des relations communautaires que plus de deux siècle d’esclavage consenti à l’argent, empêche de retrouver…

Nous vivions à l’époque les différences dans la complémentarité, la survie et les combats. Non qu’il n’y ait eu des heurts mais les caractères et les volontés ainsi que le sens des valeurs réduisaient les conflits. Nous étions loin des problèmes d’assimilation.

Il suffit pour cela de découvrir les milliers de « Pocahontas » dont la France put s’enorgueillir et dont la Baronne de St Castin était l’illustration à la Cour de France. Rappelons l’Edit de Richelieu, sous Louis XIII, stipulant que tout Amérindien christianisé était sujet du Roi de France, alors que les puritains anglo-saxons considéraient les catholiques comme des démons et les indigènes comme des sous-hommes…

La grande paix de Montréal de 1701, voyant là l’accomplissement de la diplomatie française, réussit ce que jamais les anglais ne purent, d’unir les nations amérindiennes dans une grande fraternité de paix.

Le gouverneur Frontenac se joignant avec nos frères Amérindiens dans les danses des guerriers. L’enterrement du grand chef Huron Kondiaronk qui voulut être enseveli dans sa tenue de capitaine Français, pendant que les iroquois, ennemis d’hier mais alliés grâce à cette paix française, pleuraient la mort du grand guerrier.

Imaginons un instant ce chef Amérindien porté en terre dans un mélange de tradition Amérindienne et Française, devant les officiers en grande tenue, l’armée et des milliers de représentants des Nations Amérindiennes. Jean Marc Soyez dans Historama disait : « Car il ne faut pas oublier que de tous les étrangers qui ont abordé ou aborderont en Amérique, les Français sont les seuls à y avoir été invités par les autochtones »

Nos coureurs des bois, miliciens et Compagnie Franches de la Marine, traversant les territoires hostiles, le canoë sur le dos ou dans les rapides périlleux, où souvent en plein hiver, les raquettes aux pieds, flanqués de nos frères Amérindiens, terrassant les britanniques à des centaines de kilomètres de chez eux. Nos « Compagnies sauvages » créant l’instabilité sur les frontières que les américains nomment « wilderness ».

Tous ces héros oubliés dont les noms sonnent encore à nos oreilles : St Castin, Beausoleil, Dumas, Magdeleine, Piskaret, d’Iberville, Cadillac, Tsohahisen, La Vérandrye, Boishébert, Kateri Tekakwitha, Langy,… Et toutes ces victoires, La Monongahela, Corlar, Dover, William Henry, Carillon ou Ticonderoga et St Foy… Comment ne pas rappeler Pontiac, chef Ottawa, allié des français qui failli, en unissant les tribus Amérindiennes après le Traité de Paris, mettre les anglais à la mer !!!

N’oublions pas les Illinois, dont toute la tribu désirait embarquer vers la France, plutôt que de rester face aux britanniques. Ils savaient leur fin proche après le départ des français… Un vieil Ottawa dans les reportages de Kevin Kostner disait : « Avec les français, nous n’avions pas de problème, nos filles se mariaient avec eux…»

Pour preuve la dernière grande révolte au Canada fut celle des franco-amérindiens, dite des « sang-mêlé » de Louis Riel, que les tuniques rouges réprimèrent dans le sang… C’est cela l’histoire de notre pays, car peuple et roi sont de droit divin, disait Marcel Jullian.

Nous pourrions même citer la présence de quelques soldats noirs dans les rangs français au XVIIIe siècle, le Comte de la Bassetiere en parle, concernant les Uhlands de Maurice de Saxe. Louis XV donna son accord pour la création d’un régiment le 30 mars 1743. Il n’est pas illogique d’en voir dans les troupes de marine comme le rappel si bien le film du dernier des Mohicans…

Nous pourrions aussi parler des Indes de Dupleix, où la France eut dans ses rangs la plus grande armée de supplétifs indigènes descendant des rudes guerriers Tamils et Muhammadans : les Cipahis dont ceux du chevalier de Monhi firent trembler les godons. De la prise de Madras à la résistance acharnée de 42 jours de Pondichéry, 10 000 combattants Cipayes en 1750 assuraient à la France de Louis XV, les postes et comptoirs de Pondichéry, Karikal, Mahé et Chandernagor au Bengale.

Nous avons un héritage dont nous avons des raisons d’être fier et travaillons à cette grande France que l’on nomme Francophonie. Retrouvons un véritable humanisme en rappelant celui qui pourra redonner de nouvelles espérances ; un Roi, pourquoi pas !!!

Comme dans les tirades de Cyrano, nous attendrons debout, et L’épée à la main… contre ces vieux ennemis ! Le mensonge ? Les compromis, les Préjugés, les Lâchetés !… la Sottise ! et s’il nous faut mourir il y a quelque chose, que nous emporterons, lorsque nous entrerons chez Dieu, notre salut balaiera largement le seuil bleu, quelque chose que sans un pli, sans une tache, nous emporterons malgré cette république antisociale, et c’est… Notre panache.  »

Notre Jour viendra !
Frédéric
WINKLER

Faire sa révolution intérieure

« Là où il aurait fallu des chevaliers du XIIe siècle, bardés de leur bouclier sans fêlure, brandissant leur épée aux côtés de leur croix, pour forcer le nouveau monde barbare à tenir compte de leur présence salvatrice, il n’y eut souvent que des privilégiés nostalgiques, des doctrinaires hautains, des traditionalistes momifiés ou aigris, des « prophètes du passé» reclus dans l’immobilisme et surtout d’incorrigibles discoureurs, de ces hommes dont Drumont devait dire un jour «qu’ils croyaient avoir agi quand ils avaient parlé »

Marie-Madeleine MARTIN

Croyez-vous vraiment que nos ancêtres ont œuvré dans l’espoir de voir émerger cette société qui n’a que l’argent comme Dieu, qui n’a comme maître que la télévision et ses émissions débiles, et qui n’a comme seul but le souci de sa petite jouissance personnelle ? On aurait envie de dire : Tout ça pour ça ?? On pourrait aussi parler de notre très riche langue française, à la foi gréco-latine et celtique, bafouée un peu plus chaque jour au profit de la langue marchande anglo-américaine pour la plus grande gloire des grands maîtres du Nouvel Ordre Mondial. Sans oublier la défense de nos langues régionales qui renforcent d’autant plus la richesse linguistique et culturelle de notre pays.

Notre mémoire imprégnée de l’eau baptismale au sacre de Clovis suffit à nous persuader de la victoire finale. Elle se lève comme un soleil aux lueurs de nos aubes futures. Il faut mettre nos actes en accord avec nos idées, car comme le disait si bien le poète Ezra Pound : «Si un homme n’est pas prêt à affronter un risque quelconque pour ses opinions, ou bien ses opinions ne valent rien, ou bien c’est lui qui ne vaut rien ! »


Retrouvez nos vidéos sur notre chaîne, SACR TV.

Éloge de la qualité

(Article paru dans l’Action Sociale Corporative n°8)

QUELQUES OBSERVATIONS A PROPOS DU CHÔMAGE.

Nos gouvernants se trompent et nous trompent à propos du chômage.

Qualité, voilà un mot-clé. La qualité dont il s’agit ici n’est pas celle, fonctionnelle et naturelle, que l’on attend du produit lui-même et qui est la plupart du temps acquise et offerte C’est bien plus : c’est celle de l’entreprise elle-même, de ses hommes, de ses méthodes de travail, de gestion, de commerce et d’après-vente. Une gestion soignée, des procédés sûrs, des équipements bien entretenus sont des facteurs auto-générateurs de qualités, en quelque sorte « qualitigènes ».

Lorsque la qualité est acquise et reconnue, le bénéfice est triple :

  •  L’image de marque, publicité naturelle, devient positive.
  •  les produits se vendent mieux, même si les prix ne sont pas au plancher, car l’achat d’un produit de première qualité est sécurisant.
  •  Les profits sont au rendez-vous puisque les pertes par rebuts et malfaçon se réduisent

C’est la prise de ces trois bénéfices qui maintiennent ou ramènent l’emploi.

Ce qui serait bon pour améliorer la situation française, ce serait que les PME s’y mettent. Or, leur performance à cet égard n’est pas bonne. Il n’est que d’en visiter (dans la tranche 10-100 salariés) pour voir les signes qui ne trompent pas : ateliers encombrés, magasins mal rangés, outillages délabrés, bennes à rebut bondées. Autant d’indices qui révèlent une marge de progrès considérable et inexploitée. Beaucoup de leurs patrons, toujours très courageux, souvent munis d’un réel savoir faire, manquent de temps ou de formation pour remédier à une situation que, souvent, ils méconnaissent. Mettre seul leur entreprise sur la route de la qualité totale est impossible, plus pour cause de blocages intellectuels que par impossibilité technique ou économique réelle. Pourtant, ils y trouveraient des clients, des bénéfices et, tout naturellement, ils embaucheraient.

La qualité totale est une tournure d’esprit qui ne va pas de soi.
Elle doit être promue.

LA PROMOTION QUALITÉ.

l’économie de production, c’est à dire par les professionnels eux-mêmes avec, éventuellement, le concours de structures qui leurs sont proches, comme les Chambres de Commerces.

L’aide de l’État, ni celle du législateur ni celle des politiques dont on voit bien qu’ils sont peu ou prou disqualifiés par l’opinion publique. Ne sont indispensables Une action de ce genre peut d’ailleurs démarrer ponctuellement dans une région ou dans une autre pour, de proche en proche, s’étendre par la force démonstrative de l’exemple. Nul besoin de lancer tout de suite de gros escadrons.

Il faut mettre trois outils en action : une norme, un label, et une publicité des résultats.

Une norme :
Il en existe mais elles ne concernent pour la plupart que la qualité fonctionnelle des produits ce qui est insuffisant. C’est la qualité de l’entreprise toute entière qu’il faut générer. Les normes ISO 9000 et la suite sont de bons outils pour le faire, mais elles sont hors de portées des PME qu’elles soient, industrielles, commerciales ou agricoles. Il faudrait les simplifier, en exprimer l’essentiel, en faire une synthèse pragmatique. Les professionnels peuvent le faire eux-mêmes et ils découvriraient que mettre en ordre physique les lieux de production, sécuriser des méthodes de travail et maîtriser les approvisionnements sont des actions qui ne demandent pas de capitaux mais seulement un bon « retroussement de manches ». C’est en ce qui concerne les approvisionnements que les choses deviennent intéressantes. En effet, ce dernier point requiert un réseau dense et rapproché de fournisseurs ce qui favorise la localisation du tissu productif.
La norme comprise et appliquée, il reste à certifier les entreprises qui se sont lancées sur cette piste. Un audit technique très simple par des pairs est suffisant. Il ne manque pas de gens compétents pour s’y mettre, vite et bien. Le client intervient à ce stade. L’une des clauses de la norme est son droit à la libre visite des locaux. Si ces locaux, d’un atelier, d’une ferme, d’une boutique sont propres et en ordre, le client est rassuré et le producteur légitimement fier. On fera des affaires ensemble. L’application de la norme une fois constatée, on accorde un label.

Le label :
C’est le signal qui alerte l’acheteur en lui passant un message clair : « Ce produit est un produit de première classe. Vous le payez peut-être un peu plus cher qu’un produit de premier prix, mais c’est pour vous un excellent achat ». On peut voir sur beaucoup de marchandise des grandes surfaces le label TüV. C’est le label qualité de l’industrie manufacturière allemande.

La publicité des résultats:
Tous les « dynamiteros » vous le diront : les bombes ne sont rien sans la propagande. Les performances qualité totale doivent donc être claironnées avec remise de coupes en public, à la télévision, comme l’industrie du spectacle, celle du livre et même celle de l’automobile savent le faire. Il est juste que ceux qui ont fait un dur effort de qualité se voient reconnus et que leurs noms soient largement mis en avant. C’est la meilleure publicité (*) !

ET SI ON GÉNÉRALISAIT ?

Le concept, ou plutôt la mentalité, « qualité totale » n’est nullement réservé à l’industrie. L’agriculture, les services, l’administration, l’Etat également, peuvent le mettre en pratique avec profit.
Mais aussi, chacun, à titre personnel peut s’en imprégner dans sa relation avec les autres. On redécouvrirait que les préceptes, aujourd’hui décriés, de la morale (et en particulier de la morale chrétienne) sont en fait des normes de « qualité relationnelle » dont l’observation a des conséquences économiques positives.

Quelques exemples :
Moins de voleurs = moins de police = moins d’impôt.
Moins de vandalisme : idem.
Moins de négligences, plus de conscience professionnelle ou scolaire : la même chose.
Plus de famille = plus de solidarité directe = moins de problèmes de société etc .. etc..
Accepter avec joie des enfants, les élever dignement = retraites financées sans peine.
Comportement sexuel naturel maîtrisé = Sida vaincu, etc etc

la liste serait longue.

L’éducation des enfants prend alors un aspect concret. Leur donner le sens du beau, du bon et du bien, leur donner le goût de l’effort, c’est travailler à leur assurer un emploi pour son futur. C’est peut être, en fin de réflexion, le seul outil de lutte contre le chômage qui soit à la portée de chacun.

Cette idée n’est pas originale. Un haut fonctionnaire des finances qui planchait récemment devant un auditoire de généraux (réservistes) sur la crise économique et les moyens d’en sortir, avait conclu son exposé en disant : « … nous ne sortirons pas de la crise seulement au moyen de mesures techniques, monétaires ou politiques . Il faudra aussi remettre en action des valeurs morales oubliées de civisme et de patriotisme … ».

Paul TURBIER

L’Auld Alliance – A nos Frères Ecossais – Saor Alba

Vidéo traduite en anglais :

En Ecosse, l’histoire remonte à 50.000 ans, après la glaciation de Würm. Les romains devant ces « barbares  Pictes» nommé Calédoniens attaquant peints à demi nu, préfèrent ériger le mur d’Hadrien, pour les séparer de leur colonisation d’Angleterre. Venus d’Irlande, par l’Ulster les Scots amènent leur langue  gaélique et le pays est nommé Alba. L’amitié Franco-Ecossaise remontrait selon Walter Bower, moine puis abbé de saint Colomb, à Charlemagne. Cette terre connu les intrusions Vikings et la conquête du Duc Guillaume en 1072, les Normands y édifieront de solides places fortes. Les tribus d’Écosse sont formées en Clans, la frontière proche avec l’Angleterre donne lieu à des luttes farouches dont le but sera toujours cette indépendance rêvée et difficilement accessible. En 1295 rejetant les Anglais, l’Ecosse scelle l’union avec la France nommée « Auld Alliance ». En 1428, le poète Alain Chartier dira : « De cette alliance, transmise de génération en génération, qui n’a point été écrite sur un parchemin de peau de brebis, mais qui s’est gravée sur la chair vive et sur la peau des hommes, tracée non à l’encre, mais par le sang. »

En 1296 le Roi D’Angleterre Edouard envahit L’Ecosse. William Wallace dans le nord et Andrew de Moray pour le sud deviennent les symboles de la résistance, élus gardiens du pays par les nobles en l’absence du Roi Jean Baliol. Thomas Randolph Comte de Moray se rendit célèbre en escaladant le château d’Edimbourg en 1313, avec un « commando » d’Ecossais par la face sud, réputée imprenable et s’empara de la place Ils écrasent l’armée anglaise au pont de Stirling, scène mémorable du film « Braveheart », Andrew meurt de ses blessures. Edouard se vengera à Falkirk en 1298, Wallace laissera le commandement à Robert Bruce issu d’une noble famille normande du Cotentin, compagnon de Guillaume le Conquérant. Ne désirant pas négocier William reprends la lutte mais trahit, il tombe aux mains des anglais. Ceux-ci n’arriveront pas à lui faire jurer allégeance, il mourra dans la souffrance, les membres éparpillés aux 4 coins du royaume d’Angleterre, afin de décourager toute résistance. Robert Bruce devient roi en 1307, écrase les forces anglaises à la bataille de Bannockburn en 1314, donnant l’indépendance à l’Écosse. Le premier parlement Écossais voit le jour en 1326. Mais les anglais envahissent de nouveau et c’est la seconde guerre d’indépendance…

(suite…)

Compte-rendu Banquet Camelot du 25 janvier 2015

Visubanquetjanvier20152En ce dimanche 25 janvier 2015, ce sont plus de 60 personnes se sont réunies à l’appel du G.A.R., pour un banquet à guichet fermé !
Une nouvelle fois autour de Jean-Marie Keller, doyen des Camelots, toutes les « chapelles » et tous les mouvements le souhaitant ont pu se réunir pour la seule Cause qui nous intéresse, celle du Roi et de la France.
Frédéric Winkler nous a rappelé à nos amitiés et alliances historiques, d’hier mais aussi d’aujourd’hui.

Rappelant une nouvelle fois que le G.A.R. n’a pas vocation à concurrencer tel ou tel mouvement, mais seulement à apporter de la « matière » à celles et ceux qui en ont besoin, et de l’aide à qui en demande.

Jean-Philippe Chauvin quant à lui revient sur les évènements du 7 janvier qui, au-delà de la juste douleur des proches des victimes, démontre bien que la république et ses acteurs ne se nourrissent jamais aussi bien que dans le malheur de ses fils, quels qu’ils soient, et que toute chose est sujette à récupération. Une famille royale saurait, comme l’ont démontré les monarchies européennes (entre autres) incarner les souffrances et le deuil de la nation sans avoir besoin de tomber dans le « business des larmes »
Patrick de Villenoisy, fidèle des banquets du G.A.R. est venu accompagné d’une belle délégation de l’Alliance Royale, et aura su lui aussi rappeler la longue amitié qui uni le seul parti royaliste au Groupe d’Action Royaliste.
Nouvel intervenant, Adrien  Abauzit a su captiver l’auditoire en exposant son analyse de la situation politique de la France.
Nous espérons vivement le retrouver rapidement parmi nous.

Claire Colombi dynamisa la salle avec la fougue qu’on lui connait, les chants rythmaient cette chaude ambiance…

C’est ensuite avec émotion que Chan a été admis parmi les Compagnons de Jehanne pour son engagement sans faille à Rennes, et que Cyril et Fred ont rejoint la grande famille dans le souvenir des Camelots., Cyril étant le pilier de la Soupe du Roi à Paris, et Fred l’infatigable meneur de l’Action Royaliste Rennaise.

Cela aura donc été une nouvelle fois un superbe banquet, montrant que notre engagement n’est pas vain, même s’il ne peut s’engager que dans la durée.
Et puisque comme le dit le fameux chant, « Notre force est d’avoir raison », nous ne sommes pas près de nous arrêter !

Alors aujourd’hui encore, plus que jamais :
Pour que vive la France, vive le Roi !

banquetGAR_1-jan2015

(suite…)

Zachary Richard, Réveille

Remercions ralphzachary pour la vidéo de Zachary Richard chantant au grand rassemblement francophone d’Amérique, en Louisiane.

La chanson  » Réveille » est devenue un mythe pour les français d’Amérique. Elle retrace le périple des Acadiens déportés par les anglais. La survie pour certains avec les peuples Amérindiens et la résistance avec les partisans de Beausoleil. Le nom « Cajun » vient de la déformation du nom Acadien pour les déportés venus en Louisiane…Le 28 juillet 2005, après 250 ans et d’incessantes réclamations acadiennes, l’administration coloniale britannique reconnaissait l’acte de déportation.

N’oublions pas…

Nouvelle France, l’Amérique Française

Remercions Diodon pour cette vidéo historique, richement illustrée sur nos combats en Nouvelle France durant la guerre de 7 ans.

Les différentes scènes rappellent les combats de la Monongahéla, de fort Carillon, des chutes de Montmorency et notre défaite à Québec. Dés le début on peut voir des Compagnies Franches de la Marine, au coude à coude avec les Amérindiens, nos frères d’armes.

Écoutons l’auteur : « Je dédie cette vidéo à nos ancêtres qui ont combattus ,aux Amériques, à nos alliés Amérindiens. Aux Hurons…Aux Acadiens déportés par les anglais… Aux populations de Louisbourg et de Québec, affamés, bombardés et massacrées par les rangers américains… Aujourd’hui en France, alors que les écoliers doivent apprendre par cœur les dieux égyptiens et la civilisation musulmane, pas un mot n’est dit dans nos écoles sur ces événements essentiels de notre histoire. Heureusement, il reste une poignée de français qui se souviennent de leur passé et qui en sont fiers. Vive le Canada Français ! Vive le Québec libre ! »

Sans commentaire.

Edith Butler, le grain de mil

Remercions bingotopdog pour la vidéo sur Edith Butler chantant au grand rassemblement francophone d’Amérique, la chanson  » Le grain de mil « .

Cette chanson fait partie de notre histoire américaine, elle retrace la vie des femmes travaillant dans l’attente de leurs hommes défendant la frontière face aux intrusions perfides des anglais ne respectant aucun traités.
Les Indiens en savent quelque chose…

Carolyne Jomphe, Évangéline

Nous remercions SuzieJ2008 d’avoir publié cette vidéo retraçant l’aventure d’Evangéline et de Gabriel, contraints de se séparer en raison de la déportation des Acadiens par les Britanniques en 1755.
Cette histoire retrace, par le poème de Henry Wadsworth Longfellow la dramatique déportation dit « Le grand Dérangement » du peuple Français d’Acadie.
Celui-ci fut, éparpillé dans l’Amérique et ailleurs, dans des conditions qui préfigureront les déportations ethniques plus tard dans l’histoire…

Caroline Jomphe interprête merveilleusement cette tragédie, n’oublions jamais les Français d’Amérique…