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La prostitution de nos « élites » ! :

ces maires qui courtisentNotre pays est vendu, morceau par morceau, par les politiques, prêts à tout pour accéder au pouvoir. Nous vivons nos dernières années de « Français ». Le pire reste à venir pour les enfants d’aujourd’hui et du futur…Il faut que les citoyens de nos nations sachent que pour quelques bulletins de vote nos dirigeants sont prêts à toutes les compromissions!Une enquête de 270 pages sur les subventions publiques aux islamistes a été censurée par les médias.Une enquête, pourtant parue en librairie (Fnac, Virgin…) a démontré que des hautes personnalités politiques collaborent avec les Frères musulmans en France (incarnés par l’UOIF) en leur donnant des terrains publics pour des grandes mosquées ou subventionnant leurs « associations culturelles »…

Ce livre qui est une bombe politique aux effets potentiellement ravageurs pour l’UMP et le PS a été censuré par les grands médias. En effet, des élus comme Alain Juppé, Jean-Claude Gaudin ou Jean-Marc Ayrault sont gravement mis en cause par la révélation de documents inédits et irréfutables. Il s’agit du livre «Ces Maires qui courtisent l’islamisme», paru aux éditions Tatamis en octobre 2010, dont aucun journaliste ou « expert » de l’islam n’a pu contester les révélations.La meilleure preuve est sans doute l’absence de procès intenté à son auteur, Joachim Véliocas, pour diffamation par les hommes et formations politiques concernés, accusés ni plus ni moins de collaborer avec l’islamisme.

Des universitaires islamologues, tel le Palestinien Sami-Aldeeb, considéré comme un des meilleurs spécialistes du droit musulman, ont félicité l’auteur pour la qualité de son rigoureux travail d’enquête.D’ autres universitaires courageux se sont joints à l’auteur pour cosigner un appel à être ferme contre les Frères musulmans qui ont appelé à conquérir ROME depuis la France!L’ institut Hannah Arendt de l’université de Dresde, centre de recherche de référence en Allemagne sur l’ analyse des totalitarismes, a commandé plusieurs exemplaires de l’ouvrage et va publier un compte-rendu dans sa revue…En France, les groupes de presses, tous liés à des intérêts financiers et donc politiques, ont ostracisé sans surprise un livre qui pourrait bousculer les lignes politiques. L’association Contribuables Associés (140.000 membres !), scandalisée, a consacré une page au livre dans son mensuel « Le Cri ».

L’ouvrage ne coûte que 19 euros, frais de port compris, pour 270 pages.Après l’avoir lu, vous comprendrez comment l’UMP, PS, Modem, PCF sont prêts à brader toutes les valeurs de la république pour tenter d’obtenir les voix musulmanes aux élections!Quitte à financer le diable, en l’occurrence ceux qui se réclament des Frères Musulmans, la plus grande nébuleuse islamiste du monde..Transférer ce courriel à vos contacts est un acte civique, un acte de résistance.

Une messe au Krak des Chevaliers pour la deuxième fois en 8 siècles.

En 1271, le sultan des Mamelouks avait dépossédé les Francs de la forteresse…

Les volontaires français et syriens de l’association SOS Chrétiens d’Orient ont eu une chance inouïe, celle d’assister à la messe dans la chapelle du Krak des Chevaliers, célèbre forteresse croisée exceptionnellement préservée en Syrie. En 1940 déjà, pendant le mandat français, une messe des rameaux avait été célébrée entre ces murs épais. C’est donc la deuxième fois seulement en 745 ans qu’une prière catholique s’élevait du mont syrien.

« C’est l’unité dans le temps qui se refait », réagit le père Augustin-Marie Aubry, prêtre de la fraternité Saint-Vincent-Ferrier et conseiller religieux de l’association française. L’unité dans le temps était particulièrement complète : sa fraternité célèbre en effet la messe selon le rite dominicain traditionnel, celui-là même qui était célébré par les latins en Orient au XIIIe siècle ! Les mots qui ont raisonné ce 31 juillet étaient donc les mêmes que sept siècles plus tôt. « Nous avons prié pour la paix, et pour les habitants de la région dans laquelle le Front al Nosra a commis de terribles exactions », poursuit le jeune religieux.

Messe au Krak des Chevaliers © Blandine Verrier

L’ordre des Hospitaliers tient le Krak pendant 129 ans

On devine les horreurs commises lorsque l’on traverse les villages alentours dévastés par d’âpres combats. Cette merveille architecturale avait été conquise par les djihadistes du groupe terroriste le 8 mars 2012, avec l’aide d’islamistes libanais venus en renfort. Il avait ensuite fallu deux ans et deux mois à l’armée syrienne pour récupérer la forteresse justement réputée pour être… imprenable !

Conçu à l’époque des croisades, le Krak était aux mains des Kurdes lorsque fut lancée la première croisade en 1099. Conquise puis abandonnée par Raymond de Saint-Gilles, elle fut finalement récupérée par le régent d’Antioche Tancrède, en 1115. Mais le coût de l’entretien d’une telle forteresse était si élevé que Raymond II la confia finalement à l’ordre des Hospitaliers. C’est à cette époque que l’on commence à l’appeler le « Krak des Chevaliers ».

Il faudra alors 129 ans pour que la forteresse retombe entre des mains ennemies : en 1271, le sultan des Mamelouks Baybars 1er se saisit du château qui ne sera jamais repris par les Francs.

La messe n’y sera donc plus jamais dite…

La suite de l’article sur Aleteia.

Photo : « Messe au Krak des Chevaliers » © Blandine Verrier

Quand la République « redécouvre » la tradition catholique de la France…

Père HamelLe corps d’un prêtre ensanglanté au pied de l’autel, frappé en pleine célébration, c’était pour moi une image sortie d’un livre de Barbey d’Aurevilly, puis celles, répétées à l’envi, de ces hommes d’Eglise martyrisés par une Révolution qui avait tournée République dans les années 1790 ; c’était aussi les échos lointains des terres d’Orient dont sont irrémédiablement chassés les chrétiens, pourtant là depuis 2.000 ans : en somme, c’était loin, dans le temps ou, au moins pour le présent, dans l’espace…
C’est près de moi, désormais, dans cette petite ville de Normandie toute proche de Rouen, là où Jeanne d’Arc a, elle aussi, souffert le martyre pour sa foi et son attachement à la nation couronnée. Et les portraits du père Jacques Hamel s’affichent sur les couvertures de magazines comme des quotidiens, comme sur les écrans de l’information continue : son visage de vieil homme, qui s’adoucit lorsqu’il se met à parler ou à chanter, semble celui d’un ancêtre que nous aurions un peu négligé, simplement parce qu’il nous était si coutumier que nous ne pensions plus qu’il pouvait disparaître… Son assassinat brutal nous a réveillé, sans doute, d’une certaine insouciance historique : cet homme d’Eglise, c’est notre mémoire, nos traditions, ces habitudes contractées de longue date et qui nous rassurent, ces baptêmes, ces jours de fête, ces communions d’un dimanche de printemps, le son des cloches, l’horloge sur le clocher… C’est le baptême de Clovis et le sacre de Reims, c’est aussi Don Camillo, et le chagrin du maire communiste de Saint-Etienne-du-Rouvray parlant de « notre prêtre » pour désigner le père Hamel en était le rappel le plus émouvant !

Bien sûr, les Français ne sont pas tous catholiques, loin de là, mais la France, qu’on le veuille ou non, qu’on le regrette ou pas, reste, au regard de l’histoire, un pays aux multiples racines catholiques, à la fois particulières et fort diverses, de la Bretagne à l’Alsace, de la Provence à la Martinique : l’oublier serait renier ce qu’est la France, au-delà de l’instant présent. Marc Bloch qui n’était pas catholique le soulignait à sa façon lorsqu’il expliquait : «Il est deux catégories de Français qui ne comprendront jamais l’histoire de France : ceux qui refusent de vibrer au souvenir du sacre de Reims ; ceux qui lisent sans émotion le récit de la fête de la Fédération.»
En disant cela, je ne méconnais pas les aspects plus sombres de l’histoire de France, des guerres de religion et des persécutions religieuses, quelles qu’elles soient d’ailleurs et les catholiques en ont aussi largement fait les frais, de la Première République déchristianisatrice aux inventaires de 1905-1906 : mais, en définitive, l’âme de la France est restée sensiblement la même jusqu’à nos jours. Et lorsque la libération de Paris a été célébrée, c’est à Notre-Dame plus encore qu’ailleurs, quand, quelques années après, c’est à la cathédrale de Reims, celle des sacres royaux, que la réconciliation franco-allemande était définitivement scellée…

L’autre jour, toutes les autorités de la République étaient réunies pour une messe en la cathédrale de Paris, et le président Hollande, après les propos déjà anciens de son premier ministre sur « les racines chrétiennes de la France », n’a pas hésité à déclarer que « attaquer une église, tuer un prêtre, c’est profaner la République » : une formule qui n’est pas anodine même si certains y décèleront sans doute une précaution électorale et d’autres une tentative de désamorcer certaine contestation politique. Comme si la République cherchait à récupérer le sacré catholique et, en même temps, signalait ce que la France, même en République, devait à la tradition catholique en son être profond ! Quand le politique défaille et semble impuissant face au malheur, ce sont « le retour aux traditions » et « les forces de l’esprit » qui apparaissent, dans notre pays de France, comme « le bouclier et l’épée »…
Que les hommes d’Etat ou ceux qui postulent à le représenter, soient bien obligés de le reconnaître est révélateur, sans doute, d’un changement d’état d’esprit, en attendant le nécessaire changement de politique et, surtout, le retour du « temps long » à la tête de l’Etat, ce temps apprivoisé qui, face aux défis contemporains, peut permettre à une nation « d’être et de durer », tout simplement…

Jean-Philippe Chauvin

14 juillet sous le signe du sang…

République exterminatriceC’était le 14 juillet au soir, et, comme de nombreux curieux, je contemplais à la télévision les beaux éclats du feu d’artifice de la Tour Eiffel. Et puis, il y a ce bandeau jaune « alerte info » qui défile soudain et qui annonce ce qui n’est encore qu’un « incident », un camion qui a renversé des passants à Nice lors des festivités de la tombée de la nuit. Quelques minutes plus tard et durant toutes les heures qui suivent, ce sont les images de panique d’une foule en course pour éviter le pire, celles d’un camion blanc qui s’engage sur la promenade des Anglais et ce bilan « évolutif » passé de quelques victimes à 74 à deux heures du matin, puis 84 à l’aube : encore, encore le terrorisme, les morts, les larmes !

Depuis janvier 2015, le même scénario se répète à intervalles de quelques mois, et les mêmes discours et les mêmes coups de menton, les mêmes cérémonies funèbres, les « Je suis… » qui se suivent et, malheureusement, se ressemblent malgré la variété des noms accolés à ce début de phrase. Et, chaque fois un peu plus, les poings qui se serrent…

Ce 15 juillet au matin, la télévision montrait, sur la route du malheur provoqué par celui dont je ne prononcerai pas le nom pour ne pas lui accorder la moindre célébrité, l’image d’une poupée sur le bitume, seule, abandonnée, couchée… Quelques minutes après, sur les réseaux sociaux, je retrouvais la même poupée, mais en des circonstances bien différentes : elle était bien là, à même le sol, comme renversée, mais, à côté d’elle, à la toucher, sous la lumière « bleu cruel » des gyrophares, il y avait une couverture dont dépassait une sorte de bonnet ou de casquette, une couverture qui couvrait une forme, un corps, un visage… Un enfant, dont la poupée semblait veiller le corps désormais sans vie.

Cette fois-ci, mon café du matin avait un goût de cendres, une amertume violente : la mort d’enfants nous choque plus encore que d’autres, il faut bien l’avouer ! Les innocents, pense-t-on, comme si les autres victimes l’étaient moins parce qu’elles avaient vécu plus longtemps : bien sûr, ce sentiment n’est pas forcément « juste » mais il est commun, croit-on, à toute l’humanité. Qu’y a-t-il de plus cruel, de plus injuste que la mort, quelle qu’en soit la forme, d’un enfant ? Dans une famille, c’est « l’absence » la plus douloureuse

Mais les islamistes et leurs alliés s’en moquent, et leur « cause » semble justifier tous les moyens, tous les crimes. Les paroles glaçantes du terroriste Carlos, ce fameux « Il n’y a pas de victimes innocentes », doivent nous permettre de comprendre, non pour excuser mais pour combattre, l’esprit de la Terreur aujourd’hui incarné par les troupes formelles et informelles de L’Etat Islamique. Avons-nous oublié le « massacre des innocents » provoqué, selon le Nouveau Testament, par Hérode ; les enfants de Vendée « écrasés sous les pieds de nos chevaux », selon le général Westermann, au nom de la République en 1793 ; ceux d’Oradour-sur-Glane brûlés comme les adultes dans l’église du village et ceux exterminés pour être nés juifs durant la guerre mondiale de 1939-45 ; les enfants de Beslan, retenus en otage et exécutés en septembre 2004 par des rebelles tchétchènes ; les trois enfants assassinés froidement devant et dans leur école à Toulouse par l’islamiste M. en mars 2012, simplement parce qu’ils étaient juifs ?

Les enfants sont des cibles doublement symboliques parce qu’elles sont à la fois la suite des générations précédentes et leur avenir, et que les frapper, c’est chercher à trancher ce fil de la transmission, ces racines qui permettent à une  nation, démographiquement comme spirituellement, de s’épanouir encore et toujours. Ils ne sont pas visés par hasard, contrairement à ce que l’on pourrait croire. Et puis, l’assassinat d’enfants, s’il horrifie les populations, les terrifie aussi, ce qui est un moyen pour ces terroristes d’espérer désarmer ou, du moins, de paralyser, par « sidération », les sociétés visées, surtout dans des démocraties parfois plus sensibles à l’émotion qu’à la raison.

Il y a aussi le risque de voir (ou de laisser) fracturer l’unité d’un pays, non celle qui peut s’exprimer à travers les jeux parlementaires ou politiques pour le bien commun du pays, mais celle, plus profonde, qui lie les communautés, les particularités et les personnalités entre elles, non dans ce « vivre l’un à côté de l’autre » (formule de l’individualisme, qu’il soit personnel ou communautaire) mais « vivre l’un avec l’autre », non dans la confusion mais dans la reconnaissance de traits communs issus de l’histoire (et, parfois, de ses confrontations), de ces héritages dont, certes, nous pouvons vouloir nous détacher ou que nous pouvons contester (« la vraie tradition est critique », disait avec grande raison Charles Maurras), mais qui sont aussi le terreau de la nation vivante.

Ne donnons aucune joie ni aucune paix aux terroristes du moment : l’unité de la France ne doit pas être une argutie politicienne et ne peut être confondue avec les manœuvres d’un gouvernement aux abois ou d’une opposition exaspérée, elle doit être une réalité vécue, forte, puissante. Ce n’est pas l’uniformité ou l’indivisibilité mais la reconnaissance d’une « particularité française », historique, politique comme géopolitique, et, sans doute, civilisationnelle ; c’est la reconnaissance d’une « diversité ordonnée », de cette « nation plurielle » qui est la France et qui n’est pareille à aucune autre.

L’unité de la France, c’est un « équilibre » au sens fort du terme, équilibre parfois mis à mal par l’histoire et par le Pouvoir lui-même quand il oublie ses fonctions régaliennes et ses devoirs de Bien commun, mais équilibre qu’il faut conserver si l’on veut que perdure ce que « nous » sommes, et que nous puissions vivre, tout simplement et librement, notre destin de Français, nés ici ou adoptés, au sens le plus fort et noble du terme…

Pour que les enfants de France vivent, mais aussi tous les enfants, en France, d’ici ou de passage…

Jean-Philippe Chauvin

Brexit/UE : L’amorce d’une chute :

sortie UE

La Grande Bretagne est fracturée. Dans les grandes villes comme Londres et Manchester, les anglais sont abasourdis. Dans les zones péri-urbaines et rurales les citoyens britanniques ont largement votés pour la sortie de leur pays de l’UE. Ce clivage alarmant reflète une réalité. C’est la fracture du peuple contre la grande élite bourgeoise. Cette élite méconnaît et méprise le peuple. Les grandes villes ne sont pas représentatives du pays, voilà l’échec de l’Europe, la coupure avec la réalité des nations, du quotidien des citoyens. L’Union Européenne est trop opaque, sa politique n’est pas claire, elle se définit sur de grands principes universels restés beaucoup trop vagues. Mais quel est la particularité de l’Union Européenne dans ce cas ? Pourquoi se joindre à elle ?

La classe dirigeante a une fois de plus échouée. Malgré les efforts de David Cameron pour convaincre les britanniques de ne pas sortir de l’Europe, c’est pourtant le « leave » qui l’emporte à 51,9 %. Ironie de l’histoire, David Cameron qui avait basé sa politique sur ce référendum et qui en avait fait son argument n°1, a annoncé sa démission, suite au « leave » majoritaire. La rencontre des “élites” avec le peuple est souvent brutale, au moins a t-il le mérite d’en tirer les conclusions qui s’imposent dans son cas et qui devraient d’ailleurs s’imposer à la classe politique française, celle-ci aura t-elle le courage d’engager un référendum?

L’UE, cette diaspora oligarchique, ce laboratoire dont les scientifiques en costume-cravate décryptent les politiques nationales, suggèrent ou imposent telle mesure qui a fait ses preuves dans tel pays, ou même qui n’a connu aucune application mais qui devrait tenir ses promesses et c’est sur, profitera à l’UE… Mais enfin à qui profite le crime des nations?

Sans aucun doute aux lobbies qui sont tous représentés et font voter des lois en leur faveur. On peut notamment penser aux industries agro-pétro-chimiques pour qui l’UE n’est rien d’autre qu’un grand laboratoire et terrain de jeux à ciel ouvert.
Sans doute aussi à un projet plus global de suppression des barrières non tarifaires entre les pays afin d’aligner les normes sanitaires mais également les domaines législatifs, sociaux, etc. Bien entendu, l’objectif final est l’alignement transatlantique.

Rappelons que le Royaume Uni n’était pas dans l’espace Schengen (libre-circulation des biens et des personnes). Le pays continuera à profiter du marché Européen et à taux préférentiel, tandis que les autres pays européens n’abandonneront pas pour autant leur marché britannique. Pour ce qui est des débats de l’UE, l’Angleterre faisait souvent barrage aux autres. En revanche, Macron a clairement signifié que le traité du Touquet était de l’histoire ancienne. Les frontières de Calais vont s’ouvrir, laissant passer tous ces migrants vers l’Angleterre …
Le résultat de ce référendum britannique entraînera la volonté d’autres référendum dans d’autres pays d’Europe. Les peuples doivent reprendre le contrôle de leurs nations, mais nous ne sommes pas dupe que les élites feront tout pour éviter la consultation populaire…
Souvenons nous du référendum pour la constitution européenne, le 29 mai 2005, avec 69 % de participation, le traité fut rejeté par 55 % des électeurs. La suite nous la connaissons, quand les peuples votent mal, ils peuvent remercier leurs élites de décider pour eux!

L’Ecosse organisera bientôt un référendum quant à son indépendance afin de devenir le 28ème membre remplaçant la Grande Bretagne. En effet les Écossais ont largement voté le “in” à 62%, cependant ce référendum n’a pas mobilisé autant qu’en Angleterre !

Pendant ce temps dans d’autres pays au sein de l’UE, la victoire de ce référendum donne encore plus envie et de motivations à ceux qui le reclament depuis des années ! On pense notamment à l’Autriche où le parti d’extrême droite le réclame, tout comme au Pays-Bas. En République tchèque le premier ministre a déclaré qu’en cas de Brexit le débat sur leur retrait sera ouvert. En France aussi le FN et Jean-Luc Mélenchon en parle, mais surtout, Ipsos a réalisé un sondage à travers l’Europe, leur étude montre que 55% des Français et 58% des Italiens souhaitent un tel référendum !

Ce sont les “citoyens Européens” qui eux-mêmes ne souhaitent plus de cette Europe supranationale. Ce constat est alarmant, l’EU est un échec, il est l’heure de reprendre les choses en main et de rétablir une réelle souveraineté Nationale ! Les français ainsi que les autres européens font preuve d’un euroscepticisme décomplexé. La République continue pourtant de faire la sourde oreille ! Un Roy souverain pour un pays indépendant sur la scène mondiale. Retrouvons notre Grandeur.

Notre jour viendra !

Aurélie et Fanfan

21 juin 2016 – 587ème anniversaire de la Triple Donation.

Aujourd’hui, 21 juin, nous fêtons le 587ème anniversaire de la « Triple Donation » faite par Ste Jeanne d’Arc et le Dauphin Charles.
 
Cet événement majeur de notre l’histoire fut le premier renouvellement du Pacte de Reims.
 

Espérons et prions que la France renoue par un (p)acte similaire le fil coupé de sa vocation.

 

Jeanne-cathedrale-reims

Jehanne dit à Charles : «Sire, me promettez-vous de me donner ce que je vous demanderai?» Le Roi hésite, puis consent. «Sire, donnez-moi votre royaume».

Le Roi, stupéfait, hésite de nouveau ; mais, tenu par sa promesse et subjugué par l’ascendant surnaturel de la jeune fille : «Jehanne, lui répondit-il, je vous donne mon royaume». Après quoi, voyant celui-ci tout interdit et embarrassé de ce qu’il avait fait : «Voici le plus pauvre chevalier de France : il n’a plus rien».

Cela ne suffit pas : la Pucelle exige qu’un acte notarié en soit solennellement dressé et signé par les quatre secrétaires du Roi. « Notaire, écrivez dit la pucelle inspirée : le 21 juin de l’an de Jésus christ 1429, à 4 heures du soir, Charles VII donne son royaume à Jeanne. Ecrivez encore : Jeanne donne à son tour la France à  Jésus-Christ. -Nos Seigneurs dit-elle d’une voix forte, à présent, c’est Jésus-Christ qui parle : « moi, Seigneur éternel je la donne au Roi Charles ».

 

En Nom Dieu, Notre jour viendra !
Yves Delacroix.

Comment profaner Verdun en cérémonie :

Réquisitionner toute une jeunesse pour les faire courir à travers les tombes de la nécropole de Douaumont, les voir ensuite simuler une sorte de combat, le tout sur fond de bruit infernal d’une troupe tapant comme des sourds sur des bidons vides. Ensuite c’est l’apparition d’une sorte d’homme-épouvantail monté sur échasses et dont on ne comprend pas bien le rôle précis, simulant une exécution des jeunes présents, qui s’effondrent. Vient ensuite une chorégraphie digne de la Star Academy, et le tout pour finir dans une vaste auto-congratulation.

Voilà en gros à quoi ressemble une commémoration du sacrifice de nos ancêtres à la bataille de Verdun à la sauce socialiste.

Mais qu’attendre de plus de la part d’un gouvernement qui a rejeté le christianisme ? Savent-ils au moins ce qu’est le recueillement devant une tombe ? Mais il est vrai que pour eux, profaner un cimetière chrétien (plus de 200 profanations par an) n’est pas un crime. Alors faire courir des jeunes pour piétiner les tombes de ceux qui furent volontairement envoyé au carnage par la 3ème république, ou est le problème ?

Bref, une commémoration pitoyable, dans une ambiance pitoyable, face à des dirigeants tout aussi pitoyables !

Gisant

gisant 2

Si vous voulez en savoir plus sur la façon dont la république s’est comportée avec nos poilus de la Guerre de 14/18 :

14-18 Folie meurtrière :

14-18
C’était la grande guerre
Ils ont vécu l’enfer
C’était la grande guerre
La folie meurtrière

Par un beau jour d’été
Sous un ciel bleu d’azur
Le clairon a sonné
Pour la grande aventure
Ils partirent faire la guerre
Au nom de la patrie
Ils étaient jeunes et fiers
Et la fleur au fusil

Mais du chemin des dames
Au fort de Douaumont
Ils ont perdu leur âme
Sous le feu des canons
Avec la peur au ventre
Ils chantaient la Madelon
En plein mois de décembre
Quand ils montaient au front

Ils tombaient un à un
Fauchés par la mitraille
De la Marne à Verdun
Au coeur de la bataille
Partout des trous de bombes
Partout des trous d’obus
Comme la fin d’un monde
Qui leur tombait dessus

Ils ont pleuré de joie
Le jour de l’armistice
Quand enfin arriva
La fin de leur supplice
Après un grand silence
Les cloches de la paix
Dans le ciel de France
Se mirent à sonner

14-18
C’était la grande guerre
C’était la der des ders
Mais cette grande guerre
Ne fut pas la dernière

Jacques Hubert FROUGIER

Au-delà de Verdun, quelle France ?

poilus14La bataille de Verdun apparaît désormais aussi lointaine que le Moyen âge aux yeux de nos contemporains, en particulier des plus jeunes : le siècle qui nous en sépare n’a pas été avare du sang des hommes et l’histoire a ici un goût de cendres et de sang, et Verdun rime trop avec Pétain pour que la mémoire n’en paraisse, du coup et injustement, ambiguë. Et pourtant ! Oublier Verdun, n’est-ce pas renier une part de notre histoire, aussi douloureuse soit-elle, et nous abandonner aux vents distraits de l’amnésie qui, en définitive, n’est jamais rien d’autre qu’une peur devant ce qui pourrait encore arriver de terrible ? L’amnésie est reposante, au moins un temps : elle est périlleuse, si elle se veut refoulement et non refondation.

Jadis, nous fêtions une victoire et les Allemands commémoraient une bataille : aujourd’hui, la France et l’Allemagne en ont fait une occasion « européenne », comme pour mieux se prémunir d’une contemporanéité qui bouscule les mythes d’hier et les élites bien-pensantes, d’où cette condamnation désespérée et unanime chez les officiels des « populismes » qui pousseraient au repli sur soi et, évidemment, à la guerre…

Pourtant, à bien écouter le gouvernement républicain et son président, j’avais cru entendre et comprendre que, déjà, nous étions en guerre sans même que les nationalistes des différents pays d’Europe puissent en être tenus, quels que soient leurs défauts, pour responsables : les islamistes jettent leur haine en rafales sur les terrasses et dans les autres lieux publics, sans aucune hésitation ni remords, et la République se met en état d’urgence faute d’être, simplement, un État digne de ce nom et des attentes que les peuples, légitimement, doivent pouvoir placer en lui pour leur assurer protection et secours.

Plutôt que la triste mascarade de ce couple Hollande-Merkel, improbable et définitivement déséquilibré au bénéfice de notre voisine germanique, je préfère repenser à l’accolade De Gaulle-Adenauer et à ce traité de l’Élysée du début 1963, fameux traité franco-allemand sciemment saboté par le sinistre Jean Monnet, cet atlantiste qui se faisait passer pour « européen » quand il n’était que « l’homme des Américains » selon l’amère formule gaullienne. En fait, c’est à cette date que tout (ou presque) s’est joué : à l’idée d’une entente concrète et fondatrice entre deux nations souveraines, s’est substituée ensuite l’idéologie d’une Europe fédérale et supranationale, négatrice à la fois de l’histoire et de l’avenir possible d’une indépendance des pays d’Europe à l’égard des grandes puissances, qu’elles soient politiques ou économiques, empires ou multinationales…

On peut regretter cette occasion manquée de 1963, mais on peut aussi penser, désormais, à de nouvelles alliances et, simplement, à la possibilité d’un avenir français libre de ses choix et de son destin, en amitié possible et vraie avec ses voisins et en accord avec son histoire propre : pour cela, encore faudrait-il un État et, plus encore, une magistrature suprême de celui-ci qui incarne la France et non une partie électorale de celui-ci, cette dernière fût-elle majoritaire au terme d’un second tour d’élection présidentielle.

Là encore, la Monarchie n’est pas une « revanche » mais une chance et elle ouvre le champ des possibles, à l’intérieur comme pour l’extérieur, car, si elle a de la mémoire, elle n’en fait pas une politique, mais elle est « la France », celle qui n’a pas besoin de parader pour être et durer, par delà les générations et au-delà des ressentiments anciens, et qui peut, sereinement, tendre la main au-delà des tranchées et des barricades de l’histoire à ceux qui veulent bien la prendre…

Jean-Philippe Chauvin

La République faible et illégitime, encore une fois.

La contestation multiforme de la loi Travail n’a pas cessé malgré les concessions faites par MM. Valls et Hollande, et les tensions montent, autant autour des raffineries et des stations d’essence que dans les rues, au risque d’affrontements et de violences qui, à l’approche de la coupe européenne de balle-au-pied, font planer le spectre de désordres plus graves encore. Le plus surprenant, pour l’observateur étranger, est que, dans le même temps, l’état d’urgence en vigueur depuis novembre 2015 vient d’être prolongé pour deux mois, alors même que les forces de l’ordre semblent « dépassées » par les émeutes qui dévastent à chaque grande manifestation, les centres-villes de l’Ouest et de Paris. Pourtant, ces mêmes forces de l’ordre sont reconnues, en Europe et à juste titre, comme les meilleures du continent : en somme, ne faut-il pas rechercher ailleurs le problème ? Drôle d’ambiance, en tout cas !
Fin de règne ou de régime ? Crise de l’autorité ou malaise, voire faiblesse de l’État ?

Plusieurs réponses possibles, en fait : tout d’abord, nous sommes entrés dans la dernière année du quinquennat de M. Hollande, déjà reparti en campagne électorale présidentielle et à la recherche, sinon de tous ses électeurs perdus, du moins des électeurs de gauche et européistes qui voudront bien lui faire crédit de quelques réformes plus sociétales que sociales, comme la légalisation du mariage homosexuel, et d’un alignement constant sur la ligne « la plus européenne », ayant renoncé à faire preuve d’originalité française sur de nombreux sujets touchant la politique générale de l’Union européenne (les Grecs en savent quelque chose…). Son partenariat inégal avec la chancelière allemande, qui fait de cette dernière la seule autorité reconnue en Europe (reconnue ne signifie pas bienvenue…), a nettement dégradé l’indépendance de la France et sa possibilité d’être écoutée, voire celle de manœuvrer par elle-même. Or, cela plaît aux élites européistes qui, de tout temps, vantent l’idée d’un fédéralisme continental en ayant aussi intégré l’idée que, pour toute fédération il faut un fédérateur, c’est-à-dire une autorité unique naturellement reconnue et seule « légitime » à entraîner (donc à commander) les autres : souvenons-nous des « briandistes » des années 1940 qui se résolurent, sans être nazis, à rallier l’idée hitlérienne de « l’Europe nouvelle », non par extrémisme (ils ne l’étaient pas, mais bien plutôt modérés, « raisonnables et réalistes » dira l’un d’entre eux dans L’Illustration de l’époque, journal on ne peut plus « convenable » avant-guerre et se proclamant tel en temps de guerre tout en collaborant avec l’Allemand), mais juste par européisme revendiqué et pragmatique…

Ainsi, pour en revenir à la situation présente, c’est plus encore la compétition présidentielle sur fond d’impopularité du président en quête de réélection qu’une simple fin de règne annonciatrice d’un possible (ou illusoire) renouveau politique.

Mais la tension actuelle autour du projet de loi El Khomry révèle surtout la faiblesse d’un régime, de cette Cinquième qui reste une république, lorsque s’approchent les échéances électorales et que s’aiguisent les longs couteaux des ambitieux qui se veulent tous César quand ils ne sont que Brutus ou Créon…

Certains en profitent pour vanter les mérites d’une hypothétique Sixième République qui ne serait rien d’autre, à bien les lire, que le retour aux jeux démocratiques illimités et parlementaires de la Troisième et de la Quatrième, et cela au détriment de l’autorité de la magistrature suprême de l’État, voire de l’État lui-même.

Or, si crise de régime il y a, elle tient dans l’autorité défaillante d’une République qui ne sait plus donner de la légitimité à son « Pays légal » : le processus électoral de la démocratie représentative ne fonde plus qu’une légalité de moins en moins légitime aux yeux des électeurs qui attendent des réponses et des solutions là où les élus, parlementaires ou président, ne leur donnent que des promesses et ne leur imposent que des oukases. Si le recours au 49-3 passe désormais si mal dans l’Opinion publique, c’est qu’il est devenu un mode de gouvernement quand il ne devrait être qu’une exception utilisée avec prudence et fermeté, et non avec brutalité comme c’est le cas aujourd’hui par MM. Valls et Hollande.

Cette République qui se veut autoritaire quand elle n’est qu’arbitraire (et non arbitrale) doit faire face à de multiples mécontentements et mouvements de révoltes, dont certains sont fort motivés quand d’autres ne sont que les soubresauts des anciennes forces jadis promptes à défendre une République qui, finalement, n’en a plus besoin. Mais elle ne peut durer, sa faiblesse menaçant de désarmer complètement notre pays face aux défis du monde contemporain. Il nous faut bien, alors, reposer la question première qui est celle du Politique et de son incarnation institutionnelle, de celle qui est nécessaire au maintien et au déploiement de toutes les possibilités de la France dans le monde, pour aujourd’hui comme pour demain.

Le mot « crise » vient du grec « Krisis » qui signifie la séparation entre un avant et un après : si, désormais, c’est la République qui tient lieu « d’ancien régime », il est temps de rappeler que la Monarchie peut tenir lieu et place de « nouveau régime », non pour sa simple nouveauté mais pour sa capacité à durer, à se renouveler, à s’éterniser dans le sens le plus noble du terme, celui de l’enracinement qui permet à un pays, arbre de familles et de provinces, d’histoires et de visages, d’âmes et d’esprits, de s’élever vers le ciel, florissant et vigoureux…

En Nom Dieu, notre jour viendra !
Groupe d’Action Royaliste.

je suis royaliste, pourquoi pas vous ?

collagerennes3Ces dernières semaines, les murs de Paris ont été couverts d’affiches « Je suis royaliste, pourquoi pas vous ? » et, pour cette fois, ce n’étaient pas seulement celles signées du Groupe d’Action Royaliste mais plutôt celles de l’Action Française annonçant un colloque portant sur ce thème qui nous est cher.

 

Ainsi, le samedi 7 mai, plusieurs centaines de militants monarchistes, sympathisants ou tout simplement curieux, ont rempli la grande salle de réunion décorée aux couleurs de l’A.F. pour suivre trois grandes tables rondes et un entretien particulier avec une élue de la République, Marion Maréchal-Le Pen, entretien qui a fait couler beaucoup d’encre et attiré nombre de journalistes, d’ordinaire peu enclins à suivre des conférences royalistes… Si Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon avaient accepté l’invitation de l’A.F. qui leur avait été faite et qu’ils ont poliment déclinée, sans doute le succès médiatique eut été du même ordre, mais le sens de celui-ci en aurait été différent !

 

La liste des intervenants était prestigieuse et bien fournie (Robert Ménard, Reynald Sécher, Frédéric Rouvillois, Yves-Marie Adeline, etc.), et comptait presque autant de républicains que de monarchistes, selon le vœu des organisateurs qui souhaitaient ainsi reprendre langue avec des forces qui, pour en être républicaines, n’en sont pas moins ouvertes au dialogue avec ceux qui pensent que sans le roi, tout effort national est vain ou condamné à se renier en fin de compte.

 

Ainsi, le débat entre Marion Maréchal-Le Pen et son interlocuteur royaliste fut-il courtois et animé, la jeune députée reconnaissant néanmoins les bienfaits passés de la Monarchie et soulignant l’importance de l’indépendance nationale aujourd’hui mise à mal par le fonctionnement même des institutions européennes et, plus inquiétant encore, françaises.

 

D’autres participants et animateurs des tables rondes étaient, eux aussi, républicains, dont Clotilde Brossollet (mais qui sait si elle n’a pas changé d’avis à l’issue de ce colloque comme elle en soulignait la possibilité ?) qui anima la dernière table ronde de l’après-midi, exclusivement composée d’intervenants royalistes, dont le vice-président de notre Groupe d’Action Royaliste, Jean-Philippe Chauvin, mais aussi Gérard Leclerc, Yves-Marie Adeline, Antoine de Crémiers et François Marcilhac, tous soucieux, avec des angles d’attaque parfois fort différents, de présenter, non la Monarchie elle-même, mais sa nécessité, ses possibilités et les moyens de sa mise en place, de sa « ré-instauration ».

 

Les débats et les multiples interventions de ce colloque mériteront de prochains articles sur notre site, tout comme les réactions qu’ils ont suscité dans les médias et sur les réseaux sociaux. Nous y évoquerons aussi, par la même occasion, nos propres positions et propositions, parfois nos différences avec celles de l’A.F., mais toujours avec l’intention de faire avancer la cause royale au cœur de la nation et au temps présent, pour préparer cette Monarchie que nous souhaitons voir, non plus comme simple théorie mais comme réalité politique et institutionnelle en France.

 

Le colloque fut suivi d’un banquet monarchiste et, le lendemain matin, du traditionnel cortège parisien d’hommage à la Sainte de la Patrie, Jeanne d’Arc, qui vit les drapeaux fleudelysés s’avancer vers la statue de la place des Pyramides, comme chaque année depuis que les Camelots du Roi, il y a un siècle, ont imposé cette tradition à la République…

 

G.A.R.