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Remplacer le président de la République…

visuel_bd-2Ainsi, selon un sondage de ce début d’année, 74 % des Français ne veulent ni de M. Sarkozy ni de l’actuel président M. Hollande : pourtant, il y a quelques (mal)chances que l’un des deux soit élu ou réélu en 2017… Bienvenue en république d’Absurdie ! Le pays légal a tendance à se reproduire sans discontinuer, dans une tendance (presque) dynastique qui rappelle néanmoins plus l’empire romain que la monarchie capétienne : peut-on s’en satisfaire ?

Ma réponse est non, évidemment non ! Certes, je ne suis pas de ceux qui pensent qu’un échec politique doit forcément entraîner une mise à la retraite d’office comme je ne suis pas partisan d’une sorte de jeunisme qui voudrait que tous ceux qui ont dépassé la soixantaine devraient se taire définitivement et laisser la place à de jeunes loups aux dents encore plus longues que leurs prédécesseurs. Mais il me semble que les hommes politiques qui aspirent à exercer la magistrature suprême de l’Etat doivent entendre les doléances des citoyens et savoir, au moins pour un temps, s’extraire de leur bulle médiatique pour revenir aux réalités du moment sans négliger les perspectives de l’avenir.

Bien sûr, MM. Sarkozy et Hollande n’écouteront qu’eux-mêmes, persuadés de leur irremplaçable particularité, et, peut-être sinon sans doute, l’un des deux se trouvera confirmé dans cette impression par le verdict du second tour de l’élection présidentielle. Cela changera-t-il pour autant ce désagréable sentiment populaire que le vainqueur n’est là que par défaut, que par le « chantage au pire », comme on a pu le voir, dès 2002 à cette même élection, ou ces semaines dernières lors des élections régionales où les électeurs socialistes se trouvèrent acculés à mener campagne pour des listes de droite qu’ils n’aimaient pas vraiment ?
Les Français sont attachés à l’élection du président de la République au suffrage universel direct, c’est indéniable, mais ils en constatent pourtant de plus en plus les effets pervers sans pouvoir, pour l’heure, imaginer autre chose que cette magistrature suprême élective. Le royaliste que je suis le constate et le regrette, mais ne se contente pas de cette constatation et de ce regret : la proposition monarchique me semble le meilleur moyen de neutraliser les petits jeux de clientèles et de féodalités partisanes en arrachant la magistrature suprême à l’élection, fût-elle populaire chez nos concitoyens. Certains y verront un sacrifice de leur possibilité de choix qui, pourtant, est de moins en moins une liberté et un choix réel, si ce n’est entre deux « moins pires » (sic !), et qui ouvre plus à la frustration et à désillusion qu’à la joie et l’espérance…
D’autre part, laisser au hasard et à l’hérédité non choisie le soin de désigner le Chef de l’Etat permet l’indépendance de celui-ci et cette possibilité d’arbitrage au-dessus des partis et au-delà des différences et des diversités politiques sans pour autant les nier ou les écraser. Une possibilité d’arbitrage mais aussi de décentralisation (voire de fédéralisation) sans mettre en danger, pour la France, l’unité entre ses multiples parties historiques (et je ne parle pas de la caricature de régions créée par la récente réforme territoriale), le monarque incarnant cette unité à la fois historique et contemporaine, et « centrant » l’Etat sans pour autant centraliser tous les pouvoirs politiques dans le sein parisien.

Et les électeurs là-dedans ? Dans une Monarchie active et arbitrale telle que je la souhaite, il n’est pas impossible de leur donner le pouvoir concret, par le suffrage universel direct, de désigner, au-delà des députés et des élus régionaux, les présidents d’assemblée et, pourquoi pas, le premier ministre lui-même sur un programme gouvernemental qu’il lui appartiendra de mettre en œuvre ou, plutôt, sur une ligne d’objectifs qu’il lui reviendra de suivre ou de faire valider par le recours (alors plus fréquent) au référendum. Le roi, quant à lui Chef de l’Etat, fixerait le cap politique à long terme (en particulier dans les domaines sociaux et environnementaux) et aurait charge de représenter l’Etat à l’intérieur comme à l’extérieur, de mener la diplomatie française dans le monde et de négocier (et garantir) la parole de la France au sein des institutions internationales : en somme, à lui l’autorité et l’arbitrage ; aux ministres, députés et élus locaux, la gestion des affaires économiques dans leur cadre d’exercice et de pouvoir ; aux citoyens, les libertés d’expression et de désignation de leurs pouvoirs politiques de proximité et centraux, ainsi que la « démocratie directe » au sein de leurs cadres politiques et sociaux locaux et nationaux, voire européens… C’était, à peu de choses près, l’esprit du programme monarchique du marquis de La Tour du Pin, dès la fin du XIXème siècle : « l’autorité au sommet, les libertés à la base », pourrait-on dire. Un programme toujours d’actualité et de nécessité, ne serait-ce que pour rendre à nos concitoyens le goût de la politique et de l’action, contre le fatalisme et l’indifférence…

Jean-Philippe Chauvin

A nos dirigeants…

Grille cinquième république

Au risque de choquer, il faut bien le dire : depuis ce vendredi noir de novembre, un cap est franchi…

Il y a dix ans de cela, la France montrait une image déplorable aux yeux du monde avec les émeutes des banlieues qui avaient succédé à la mort de deux jeunes électrocutés dans une sous-station électrique. Le désordre s’était alors emparé des rues des quartiers périphériques, sous les yeux de Français atterrés, et les gouvernements successif, non contents d’avoir laissé pourrir la situation des banlieues depuis les premières émeutes du début des années 80, n’ont rien fait de réellement sérieux et d’efficace pour limiter les dégâts et, surtout, réparer un lien social dégradé par des décennies d’incurie et de faiblesse de la république.

Dix ans plus tard en cette année 2015, on n’a plus affaire cette fois-ci à des émeutes, mais bel et bien à du terrorisme ! Un cap est franchi, et il n’est que le résultat du laxisme et de l’incompétence des gouvernants de droite comme de gauche, si distinction il y a, ce qui est de moins en moins certain au regard de leur positionnement idéologique européiste…

Certes, ces terroristes ne sont pas pilotés directement du sein des banlieues, mais par d’étranges entités comme DAESH ou l’EI dont les origines sont aussi douteuses qu’énigmatiques ! Et maintenant qu’ils ont vu qu’ils peuvent frapper en toute impunité (ou, au moins, par une surprise qui, pourtant, semblait impossible au regard des moyens techniques actuels de surveillance et de contrôle), on peut supposer que ce n’est qu’un début, que le pire reste peut-être à venir, même s’il ne faut évidemment pas le souhaiter, car tout ce qui frappe la France, où que ce soit, nous frappe aussi dans notre être et notre cœur de Français.

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C’était un vendredi soir…

bougie

C’était un vendredi soir d’automne comme on les aime : il faisait doux, et les terrasses étaient pleines, à Paris comme à Versailles ou ailleurs. Certains s’étaient regroupés autour des écrans de télévision qui retransmettaient la rencontre de balle-au-pied entre l’équipe de France et celle d’Allemagne tandis que 60.000 personnes remplissaient l’enceinte du Stade de France ; d’autres étaient au cinéma, d’autres encore dans une salle de concert, dont plus d’un millier de jeunes et de moins jeunes au Bataclan. C’était un vendredi 13, et c’était la « journée de la gentillesse »…

En quelques minutes, cette belle soirée a basculé, et ce jour-là restera désormais comme un « vendredi noir », comme un « 13 sanglant » : la terreur a frappé Paris, et les corps déchiquetés par les balles des djihadistes nous rappellent que, désormais, la France est une cible et qu’elle est engagée, qu’on le veuille, le regrette ou non, dans une guerre qui, à défaut d’être mondiale, est mondialisée, frappant indistinctement militaires et civils, et plus encore ces derniers car, dans nos sociétés de communication, le sang des civils effraye plus sûrement que celui des soldats. Les terroristes connaissent bien le fonctionnement de nos sociétés car, souvent, ils y sont nés et en connaissent tous les rites, toutes les fragilités, toutes les peurs…

Carlos, ce terroriste désormais emprisonné dans les geôles françaises, avait froidement déclaré : « il n’y a pas de victimes innocentes », formule qui glace le sang mais qui résume bien l’état d’esprit des actuels djihadistes. Pour eux, frapper au hasard, c’est « viser juste », au cœur de nos sentiments, de nos amitiés, de notre nation… C’est toucher la France en son âme, à travers ses jeunes visages déchirés par la mort brutale donnée par des tueurs fanatisés par le nihilisme islamiste. Les corps allongés sur le trottoir, les draps blancs qui tiennent lieu de linceul, les flaques de sang qui s’étendent jusqu’aux rigoles : c’est la France souffrante, celle qui pleure ses enfants morts sur son sol, sur ses champs de macadam qui sont les nouveaux champs d’horreur, un siècle après la Grande boucherie que l’on espérait, au soir de l’armistice de 1918, la « der des ders »

Nous entrons dans le temps du deuil et du recueillement, et nous n’y manquerons pas. Mais cela ne doit pas nous empêcher de réfléchir, quand il faut et faudrait que l’Etat, dans son rôle régalien, agisse et réagisse. Réfléchir aux causes de ce désordre et de ce désastre, et ne pas hésiter à remonter aux sources et à ceux qui, par leur aveuglement ou leur (fausse ?) candeur, ont permis, sans doute bien malgré eux, que ce pire-là arrive : néanmoins, l’heure n’est pas à les accabler, mais plutôt à les conseiller.

Devant les cercueils alignés dans notre conscience nationale ; devant les larmes qui, désormais, sont celles de tous les hommes et femmes de bonne volonté et de grande humanité, et de tous ceux pour qui le mot France est cette forte réalité d’unité ou cette belle inconnue dont ils ne connaissent parfois que la silhouette ; devant les questions inquiètes que nous posent nos enfants, nous avons le devoir de ne pas flancher, de ne pas nous abandonner à de vaines colères ou à des vengeances désordonnées (et parfois injustes), de ne pas donner raison à ceux pour qui le chaos est le moyen d’établir ou de renforcer leur règne infernal, mais aussi de ne pas tout accepter d’un Pouvoir aux abois prêt à tout pour se survivre à lui-même ; nous devons relever la tête et, séchant nos larmes, retrouver ce sourire calme et digne qui est aussi celui de l’ange de la cathédrale de Reims, et qui est la meilleure réponse à la grimace des Maudits.

Devant cette guerre qui est déjà là et qui est aussi la conséquence tragique des inconséquences des dernières décennies, il nous faudra, malgré tout et sans oublier nos devoirs d’union sacrée, poser « l’immense question de l’Ordre » : en ce sens-là, notre action est aussi politique, éminemment française et capétienne…

J-P Chauvin, vice président du GAR

REFLECHISSONS et gardons raison !

People are evacuated by bus, near the Bataclan concert hall in central Paris, on November 14, 2015. More than 100 people were killed in a mass hostage-taking at a Paris concert hall on November 13 and many more were feared dead in a series of bombings and shootings, as France declared a national state of emergency. AFP PHOTO / MARTIN BUREAU

REFLECHISSONS et gardons raison !
Ne bêlons pas lorsque les médias nous le demandent mais posons-nous les bonnes questions ! Lorsque le temps de la prière pour le repos des victimes sera passé…

QUI EST RESPONSABLE DE CETTE SITUATION ?

Un Etat qui depuis des années laisse s’installer la misère du monde sur notre territoire, appauvrissant un peu plus sa population qu’il devrait protéger :

  • Un Etat dépassé et vide de substances, qui ne cherche pas à donner les vrais chances à une intégration pour ceux qui le désirent réellement
  • Un Etat qui autorise des « zones de non droit » dans lesquelles s’installent des commerces parallèles et des trafics
  • Un Etat qui tolère chaque jour des agressions, des viols, des trafics, des enlèvements, des braquages, des assassinats, des tortures
  • Un Etat qui laisse des armes de guerre circuler dans des endroits bien connus et dont nos commerces en sont, chaque jour, les victimes
  • Un Etat où la justice trouve continuellement des excuses à des agresseurs alors que la population souffre de ses incohérences
  • Un Etat qui par sa politique ubuesque laisse mourir chaque jour, que ce soit des civils (hommes, femmes et enfants), des policiers où des militaires, sans à aucun instant comprendre pourquoi cela arrive…
  • Un Etat qui depuis khomeini, Sadam, déstabilise le Moyen Orient et livre les populations aux pires barbaries, comme les minorités chrétiennes et cela à cause de nos politiques ubuesques
  • Un Etat qui au nom de faux principes, accompagné d’un guignol aux mains de sang, fait le gendarme du monde sur des charniers humains

Bref cela fait trop longtemps que cette ripoublique se moque de notre peuple. Il faut arrêter de nous prendre pour des imbéciles. Libérons-nous de cette caricature d’Etat qui chaque jour détruit tout ce qui nous est cher…
Nous honorons chaque année, un chef d’Etat qui, un 21 janvier, est mort par la main de terroristes, dont l’Etat ripoublicain qui nous gouverne aujourd’hui en est le fruit.

Notre Jour Viendra !

Frédéric Winkler

Les migrants à Calais : témoignage d’une Bretonne :

Migrant

Voici ci-dessous le témoignage d’une Bretonne ayant participé à la manifestation des Calaisiens en colère le 31 octobre :

« Je suis allée à Calais!
De Brest j’ai fait le déplacement pour soutenir le collectif, Les Calaisiens en colère le 31 Octobre, J’ai voulu voir pour malheureusement y croire! Après avoir été accueillie chaleureusement par les membres de ce collectif, nous avons manifesté contre l’immigration clandestine, apporté notre soutien aux commerçants, aux routiers, aux force de l’ordre, aux agents hospitaliers, aux services de secours.

Nous étions tous apolitiques, nous étions à l’unisson! Une valeur nous unissait tous : Stopper le massacre de Calais. Manifestation sans débordement sécurisée par de nombreux agents des forces de l’ordre (merci à eux).

Ensuite, je suis passée par le chemin des dunes! Chemin riverain de la jungle de Calais. Révélation explosive! Les migrants grouillent de partout, leurs terriers sont fait de bâches fixés sur ossatures en bois, le sol est jonché d’ordure et d’excréments. Des « écoles » sont présentes, de nombreux « restaurants et buvettes » font surface, et un seul point d’eau!

Des filles, des Françaises sont présentes dans le camps! Les riverains sont effrayés et obligés d’investir en caméra de sécurité, clôture et portails à leurs frais! Un « bordel » a vu le jour, à cinq euros la passe! Une boite de nuit aussi! Chiens et chats ne sont plus en sécurité, car ils sont mangés par cette horde de migrants!

Les Pompiers et Force de l’ordre sont caillassés lors de leurs interventions! Pour narguer les riverains les migrants se masturbent sous les yeux de ceux-ci! Les maisons sont visitées et dépouillées, les voitures massacrées à coup de sabre! Vu aussi les migrants regarder un match de foot sur un grand écran plat dernier cri!

Alors je me pose les questions suivantes !

Mais pourquoi la Mairesse de Calais laisse faire cette ignominie! Que lui a t’on promis? Que nous cache l’État?
Cette Mairesse qui insulte de « médiocre » les Calaisiens qui manifestent, qui hait les manifestants venus d’ailleurs que sa ville, qui laisse instaurer un climat de haine et de tension!

Comment se fait-il pour une Maire :
– D’accepter l’installation d’un campement illégal de plus de 6000 migrants!
– De laisser le sol d’une réserve naturelle être souillé par de nombreux déchets, cadavres d’animaux, excréments!
– De permettre que nos Filles de France se prostituent pour cinq euros!
– De fermer les yeux sur de nombreux viols et agressions!
– De laisser la libre circulation des armes sur ce camps!
– De laisser monter de nombreux commerces et écoles sans aucune autorisation légale!
– De permettre à ces commerces de fonctionner sans aucune règles d’hygiène et de sécurité!
– De faire vivre les Calaisiens dans la peur, et l’abandon, au profit des migrants!
– De laisser les Secours, Force de l’ordre, et bénévoles se faire caillasser et piller!
– De laisser les Chauffeurs Routiers faisant face aux intrusions des migrants dans les camions!
– De faire travailler les commerçants de Calais dans la frayeur!
– De laisser faire…. tout simplement!
Est il possible qu’elle soit complice de négligence? De crime?

Je suis témoin, je suis révoltée, je suis scandalisée, je suis Bégonia Bambou. »

Jacques Sapir : Si la France revenait au Franc…

Jacques Sapir: Si la France revenait au Franc, « une baisse du chômage des 2/3 constitue une prévision robuste et crédible.

500 francs

L’un des rares économistes français à l’esprit indépendant, Jacques Sapir, passe en revue la situation financière et économique de la France pour le cas où celle-ci quitterait l’eurozone. Les mensonges des europhiles adeptes d’une France vassale du Nouvel Ordre Mondial, tels Sarkozy, Hollande ou Mélenchon, qui hurlent en choeur pour prédire la catastrophe pour le cas où la France reviendrait au Franc, sont mis à nu : La question des dettes ne pose pas de problèmes.

Pour ce qui est des dettes, on sait aussi que la dette souveraine de nombreux pays, dont la France à 97%, est émise dans le droit de ce pays. Or, la règle, établie par la cour d’arbitrage internationale depuis la fin des années 1920, est que tout titre émis dans le droit du pays « x » doit être payé dans la monnaie du pays « x », quel que soit le nom de cette monnaie. C’est ce que l’on appelle la lex monetae. Cela veut dire que si la France décide de quitter l’euro et de revenir au franc, 97% de notre dette publique sera immédiatement et sans contestation possible, re-dénomminée en franc. De ce point de vue, le seul pays qui serait obligé de faire défaut sur sa dette souveraine serait la Grèce car plus des deux-tiers de sa dette sont émis en droit étranger. Parler soit d’une multiplication importante pour la dette française comme le font Nicolas Sarkozy et les dirigeants de l’ex-UMP, ou au contraire parler d’un possible défaut, comme le fait J-L Mélenchon, n’a aucun sens. Pour les uns, cela relève du mensonge pur et simple, et pour Mélenchon de son incompréhension du mécanisme des dettes publiques.

En ce qui concerne les dettes privées, une grande part de ces dernières est placée auprès d’acteurs français. Il n’y aura aucun problème en cas de sortie de l’euro. Pour les entreprises multinationales françaises, une large part de leur endettement est souscrite par des non-résidents. Mais, ces entreprises font aussi une large part de leur chiffre d’affaires hors de France. Dès lors, en cas de sortie de l’euro accompagnée d’une dépréciation du « nouveau » Franc, les dettes seraient réévaluées mais le chiffre d’affaires (et les profits) aussi! Les calculs qui ont été fait par diverses banques indiquent que les deux mécanismes s’équilibrent.

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9 vérités désagréables sur le chômage

assistanat

Le message qu’un chef d’entreprise aimerait faire passer à Myriam El Khomri.

Par Hector Allain

Les premières déclarations de Myriam El Khomri, le nouveau ministre du Travail, ne m’ont pas convaincu. Rien de nouveau sous le soleil. En tant qu’entrepreneur, le discours ambiant sur le chômage me désespère. On hésite entre les incantations déconnectées du réel et les jérémiades fatalistes. Il est rare cependant que l’on demande aux chefs d’entreprise leur avis sur la question du chômage. C’est l’objet de cet article.

1. Le coût du travail est bien la cause n°1 du chômage de masse

On taxe les cigarettes pour décourager les fumeurs et ça fonctionne. On taxe le travail pour décourager les emplois, et ça fonctionne également : l’économie ne fournit pas assez de jobs. Notre taxation du travail est l’une des plus élevées au monde, de l’ordre de 80% sur le net, contre moins de 20% en Angleterre. Difficile de lutter !

La différenciation par la qualité – l’argument des politiques de gauche pour justifier une pression fiscale exorbitante – est une option mais qui n’est valable que pour certains secteurs de l’économie comme le luxe. Par ailleurs, les entreprises françaises, davantage taxées que leurs concurrentes européennes, n’ont souvent pas assez de marges pour se différencier par le haut.

2. L’assistanat est une usine à chômeurs

Tous les recruteurs le confirmeront… Il n’est pas rare d’entendre des chercheurs d’emploi décliner un entretien parce qu’un poste se situe 3 stations de métro trop loin de leur domicile ou parce qu’ils perdraient de l’argent en travaillant. Ce n’est pas une légende urbaine mais un constat.

Avec une politique d’assistanat parmi les plus généreuses du monde, nous avons rendu le marché du chômage plus attractif que le marché du travail. Les résultats sont là. On assiste maintenant à des plans de carrières en pointillé : 6 mois de travail histoire de recharger ses droits au chômage, suivis de 6 mois de vacances. De nombreuses personnes s’enfoncent ainsi insidieusement dans la passivité, atteignant ainsi un point de non retour. La durée très longue de l’indemnisation chômage est un cadeau empoisonné pour cette raison. À force d’attendre le job idéal, de nombreux demandeurs finissent par se trouver hors jeu.

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La République n’est pas l’avenir de la ruralité :

villagelemonnal

Le président et quelques membres du gouvernement étaient lundi en HauteSaône pour évoquer la ruralité : en fait, il s’agissait surtout de faire « campagne à la campagne » sans apporter de vraies réponses aux problèmes du monde rural et aux défis qu’il doit relever en ces temps de mondialisation et de métropolisation effrénées, l’une entraînant l’autre. Et pourtant ! Je ne suis pas loin de penser que l’avenir de notre pays se joue en grande partie au-delà des villes et des aires urbaines, comme le déclarait plus vivement que moi il y a plus de deux décennies le journaliste agricole Jean-Clair Davesnes, royaliste impénitent qui écrivait sous le nom de Paul Serry dans les colonnes d’Aspects de la France, alors hebdomadaire de l’Action Française.

Les campagnes françaises sont aujourd’hui délaissées, dévitalisées, comme asséchées par une République qui, fondamentalement, n’a jamais aimé le monde paysan, qualifiant, à l’instar de la bourgeoisie urbaine soutenant Jules Ferry, la campagne de « cambrousse », terme méprisant issu du langage colonial, mais faisant, au moins le temps des élections, les yeux doux aux électeurs ruraux qu’il fallait arracher jadis au pouvoir du clergé et des notables monarchistes du XIXe siècle… Désormais, le nombre décroissant d’agriculteurs et leur dépendance, parfois plus subie que voulue, aux logiques du Marché en ont fait, non des agneaux, mais des vassaux malgré eux d’un système dont il leur est difficile de s’échapper sans encourir les foudres de l’Administration ou de la Commission européenne, et la hargne de quelques journalistes prompts à les traiter de « poujadistes » ou de « populistes », termes censés les discréditer aux yeux de l’Opinion : la République a atteint son but, croit-elle, désarmant les agriculteurs et les autres ruraux de leur capacité d’efficace révolte et les cantonnant, non sans la sourde crainte d’une chouannerie toujours possible, au rôle d’émeutiers éphémères vite rappelés aux devoirs de la terre.

J’ai croisé cet été de ces exploitants agricoles désespérés de ce rôle auquel la République voudrait bien les limiter avant que de les réduire définitivement, au prétexte de la productivité et d’une modernité pourtant piégeuse, à un souvenir folklorisé, comme elle l’a fait pour les provinces anciennes. Désespérés et néanmoins conscients, mais politiquement isolés car n’ayant plus de véritables relais au cœur des institutions, si ce ne sont quelques élus de bonne volonté, de toutes les tendances, mais souvent impuissants à renverser les pesanteurs de l’idéologie dominante, « libérale et urbaine »

Pourtant, la messe n’est pas dite : les initiatives au sein du monde rural se multiplient depuis quelques années et les propositions ne manquent pas, ni même les réalisations, parfois en marge des mécanismes du Marché et de la société de consommation. Jean-Clair Davesnes militait pour le développement de l’agriculture biologique et une forme de « retour à la terre », formule aujourd’hui déconsidérée non pour ce qu’elle signifie mais pour l’usage qui a pu, en d’autres temps tragiques, en être fait, et à laquelle je substitue celle de « redéploiement rural » : ces pistes sont sans doute à suivre et à creuser encore, et elles ne pourront donner leur pleine mesure que lorsque l’Etat sera assez solide pour oser une véritable politique nationale d’aménagement du territoire, s’inscrivant aussi dans une sorte de fédéralisation de notre pays qui permettra à chaque collectivité, de la commune à la région, de pouvoir poursuivre et amplifier, à son rythme et avec ses particularités propres, cette « remise en vie » des territoires ruraux. Il y a fort à parier que cet Etat-là ne sera pas la République actuelle, ni la République tout court…

Jean-Philippe Chauvin

 

La France n’est pas un refuge pour migrants…

Traitre

Le peuple français est en train vivre ce qu’on pourrait appeler un pétard mouillé médiatique.

Depuis plusieurs semaines déjà, nos « élites » politiques, « artistiques » et même économiques, si l’on s’en réfère aux dernières déclarations de Pierre Gattaz, rivalisent, de bouffonnerie pour plaider en faveur de l’invasion de la France par les « migrants ».

Pour le parti socialiste « l’accueil, pour moi, c’est oui ». Pour les Républicains, il faut « plus de réfugiés, moins d’immigrés ». Pour Francis Huster, il y a peut-être des « futurs Montaigne » parmi les envahisseurs. Enfin, selon Sacha Reingewirtz, « La France est un refuge ».

Nous ne commenterons pas la liste des 66 tocards  artistes, qui vraisemblablement ont du mal à faire parler d’eux par leur « talent » et qui se sont engagés à « donner leur cachet pour les migrants ».

Nous nous bornerons simplement à constater qu’une véritable avalanche de niaiseries s’abat sur le peuple français, sans doute sous l’influence de l’Union européenne.

Ceci étant, et il faut s’en réjouir, les effets de cette propagande semblent assez limités. C’est avec dépit que Libération constate aujourd’hui que « les Français ne sont pas plus favorables à l’accueil des migrants depuis la photo choc du jeune enfant syrien », contrairement aux prédictions d’un toujours comique BHL.

Il fallait d’ailleurs s’y attendre. Le peuple français, lentement certes, trop lentement, mais sûrement,  commence à comprendre que le multiculturalisme est une forme de colonialisme à domicile.

A trop défranciser, notre classe dirigeante mondialisto-charlie a engendré comme une overdose d’immigration. A vouloir poursuivre à tout prix l’arabo-africanisation de la France, nos politocards sabordent aux yeux du pays réel le peu de légitimité qu’il leur reste, si bien que le fossé qui les sépare est plus grand que jamais.

Les Français ne veulent plus que la France soit un « refuge ».

Ils veulent une France enracinée, fidèle à son héritage spirituel et gardienne jalouse de ses frontières.

Gageons que cet abandon du peuple français par la classe politique se traduira dans les urnes dès les élections régionales.

Adrien Abauzit

15 août : Assomption et fête nationale française

L’Assomption désigne l’élévation aux Cieux de la Sainte Vierge, corps et âme.

Celle-ci – qui selon la doctrine catholique tient dans l’humanité une place si particulière – quitta ce monde d’une façon extra-ordinaire : son corps étant préservé de la corruption que connaissent les cadavres, tout comme son âme avait été préservée de toute corruption du péché.

C’est la principale fête mariale.

En France, s’ajoute au 15 août le caractère de fête nationale, depuis Louis XIII.

Voyez ci-dessous, en comparant les 2 origines, comme on est loin du 14 juillet qui commémore la naissance mythologique de la République dans la haine et dans un bain de sang bien réels.

En 1637, après 22 ans de mariage, le roi n’a toujours pas d’héritier et la France est dans une guerre difficile.

Le souverain prépare un vœu qui consacrerait la France à Notre-Dame de l’Assomption, plaçant la nation sous la protection de la Sainte Vierge ; on dit qu’il y pense depuis longtemps.

En novembre 1637, un texte est enfin soumit au Parlement. Puis soudain, la bonne nouvelle tombe : la Reine est enceinte !

Le vœu sera finalement signé par le Roi le 10 février 1638, comme un remerciement, et instaurera les processions du 15 août en hommage à Notre-Dame de l’Assomption.

Le 5 septembre 1638, naît le dauphin de France, futur Louis XIV. De par sa naissance vue comme quasi-miraculeuse, il reçoit le nom significatif de Louis-Dieudonné (« donné par Dieu »).

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