Agriculture & terroirs

Pour une nouvelle agriculture française

Réflexions et propositions royalistes :

« Labourage et pâturage sont les deux mamelles de la France » : cette citation célèbre de Sully, ministre du roi Henri IV, a-t-elle encore un sens aujourd’hui ? Certes, le Salon de l’Agriculture remporte chaque année un succès populaire indéniable mais de plus en plus on le visite comme on irait au zoo, c’est-à-dire en quête d’exotisme plus que de racines ; certes, il reste environ un million de personnes qui travaillent dans le secteur agricole mais de moins en moins en relation avec les saisons et les paysages et de plus en plus en fonction des cours des produits agroalimentaires ; certes, les productions agricoles françaises se vendent et s’exportent encore bien mais elles ne constituent plus qu’une part dérisoire du PIB français (environ 4 %)…

En fait, l’agriculture française est en crise, mais surtout elle semble douter d’elle-même, presque négligée par un Etat qui ne la considère que sous le seul angle économique quand il faudrait la penser sous les angles sociaux, environnementaux, voire même politiques, dans le cadre d’une stratégie à long terme et d’une politique d’aménagement du territoire dont les terroirs, les paysages et les sociétés locales humaines ne peuvent être absentes. D’ailleurs, cette crise, qui provoque de nombreux drames dans le monde des exploitants agricoles (suicides nombreux, marginalisation sociale et isolement, endettements dangereux, arrachages d’arbres fruitiers ou abandon –et disparition- de cultures ou d’espèces végétales comme animales…), n’est que le prolongement ou la pratique d’une mondialisation qui uniformise plus encore qu’elle n’internationalise les produits tirés de l’activité agricole, et d’une logique agroalimentaire qui privilégie les profits et les grandes quantités, souvent (même si cela souffre quelques belles exceptions) au détriment de la qualité et des traditions des terroirs et des communautés. La logique de la société de consommation n’arrange rien en favorisant des formes de restauration rapide et bon marché qui dévalue les attitudes du bien manger et dévalorise la nourriture comme les arts de la table, les ramenant à une simple routine quantitative, trop sucrée, trop salée et trop grasse : du coup, les consommateurs sont peu sensibles, la plupart du temps, à la provenance ou à la qualité propre des produits alimentaires, n’en considérant que le prix ou le goût plaisant sans en mesurer les conséquences ni même les saveurs véritables…
(suite…)

Monsanto en chanson

Mon histoire a commencé en 1901, en plein Etats-Unis, état du Missouri.
C’est à St. Louis que je suis né.
Aujourd’hui, numéro un mondial de l’industrie chimique et agricole,
à qui l’on reproche d’avoir du sang sur les mains,
ainsi que d’être la responsable numéro un du score de la biodiversité qui dégringole,

de l’empoisonnement des champs jusqu’aux assiettes,
de la chasse aux paysans qui plantent ce que je brevète.

Des reproches
on m’en fait trop.
Qu’ai-je fait pour en arriver là ?

Ma réussite admirez là,
car que je suis l’exemple même de l’entreprise
qu’a réussie sa vie,
de l’entreprise
qu’a réussie sa vie,

(suite…)

Action Sociale Corporative N°21

SOMMAIRE :

– Nos maîtres :
Charles Peguy
P 3 et 4

– L’honneur du travail
PP. BLANCHER et JP CHAUVIN
P 5 à 7

LES ENERGIES RENOUVELABLES :

– Nature et idéologie
Frédéric WINKLER
P 8 et 9

– La grande question de l’énergie
Jean-Philippe CHAUVIN
P 10
– Le défi énergétique pour la France d’aujourd’hui et de demain
Jean-Philippe CHAUVIN
P 11 et 12

– Du Pic de Hubbert et l’essentiel changement énergétique
Augustin DEBACKER
P 13

– De la solution de l’énergie hydraulique
Augustin DEBACKER
P 13 et 14

LES ROYALISTES CONTRE LES DELOCALISATIONS :

– Délocalisations : l’hypocrisie des élus socialistes
Jean-Philippe CHAUVIN
P 15

– Non aux délocalisations spéculatives : Oui aux relocalisations productives !
Jean-Philippe CHAUVIN
P 16

– Les principes sociaux de la monarchie
Jean-François BERTRAND
P 17 à 18

– La république c’est le règne de l’étranger
Olivier TOURNAFOND
P 19

– La glorieuse révolution vu par un Britannique
Lewis RUSSEL
P 20 et 21

– Réconcilier l’écologie et le Christianisme
Benjamin GUILLEMAIND
P 22 et 23

Le monde agricole mérite mieux qu’une simple visite électorale

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Chaque année, c’est un rituel qui annonce le printemps et, en période électorale, aucun des postulants à l’Elysée n’oublie d’y sacrifier : le Salon de l’agriculture ! Mais cela cache aussi un immense malentendu : les politiciens, pour la plupart, ne s’intéressent plus à l’agriculture ni aux agriculteurs parce qu’ils ont intégré que le monde actuel était désormais « urbain » et qu’ils plaquent sur la société des campagnes des modèles économiques qui oublient les particularités rurales et paysannes, ces mêmes politiciens ne raisonnant qu’en terme de compétitivité et de profits, alors que ce ne sont pas forcément les éléments les plus déterminants de l’activité agricole.

De plus, la poussée de la rurbanisation qui mange littéralement près de 80.000 hectares de terres arables chaque année se fait au détriment des agriculteurs, même si ceux-ci participent de ce mouvement par le simple fait qu’une terre devenue constructible vaut parfois jusqu’à 50 fois ce qu’elle valait comme terre agricole ! Pour des propriétaires ruraux souvent en difficulté financière ou simplement désireux de laisser un héritage à leurs enfants, la tentation est forte, et cela n’est pas incompréhensible, me semble-t-il…

Autant dire que, les critères de profitabilité ayant envahi tout (ou presque) l’espace mental de nos sociétés, les agriculteurs sont soumis à des pressions qu’il leur est difficile de supporter très longtemps : il est loin le temps où la terre comptait plus que l’argent, et cela explique aussi la difficulté de maintenir une agriculture de petites et moyennes exploitations qui, pourtant, serait un moyen de relancer, en de multiples espaces ruraux aujourd’hui en cours de déprise agricole, un véritable aménagement du territoire et une agriculture plus équilibrée et moins dépendante des Marchés internationaux…

Les politiciens et les technocrates (ce dernier terme étant pris de manière « neutre » si, eux, par formation et déformation, ne le sont pas…) connaissent ces tendances lourdes contemporaines et ils n’ont guère de temps à « perdre », semble-t-il, à défendre un monde paysan qui apparaît en déclin, malgré la place des exportations françaises sur le Marché mondial, et qui ne compte plus guère en tant que spécificité sociale, ce qu’expliquait déjà Henri Mendras dans son maître-livre « La fin des paysans », dans les années 60, en un temps où, pourtant, l’agriculture employait encore directement plusieurs millions de personnes !

Ainsi, les dirigeants politiques, candidats à la présidentielle ou non, sont-ils moins intéressés à la question agricole, ne serait-ce que parce que le réservoir de voix y est désormais moins rempli, et que notre société a rejeté largement ce qui pouvait apparaître comme les « valeurs paysannes », pourtant plus « naturelles » ou respectueuses du temps et de la terre… J’ai bien écrit « valeurs paysannes » et non seulement « agricoles » car, aujourd’hui, je ne confonds pas ces valeurs et traditions paysannes avec la sorte de fureur productiviste et le modèle de « l’agrobusiness » qui savent si bien et si dangereusement faire « mentir la terre »…

Et pourtant ! La France agricole, dans sa diversité, ses tentations et, parfois, les errements de ceux qui la représentent, reste une « France des possibles », et la crise actuelle pourrait bien, paradoxalement, entraîner un certain renouveau paysan (j’ai bien écrit « paysan ») et une revitalisation des campagnes, là où il y a de la place et des richesses à faire surgir de terre…

Les politiciens auraient tort de négliger un monde rural qui a encore, s’il saisit l’occasion au vol, de belles et prometteuses heures devant lui. Aussi, se contenter d’aller à la pêche aux voix (sans approfondir la réflexion sur l’avenir de nos campagnes…) comme le font, rituellement, nos candidats à l’Elysée est une preuve supplémentaire du « court-termisme » électoral dont la France toute entière, en définitive, est la principale victime…

Jean-Philippe Chauvin

Le Problème de l’eau

« Dans notre siècle, il faut être médiocre c’est la seule chance qu’on ait de ne point gêner autrui »

Léo Ferré (préface Poètes vos papiers)

robinetL’étude « Médicaments et Environnement » de septembre 2008 démontrait l’augmentation de résidus de médicaments dans l’eau, dont la présence était déjà constatée dans les effluents de stations d’épuration dans les années 70. Vingt substances médicamenteuses détectées sur 141 sites en France :
«…des résidus d’antibiotiques, antidépresseurs, anticancéreux, et de nombreux autres médicaments sont retrouvés dans les cours d’eau…Aucune réglementation, ni européenne ni française, ne prévoit de surveiller les taux de substances pharmaceutiques dans l’eau du robinet, pas plus que dans l’eau des rivières. » (www.lesmotsontunsens.com). On retrouve la même constatation dans tous les milieux et sur tous les continents, dans les eaux de surface, souterraines et résiduaires, les boues des stations d’épuration que l’on utilise sur les terres agricoles et même dans l’eau potable…
« Aspirine, paracétamol, antiépileptique, substances perturbatrices du système endocrinien incluant les contraceptifs oraux des antibiotiques, des psychotropes (anxiolytiques, antidépresseurs…), des médicaments du système cardiovasculaire mais aussi anticancéreux et produits radioactifs…» (www.centpourcentnaturel.fr) Tout cela vient des excréments humains et animaliers et perturbent fortement la faune et la flore : «…la présence de résidus de médicaments humains dans les rejets des établissements de santé mais aussi dans les effluents et les boues des stations d’épuration urbaines » (news.doctissimo.fr). Une partie n’est pas biodégradable et reste présente dans l’environnement « Avec le développement des soins de chimiothérapie à domicile, l’enjeu des anticancéreux est énorme. »
L’homme en dégradant son environnement détruit l’avenir de ses enfants et nous avons vu comment déjà avec le nucléaire, celui-ci était compromis, non pas économiquement quoique, mais humainement. Nous allons aborder le problème de l’eau, l’or du XXIème siècle, gravement menacé et pourtant source de vie. Celle-ci est victime des excréments humains, alors que déjà elle doit digérer les déchets radioactifs aux multiples conséquences, les résidus de pétrole et autre…On sait que 95% des eaux usées à provenance humaine et 75% à provenance industriel se déversent dans les rivières au Tiers Monde mais sommes nous mieux lotis chez nous ? Alors que les sangliers meurent par absorptions d’algues vertes proliférant par la pollution. Le site « Economie Solidaire » résume bien la question : « La pollution de l’eau résulte de la contamination par les matières organiques et chimiques qu’on retrouve dans les déchets humains, animaliers et industriels, ainsi que dans les engrais, les produits phytosanitaires, bactériologiques et même les médicaments. »
Selon Hippocrate et plus près de nous, le docteur Carton, la première des médecines, reste notre alimentation. Ceux qui possède aujourd’hui une bonne santé sont souvent ceux qui grandirent avec l’alimentation d’avant guerre faite par une agriculture encore traditionnelle. Ceux-ci se soignaient souvent avec des plantes et n’allaient chercher le médecin qu’en dernier recours…Loin de regretter ces tempéraments que certains qualifieraient d’excessifs voir inconscients, nous sommes allé aujourd’hui à l’excès inverse, celui du tout médicament et de l’alimentation produite à force d’engrais, d’insecticides, pesticides et fongicides, n’apportant plus le nécessaire vital à notre développement…Sans compter le dure constat d’une population à majorité droguée de calmant…Le pays avant guerre était encore rural, les déchets animaliers et humains ne constituaient pas encore la grave menace d’aujourd’hui pour l’environnement. Le constat aujourd’hui est terrible car la pollution est partout. « Ces produits chimiques et engrais (même le purin et le lisier) s’immiscent par infiltration dans les profondeurs du sol et atteignent les nappes phréatiques pour les contaminer, alors que par ruissellement, ils peuvent être entraînés, en partie, jusqu’au cours d’eau. »
On retrouvera alors dans la chaîne alimentaire, que ce soit par les animaux ou les plantes des résidus qui seront alors absorbés par l’homme et occasionneront à plus ou moins brève échéance des dégâts sur la santé avec des risques de dégénérescence sur les générations futures…
Comme je l’avais écris pour les déchets nucléaires et la radioactivité retrouvée jusque dans le pôle Nord, nous retrouvons dans les cours d’eau, lacs et fleuves des traces de métaux lourds, des déchets chimiques et hydrocarbures, sans compter les déchets humains et souvent bien voyants (plastiques et autres emballages…). Comment imaginer que nous ne puissions subir les conséquences de déchets comme le plomb ou le mercure alors qu’il est prouvé que nous retrouvons 90% des antibiotiques dans notre eau domestique !
Nous savons la grande force de la nature pour supporter et recycler naturellement bon nombre de nos extravagances mais jusqu’à quel point ?
Même si la dose absorbée reste infime, peut on réellement mesurer les dégâts biologiques pour l’avenir sur le plan environnemental dans le risque d’un enchaînement catastrophique de l’écosystème lorsque un composant de la chaîne alimentaire est irrémédiablement détruit. Il y aura obligatoirement un point de non retour, car la destruction sera irrémédiable. Faut-il attendre cette limite ? Evitons de déshériter l’avenir, comme aurait dit de Bonald…

Pour ne citer que quelques uns :
Les produits pétrochimiques sortis de nos véhicules et dont les fuites des Stations Shell en Angleterre, polluèrent les nappes souterraines en 1993…« Il y a également les produits solvants chlorés utilisés dans les pressings, la papeterie et l’aéronautique…Il est à noter que le chlore est utilisé par plusieurs pays dans le traitement des eaux. Or, le chlore peut produire du chloroforme, qui peut provoquer le cancer de la vessie, du colon et du rectum. » Ces diverses pollutions « bénignes » se retrouvent dans notre eau que nous absorbons, certes à faible quantité mais qui à terme endommagent nos reins, notre foie et déclenchent des maladies à plus ou moins brèves échéances et que l’on expliquera par une vie surmené ou nerveuse, un manque d’activité sportive ou une alimentation mal équilibrée…C’est un peu comme après le passage du nuage de Tchernobyl ou l’augmentation des cancers de la tyroïde était un hasard !!!
Il va sans dire que l’on constate dans la consommation de l’eau, des risques pour la grossesse et une baisse dans la fertilité humaine…« Les œstrogènes sont des hormones féminines et nous sommes noyés dans une mer pétrochimique d’œstrogènes exogènes. Les conséquences potentielles de cette surexposition sont bouleversantes, surtout si l’on considère que l’une d’entre elles est la transmission des anomalies du système reproducteur à nos descendants. Le legs de cette pollution est en effet une véritable épidémie d’anomalies dans la fonction génitrice, parmi lesquelles un nombre sans cesse croissant de cancers des glandes sexuelles, la stérilité, la baisse du taux des spermatozoïdes et la féminisation des hommes » (Docteur John Lee)

Nous consommons de l’eau potable, que nous payons et dont le traitement se fait avec notre argent, notre confiance citoyenne est bafouée… « Cette eau potable provient des cours d’eau qui sont infectés par des résidus d’hormones féminines, issus des pilules contraceptives utilisées par 225 millions de femmes dans le monde. Celles-ci contiennent des stéroïdes (provenant de l’urine des animaux de boucherie et des vaches laitières, qui leur sont administrés pour augmenter les rendements)»
L’auteur de l’article précise que le monde scientifique craint pour la santé de homme dans l’avenir car les risques peuvent être irréversibles « surtout en ce qui concerne les antibiotiques, qui de part leur présence permanente, même à faibles doses, risquent de développer la résistance des bactéries. Quand aux hormones, elles peuvent causer la baisse de fertilité masculine (déjà constatée en Europe et en Amérique du Nord), ce qui condamne l’existence même de l’être humain à long terme. » (Economie Solidaire) Plus loin : « Globalement, on a constaté une baisse de la population de toutes les espèces confondues de 54% entre 1970 et 2000 »
La présence d’hormones artificielles modifient la vie animale : « On observe une forte dévirilisation des poissons mâles… ». On constate une augmentation des poissons cancéreux ou androgynes comme les ours et d’autres avec des malformations sexuelles, mais dira-t on, on ne savait pas ?
« Il serait bon de mentionner encore l’étude menée par The Associated Press en 2004 qui avait constaté la présence d’antibiotiques, d’antispasmodiques, des médicaments pour les bipolaires et des hormones sexuelles dans l’eau potable d’au moins 41 millions de citoyens des Etats-Unis. A des niveaux bien au-dessous de doses pharmaceutiques, bien-sûr, mais quand même assez pour alerter les scientifiques qui s’inquiètent des conséquences à long terme de ces sous-dosages à la santé humaine et aux écosystèmes. » (Les amis du Richelieu)

Le meilleur des mondes
La société de consommation produit des tonnes de déchets et parmi eux bon nombre sont nocifs. Dans les polluants que l’homme laisse dans la nature, il en est un qui petit à petit atteint la virilité même de l’homme. La modernisation accélérée du monde laisse bon nombre de déchets dans la nature, les mers, les forêts et les lacs…L’industrie pétrochimique est la grande responsable de ce drame par sa pollution oestrogénique. Les rejets polluants dans la nature sont tels que nous arriverons forcément dans une phase de non retour que nous préférons ignorer pour ne pas y penser…Imagine-t-on un instant : plastiques, shampoings, crèmes, déchets nucléaires, déodorants, rejets de gaz, huiles et batteries automobiles, produits d’hygiène, lessives, pesticides, engrais chimiques, insecticides et vêtements, métaux divers, hormones et médicaments…Bref la liste n’est pas exhaustive…On a détecté plus de 200 polluants à dose toxique dans le cordon ombilical des nouveau-nés aux Etats-Unis !!
« Au cours des cinquante dernières années, 80 000 produits chimiques ont été introduits dans l’environnement. Plus de 50 millions de kilogrammes d’herbicides, d’insecticides et de fongicides s’utilisent chaque année au Canada. Ces produits chimiques comme les polychlorobiphényles (PCB) les dioxines, les furanes ou des métaux lourds comme le plomb, le mercure et le cadmium deviennent une source de xénoestrogènes »
(Les xénoestrogènes, perturbateurs endocriniens, sont des substances environnementales, naturelles (phytoestrogènes) ou synthétisées par l’homme, qui exercent à quelque degré que ce soit une activité estrogénique. La plausibilité de l’effet des xénoestrogènes repose sur les données des effets du diéthylstilbestrol (DES) qui ont montré que l’exposition in utero augmentait les risques d’anomalies du développement de l’appareil reproducteur masculin et d’altération de la spermatogenèse)
Ecoutons Micheline O’Shaughnessy (spécialiste en hormonothérapie), l’effet des xénoestrogènes perturbe la division cellulaire et le développement du cerveau : « Les difformités congénitales continuent de se multiplier. Les cancers de la prostate et des testicules ont triplé dans les derniers 50 ans. Les désordres neurologiques, y compris les défauts dans le développement du cerveau chez les enfants, sont presqu’une épidémie. On croit que les xénoestrogènes seraient impliqués dans 30 à 80% des cancers du sein, des ovaires et de l’utérus. » (MARJOLAINE JOLICOEUR -Bulletin AHIMSA, automne 2002, www.relais-saint-georges.org)

Solutions citoyennes :
– Interdire toute forme de pollution qui peut atteindre l’homme et détruire son environnement afin de préserver l’écosystème pour les générations futures
– Soumettre les différentes activités de l’homme à des contrôles sur des pollutions dramatiques éventuelles
– Evaluer tout risque sanitaire et prendre les mesures de protection nécessaires face à une catastrophe
– Améliorer le traitement des eaux
– Arrêter la production des produits nocifs visant à la destruction de l’homme et de son environnement
– Calculer les risques sur l’homme et son environnement dans la continuité de production des produits : médicaux, chimiques et industriels.

Frédéric WINKLER

Un peuple drogué…

medicaments

Ecoutons Konrad Lorenz : « Dans la pensée occidentale, il est devenu courant de considérer comme étranger au monde des valeurs tout ce qui peut être expliqué par les lois de la nature. Être scientifiquement explicable équivaut à une dévalorisation ».

Quel est l’impact réel de surconsommation de médicaments ?
De nombreuses études tendent à prouver que l’utilisation élevée de calmants, dont la France est le 4ème consommateur mondial, rends les français drogués. L’accoutumance et l’habitude, voir le phénomène de mode dans la prise régulière de certains traitements finit par transformer petit à petit la population en un monde de « zombies ».
Quand à l’élevage, celui-ci est aujourd’hui traité aux antibiotiques à grosses doses. Inutile de sortir des grandes écoles pour savoir que ces traitements se retrouvent dans nos assiettes et qu’ils sont ingérés pour être après retrouvés dans nos organismes.

Quelques chiffres :
C’est 1067 tonnes d’antibiotiques vétérinaires vendus en 2009…(+12,6 % de 1999 à 2009)
44 % pour l’élevage des cochons
22 % pour les volailles
16 % pour les bovins
Le reste allant pour le reste des animaux (poissons, chevaux…)

L’ingestion de ces viandes contenant de tels traitements rend les bactéries résistantes pour les patients humains obligeant ainsi la recherche médicale à de nouveaux médicaments plus puissants jusqu’à ce que l’organisme humain ne puisse plus supporter de telle chimie. « Les bactéries peuvent ensuite être transmises à l’homme principalement par l’alimentation. Elles peuvent être rejetées dans l’environnement avec les excréments animaux, être présentes dans l’eau, contaminer la viande lors de l’abattage et se retrouver dans nos assiettes si la température de cuisson est insuffisante pour les détruire» (www.L214.com)
Rappelez-vous la « vache folle », la viande cuite en dessous de la température pour plus de bénéfices mais n’éliminant plus suffisamment les bactéries.
Qu’importe la dégénérescence d’un peuple pour les hommes d’affaires qui nous gouvernent ?
C’est pourtant un problème de première importance pour un Etat responsable…
Mais qu’importe la santé publique pour la ripoublique ?
Comme il lui importe peu, le taux de suicide des jeunes, des agriculteurs, des commerçants et autres professions, le mal vivre de nos concitoyens n’intéresse pas ceux qui nous gouvernent…

L’élevage intensif est gros consommateur d’antibiotiques et de nombreux cheptels sont à la limite du tolérable. Les animaux sont traités comme jamais nous n’aurions accepté que soit traité un être humain. Les conditions d’élevage doivent être revues et les animaux ont droit à un minimum de respect dans un développement de vie naturel, même s’ils doivent finir dans nos assiettes !
C’est une question d’éthique, l’entassement dans des hangars, la promiscuité, l’hygiène, voir la décence, bref de véritables camps d’extermination pour mort lente.
La solution reste dans la recherche d’un équilibre perdu, celui d’une société humaniste et d’un élan que le système républicain a détourné de son but original, parce que celui-ci avait promis le bonheur du peuple et finalement l’entraîne dans l’abîme.
Depuis plus de deux cent ans, l’histoire républicaine ne fut que mensonges et massacres, vols des biens sociaux ouvriers et pillage des valeurs qui faisaient la grandeur de la France …Une caste de parvenus « sucent » l’énergie économique et financière de notre pays au nom de la trilogie mensongère de liberté, Egalité et Fraternité. C’est ainsi en s’y réclamant, que la république berne le peuple dont elle a enlevé toute volonté et pouvoirs…

La dégradation de l’homme
Ce n’est pas tout malheureusement. Outre le nucléaire dont nous avons traités les nuisances dans l’ASC N°16 et qui continue avec Fukushima de répandre sa radioactivité mais «chut», parlons plutôt de « DSK », feuilleton de l’été !
Les problèmes terribles qui pointent à l’horizon et que nous abordons ici, est dans l’alarme lancée par de nombreux pays dont le Canada sur les dangers liés à la consommation de l’eau contenant des résidus de déchets humains…De nombreuses études font part des risques liés par la présence de pilules féminines retrouvés dans l’eau et le cycle alimentaire des poissons pour être finalement retrouvées dans nos verres. Je vous laisse imaginer ce que les résidus de pilules abortives donnent et donneront chez l’homme dans son cycle biologique sur plusieurs générations. Il semble que cela créé déjà de fortes inquiétudes sur la masculinité de l’homme !

Frédéric Winkler

L’imposture du nucléaire

(Article paru dans l’Action Sociale Corporative n°16)

ECOLOGISME INTEGRAL
(suite de l’article paru dans l’Action Sociale Corporative n°10)

nucléairefric(Nos études sur le sujet remontent aux années 80 ou sous ce titre, une chronique était publiée dans « Le Paysan Biologiste » ou dans « France Paysanne et Rurale »…)

Dans la RUBRIQUE ECOLOGIQUE du journal : « Le Paysan Biologiste » (num55, 1er trimestre 1988), dont je collaborais avec mon ami Georges Racineux, aujourd’hui disparu et avec qui nous avions tenu le stand de son association (S.A.P.B) durant « Le Salon de Marjolaine », rencontres fructueuses et discussions sans fins avec des écologistes de tout bord, j’écrivais à propos du nucléaire : Cette forme d’énergie représente aux yeux de certains (EDF, gouvernement) une solution « propre « . On ne remplace pas le pétrole et le charbon par une source énergétique dont on ne maîtrise ni les conséquences (en général catastrophiques) en cas d’accident, ni le stockage illimité des rebus de sa production… Les cités et lieux de travail pourraient parfaitement jouir pour le chauffage et l’éclairage d’un mélange de gaz, de géothermie, de solaire, etc. Les solutions existent encore faut-il ne pas les nier. La radioactivité est une menace qui peut durer et se chiffrer en milliers d’années. Le péril chimique est plus contrôlable mais n’en demeure pas moins un grave danger. Le développement économique ne doit pas s’exercer, comme ce fut le cas pendant le XIXe siècle, sur la misère ouvrière. Cette fois-ci le martyre ne serait plus dans l’effort physique inlassable du labeur quotidien mais dans la dégradation de la santé due aux retombées chimiques néfastes, mal contrôlées, d’une production industrielle de gribouilles. Nous devons nous réveiller si nous voulons sauvegarder la nature pour les générations à venir et respectons ce que le Seigneur nous a confié…
« Faisons remarquer, en passant, que ce n’est pas être belliciste, que d’être partisan de la défense armée de la vie, pas plus que ce n’est pas être fasciste que d’être sincèrement DEMOPHILE, sous l’égide d’une direction sociale unique, continue et traditionnelle et non pas démocrate, dans le désordre permanent des multiplicités de directions incompétentes… »
Docteur P. CARTON

La recherche des énergies

Notre humanisme :
Après Tchernobyl, de sinistre mémoire et dans une désinformation totale de la part de la ripoublique antisociale, la catastrophe Japonaise, nous est livrée sans conséquence (sic) pour notre santé. Il est vrai que la situation avec le nucléaire vendu comme indispensable, à force d’arguments économiques et scientifiques, nous fait penser à une politique de « gribouille » d’apprentis sorciers des premiers âges de notre civilisation…
A la moindre alerte catastrophique, cette énergie non maîtrisée, entraîne de graves conséquences, souvent irréductibles. Il ne reste alors, que les incantations et la prière…Triste situation au XXIe siècle, de la part d’une société matérialiste redécouvrant l’humilité, en étant acculé à la prière dans un ultime appel à Dieu, bref pourquoi pas…

(suite…)

L’écologisme intégral

(Article paru dans l’Action Sociale Corporative n°10)

Foret13

« L’une consiste à soustraire la tradition déclinante à toutes les menaces de l’avenir (et à toutes les promesses de la vie) à l’aide des procédés stérilisants des fabricants de conserves, l’autre à lui rendre une jeunesse toujours nouvelle au contact de l’éternel. Vus du dehors, Charles de Foucault et la dévote la plus racornie sont attachés au même objet. Mais l’un se tient, l’âme ouverte, près du jaillissement de la source intarissable et l’autre veille avarement sur une gourde d’eau moisie ».
Gustave Thibon

C’est pourquoi la simple observation de la vie nous éloigne de toutes les nuées idéologiques concoctées par des cerveaux imaginatifs et non réalistes. Dans la nature, point de place pour les « Droits de l’homme », religion de ceux qui n’en ont pas (Soljenitsyne). Une saine inégalité règne pour le bonheur de l’environnement, tout y est réglé avec une parfaite indifférence. Le mythe du bon sauvage, cher à Rousseau a créé des individus insociables, individualistes et souvent aigris. L’écologie est l’observation de la nature et elle comporte des lois de vie en société. On comprend ainsi que le déclin de notre civilisation revienne aux temps obscurs de la barbarie où seul le plus fort règne dans l’oubli des valeurs chrétiennes, pourtant admirables par l’équilibre entre droits et devoirs. « Les plus redoutables des barbares, il est vrai, ne sont sans doute pas les guerriers au visage peint, à la chevelure luisante de beurre, que les soldats romains, du haut du limes, voyaient surgir, avec horreur, des ténèbres de la Thuringe. La frontière de la sauvagerie et de la civilisation n’est pas inscrite seulement sur le sol. Elle partage le cœur de chaque civilisé. Freud n’a eu qu’à les appeler par leur nom pour que jaillissent des abimes les monstres et les chimères, qu’en des temps plus sages, confesseurs et pédagogues refoulaient au-delà des barrières qui protégeaient les mortels de leur démon nocturne. Chaque âme a besoin d’être, comme la cité, couverte de remparts.» (Henri Massis). L’histoire est un puits d’expérience où toute mauvaise loi donne telle conséquence.

Où tel acte gouvernemental donne tel effet. Où tel système donne tel résultat.

L’OBSERVATION DE LA NATURE

« Que reste-t-il aujourd’hui de tout cela ? Comment a-t-on fait, du peuple le plus laborieux de la terre et peut être du seul peuple laborieux de la terre, du seul peuple peut être qui aimait le travail pour le travail et pour l’honneur et pour travailler, ce peuple de saboteurs, comment a-t-on pu en faire ce peuple qui sur un chantier met toute son étude à ne pas en fiche un coup. Ce sera dans l’histoire une des plus grandes victoires et sans doute la seule, de la démagogie bourgeoise intellectuelle. Mais il faut avouer qu’elle compte. Cette victoire. »
C.Peguy, L’honneur du travail

La nature nous offre une organisation complexe, réglée comme une horloge où les espèces vivent en parfait équilibre. Point de gâchis car tout y est mangé et digéré. Les fourmis comme les abeilles vivent en autocratie, seule chance de salut pour elles et ferme garantie pour leur existence. Dans cette vie harmonieusement construite, point de contrôle des naissances, on n’y enlève pas la vie pour des raisons de confort mais seulement pour des questions de survie…

D’autres animaux ont un chef naturel comme les éléphants ou le cerf de nos forêts. Ils vivent la liberté dans certaines contraintes mais point d’égalité. Une autre règle régie la vie animale, c’est l’incontournable loi de l’espace de vie où plus exactement le territoire d’évolution et de survie de chaque espèce, selon Konrad Lorenz. On s’aperçoit selon certaines études que l’homme est aussi soumis à cette règle fondamentale. Ainsi chaque peuple est fait pour évoluer, vivre et prospérer dans un espace donné. Dehors toutes les théories cosmopolites destinées à détruire l’identité des peuples, n’oublions pas que Dieu n’a pas voulu de Babel dans la Genèse. Le contraire donne irrémédiablement des conflits, comme au Liban, les cultures viennent s’affronter pour amener comme résultat la soumission inexorable du perdant. Le brassage des peuples proprement dit et de religions, fait parti des dangereuses utopies intellectuelles au profit du mondialisme dans le but de manipuler les peuples sans identité.
Il n’est pas question de rejeter l’étranger qui toujours, à travers les siècles, est venu s’installer pour vivre et prospérer en s’intégrant paisiblement chez nous. Ce qui est dangereux, c’est le surnombre qui risque d’entraîner des déséquilibres et une déstabilisation de notre vie communautaire. Le pillage des élites du Tiers-Monde condamne les populations restées sur place à une mort lente de deux manières :

– par la fuite handicapante des énergies, préfigurant l’émigration écologique qui nous guette.
– par l’abandon des terres qui nous condamnent à long terme à la désertification meurtrière.

Relisons le livre collectif de Régine Pernoud, Raymond Delatouche et Jean Gimpel « Le Moyen-âge, pour quoi faire » donnant des recettes de sauvetage élémentaire pour le Tiers-Monde.

Ce dérèglement nuira à tous, aux bons citoyens accueillants comme aux paisibles étrangers. Une saine écologie ne se limite donc pas à la nature proprement dite mais à tout ce qui compose notre vie familiale et communautaire. Elle est la stricte observation des lois de la vie. Un peuple doit pouvoir grandir et prospérer dans la paix et dans son espace de vie ancestral ou territoire avec le moins de déséquilibre possible pour préserver et évoluer dans son cadre traditionnel de coutumes et cultures qui ont et doivent faire sa richesse dans l’avenir. La défense de l’environnement passera par la reconnaissance d’un « ordre supérieur, impliquant une certaine conception de l’homme » (R. Constans). Nous ne pourrons parler d’écologie que lorsque nous aurons tournés le dos à la société marchande, mercantile et individualiste basée sur le profit.

L’ISSUE PAR LA RENAISSANCE

« La Renaissance , à souhaiter sous peine de décès, implique de renouer ce qui fut dénoué, de ramener ce qui fut éloigné, de rappeler ce qui fut oublié, bref, de faire une révolution vers notre passé et de réenraciner l’Intelligence. Le réenracinement est le moyen de la Renaissance. Si l’on veut « dénomadiser » culturellement, il faut sédentariser économiquement. »
J.C. Masson

Aménager le maximum de nature et d’espace verts dans nos cités pour retrouver l’harmonie et l’équilibre dans nos vies. Débarrasser nos villes des horribles « cages à poules», dégradantes et invivables. Ces logements sont à l’image de l’homme voulu par nos technocrates, anonymes et déracinés…L’homme respectera son environnement citadin que lorsque celui-ci sera harmonisé avec la nature dans le sens du beau, du bon et du bien et non pas comme trop souvent dépourvu de vie, d’espaces verts, véritables ghettos agressifs aux couleurs criardes et parfaitement étranger à la nature d’ailleurs inexistante.
« C’est la vie même qui est en question et l’homme artificiel que nous prépare une civilisation de plus en plus minéralisée court le risque de traîner en lui un fantôme d’âme, insensible aux voix profondes de la nature comme aux appels de l’éternité et aussi incapable de vivre d’une vraie vie que de mourir d’une vraie mort.»
G.Thibon

L’amour de la Terre amène à l’amour de la France en passant par un régionalisme puissant garantissant la défense d’une Ecologie certaine. La terre est un immense jardin travaillé par les paysans, artisans de nos paysages. Ces paysages irrigués par le sang de dizaines de générations d’hommes qui ont sués en pétrissant l’humus de leurs mains retrouver le vrai sens de la vie, en fait « l’amitié sociale » selon Aristote.

LA REVOLUTION DANS L’ECOLOGIE HUMAINE

« Notre écologisme est construit autour de la tragédie de l’homme déraciné et l’inhumanité des villes, le sac de la nature ne sont que les effets visibles de ce déracinement…L’écologisme intégral est la défense de l’homme total tel que le définit la tradition latino-chrétienne »
J.C. Masson

Ce que des années, des générations même ont forgés d’expériences multiples dans des familles paysannes, par obligations traditionnelles et parce que le naturel ne ment ni ne s’improvise et c’est là le dilemme du retour à la terre. L’élément fondamental d’un vrai naturisme selon Aristote, celui que préconisaient le Docteur Paul Carton et son ami le sportif Georges Hebert, est la méthode d’observation des lois de la vie. Pour l’équilibre Corps et Esprit, il faut une révolution intérieure, une réforme intellectuelle et morale pour se débarrasser de tous les clichés dont nous abreuvent les médias et autres appareils gouvernementaux. Notre corps est une enveloppe que Dieu nous a confié et que nous devons entretenir et non pas délaisser ou détruire, comme l’esprit qu’il faut aussi purifier selon les conseils Hippocrato-cartonien. Rien ne résiste, autour de soi, aux vertus de l’exemple, « Mens sana in corpore sano »

L’ECOLOGIE CITADINE

« France, fille aînée de l’Eglise, qu’as-tu fait des promesses de ton baptême ? »
Jean Paul II

La démocratie doit être intégrale dans la commune et non dans l’Etat où elle mène vers le tombeau. Nous lui préférons une saine démophilie, véritable amour du peuple débarrassé des nuées idéologiques

Créer des cités ou tout simplement restaurer celles-ci en prenant garde d’éviter l’élévation de tours rendant les contacts anonymes. Cinq étages suffisent en aménageant les rez-de-chaussée en boutiques ou ateliers artisanaux, voir dans les cours intérieures rendant attirants les métiers manuels aux jeunes générations avides de créations. La jeunesse ne trouverait plus comme seul débouché le chômage mais se dirigerait vers le noble horizon des métiers créatifs qui firent la grandeur de la France de jadis. Cela nécessiterait évidemment au préalable une politique de la famille, du petit commerce, de l’artisanat et de la paysannerie. Une révolution dans la politique architecturale n’entassant plus les bons électeurs dans des cités insalubres pour le profit de politicards véreux. Que de choses pourrions nous faire dans notre beau pays si nous le voulions vraiment et seulement lorsque les français décideront de vivre debout.

Le combat est d’abord dans soi-même, ai-je dit. Avant de changer les autres, il faut au préalable s’être changé. La première écologie est donc, d’ordre familial, cellule de base à l’équilibre humain, n’en déplaise aux soixantuitards attardés et rousseauistes. Il est difficile de faire face à la vérité comme de se consacrer aux autres. La construction d’une famille et les saints combats permettant sa sauvegarde comme:

– Accueil à la vie, avec aides aux mères en difficultés
– Education à une époque de démission générale
– Salaire maternel et retraite, développement du travail alternatif, mi-temps, 75/50/25% à aménager dans les entreprises
– Bon scolaire, donner aux parents un chèque pour l’établissement de leur choix, stimulant la libération du système scolaire et rendant l’autonomie aux écoles et universités et aux parents (stimulation de la qualité éducative)
– Vote familial, une voix par enfant mineur aux parents…
– Une révolution fiscale.

Ces mesures d’écologie familiales indispensables à sa survie, demandent de la volonté. En avez-vous encore ?

L’ECOLOGIE REGIONALE ET NATIONALE

Allons plus loin, l’extension des défenses familiales : les corps intermédiaires pour l’épanouissement dans la cité, c’est-à-dire les organisations professionnelles protégeant le monde du travail, les associations, les communautés locales, la vraie démocratie intégrale. De fil en aiguille, nous arrivons vers l’écologisme national permettant l’organisation de tout ce qui contribuera à sauvegarder les familles dans leur environnement naturel. Il faudra pour cela enlever à l’Etat tout ce qu’il a usurpé comme prérogatives aux collectivités (économie, culture, écoles, social…).

En fait le principe chrétien de subsidiarité qui existait avant la Révolution de 1789.Tout ce qui peut être géré par d’autres que l’Etat doit être enlevé à l’Etat. Vaste programme me direz-vous, mais combien plus sain, plus vrai, où l’exemple d’une famille responsable, humble, aidant son prochain et élevant ses enfants, vaut tous les discours que l’on peut faire. C’est par le combat de ces cellules familiales, le respect et l’éducation, que l’environnement est défendu et que l’écologie avance. Faire des citoyens des propriétaires de leur métier, comme de leurs biens immobiliers avec la liberté testamentaire. Réduire le gâchis dans tous les domaines et rendre biodégradable le maximum de nos consommations. Sortir du ridicule consumériste qui vous vend du matériel (désherbant avec pollution des rivières comme récemment) ou des voitures polluantes et vous impose des taxes nouvelles comme responsable de la pollution !!!

On est bien dans la Ripouxblique.
Arrêtons de donner mauvaise conscience aux citoyens, présuré financièrement.

Remplaçons l’Etat par une famille qui possède la durée pour construire et protéger, c’est cela la maîtrise du temps, essentiel pour une politique économique sérieuse et écologique. Sortir d’un pouvoir saccadé, voleur et menteur, remit sans cesse en cause par des incapables qui construisent et détruisent, sans jamais se préoccuper de la vie réelle des citoyens. Décidons directement de tout dans notre environnement proche et étendons les référendums sur toutes nos préoccupations quotidiennes.

Certaines villes en Suisse votent encore à main levée, reprenons nos droits. Le roi nous a libéré de la Féodalité, il a encouragé le mouvement des communes et l’organisation du monde du travail. Il a favorisé l’émancipation ouvrière en garantissant ses droits et privilèges. Rappelons-le pour qu’il nous libère de la Ripoux-blique qui nous vole nos libertés…
C’est cela le nouvel esprit rebelle, la tradition est critique et empirique. Elle est en évolution et source d’avenir. Libérons-nous !!

Frédéric WINKLER

Gaz de schiste, l’enfer sous terre

(Article paru dans l’Action Sociale Corporative n°16)

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Gaz et pétrole de schiste : un rapport parlementaire américain révèle les substances toxiques utilisées dans la fracturation hydraulique

Benzène, toluène, plomb, cuivre, diesel… ces substances très nocives ne sont qu’un petit extrait des 2500 produits chimiques utilisés entre 2005 et 2009 par l’industrie des gaz de schiste aux Etats-Unis. Les démocrates de la Chambre des représentants américaine ont publié samedi un rapport dressant « l’inventaire le plus complet » de ces produits nécessaires à l’extraction par fracturation hydraulique des gaz non conventionnels. Générations Futures révèle ce dimanche le contenu de ce rapport parlementaire qui montre que les compagnies américaines utilisent 29 substances suspectées cancérigènes ou polluantes dangereuses de l’air ou de l’eau et aussi …des substances secrètes aux propriétés inconnues !!

La liste des molécules dangereuses mise en évidence par le rapport

Ce rapport, réalisé par les démocrates de la Commission de l’Energie et du Commerce de la Chambre des Représentants américaine est présenté comme « l’inventaire national le plus complet » à ce jour sur la chimie utilisée par l’industrie des gaz de schiste. Il a été réalisé à partir des réponses au questionnaire envoyé par la Commission aux 14 compagnies de production de gaz et de pétrole non conventionnels les plus importantes du pays. Les réponses de ces compagnies montrent l’utilisation entre 2005 et 2009 de plus de 2500 produits chimiques dans les phases de fracturation hydraulique nécessaires à l’extraction de gaz ou de pétrole de schiste. Ces 2500 produits chimiques contenaient environ 750 substances chimiques différentes.

Parmi toutes ces substances chimiques, les parlementaires ont mis en évidence la présence de 29 substances connues aux Etats-Unis pour être des cancérigènes probables ou suspectés ou des polluants dangereux de l’air ou de l’eau règlementés selon le Safe Drinking Water Act. Citons parmi ces substances les dangereux benzene, toluene, xylene, ethylbenzene (les BTEX), formaldehyde…ou même du Gaz oil ! Les quantités sont considérables : plus de 38 millions de litres de produits contentant au moins un cancérigène, plus de 43 millions de litres de BTEX en 5 ans ! Ces substances étaient présentes dans environ 650 produits chimiques différents.
D’autres molécules dangereuses repérées. Comme le 2-butoxyethanol, un surfactant entrant dans la composition de très nombreux produits de fracturation (126) et pouvant provoquer la destruction des globules rouges ou des dommages au foie ou à la moelle osseuse. Les compagnies américaines ont pourtant utilisé plus de 82 millions de litres de produits contenant cette substance entre 2005 et 2009. C’était même l’ingrédient de fracturation le plus utilisé au Texas pendant cette période !
Les compagnies gardent secrètes certaines formulations en plaidant le secret industriel ! Certaines compagnies n’ont pas voulu ou pu communiquer l’intégralité de la composition de certains produits de fracturation car des ingrédients dans ces formulations étaient, selon elles, la propriété de firmes leur ayant fourni la substance et en tant que telles protégées par le secret industriel. A ce sujet le rapport conclu clairement que « dans ces cas il apparaît que les compagnies injectent des fluides qui contiennent des substances chimiques inconnues au sujet desquelles elles ne peuvent avoir qu’une compréhension limitée des risques potentiels qu’elles posent pour la santé humaine et l’environnement » ! Ces produits contentant au moins une substance couverte par le secret industriel ont représenté plus de 354 millions de litres de 279 produits de fracturation entre 2005 et 2009 !

« Ce rapport américain officiel montre clairement que la fracturation hydraulique utilisée dans l’extraction des gaz et pétrole de schiste utilise de nombreux produits chimiques dangereux. C’est la réalité de cette technique et de cette industrie : il n’existe pas de fracturation hydraulique propre, un mythe ! » déclare François Veillerette, Porte Parole de Générations futures, (http://www.generationsfutures.net/) association agréée impliquée dans les questions de santé environnementale.
« Le gouvernement français, à la lumière de ce rapport, doit officiellement et définitivement abroger les projets prévus sur le territoire national et renoncer au recours à ces sources dans le futur » Ajoute t’il.

La liste des molécules dangereuses mise en évidence par le rapport :
29 substances ‘Cancérigènes’ ou polluantes dangereuses de l’eau (PDE) ou de l’air (PDA). Le nombre indique le nombre de produits chimiques dans lesquels la substance a été déclarée aux USA.
Pour mieux connaître la technique utilisée pour extraire le gaz de schiste, nous vous proposons d’aller visiter ce site intéressant :

http://app.owni.fr/gaz/