Être royaliste

La force du vouvoiement :

VouvoiementS’il existe en français, pour s’adresser à autrui, deux pronoms personnels de la deuxième personne, l’un au singulier, TU, l’autre où pluriel, VOUS, appelé pluriel de politesse, c’est que notre langue se plaît à certaines nuances qui sont les bases de la civilité. Il ne s’agit pas là de code, de formalisme de classe, de snobisme, de règles mondaines, mais simplement d’usages naturels, qui se perdent et qui faisaient, entre autres, le charme et l’équilibre de la France et le plaisir d’être Français.

Ce plaisir-là s’émousse. On me dira que d’autres motifs plus graves et plus irritants y concourent, d’autres lésions de civilisation, et que c’est considérer les choses par le petit bout de la lorgnette, mais dans ce seul domaine de la civilité, de petites causes peuvent entraîner de grands effets dévastateurs.

La Révolution française, jusqu’à l’avènement du Directoire, savait ce qu’elle faisait en imposant le tutoiement général et en interdisant l’emploi des vocables Monsieur et Madame qui marquaient au moins une déférence réciproque : elle égalisait au plus bas niveau, celui du plus grand dénominateur commun de la familiarité.

Aujourd’hui, ce sont d’abord nos enfants que nous voyons condamnés à être partout tutoyés, comme sous la Révolution. Je ne m’en prends point au tutoiement naturel d’affection et d’intimité (la famille, les amis), ou de solidarité (les copains, les camarades,), mais à celui que leur infligent systématiquement les adultes, comme si l’enfant n’avait pas droit au respect et à la liberté de choisir selon son coeur et ses humeurs qui a, ou qui n’a pas, le loisir de le tutoyer.

D’une façon significative, et qui ne doit rien au hasard, cela commence dès l’école, où plus un instituteur ne prend la peine de vouvoyer (ou voussoyer) un enfant. Au premier jour de classe, l’ex-maître devenu enseignant par banalisation de la fonction et refus de cette sorte de sacerdoce qu’elle représentait autrefois, ne demande plus à l’enfant dont il fait connaissance: « Comment vous appelez-vous ? », ce qui serait au moins du bon français, mais : « C’est quoi, ton nom ? »

(suite…)

Consécration de la France à la Sainte Vierge

« Louis, par la grâce de Dieu, Roi de France et de Navarre, à tous ceux qui ces présentes lettres verront, salut.

Dieu, qui élève les rois au trône de leur grandeur, non content de nous avoir donné l’esprit qu’il départ à tous les princes de la terre pour la conduite de leurs peuples, a voulu prendre un soin si spécial et de notre personne et de notre Etat, que nous ne pouvons considérer le bonheur du cours de notre règne sans y voir autant d’effets merveilleux de sa bonté que d’accidents qui pouvaient nous perdre.

Lorsque nous sommes entré au gouvernement de cette couronne, la faiblesse de notre âge donna sujet à quelques mauvais esprits d’en troubler la tranquillité ; mais cette main divine soutint avec tant de force la justice de notre cause que l’on vit en même temps la naissance et la fin de ces pernicieux desseins. En divers autres temps, l’artifice des hommes et la malice du démon ayant suscité et fomenté des divisions non moins dangereuses pour notre couronne que préjudiciables à notre maison, il lui a plu en détourner le mal avec autant de douceur que de justice.

La rébellion de l’hérésie ayant aussi formé un parti dans l’Etat, qui n’avait d’autre but que de partager notre autorité, il s’est servi de nous pour en abattre l’orgueil, et a permis que nous ayons relevé ses saints autels, en tous les lieux où la violence de cet injuste parti en avait ôté les marques.

Quand nous avons entrepris la protection de nos alliés, il a donné des succès si heureux à nos armes qu’à la vue de toute l’Europe, contre l’espérance de tout le monde, nous les avons rétablis en la possession de leurs Etats dont ils avaient été dépouillés.

Si les plus grandes forces des ennemis de cette couronne se sont ralliées pour conspirer sa ruine, il a confondu leurs ambitieux desseins, pour faire voir à toutes les nations que, comme sa Providence a fondé cet Etat, sa bonté le conserve, et sa puissance le défend.

Tant de grâces si évidentes font que pour n’en différer pas la reconnaissance, sans attendre la paix, qui nous viendra de la même main dont nous les avons reçues, et que nous désirons avec ardeur pour en faire sentir les fruits aux peuples qui nous sont commis, nous avons cru être obligés, nous prosternant aux pieds de sa majesté divine que nous adorons en trois personnes, à ceux de la Sainte Vierge et de la sacrée croix, où nous vénérons l’accomplissement des mystères de notre Rédemption par la vie et la mort du Fils de Dieu en notre chair, de  » nous consacrer à la grandeur de Dieu  » par son Fils rabaissé jusqu’à nous et à ce Fils par sa mère élevée jusqu’à lui ; en la protection de laquelle nous mettons particulièrement notre personne, notre Etat, notre couronne et tous nos sujets pour obtenir par ce moyen celle de la Sainte Trinité, par son intercession et de toute la cour céleste par son autorité et exemple, nos mains n’étant pas assez pures pour présenter nos offrandes à la pureté même, nous croyons que celles qui ont été dignes de le porter, les rendront hosties agréables, et c’est chose bien raisonnable qu’ayant été médiatrice de ces bienfaits, elle le soit de nos actions de grâces.

A ces causes, nous avons déclaré et déclarons que, prenant la très sainte et très glorieuse Vierge pour protectrice spéciale de notre royaume, nous lui consacrons particulièrement notre personne, notre Etat, notre couronne et nos sujets, la suppliant de nous vouloir inspirer une sainte conduite et défendre avec tant de soin ce royaume contre l’effort de tous ses ennemis, que, soit qu’il souffre le fléau de la guerre, ou jouisse de la douceur de la paix que nous demandons à Dieu de tout notre cœur, il ne sorte point des voies de la grâce qui conduisent à celles de la gloire. Et afin que la postérité ne puisse manquer à suivre nos volontés à ce sujet, pour monument et marque immortelle de la consécration présente que nous faisons, nous ferons construire de nouveau le grand autel de l’église cathédrale de Paris, avec une image de la Vierge qui tienne entre ses bras celle de son précieux Fils descendu de la croix ; nous serons représentés aux pieds du Fils et de la Mère, comme leur offrant notre couronne et notre sceptre.

Nous admonestons le sieur Archevêque de Paris, et néanmoins lui enjoignons, que tous les ans, le jour et fête de l’Assomption, il fasse faire commémoration de notre présente déclaration à la grand’messe qui se dira en son Eglise cathédrale, et qu’après les Vêpres dudit jour, il soit fait une procession en ladite église, à laquelle assisteront toutes les compagnies souveraines, et le corps de la ville, avec pareille cérémonie que celle qui s’observe aux processions générales plus solennelles. Ce que nous voulons aussi être fait en toutes les églises tant paroissiales, que celles des monastères de ladite ville et faubourgs ; et en toutes les villes, bourgs et villages dudit diocèse de Paris.

Exhortons pareillement tous les Archevêques et Evêques de notre royaume, et néanmoins leur enjoignons de faire célébrer la même solennité en leurs églises épiscopales, et autres églises de leurs diocèses ; entendant qu’à ladite cérémonie les Cours de Parlement, et autres compagnies souveraines, et les principaux officiers des villes y soient présents. Et d’autant qu’il y a plusieurs églises épiscopales qui ne sont point dédiées à la Vierge, nous exhortons lesdits archevêques et évêques en ce cas, de lui dédier la principale chapelle desdites églises, pour y être faite ladite cérémonie ; et d’y élever un autel avec un ornement convenable à une action si célèbre, et d’admonester tous nos peuples d’avoir une dévotion toute particulière à la Vierge, d’implorer en ce jour sa protection, afin que, sous une si puissante patronne, notre royaume soit à couvert de toutes les entreprises de ses ennemis, qu’il jouisse longuement d’une bonne paix ; que Dieu y soit servi et révéré si saintement que nous et nos sujets puissions arriver heureusement à la dernière fin pour laquelle nous avons tous été créés ; car tel est notre bon plaisir.

Donné à Saint-Germain-en-Laye, le dixième jour de février, l’an de grâce mil-six-cent-trente-huit, et de notre règne le vingt-huitième. »

Louis.

Les 9 notions fondamentales de l’action :

Excalibur1° Notion fondamentale d’unité (doctrinale et stratégique)

La complémentarité de moyens divers est inconcevable, en effet, sans référence à une unité supérieure.
Si Lénine a combattu ceux qui, autour de lui, tendaient à mépriser la formation idéologique, cette formation est plus encore un devoir chrétien.
Si, dans une armée, chaque unité prétendait se battre pour un idéal différent, l’unité est donc la force de cette armée, seraient compromises.
Si donc il importe de favoriser une diversité des moyens qui décuple les possibilités de l’action, cette diversité ne doit jamais faire oublier l’indispensable unité des esprits et des cœurs.
Allons plus loin. Cette unité doctrinale elle-même, ne suffit pas. Si nous sommes décidés à combattre efficacement, une certaine systématisation méthodologique est nécessaire. Une union débonnaire des esprits est sans intérêt s’il n’existe pas d’unité au plan des méthodes d’action.

2° Notion d’harmonie sociale (ou psychologique) d’intérêts (ou soucis) communs

Si l’unité de pensée, l’unité stratégique sont un élément évident de puissance, le respect des harmonies sociales ne l’est pas moins. Se méfier, en conséquence, des formules d’action qui méprisent ou ébranlent celles-ci.
Préférer, autant que possible, celles qui permettent d’utiliser les hommes où ils sont et comme ils sont.
Bien se dire que chacun se donne à l’action avec plus de zèle quand le moyen proposé correspond davantage à ce que l’on désire ou à ce que l’on redoute dans l’immédiat.

3° Notion de continuité (de fréquence)

Car la formule est plus efficace qui tient constamment en éveil par le prolongement d’une action continue. Certains arrêts, certains repos dans l’action représentent autant d’échecs.

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14 juillet 1789, la fête des banques…

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Alors que la France se prépare dans la joie à célébrer une nouvelle fois cette république qui pourtant ne lui apporte que des malheurs depuis quelques siècles, l’équipe parisienne du GAR a décidé de rappeler à qui profite le crime!

Qui, depuis le début de la maudite régence, se régale de la commercialisation de notre belle France!
Nous choisissons nous aussi de fêter le 14 Juillet comme il se doit. Car chaque feu d’artifice qui résonne est un coup de glas de plus vers la fin de ce système des véreux.

Chaque nouveau 14 juillet nous rapproche de la fin du régime des banques.

Nous pourrions choisir de nous lamenter, nous pourrions choisir de baisser les bras, et bien non, avec nos moyens, nous choisissons, comme d’autres, de garder la flamme de l’espérance royale allumée !

La France n’est pas la république, la république n’est qu’un système, et malgré tout, il finira bien par s’enrayer.

Cette république qui s’est voulue du peuple, par le peuple et pour le peuple, n’a été en fait qu’une république du fric, par le fric et pour le fric, une idéologie au service de l’Argent. Cette république qui n’est que l’avorton de la révolution de 1789, elle même avorton de la Réforme, qui elle même ne fut que l’avorton de la Renaissance !

A nous d’être les grains de sable dans ses rouages!

Un jour la France refleurira sur les ruines de la finance internationale préparant l’avènement de son nouvel ordre mondial, ou république universelle !

Et pour que cela arrive, nous le crions: Vive le Roi !

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21 juin 2016 – 587ème anniversaire de la Triple Donation.

Aujourd’hui, 21 juin, nous fêtons le 587ème anniversaire de la « Triple Donation » faite par Ste Jeanne d’Arc et le Dauphin Charles.
 
Cet événement majeur de notre l’histoire fut le premier renouvellement du Pacte de Reims.
 

Espérons et prions que la France renoue par un (p)acte similaire le fil coupé de sa vocation.

 

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Jehanne dit à Charles : «Sire, me promettez-vous de me donner ce que je vous demanderai?» Le Roi hésite, puis consent. «Sire, donnez-moi votre royaume».

Le Roi, stupéfait, hésite de nouveau ; mais, tenu par sa promesse et subjugué par l’ascendant surnaturel de la jeune fille : «Jehanne, lui répondit-il, je vous donne mon royaume». Après quoi, voyant celui-ci tout interdit et embarrassé de ce qu’il avait fait : «Voici le plus pauvre chevalier de France : il n’a plus rien».

Cela ne suffit pas : la Pucelle exige qu’un acte notarié en soit solennellement dressé et signé par les quatre secrétaires du Roi. « Notaire, écrivez dit la pucelle inspirée : le 21 juin de l’an de Jésus christ 1429, à 4 heures du soir, Charles VII donne son royaume à Jeanne. Ecrivez encore : Jeanne donne à son tour la France à  Jésus-Christ. -Nos Seigneurs dit-elle d’une voix forte, à présent, c’est Jésus-Christ qui parle : « moi, Seigneur éternel je la donne au Roi Charles ».

 

En Nom Dieu, Notre jour viendra !
Yves Delacroix.

Matérialisme ou l’essentiel ?

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Retrouver l’homme et la part de l’invisible.

« C’est pourquoi nous ne faiblissons pas. Au contraire, même si notre homme extérieur s’en va en ruine, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour ». (2 Corinthiens, ch.IV,16) « A nous qui ne regardons pas aux choses visibles, mais aux invisibles ; les choses visibles en effet n’ont qu’un temps, les invisibles sont éternelles » (2 Corinthiens, ch.IV,18)

L’ « essentiel » est invisible parce que les yeux ne peuvent le percevoir. La majorité des gens ne voient que le palpable, parce que l’esprit et le cœur sont obstrués par le matérialisme ambiant. L’essence même de la vie ne se distingue pas. Comment percevoir les choses lorsque l’on priorise l’argent, le gain et tout ce qui tourne autour : profit, usure avec ses avatars le mensonge et la fourberie. Ce nouveau Dieu a remplacé ce qui pour les yeux des hommes jadis était primordial : la vie communautaire, telle qu’elle était vécue par les anciens, pétrie de valeurs, tourné vers l’élévation et l’exemple. Nous avons simplement remplacé le Christ par Juda…

Qu’a-t-on fait de l’amour, de la communion des êtres, de cette rencontre entre deux âmes. Ces instants de courtoisie et d’approche, de passion. Ce jeu des sens, d’amitié, de dialogue et de partage. Apprivoiser un esprit en respectant son caractère, sans le frustrer. Du mystère qui fait que deux êtres choisissent de faire ce chemin de la vie ensemble jusqu’à se confondre…

Prenons-nous le temps pour faire chaque chose, ce temps en dehors du temps qui file dans notre monde moderne avec la montre qui nous emprisonne. Avons-nous assez de recul pour apprécier encore le chant naturel des oiseaux, le bruit des arbres sous le vent où le clapotis des ruisseaux… Qu’avons-nous fait de la gratuité, ce service cher à nos aïeux, qui entretenait les rapports entre les humains et assurait la charité indispensable à la société organique…

Oh, je sais, certains diront : encore du passéisme champêtre ou de l’écologie, mais réfléchissons un peu, n’est-ce pas indispensable à l’équilibre de tout être humain que de pouvoir se ressourcer et trouver à un instant de sa vie, cet espace nous redonnant toute notre dimension humaine ?
Une sorte de confrontation entre nous-même et la création. Le dos collé à un arbre, regarder ce ciel comme une fusion entre le sang qui nous irrigue et la sève qui va des racines aux branches. Une sorte de sérénité nous envahit devant les merveilles qui s’offrent à nous, la paix de notre être et le silence qui suit la profondeur des bois. Voit-on cette tranquillité intérieure que l’on trouve en nous, comme un apaisement recherché mais que l’on ne trouve plus dans nos vies bruyantes, minutés d’un quotidien pollué et stressant. Sait-on encore trouver cet apaisement, cette plénitude que l’on avait autrefois et que l’on redécouvre par des pratiques venues de l’Asie !

Où se trouve la richesse essentielle de l’homme, si ce n’est dans son regard envers l’autre, la charité et la compassion, quand la justice s’est au préalable épuisé. Ce qui fait partie de l’invisible, de ce qui est en nous, la beauté intérieure supérieure au visible. Ce qui est vrai, le bon, le bien, la richesse que l’autre dégage semblant sortir du fond de son être. Ce trésor qui ne se quantifie pas, dont l’or du monde ne peut acheter fera souvent d’un ami qui le possède, la perle rare d’une vie. Ces valeurs sont celles qui firent la grandeur de notre civilisation, dont nous nous sommes détournés lorsque nous avons préféré le visible à l’invisible, l’argent à la spiritualité, Juda au Christ. C’est à la portée de chacun de redécouvrir ce jus précieux, cette essence qui est en nous. Redynamiser cette énergie intérieure, la nature même de l’homme qui donne un sens à sa vie. Ce pourquoi il est né, d’où il est venu et la fin qui l’attend, tout le respect envers la création et les êtres qui l’on bâtit, conseillé. Cette part qu’il prendra envers ceux à qui, il transmettra ces connaissances et son appui…

F. Winkler

Le code de chevalerie (4/10) : tu feras une guerre aux infidèles sans trêve et sans merci

Loin de prêcher une nouvelle croisade, le combat est avant tout celui de la foi et de l’Amour.

À quoi peut bien ressembler le chevalier des temps modernes ? Pour répondre à cette épineuse question, Aleteia a remis au goût du jour un ancien code de chevalerie en vigueur au XIIe siècle. Ces dix commandements, à l’image du décalogue de l’Église catholique, dictaient la conduite des chevaliers désireux de cultiver les saintes vertus et d’éveiller en eux les sentiments les plus nobles. Répondant aux problématiques médiévales, un tel code peut à première vue sembler désuet ou inapproprié à l’époque moderne. Vraiment ? Largement imprégnés par la morale chrétienne, ce seront des prêtres, bien dans leur époque, qui revisiteront et réactualiseront pour vous les préceptes de ce code dont notre société moderne gagnerait beaucoup à s’inspirer. Faisons naître ensemble un nouvel esprit chevaleresque ! 

Cette semaine, le père Jean-Pascal Duloisy, grand exorciste pour la région Île-de-France, s’est penché sur une règle incontournable de notre chevalier : combattre inlassablement la non-croyance. Loin de prêcher une nouvelle croisade, le combat est avant tout celui de la foi et de l’Amour.

 

Tu feras une guerre aux infidèles sans trêve et sans merci

Chevalier, sachez avant toute chose que lorsque vous vous tenez devant un être humain, vous faites aussi face aux puissances des ténèbres qui l’environnent. Ce n’est donc pas un humain que vous êtes tenu d’affronter mais les forces obscures qui interfèrent.

« Car nous ne luttons pas contre des êtres de sang et de chair, mais contre les Dominateurs de ce monde de ténèbres, les Principautés, les Souverainetés, les esprits du mal qui sont dans les régions célestes. »
(Eph 16, 12)

Tu feras à l’infidèle une guerre sans trêve et sans merci, oui, en le servant dans sa vocation d’homme créé à l’image de Dieu, infiniment aimé. J’aimerai à mon tour toute personne dans le projet d’amour de Dieu pour elle. L’homme étant créé à l’image de Dieu, tout homme, même non chrétien est fait pour Jésus Christ, il faut ainsi servir le projet qui est déjà en lui.

Qui veut détruire ce projet ? Le démon. Qui est jaloux de ce projet ? Le démon. Donc nous ne combattons pas avec des armes, le démon n’en a que faire, mais avec la foi ! La première arme de la foi c’est la prière. Comme le dit si bien Padre Pio :

« La prière est la meilleure arme que nous possédons : la clef du cœur de Dieu. Priez même à contre-cœur. Qui prie beaucoup se sauve, qui prie peu est en danger, qui ne prie pas se damne. La volonté compte et est récompensée, non le sentiment. »

Ainsi je combats grâce à la bienveillance qui chasse toute peur intérieure et je m’expose dans mon témoignage au saint nom de Jésus, au risque de la moquerie et au péril de ma vie. Celui qui fait une guerre sans trêve et sans merci, c’est Saint Paul. Le chevalier moderne tâchera de s’en inspirer.

« En effet je n’ai pas honte de l’Évangile, car il est puissance de Dieu pour le salut de quiconque est devenu croyant, le Juif d’abord, et le païen. »
(Rm 1, 16)

Lire l’intégralité de l’article sur Aleteia.orgt>

L’éthique royaliste :

Dans « Révolte contre le Monde moderne » Julius Evola décrivait dans son chapitre sur l’âme de la Chevalerie :

« Au Moyen Âge, fleurirent d’ailleurs de nombreux traités où chaque arme et chaque objet utilisés par le chevalier étaient présentés comme des symboles de qualités spirituelles ou éthiques, symboles destinés à lui rappeler d’une façon sensible ces vertus et aussi à relier à toute action chevaleresque une action intérieure. »

Plaque2C’est ce qu’implique pour nous la symbolique de la plaque des Camelots du Roi. Cette plaque est une succession de symboles. La colombe, symbole de paix, nous rappelant ce dont pourquoi nous nous battons. Dans la tradition chrétienne c’est aussi la colombe descendue du ciel, tenant en son bec une ampoule pleine d’huile sainte dont Clovis reçut l’onction. Par ce baptême, il s’assure le soutien de l’Église romaine, principale autorité survivante de l’Empire, en plus de la sympathie du peuple gallo-romain. C’est aussi l’un des symboles attribué à Jeanne d’Arc. Jeanne d’Arc eut un emblème, et cet emblème était une colombe. Nous le lisons dans un extrait des registres de l’hôtel de ville de La Rochelle, découvert par M. Quicherat et publié par lui, Revue historique, juillet-août 1877. La Pucelle, y est-il dit, « fit faire au lieu de Poictiers son estendart, auquel y avait un escu d’azur ; et un coulon blanc dedans icelui estoit. » « Lequel coulon tenoit un roole en son bec où avoit escript : De par le roy du ciel. » La devise de Jeanne d’Arc était : « De par le roy du ciel. » Et c’était bien la devise de l’enfant qui disait : « J’aimerais mieux filer près de ma pauvre mère, mais il faut que j’aille parce que mon Seigneur le veut ; » et encore : « Je viens de par Dieu, beau sire, pour vous dire que vous serez sacré et couronné à Reims, et serez lieutenant du roi du ciel » ; et ailleurs : « Donnez votre royaume au roi des cieux, après quoi le roi des cieux fera tout pour la France » ; et encore : « Glacidas, Glucidas, j’ai pitié de ton âme, rends-toi au roi du ciel » ; et aux Anglais : « Quittez ce royaume, de par Dieu et la Pucelle ! » C’était bien la devise de celle qui faisait broder sur son étendard le roi du ciel trônant dans les nuées ; de celle qui prenait pour cri le nom même du roi du ciel et de sa mère : « Jhésus-Maria » ; de celle, enfin, qui mourait en répétant : « Jhésus ! » le nom du roi du ciel ! de-par-le-roi-du-ciel-etendard-jeanne-pucelle-orleans-darcSur la plaque des Camelots du Roi, cette colombe tient dans son bec, une demi-couronne de laurier symbolisant l’honneur et une demi-couronne d’épine symbolisant le sacrifice, rappelant celui du Christ avec sa couronne d’épine sur la Croix. En dessous, la fleur de Lys nous rappelant que nous sommes soldat du Roi au service du Royaume de France avant tout. Deux épées s’entrecroisent derrière sur fond de blason bouclier, nous rappelant l’éthique chevaleresque comme pratique constante de notre combat. Les différentes couleurs qui étaient ensuite attribuées à ces plaques correspondaient à divers grades dans le cadre de la Fédération Nationale des Camelots du Roi. Cette organisation ayant été officiellement dissoute en 1936, ces différentes couleurs issues des grades n’ont plus vraiment de signification réelle en ce début du XXIème siècle. Il est plus intéressant de leur attribuer une couleur en fonction de la région ou on se situe. Cela rappel en quelque sort le combat régionaliste issu de la politique de décentralisation chère au royalisme.

Face à l’orgueil et à l’arrogance qui ont malheureusement durablement affaiblit le combat royaliste, nous y ajoutons une devise de nos ancêtres, émanant des chevaliers hospitaliers de Syrie :

Sit tibi copia, sit sapientia, formaque detur ; Inquinat omnia sola superbia, si comitetur.

( Que l’abondance, que la sagesse et la beauté te soient données ; l’orgueil à lui seul souille tout s’il t’accompagne. )

Nous rappelons aussi qu’un Camelot du Roi n’est à la retraite que quand il est mort. Quelque-soit les vicissitudes de la vie, lorsque qu’un militant royaliste décide d’être un soldat du Roi, il se doit de le faire par fidélité.

Dans une interview, M. Michel Michel a su mettre en évidence les défaillances que l’on rencontre assez souvent parmi les militants royalistes :

« M.M. – Parmi les royalistes, peu sont militants ou le restent. Et les militants sont des amateurs… Hélas ! Certes les amateurs aiment, d’où l’aspect sympathique de la plupart des royalistes ; mais ils ne se manifestent qu’autant qu’ils aiment ce qu’ils font, c’est-à-dire qu’ils fonctionnent au principe de plaisir. Certains, parfois vont un peu plus loin, par sens du devoir ; mais combien se conduisent en professionnels, c’est-à-dire acceptent de mener des tâches ennuyeuses, peu exaltantes, simplement parce qu’elles concourent efficacement à l’objectif fixé ?

On sait combien dans les associations les rapports entre permanents et bénévoles sont difficiles : les activités des uns et des autres ne sont pas sous-tendues par la même logique. Eh bien, les mouvements et groupes royalistes ne sont pratiquement composés que par des bénévoles.

Ah ! Combien je comprends Lénine qui en appelait à une organisation de révolutionnaires professionnels. (Il est vrai que les caisses noires, le soutien de l’État soviétique et les emplois de permanents n’ont jamais manqué aux apparatchiks des partis communistes.)

Les royalistes fonctionnent à l’enthousiasme, parfois c’est un dieu qui les habite, parfois ce n’est que de la « gonflette » ; il faudrait un peu de lest qui les stabilise dans une action prolongée.

Aussi, nos efforts devraient moins porter sur la multiplication des royalistes de sentiment (si la diffusion de convictions justes suffisait au salut public on pourrait être démocrate) que sur la transformation de beaucoup de ces royalistes de sentiment en « royalistes politiques » et de certains de ces « royalistes politiques » en comploteurs actifs. En termes maurrassiens cela s’appelle « la réforme intellectuelle et morale de quelques-uns ».

La réforme intellectuelle suppose de ne pas négliger les ressources de l’intelligence qui est seule susceptible d’amender le royalisme de valeurs et de sentiments. La réforme morale consiste à cultiver le courage, le sens du service, du dévouement et de l’abnégation. Elle relève plus de la « voie purgative » (passage obligé pour obtenir la sublimation de la volonté de puissance), que de l’exaltation du petit ego. La découverte de ce qui dans l’homme passe l’homme s’accompagne nécessairement de la conscience du caractère limité et contingent de l’individu et réciproquement.

Alors oui, dans cette perspective, l’action royaliste peut devenir le support d’une voie intérieure c’est-à-dire d’une pratique sacrificielle. »

Des royalistes professionnels, voilà ce dont nous devons être !

Hommage a Sainte Jeanne d’Arc a Orléans, Célébration de 720eme anniversaire de l’Auld Alliance

Ce vendredi 6 mai et samedi 7 mai, le GAR Bretagne s’est rendu dans la région Centre Val-de-Loire, à Orléans afin de rendre un hommage à Sainte Jeanne d’Arc.
Le 8 mai 1429, Jeanne d’Arc libéra Orléans de l’occupation anglaise avec l’aide de sa garde Écossaise, fruit de la plus ancienne alliance entre deux pays au monde : l’Auld Alliance, lien fraternel franco-écossais depuis 1295, sujet majeur de l’Histoire de France et de l’Ecosse malheureusement méconnu des Français et oublié des livres d’histoires, bien qu’elle fut enseignée jusqu’au XIX eme siècle. Mais a cause de « L’Entente Cordiale » avec l’Angleterre, des raisons politiques reléguèrent aux oubliettes ces six siècles d’alliance. La garde écossaise des Rois de France et les soldats écossais venus combattre sur le sol français furent relégués au rang de mercenaires, et l’Écosse fut considérée comme une province anglaise, adversaires lors des rencontres du tournoi des six Nations. Bien plus présent à l’esprit des Écossais, le sujet avait aussi tendance a s’effacer. Cependant des siècles de coopération ne peuvent totalement disparaître, et l’on constate souvent, que même inconsciemment que les Écossais aiment la France, et que les Français aiment l’Écosse alors qu’ils ont souvent de l’aversion pour les Anglais. Des associations sont présentes en France comme « 1295 Auld Alliance, le lien franco-écossais » ou « les chardons d’Orléans »… entre autres. DSC_0103 DSC_00901280x720-mT9
Nous sommes arrivés le vendredi dans la soirée, le temps de manger des grillades sur la place principale, face à la statue de Jeanne. Pour l’anecdote cette statue fut détruite pendant la seconde guerre mondiale, mais grâce aux dons bienfaiteurs d’habitants de la Nouvelle Orléans, capitale de notre ancienne Louisiane aujourd’hui simple État des États-Unis, elle a été reconstruite en 1950 – geste symbolique et génial.
Nous avons ensuite déambulé dans les rues du centre ville de la très belle ville d’Orléans, devant la cathédrale des répétitions pour les festivités de la fin de semaine, chorales, cornemuses, illuminations sur la façade de la cathédrale Sainte Croix en vue du spectacle « Jeanne, visages universels », une œuvre son et lumière dévoilant la vision étrangère de notre Sainte.

Le samedi 7 mai, nous nous sommes rendus devant la magnifique statue , place du Martroi, improvisant une petite session photos avec nos drapeaux fleurdelisés pour l’immortalisation. DSC_0075 DSC_0073
Non loin de la cathédrale se tenait un marché médiéval, nous avons pris notre repas sur place remplissant nos panses de ripaille d’autrefois : saucisses lentilles, saucisses d’autruche, lard, porée médiévale (généreuse tranche de pain complet garnie de viande de porc bien dorée sur lequel un coulis onctueux de fromage a été délicatement posé), le tout arrosé de bières artisanales de la blonde à la rousse.
Repus, les ventres bien remplis, vint le temps de la ballade dans ce dédale de tavernes, échoppes, tanneurs, forgerons, animé de chants et danses d’époque, jeux et contes, farces, farfadets, joyeux lurons écossais abreuvés de bon whisky bien de chez eux. Sur place nous rencontrons nos frères d’alliance d’ancienne Calédonie, ils acceptèrent chaleureusement de se prendre en photographie avec nous, visiblement satisfaits de voir nos fiers drapeaux flotter au vent. Un stand de l’association « 1295 Auld Alliance » était au centre d’un camp reconstitué d’une compagnie écossaise du XVème siècle avec la présence de Highlanders de Ardblair, contrée d’Ecosse non loin du Ben Nevis, région que j’eus la chance de visiter en 2011, magnifique et mystique Écosse ! Ces fameux Highlanders roulant les « rrrr » en photos avec nous ! 20160507_131155_Richtone(HDR) 20160507_132146_Richtone(HDR) 20160507_121233_Richtone(HDR) 20160507_121302_Richtone(HDR) 20160507_121443_Richtone(HDR) 20160507_121720_Richtone(HDR) 20160507_121811_Richtone(HDR) DSC_0188 DSC_0207 DSC_0210 DSC_0213 DSC_0216DSC_0217DSC_0211
A 14h c’était l’hommage des villes jumelles a Jeanne d’Arc, avec le renouvellement des serments de jumelage en présence de la délégation de Dundee et de St-Flour dans le cadre des 70ème et 30ème anniversaires de jumelage avec la Mairie d’Orléans, tout ça devant l’Hotel Groslot, lieu de départ de la marche vers la cathédrale, pour célébrer le 720ème anniversaire de la Auld Alliance. Un magnifique cortège haut en couleur, sous des airs magnifiques de cornemuses du « Mackenzie Caledonian Pipe Band » se dirigea vers le lieu saint, avec les Highlanders et leurs drapeaux Croix de Saint André (Saltire croix blanche du martyr Chrétien Saint André sur fond bleu ) et celui jaune avec lion rouge, le Lion Rampant. Après un bref arrêt devant la cathédrale Sainte Croix, le cortège entre dans l’édifice pour se recueillir devant les plaques écossaises à l’intérieur de la cathédrale sous l’air sublime de « Amazing Grace », hymne chrétien du monde Anglo-Saxon et particulièrement d’Ecosse. DSC_0170 DSC_0104 DSC_0099 DSC_0119 DSC_0179 DSC_0123 DSC_0128 DSC_0131 DSC_0166 DSC_0136 DSC_0144 DSC_0155DSC_0224DSC_0037DSC_0033DSC_0068DSC_0003DSC_0226DSC_0245DSC_0257DSC_0276DSC_0324DSC_0311DSC_0297DSC_0248DSC_0276DSC_0286DSC_0289
Après s’en suit une traversée de la ville d’Orléans avec des escales devant chaque lieu historique de la libération de la ville par Jeanne d’Arc, rue de la Poterne avec une plaque commémorative en l’honneur de l’Auld Alliance pour se terminer Place du Martroi, face à l’imposante statue équestre de la Pucelle d’Orléans, le tout au son des cornemuses. Une délégation d’Espagnols de la région d’Aragon étaient également présents et jouèrent une musique hispanique.
A 18h il fallut repartir pour notre Bretagne, les Fêtes Johanniques d’Orléans sont à conseiller à tout les amoureux de la France éternelle. Nous renouvellerons l’expérience car sans nous vanter, grâce a nos très beaux drapeaux, nous avons apporté une véritable valeur ajoutée a l’événement : nous étions les seuls à brandir les couleurs de l’Ancien Régime et ensuite les gens étaient agréablement surpris d’assister a notre défilé de bannières fleurdelisées, avec des gens venant nous demander ce qu’étaient nos drapeaux, des sympathisants royalistes qui s’ignorent, des enfants ayant appréciés ces couleurs chatoyantes, les gens prenaient beaucoup de photos (dont des touristes Japonais visiblement heureux de voir des fleurs de lys), des photographes officiels nous ont même mitraillé devant la cathédrale. Nous n’avons pas suscité de haine ou de réprobation.  Nous avions pris le parti cette année de nous afficher clairement au milieu de la France populaire et les avis furent globalement positifs, et même un bonapartiste de passage nous encouragera à continuer !

Vive Sainte Jeanne d’Arc !
Dieu Premier Servi.

Notre jour viendra !

Mathieu Corvez

Bref historique d’un slogan royaliste depuis les années 1960.

Dans les années 1960, les militants de l’Action Française collaient des bandeaux bicolores « Le roi, pourquoi pas ? » dont l’un des modèles, dans un hommage involontaire aux « Incroyables et Merveilleuses » de l’époque thermidorienne, avait oublié le « r » de « pourquoi », ce que ne remarquaient guère, en définitive, les colleurs ni les badauds… Au milieu des années 1970, il y eut une inflexion du message, moins anodine qu’on pourrait le penser, et la Documentation Royaliste (basée à Tours, et émanation de l’Union Royaliste de Touraine) imprima des milliers d’affiches jaunes « Je suis royaliste, pourquoi pas vous ? » qui, bientôt, furent collées aux quatre coins de la France. Elles attiraient l’œil, parce qu’elles reproduisaient le regard d’une femme qui semblait vous fixer quand vous passiez à proximité. Lorsque, vers 2008, le Groupe d’Action Royaliste fut créé, son premier modèle d’autocollant militant (bientôt reproduit en affiche grand format) reprit le slogan et le regard féminin, avant que, ces dernières semaines, l’Action Française affiche à son tour la même interrogation à l’occasion de son colloque annuel intitulé de même façon.

Cette interrogation n’est pas totalement incongrue en ces temps agités, même si j’aurai tendance à poser directement la véritable question qui n’est autre que celle, non d’un « isme » quelconque, mais bien plutôt des institutions nécessaires à la France. En fait, peut-être suis-je trop pressé…

Lorsque le Groupe d’Action Royaliste a commencé à (re)coller ce slogan sur les murs, de la Bretagne au Jura, de Dreux à Draguignan, de nuit comme de jour, il s’agissait bien de redonner une certaine visibilité au royalisme lui-même et de rappeler que, en notre République cinquième du nom, il existait un courant politique de longue mémoire qui revendiquait une « autre » histoire et, au-delà, une « nouvelle » politique, qui n’était ni une utopie ni une nostalgie mais une possibilité, une nécessité pour les temps présents et à venir, le passé ne nous intéressant qu’à titre d’expérience et non de regret (car il est trop tard pour changer ce qui a été, il faut s’en contenter, ou s’en « mécontenter »…). La question que posait l’affiche ne disait certes rien de ce qu’était le royalisme, mais elle se voulait une incitation à aller plus loin, et à se poser la question de l’identité politique à travers cette spécificité royaliste.

C’était aussi, et c’est toujours une question un peu provocatrice : être royaliste, ce n’est pas si simple à comprendre, à appréhender pour ceux qui ont été nourris au lait de l’Éducation nationale et qui imaginent les royalistes comme des nostalgiques des carrosses et des privilèges nobiliaires, ou comme des extrémistes ne pensant qu’à instaurer une tyrannie moralisatrice, voire théocratique… Mais poser la question, c’est, au moins, la susciter chez quelques personnes qui ne le sont pas encore mais pourraient bien y penser, déçus par les jeux politiciens qui donnent une si mauvaise image de la politique.

En apposant cette affiche du G.A.R. à Rennes, il y a quelques mois, avec les amis de l’Action Royaliste Rennaise, nous avons eu à plusieurs reprises l’agréable surprise d’entendre murmurer par dessus notre épaule : « Oui, après tout, pourquoi pas ?»… Mais, si devenir royaliste est une étape importante en politique, et plus il y aura de royalistes, mieux cela vaudra (sans que cela soit, en définitive, déterminant, la volonté et la stratégie comptant plus encore), ce n’est, rappelons-le, qu’une étape : la prochaine question qu’il faudra bien, alors, « imposer » aux esprits, les plus éclairés comme les plus simples (au sens noble du terme, à ne pas confondre avec simplistes, bien sûr), par l’intelligence mais sans omettre la puissance du sentiment, sera, évidemment : « le roi, pourquoi pas ? »…