Être royaliste

Pas de vacances militantes pour la Bretagne :

Le mois de juillet est propice aux travaux pratiques du royalisme, parce que le temps libéré pour certains par les vacances scolaires peut être mis utilement à profit pour faire connaître les idées monarchistes à un plus vaste public, parfois moins stressé quand il est, lui aussi, en vacances, mais aussi quand il est, en pleine activité, confronté à l’absurdité d’une République qui fait primer les intérêts seulement financiers au détriment du travail et des travailleurs.

A Rennes, le Groupe d’Action Royaliste, dont les militants animent l’Action Royaliste Rennaise, n’a cessé, en ce mois de juillet si agité dans nos campagnes, d’afficher, d’écouter, de discuter et de proposer l’alternative royale : ainsi, ce sont des centaines d’affiches de tous les formats qui ont recouverts les panneaux de la ville et des alentours, malgré la concurrence des festivals de musique…

Au moment où les éleveurs manifestaient leur colère, les royalistes placardaient « L’agriculture est faite pour nourrir les hommes, pas les banques ! » ; quand M. Macron expliquait dans la presse qu’il manque un roi à la France, c’est « Je suis royaliste, pourquoi pas vous ? » qui connaissait un bon succès près des passants ; quand Nicolas Hulot évoquait l’encyclique pontificale dans « La Croix », ce sont les affiches royalistes prônant « l’écologisme intégral » (formule née dans les milieux monarchistes il y a plus de trente ans!) qui attiraient l’attention !

De plus, un tract reprenant un texte du Groupe d’Action Royaliste sur la crise agricole était distribué aux commerçants de Rennes et à un certain nombre d’agriculteurs des environs de la métropole bretonne, mais aussi à Nantes, entre autres.

A Rennes, à Dinan, à Saint-Briac et sur la Côte d’émeraude, les militants ont poursuivi le travail d’affichage par la discussion, et de nouveaux sympathisants monarchistes se manifestent, preuve que le royalisme n’est pas une vaine nostalgie mais une espérance positive qui peut ouvrir de nouvelles voies pour nos concitoyens et notre pays.

Maintenant, c’est partout, sur vos lieux de travail comme de vacances, qu’il faut promouvoir les solutions royalistes : le site du Groupe d’Action Royaliste, ses textes, ses vidéos, son matériel militant, sont vos outils pour aider à la nécessaire royalisation du pays ! Tout est possible, il faut juste le vouloir, et agir, même simplement : c’est ainsi que progressera, lentement peut-être mais sûrement, la cause royale.

Jean-Philippe Chauvin

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Jour de tristesse pour le Français et l’Irlandais…

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Cath na Bóinne
Wake Fraincis, tá tú bodhar chun na teachtaireachtaí ar an scéal agus do chuid deartháireacha Éireannacha ag streachailt chun cosc a chur ar Orangemen ceiliúradh a dhéanamh do defeat i gcoinne an Béarla ag na Bóinne i 1690 … An Ghaeilge teacht i léiríonn onóir gach bliain nach bhfuil siad ag glacadh leis an Breataine a trí a n-lonnaitheoirí i gceantair Caitliceach a humiliate na Franco-Gaeilge throid faoi Louis XIV…
i gcuimhne ar ár chomhghuaillíocht stairiúla agus an mór Dhónaill Uí Chonaill, an ceannaire neamhspleáchas cáiliúil, ag tairiscint briogáide na hÉireann ar an Líon na Chambord, agus faigh ar ais ar an ríchathaoir a sinsear, saor in aisce ina gcónaí in Éirinn, beo fhada ‘Franc-Ghaeilge …
Tiocfaidh àr là…

Réveillez-vous français, êtes-vous sourds aux messages de l’histoire pendant que vos frères d’Irlande luttent pour empêcher les orangistes de fêter votre défaite contre les anglais à la Boyne en 1690…
Les Irlandais relèvent l’honneur en montrant chaque année qu’ils n’acceptent pas les britanniques qui font traverser leurs colons dans les quartiers catholiques pour humilier les Franco-Irlandais battus sous Louis XIV…
En souvenir de notre alliance historique et du grand Daniel O’CONNELL, célèbre leader indépendantiste, proposant une brigade irlandaise au Comte de Chambord, pour reconquérir le trône de ses aïeux, vive l’Irlande libre, vive l’alliance franco-irlandaise…
Tiocfaidh àr là – Notre Jour viendra

French, are you deaf to the messages of the story while your Irish brothers struggling to prevent Orangemen celebrate your defeat against the English at the Boyne in 1690 … The Irish come in showing honor every year they do not accept the British who through their settlers in Catholic areas to humiliate the Franco-Irish fought under Louis XIV …
In memory of our historic alliance and the great Daniel O’Connell, the famous independence leader, offering an Irish brigade to the Count of Chambord, to regain the throne of his ancestors, living free in Ireland, long live ‘Franco-Irish ..
Our day will come

Chronique du vrai combat social :

« Le syndicat libre dans la profession organisée » Frédéric Le Play

« En ne laissant debout qu’un géant, l’Etat et 25 millions de nains, la Révolution a créé un monde de pygmées et de révoltés.» disait E. Renan. Quand a Joseph de Maistre, que l’on peut considérer comme un précurseur : « Je n’ai jamais rencontré un Homme, mais des hommes. » A chaque peuple correspond une tradition, une culture, une politique aussi différente des autres par son histoire, ses mentalités et ses climats, que son destin historique et métaphysique. Louis de Bonald critiqua l’ « avènement politique du commerce et de l’industrie » au détriment des élites réelles de la France. Les royalistes comprendront vite que la République, issue de la Révolution est à la fois antinaturelle, comme antisociale et par déduction destructrice du tissu traditionnel et national, donc anti-française… Rivarol fera la même analyse en élargissant son combat sur la francophonie et E.Burke expliquera que la Révolution en France était le plus beau cadeau que l’on puisse faire à l’Empire britannique…
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L’esprit Camelot du Roi d’aujourd’hui et demain

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L’esprit camelot du roi, chevalerie moderne, est l’esprit de la résistance. Ce n’est pas l’agitation stérile de quelques prétentieux dans la rue pouvant choquer la population. Ceux-ci agissent finalement en servant le système qui, avec ses médias les discréditeront.

L’esprit camelot c’est autre chose, comme je l’avais défini. Cet esprit, à l’origine, était le fruit des siècles d’histoire, mélange des diversités françaises, sortant du fond des âges, de la chevalerie, du panache, issu du peuple. Bref ils agissaient en tournant en dérision le système, dans la complicité rieuse de la population.
Je ne parle plus de république mais de système, car au-delà des gouvernements vautrés dans les scandales, le terme de « ripoublique » convient mieux. Ces affaires et ses privilèges feraient pâlir le pire des systèmes monarchiques. La différence reste dans des « privilèges » financiers et non plus comme sous nos rois, le plus souvent, obtenus par le sang versé, la distinction ou la réussite créative, dans les valeurs issues de la fine fleur du peuple…
Au-delà de la république, ce système fonctionne au service du nouvel ordre mondial, broyant les peuples, les délocalisant, pour finir par les numéroter en les robotisant.

Donc les camelots du roi étaient légitimes et cohérents parce qu’ils étaient l’émanation de l’exaspération du peuple, dans sa représentation dans la rue. Ils agissaient en ridiculisant le système de tel manière que le peuple riait avec eux. Voilà l’état d’esprit des camelots du roi. Les camelots du roi doivent s’adapter à toute époque, dans une forme de résistance dans le comportement et quel est-il ?
Etre imperméable aux sirènes du système ; aux dépendances et gadgets techniques, ordinateurs, à la tv, téléphones portable et réseaux sociaux mais sachant les utiliser pour diffuser ses idées. Ces réseaux sociaux servent à faire passer nos messages.
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Le déclin du courage

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Le 8 juin 1978, Alexandre Soljenitsyne, expulsé 4 années plus tôt de l’Union Soviétique, suite à la publication de son livre  » l’Archipel du goulag  » où il dénonce les abus du système concentrationnaire soviétique, va prononcer un discours resté mémorable dans les murs de la prestigieuse université américain d’Harvard, haut lieu de la formation des élites du monde entier. Ce discours aux accents prophétiques n’a rien perdu de son actualité. Jugez-en plutôt à la lecture de ces extraits !

Le déclin du courage

Le déclin du courage est peut-être le trait le plus saillant de l’Ouest aujourd’hui pour un observateur extérieur. Le monde occidental a perdu son courage civique, à la fois dans son ensemble et singulièrement, dans chaque pays, dans chaque gouvernement, dans chaque pays, et bien sûr, aux Nations Unies. Ce déclin du courage est particulièrement sensible dans la couche dirigeante et dans la couche intellectuelle dominante, d’où l’impression que le courage a déserté la société toute entière. Bien sûr, il y a encore beaucoup de courage individuel, mais ce ne sont pas ces gens là qui donnent sa direction à la vie de la société. Les fonctionnaires politiques et intellectuels manifestent ce déclin, cette faiblesse, cette irrésolution dans leurs actes, leurs discours et plus encore, dans les considérations théoriques qu’ils fournissent complaisamment pour prouver que cette manière d’agir, qui fonde la politique d’un Etat sur la lâcheté et la servilité, est pragmatique, rationnelle et justifiée, à quelque hauteur intellectuelle et même morale qu’on se place….

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Le pire de tous les maîtres…

XIR266920« Pour la première fois dans l’histoire du monde toutes les puissances spirituelles ensemble et toutes les autres puissances matérielles ensemble et d’un seul mouvement et d’un même mouvement ont reculé sur la face de la terre. Et comme une immense ligne elles ont reculé sur toute la ligne. Et pour la première fois dans l’histoire du monde l’argent est maître sans limitation ni mesure. Pour la première fois dans l’histoire du monde l’argent est seul en face de l’esprit. (Et même il est seul en face des autres matières.) Pour la première fois dans l’histoire du monde l’argent est seul devant Dieu. Il a ramassé en lui tout ce qu’il y avait de vénéneux dans le temporel, et à présent c’est fait. Par on ne sait quelle effrayante aventure, par on ne sait quelle aberration de mécanisme, par un décalage, par un dérèglement, par un monstrueux affolement de la mécanique ce qui ne devait servir qu’à l’échange a complètement envahi la valeur à échanger. Il ne faut donc pas dire seulement que dans le monde moderne l’échelle des valeurs a été bouleversée. Il faut dire qu’elle a été anéantie, puisque l’appareil de mesure et d’échange et d’évaluation a envahi toute la valeur qu’il devait servir à mesurer, échanger, évaluer. L’instrument est devenu la matière et l’objet et le monde. C’est un cataclysme aussi nouveau, c’est un événement aussi monstrueux, c’est un phénomène aussi frauduleux que si le calendrier se mettait à être l’année elle-même, l’année réelle, (et c’est bien un peu ce qui arrive dans l’histoire); et si l’horloge se mettait à être le temps ; et si le mètre avec ses centimètres se mettait à être le monde mesuré ; et si le nombre avec son arithmétique se mettait à être le monde compté.

De là est venue cette immense prostitution du monde moderne. Elle ne vient pas de la luxure. Elle n’en est pas digne. Elle vient de l’argent. Elle vient de cette universelle interchangeabilité. […] Le monde moderne n’est pas universellement prostitutionnel par luxure. Il en est bien incapable. Il est universellement prostitutionnel parce qu’il est universellement interchangeable. Il ne s’est pas procuré de la bassesse et de la turpitude avec son argent. Mais parce qu’il avait tout réduit en argent, il s’est trouvé que tout était bassesse et turpitude. Je parlerai un langage grossier. Je dirai : Pour la première fois dans l’histoire du monde l’argent est le maître du curé comme il est le maître du philosophe. Il est le maître du pasteur comme il est le maître du rabbin. Et il est le maître du poète comme il est le maître du statuaire et du peintre. […] L’argent est le maître de l’homme d’Etat comme il est le maître de l’homme d’affaires. Et il est le maître du magistrat comme il est le maître du simple citoyen. Et il est le maître de l’Etat comme il est le maître de l’école. Et il est le maître du public comme il est le maître du privé. Et il est le maître de la justice plus profondément qu’il n’était le maître de l’iniquité. Et il est le maître de la vertu plus profondément qu’il n’était le maître du vice. »

Note conjointe sur M. Descartes (1914), Œuvres en prose complètes, Pléiade III, pp. 1455-1457.

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