Histoire et empirisme

L’obscurantisme des « Lumières » :

Texte issu du livre : LE LIVRE NOIR DES RÉPUBLIQUES EN FRANCE – 2 : disponible ICI

Au XVIIIè siècle, et plus précisément de 1715, année du décès de Louis XIV, à 1789, année de la révolution antifrançaise, naquit un mouvement philosophique et littéraire plus communément appelé les « Lumières ». Les philosophes et les savants qui composaient ce mouvement, se donnèrent pour objectif de remettre en cause les fondements religieux, politiques, économiques et sociaux de la société monarchique multiséculaire d’alors.

L’œuvre majeure qui fut le fer de lance de cette lutte antimonarchique et anticatholique fut la fameuse Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, éditée de 1751 à 1772. Cette Encyclopédie, qui se donnait pour objectif de réunir toutes les connaissances de l’époque afin de les rendre accessible au plus grand nombre, fut à l’origine bien accueillie par l’Eglise et la Monarchie. Mais les choses se sont de plus en plus compliquées lorsque l’Église et le pouvoir Royale comprirent que l’Encyclopédie était plus une arme politique rédigée contre eux, avec pour adversaires les philosophes.

Observons maintenant plus en détail le contenu soi-disant émancipateur de cette pensée issue de ces pseudo-philosophes…

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Hommage au roi Louis XVIII

Le 16 septembre 1824, il y a deux cents ans, s’éteignait le roi Louis XVIII.
Rendons hommage à ce roi qui sut mettre un terme à la période des guerres révolutionnaires et impériales, et rétablir la paix civile et la concorde nationale, tout en rappelant aux puissances étrangères que la France n’était pas à vendre et qu’elle restait la France, quoi qu’il en soit !


De plus, c’est le roi Louis XVIII qui rétablit le repos du dimanche (dès 1814) que la Révolution avait supprimé au grand dam des travailleurs urbains. Nous lui devons aussi, à sa demande, la création du livret d’épargne en 1818, aujourd’hui livret A…

La République des coupeurs de tête…

L’histoire est cruelle, et elle peut être sanglante, voire sanguinaire : la récente cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris (et non de France) nous l’a rappelé, en particulier à travers le tableau de la tête tranchée et sanguinolente de la reine Marie-Antoinette des fenêtres de la Conciergerie, qui fut sa dernière demeure de femme vivante. Doit-on, du coup, s’offusquer de cette représentation morbide, peu appropriée à l’esprit des Jeux Olympiques qui se veut pacifique et convivial ? Oui, si l’on considère que cette cérémonie rituelle n’a pas pour vocation de choquer mais de rassembler, au-delà des idées politiques ou des positions historiques ; non, si l’on revendique une histoire clivante et exclusive de la République, sans doute. C’est visiblement cette deuxième optique que les organisateurs ont choisie, voulant vanter une République disruptive et « audacieuse » : savaient-ils que, par ce choix, ils engageaient la République elle-même, en la rattachant à ce baptême de sang que fut la Révolution française, particulièrement à partir de sa phase républicaine des années 1792-1799 ? M. Mélenchon, que l’on peut difficilement accuser de sympathies contre-révolutionnaires, en a pourtant été gêné, saisissant sans doute que l’image, en fin de compte, pouvait être dévastatrice pour la République elle-même, y compris à l’étranger…


80 ans de domination américaine…

En cette année 2024, l’oligarchie républicaine s’apprête à célébrer les 80 ans du débarquement allié en Normandie. Célébration qui est avant tout celle de la défaite de la France en 1940, mais également celle de la domination américaine dans les affaires de l’Europe ! Rien de tel pour affermir sa soumission devant le maître américain, qui aime à rappeler à quel point nous avons été médiocre lors de la bataille de France.

Ainsi, voici un petit rappel du vrai visage de notre cher « allié » américain pour ce qui est de ses relations avec la France ! :

« Les États-Unis d’Amérique forment un pays qui est passé directement de la barbarie à la décadence sans jamais avoir connu la civilisation. »

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Le machinisme ou le règne de l’inhumanité ! :

Nous avons souvent cité l’écrivain Georges Bernanos au sujet de son essai « La France contre les Robots », dans lequel il critiquait la société industrielle et matérialiste dénonçant un progrès technique n’incluant pas nécessairement le progrès humain, où l’un aura même tendance à détruire l’autre. Il écrivait entre autres : « Un monde gagné pour la technique est perdu pour la Liberté. »(Georges Bernanos – La France contre les robots (1946))

Au-delà de l’analyse très juste de Bernanos, dont nous vous invitons à lire l’essai, observons ce qu’il en est en ce début du XXIè siècle pour ce qui est du règne du machinisme…

En 1984, année très Orwellienne, sortit un film hollywoodien qui deviendra culte par la suite : Terminator. Réalisé par James Cameron, avec comme acteur principal, Arnold Schwarzenegger. Ce film raconte l’histoire d’un futur qui opposera l’homme à des machines mues par une intelligence artificielle nommée Skynet. Même si l’histoire se déroule majoritairement en 1984, il n’en demeure pas moins que ce qui s’avérait n’être encore qu’une fiction à cette époque, commence à prendre forme à ce jour…

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Sans repentance : L’origine des Croisades :

Alors que la tentative d’invasion de l’Europe de la part des arabo-musulmans, au VIIIè siècle, ne suscite aucun émoi de la part de la « bien-pensance », l’épisode des Croisades, qui n’a, comme nous allons le voir, rien à voir avec une volonté d’invasion, devient étrangement un acte de barbarie inacceptable.

Pour mieux comprendre le phénomène des Croisades, il faut d’abord se plonger dans l’histoire du peuple arabe, et plus précisément, sur ce qui s’est passé en Arabie au VIIè siècle de notre ère. Au tout début de ce siècle, un prédicateur mecquois du nom de Muḥammad (Mahomet en Occident) s’était donné pour mission d’imposer aux divers peuples d’Arabie, une nouvelle religion : l’Islam. Se présentant comme le messager d’un Dieu unique, Allah, Mahomet réussit tant bien que mal, et parfois même au fil de l’épée, à imposer sa religion, mettant ainsi fin au polythéisme alors en vigueur à cette époque sur les terres d’Arabie. Son œuvre achevée, le prophète Mahomet fit de l’Islam la troisième grande religion monothéiste, après le Judaïsme et le Christianisme, dans la tradition abrahamique. Tous les enseignements de cette religion furent inscrits dans un livre sacré, le Coran.

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Deux siècles d’histoire sociale à la lumière des monarchistes :

Deux siècles d’histoire sociale à la lumière des monarchistes.Olivier Pichon reçoit le professeur d’Histoire Jean-Philippe Chauvin (membre du Groupe d’Action Royaliste) afin d’étudier la dimension sociale de la monarchie française, antithèse de la République libérale d’aujourd’hui.Entretien à retrouver sur TVL

Du pain et des jeux ou l’anesthésie des peuples :

VIDEO DISPONIBLE SUR ODYSEE : CLIQUEZ ICI

Vous vivez lâchement, sans rêve, sans dessein,
Plus vieux, plus décrépits que la terre inféconde,
Châtrés dès le berceau par le siècle assassin
De toute passion vigoureuse et profonde.

                                                 Charles-Marie Leconte De Lisle (1818-1894)

Société de consommation, règne de l’argent, insécurité, avortement, immigration massive, règne des lobbies parasitaires, corruption et incompétence des élites, manipulation des masses, chômage, délocalisation, mondialisme, américanisation, islamisme, individualisme, déracinement, bureaucratie et fiscalité envahissantes…etc. Voilà en gros une petite liste non exhaustive des maux qui nous accablent à ce jour.

Mais au-delà de leur énumération, ces maux-là nous interpellent également. La question que l’on est en droit de se poser c’est : comment ces problèmes ont-ils pu s’implanter dans notre pays et prospérer comme ils prospèrent actuellement ? Ces maux en question ne seraient-ils pas en fait juste des symptômes ? Un peu comme des symptômes pouvant apparaître sur le corps humain conséquemment à une maladie ? Si l’organisme humain a un mauvais système immunitaire, alors les virus s’y implanteront facilement. Mais si cet organisme humain a un très bon système immunitaire, alors il y a fort peu de chance pour que les virus et autres microbes puissent s’y implanter. Mais cette logique basique très connue en médecine ne serait-elle pas tout aussi valable à l’échelle d’une civilisation ?

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Ce 11 novembre qui nous oblige…

Le 11 novembre 1973, collégien de Sixième à Rennes, je fus chargé de porter le drapeau du « lycée de jeunes filles Jean-Macé », établissement qui n’était mixte que depuis la rentrée de 1969… C’était un grand honneur pour moi et c’était aussi la première fois que je participais directement à une commémoration de l’armistice de 1918, serrant la main de quelques octogénaires qui, plus d’un demi-siècle auparavant, avait connu la boue des tranchées et la mort de leurs camarades d’infortune et de gloire. Jusque là, c’est du haut d’un immeuble voisin de la place du Champ de Mars que je regardais le défilé militaire, contemplant les matériels qui, pour l’occasion, étaient de sortie, et je ne connaissais alors les anciens de 1914 qu’à travers les drapeaux qu’ils portaient et qui, d’ailleurs, les cachaient le plus souvent. Ce 11 novembre 1973, ils étaient là, devant moi, et pourtant je n’avais pas encore la nette conscience du temps qui était passé depuis le Grand drame, premier mais pas dernier du XXe siècle, malheureusement. Les années passant, quand les rangs des poilus survivants s’éclaircissaient de plus en plus jusqu’à disparaître entièrement, je n’oubliais jamais ce jour-là d’assister en spectateur à la cérémonie et, dans les années 1990, j’y ajoutais le rituel, la veille et au moment même du souvenir officiel, de lire quelques pages de Tombeaux, ce recueil d’articles nécrologiques écrits et publiés quelques années après l’armistice sous la forme d’un livre sans ordre apparent par le théoricien du nationalisme intégral, Charles Maurras.

Sous la couverture ornée d’une femme casquée et ailée symbolisant la France comme Athéna la cité antique de la mer Egée, c’est un grand cimetière, un véritable Panthéon de l’Ancienne France qui se déploie au fil des pages : en fait, la Grande guerre a été le tombeau de la France d’Ancien régime, de la France monarchique et rurale qui, tout compte fait, avait survécu à l’ouragan révolutionnaire et au XIXe siècle industrialiste et progressiste. Car, si la République est véritablement née en 1881 avec les lois scolaires de Jules Ferry, la Monarchie, elle, n’est vraiment morte qu’en 1914-1918, du moins celle qui vivait dans le sentiment et la continuité de l’histoire de France depuis ses origines rémoises et capétiennes : la guerre mondiale a été l’occasion d’une grande Tabula rasa que même les années de la Terreur n’avaient pas réussi à faire, car provoquant des résistances dont le souvenir reste vif autant que détesté et contesté par la doxa républicaine officielle, particulièrement dans l’usine de l’Education nationale. Les Bretons, descendants des Chouans de Bretagne, du Maine et de Normandie, payèrent un prix extrêmement lourd au premier conflit mondial, et trois de mes arrière-grands-pères y laissèrent la vie quand, dans le même temps, mon grand-père maternel passait quatre ans dans les tranchées, principalement comme brancardier, fonction ingrate et éminemment périlleuse… Personne ne dérogea à ce qui était présenté comme un devoir patriotique quand, à bien y regarder, les gagnants de la guerre ne furent pas forcément les soldats vainqueurs… A la fin de Tombeaux, Maurras rapporte une anecdote terrible, qui rappelle aussi les propos sévères d’Anatole France sur les profiteurs de guerre : de passage à Verdun en février 1921 pour l’inhumation définitive de Pierre Villard qui avait été, avant-guerre, l’un des dirigeants des étudiants d’Action française et qui lui légua personnellement une somme importante pour donner naissance à la Revue Universelle en 1920 (une revue qui existe toujours un siècle après, fidèle au royalisme maurrasso-bainvillien de ses origines), Maurras visite la ville et les bords de la Meuse, accompagné d’un guide qui lui présente les lieux, dévastés par les combats. Gravats, ruines, désolation : « Autour de nous, à perte de vue, s’étendait un paysage de pans de murs fauchés à hauteur d’homme, de maisons décoiffées ou bien rasées du haut en bas. Seule, neuve, presque riante, refaite de pied en cap, ailes et toiture, une grande boîte de brique, de pierre et d’ardoise carrait et étalait l’orgueil d’une renaissance égoïste qui, jusque dans cette demi-ombre, offensait.
Je demandai qui était cette Nouvelle Riche.
Le guide répondit : – La Banque.

Ce n’était pas pour établir la sale royauté de l’or ou du papier que sont tombés tant de héros pleins d’intelligence et de vie. Devant la dictature financière que prépare la République, le souvenir des morts, royalistes ou non, ordonne d’en finir au plus tôt avec ce régime.
»

Un siècle après, ces mots de colère et de dégoût résonnent bien étrangement… et ils nous engagent, d’une certaine manière : le souvenir des morts pour la France, que nous perpétuons dans ce temps malheureux d’amnésie confortable et conformiste, mérite plus que l’hommage ; il oblige à la réflexion et à l’action…




Jean-Philippe Chauvin

2000 ans de tradition écologique et paysanne :

Dans un de ses premiers livres – Retour au réel, je crois – Gustave Thibon raconte qu’un jour il avait prêté les travaux et les jours du poète grec Hésiode à un vieux paysan de ses voisins et, qu’en lui rendant l’ouvrage ce dernier avait dit : « C’est curieux mais ces paysans qui vivaient il y a plusieurs millénaires pensaient et agissaient exactement comme nous il y a quelques années. C’est seulement depuis peu de temps que tout a changé. »

Je cite de mémoire car c’est un vieux souvenir de lecture et je n’ai plus le texte de Thibon sous les yeux mais je n’en trahis certainement pas l’esprit et je trouve cette réflexion admirable parce que profondément juste.

Pendant plusieurs dizaines de siècles, du roi-laboureur d’Eleusis à qui Cérès enseigna l’art de se servir de la charrue et la culture du blé jusqu’aux paysans du XXème siècle qui surent, à travers les générations et sur le même terroir, maintenir la fertilité de la terre et l’harmonie du paysage en passant par les moines défricheurs du Moyen-Âge, les manants du XIIIe siècle (le siècle d’or français) et les premiers agronomes de terrain des XVIIIe et XIXe siècles, c’est-à-dire tous ceux qui ont vraiment édifié la civilisation occidentale, tous ont respecté la nature et n’ont jamais transgressé ses lois.

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