ANNULATION DU BANQUET CAMELOT du 29 mars :
En raison du confinement mis en place, nous reportons le banquet pour une date ultérieure. Nous nous excusons pour le désagrément…
Le Banquet Camelot inaugurant la saison du Groupe d’Action Royaliste se tenait en ce premier jour de décembre. Comme à l’accoutumée, nous nous sommes retrouvés avec joie, pour quelques riches heures de partage, de rires, de chants et d’échanges placées sous le signe de l’amitié et de la convivialité et motivées par l’avancée de notre noble cause. S’il est une particularité à retenir de ce banquet en particulier, c’est le rythme extrêmement soutenu auquel se sont succédées les interventions. Autour de la grande tablée où les conversations allaient bon train, étaient rassemblés depuis midi plus de cinquante convives et de nombreux invités attendant impatiemment la première intervention, revenant d’autorité à notre cher Frédéric Winkler, organisateur infaillible de nos banquets. Comme le veut la tradition de nos banquets, l’adresse de l’intervention débuta par quelques mots sur Baudouin IV de Jérusalem, figure tutélaire de notre banquet d’automne. S’ensuivit un rappel des relations historiques et des liens d’amitié ancestraux entre l’Écosse et la France. Frédéric insista sur le cas particulier de l’Irlande, dont le lien entretenu avec notre pays fut différent en raison des persécutions et de l’émigration : il rappela la création du régiment de la brigade irlandaise par Louis XIV et le rôle de ces soldats dans la victoire de Fontenoy, sous Louis XV. Frédéric rappela ensuite le rôle des régiments Suisse auprès du Roi de France, ainsi que la visite du Comte de Chambord en Irlande, toutes ces références nous permettant de saisir l’amitié des peuples voisins pour notre belle terre de France. Enfin – et pendant que l’équipe de salle s’activait pour prendre les nombreuses commandes, Frédéric Winkler insista sur la présence de représentants du Caucase et de la Russie amie. Quelle tragédie que le sort de l’Empire russe, d’une tradition et d’une culture si riches, mis en miettes, pulvérisé par les allemands avec l’appui de réseaux très opaques, dont l’un des agents n’était autre que le funeste Lénine…
Parmi les très nombreux invités de ce banquet automnal, la première à intervenir fut Stéphanie Bignon, présidente et fondatrice de l’association Terre et Famille, dont la devise est « S’enraciner pour s’élever ». Cette ingénieur, spécialisée dans les travaux sous-marins depuis 30 ans, ayant œuvré auprès de l’industrie et de la recherche biologique, archéologique et pétrolière nous a expliqué comment elle était venue au royalisme non par biais familial mais par cheminement personnel, au gré de longs moments d’absence de la terre ferme. Durant ces périodes où elle n’était pas soumise au joug médiatique et à ses influences négatives, puisque son métier l’emmenait loin du tumulte et des idées reçues, elle a pu lire posément Charles Maurras. Lors de son retour de mission, elle a décidé de s’investir dans la vie locale en élevant des bovins charolais, en participant à la vie communale en charge du patrimoine. Au cœur de ses premières préoccupations, en tant que jeune baptisées, catholique et royaliste, il y eut la restauration de l’église du village, puis du presbytère. Dans la foulée, elle réussit à installer un prêtre dans le presbytère restauré, en dépit de la crise des vocations. Les fondations étant posées, elle instaure un chapelet mensuel, sans que personne ne s’interpose. Selon Stéphanie Bignon, on ne peut que suivre la logique du royaliste lorsqu’on comprend ce qu’est intrinsèquement la France, et cette logique est indissociable du catholicisme. Elle analyse la mainmise républicaine par une stratégie qui tient en quelques mots : la « sidération par le chaos ». Dans ce système par essence perverti, on assiste démuni et sidéré à la négation du diable, à la négation du vice, à la négation du péché. Les esprits sont tant corrompus et pervertis qu’on en vient à leur faire apprendre que le terme « absolu » accolé à la monarchie est synonyme de « total », « intégral », ce qui est dévoyer le sens initial correspondant à « délié de toute influence, en particulier de celle de l’argent ».
Une fois ces bases posées, Stéphanie Bignon évoqua, à la stupéfaction générale, le cas de Jérôme Laronze, paysan résistant au diktat agro-industriel. Cet homme, représentant de la paysannerie à la française, fut tué au début des événements. Opposé au système qui nous asservit, il voulait élever à l’ancienne dans la ferme qui lui appartenait. Jérôme Laronze dut subir une inspection du troupeau par la DDPP : au cours de cette inspection, les animaux furent effrayés par les méthodes des représentants du système et six bœufs périrent noyés. Jérôme Laronze était entouré d’avocats et de gens dont l’influence locale pouvait lui permettre de s’adresser à la presse. Il dénonça donc la pratique dont il avait été victime dans la presse locale, avec l’appui de sa sœur. Forcé au silence et menacé suite à l’article, il reçut un verdict fatal concernant son troupeau, et le bétail fut euthanasié. Alors qu’il continuait de se battre, il fut assassiné de deux balles dans le dos. Cette histoire est tristement représentative de l’état de détresse dans laquelle se trouve notre paysannerie, et de l’état d’abandon dans lequel elle est laissée par la république des coquins. Ceci n’est pas étonnant, dans la mesure où le ver est dans le fruit : les denrées alimentaires sont cotées en bourse. Il devient donc urgent, pour notre salut, de chasser les marchands du temple.
L’intervenant suivant n’était autre que le gilet jaune royaliste bien connu sur les réseaux sociaux, Thibaut Devienne, qui nous présenta son combat et son analyse du terrain. Il insista sur la dimension de sincérité ayant innervé le mouvement des gilets jaunes à ses débuts et sur la réalité du mouvement initial en tant que jacquerie, à savoir une insurrection populaire non dirigée, horizontale et sans but. Thibaut Devienne revint sur les multiples sources aux origines de ce conflit inédit : vie chère, mesures gouvernementales impopulaires, souci lié à un quotidien de plus en plus anxiogène. Verdict : comme à son habitude, la république a tenté de faire passer les gilets jaunes pour des « fachos antisémites et violents » et en a tué la dynamique dans l’œuf alors qu’il s’agissait d’une expression unique en son genre du pays réel. Par conséquent, le mouvement s’enlise depuis de longs mois, faute de figure de proue. Profitant d’un intermède de passe-plats favorable, Frédéric Winkler fit alors un point sur l’avancée de l’édification de la statue de Sainte Jeanne d’Arc à Saint-Pétersbourg, dont le financement depuis juin permit la fonte et la poursuite du projet. Il insista sur l’amitié franco-russe dans l’histoire, la preuve de celle-ci résidant dans l’acceptation par les autorités de faire édifier une statue de Sainte catholique, une première au sein de la religion orthodoxe. Rebondissant sur l’événement, Frédéric ajouta que le mouvement du GAR avait ainsi dépassé le cadre strictement royaliste, en insistant sur notre point d’ancrage : notre attachement à la terre ancestrale et aux libertés individuelles, et notre volonté de ne laisser à l’État que la sphère régalienne. Or, jusqu’à présent, que constatons-nous ? L’État a liquidé la francophonie pour y substituer le globish. Notre combat dépose donc nos frontières : il s’agit désormais de la survie de notre langue, de notre héritage, de notre culture, il s’agit du noble combat français par excellence.
Le Prince Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme, nous ayant fait l’honneur de sa présence, nous proposa sa vision des gilets jaunes, une vision qui portait à réfléchir : selon le Prince, les Français fortunés expatriés sont les premiers gilets jaunes, mais leur départ n’a pas été correctement analysé. En réalité, asphyxiés par la fiscalité française, et puisqu’ils en avaient les moyens, ils ont précédé le combat des gilets jaunes en quittant le pays. Ce sont les premiers gilets jaunes, qui ont pris des décisions radicales à cause de l’enfer fiscal. La seconde ligne a surgi car le problème de fond n’a jamais été résolu, et sont donc apparus ceux qui n’avaient pas pu fuir l’enfer et l’oppression des taxes : les classes laborieuses, pieds et poings liés à leur quotidien, qui ne peuvent plus profiter des petits plaisirs simples de la vie. Le Prince évoqua ensuite la question de l’écologie, détournée de ses racines pour le profit de quelques-uns, qualifiant le label « bio » d’insupportable tant il devrait être normal de produire au naturel. Avant de prendre congé, il nous encouragea à continuer le combat et nous invita à rassembler les idées les meilleures émanant du débat d’idées actuel.
L’intervention très attendue de Marion Sigaut, laquelle nous régala plus tard de Fanfan la Tulipe, fut quant à elle axée sur la paysannerie et sa liquidation par les industriels et spéculateurs, à travers trois exemples : sud-africain, palestinien et français. En Afrique du Sud, les usufruitiers furent chassés pour faire du profit en 1960, puis les terres furent privatisées pour rentabiliser davantage la vente des matières premières. La terre africaine fut transformée en gigantesque entreprise agroalimentaire, avec pour seul objectif d’abrutir les gens qui la travaillaient en les coupant de leurs méthodes ancestrales au profit de méthodes ultralibérales occidentales.
En Palestine, les colons juifs ont acheté la terre. L’administration ottomane a ensuite voulu lever un impôt en obligeant les paysans à se déclarer propriétaires. Jusqu’alors, l’agriculture palestinienne était communautaire : le village gérait ses propres affaires sur un modèle quasi corporatiste. Le nouveau modèle a ruiné les paysans, contraints à la vente de leur bien pour des motifs de spéculation. Le nouvel ordre mondial fait main basse sur la terre et la propriété, et nous sommes tous en danger si nous ne sommes pas vigilants. Tout est progressivement privatisé et confisqué, le retour à la terre devient donc plus que jamais nécessaire afin d’échapper à l’oppression.
S’ensuivit l’analyse sociale, politique et économique de Jean-Philippe Chauvin. Le 5 décembre signifiant le début de quelque chose que nous ne maîtrisons toujours pas et venant d’agglomérer à la colère des gilets jaunes, il nous évoqua le sujet des retraites et la réforme de leur financement.
Selon toute évidence, il s’agit d’une énième stratégie de la part de l’État qui ne cache pas sa volonté d’appropriation à son profit de systèmes rodés. Mettre la main sur le pactole signifierait donner davantage d’argent à la république qui ne sait pas gérer. Depuis plus de deux siècles, la république gaspille et dilapide malhonnêtement. Si elle échoue, il est d’usage qu’elle se rattrape sur ce qui fonctionne et qu’elle n’admette jamais son incapacité, préférant le recours à la violence à l’aveu d’échec. Encore une fois, sur ce sujet, l’espérance est portée par les royalistes.
Olivier Tournafond, professeur de droit à Paris 12 et producteur de l’émission « Droits et libertés » à Radio Courtoisie prit ensuite la parole pour nous proposer son analyse de la situation actuelle.
Selon lui, le mal se situe au-delà du système politique et nous impose désormais une lutte de chaque instant contre la progression révolutionnaire démoniaque de la corruption généralisée des mœurs et des idées. Ceci se traduit par une démagogie perpétuelle de bas-instinct, par une dénaturation, une déformation de toute chose, par une trahison de la vérité. Par un déracinement dont seul le pouvoir a le secret, le peuple meurt d’ignorance et se décompose. À cause des suppôts de Satan, la déliquescence est actuellement proche de certaines maladies qui détruisent ce qui aurait dû être harmonieux. D’où vient le mal et la corruption : selon le Professeur O. Tournafond, de la pensée révolutionnaire issue d’un Christianisme dénaturé, déformé, caricatural.
L’intervention suivante fut celle de Maître Heck qui rappela une fois de plus au cours de ce banquet l’inauguration de la statue de Sainte Jeanne d’Arc le 30 mai 2020 à Saint Pétersbourg, événement témoignant du rayonnement naturel de la France. Il rappela que Louis Bertrand avait été le premier à sortir Louis XIV de l’oubli après la tragique période révolutionnaire, et en avait étudié le règne sous un nouvel angle, non pas celui de l’histoire mais celui de l’homme. Il revint ensuite sur la haine viscérale des historiens vis-à-vis de l’Ancien régime, haine véhiculée par l’idéologie dominante dans les milieux académiques et universitaires, imprégnés des idées révolutionnaires et n’ayant que la grille de lecture marxiste comme logiciel de compréhension du fait historique.
Stéphanie Bignon reprit brièvement la parole afin de nous alerter sur la disparition des communes au profit des agglomérations et métropoles. Elle nous exhorta à reprendre le pouvoir partout où cela était possible, à commencer par notre comportement au quotidien, ne serait-ce qu’en faisant les courses. Au terme d’un banquet haut en couleurs, Frédéric Winkler nous invita à plus de responsabilité individuelle encore, nous rappela de ne compter que sur nous-même et de court-circuiter la grande distribution aussi fréquemment que possible, afin de retisser les liens de nos communautés de proximité. Comme au temps de nos rois, une seule solution, choisir les produits locaux, cultivés par nos paysans dans le respect de la terre et de son cycle naturel !
C’est sur ces paroles revigorantes que nous prîmes congé les uns des autres, nous promettant de nous retrouver le plus promptement possible à la faveur d’un prochain banquet dédié à la Cause.
Notre jour viendra !
Hélène C.
Outre le fait que l’occasion soit un repas, l’événement dépasse la simple table des gourmets, car au sein du Groupe d’Action Royaliste ce rendez-vous est une sorte d’agora pour nous retrouver, n’ayant pas de locaux et n’en désirant pas. Cet événement permet d’entendre des orateurs et partager quelques idées dans une bonne ambiance de rires et de chants. Nous y apprenons à nous connaître, organiser actions diverses et groupes d’études comme à préparer objectifs et stratégies. une table de presse permet d’acquérir livres et revues, objets divers et outils pour répandre nos idées. Les nouveaux venus sont accueillis et intègrent parfois nos rangs et rares sont ceux qui ne reviennent pas…
INSCRIVEZ-VOUS : contact@actionroyaliste.com
La canicule de la dernière semaine de juin s’annonçait tout juste lorsque nous nous sommes retrouvés pour le dernier Banquet Camelot de la saison à Paris ; ce rendez-vous du GAR, incontournable, festif, convivial et traditionnel a permis de rassembler une fois de plus de joyeux amis et fervents défenseurs de la cause royaliste.
Ce rendez-vous de fin d’année, par un hasard qui ressemble en tous points à un clin d’œil du bon Dieu, s’est tenu le jour de la fête du Saint-Sacrement. Lorsque nous fûmes enfin tous réunis, aux alentours de 13 heures, notre cher Frédéric Winkler, qui porte l’organisation de nos réunions sans faillir depuis plus de 10 ans, fit un rappel des mois écoulés, des banquets précédents et du contexte dans lequel s’inscrivait ce dernier rendez-vous avant l’été ; il nous présenta ensuite les invités – pendant que l’équipe du restaurant tentait de se frayer un passage entre nous tous afin de gérer au mieux la pitance de chacun ! Deux invités de marque nous ont donc fait l’honneur de leur présence ce 23 juin : le journaliste et réalisateur Daniel Rabourdin et Maître Trémolet de Villers, éminent avocat habitué de nos amicaux banquets.
Premier des invités à prendre la parole, le journaliste et réalisateur franco-américain Daniel Rabourdin nous a présenté son travail de reconstitution historique en tant que réalisateur indépendant. Ayant travaillé en accédant aux mêmes sources que Reynald Secher, spécialiste du génocide vendéen, il s’est tout naturellement heurté aux mêmes réactions hostiles que nous opposent systématiquement les dépositaires l’histoire académique. Les fourmis de la quête des preuves historiques d’époque, qui tentent au quotidien de rétablir des vérités interdites, doivent s’armer de courage. Fort du succès renouvelé de sa présentation de La Rébellion cachée, Daniel Rabourdin s’est proposé de mettre en place une série de présentations dans les paroisses dont chacun de nous pourrait avoir le contact, qui à Paris, qui en province. À ce sujet, il a mis à notre disposition une fiche technique, disponible par mail, de sorte à porter le projet auprès des nos curés respectifs : ayant prévu de revenir en France entre octobre et décembre, Daniel Rabourdin est tout à fait disposé à présenter son travail et ses projets à ce moment-là. Il serait utile de prévoir deux diffusions en paroisse pour toucher le public le plus large possible. N’hésitez pas à nous contacter si vous pensez qu’il vous est possible de participer à l’organisation d’une rencontre à l’automne.
Maître Trémolet de Villers, que nous retrouvons régulièrement à notre table, a ensuite pris la parole pour nous parler de la place très particulière de Sainte Jeanne d’Arc, héroïne nationale, et des festivités liées à la commémoration du centenaire de sa canonisation en 2020. À ce titre, il a insisté sur la nécessité d’organiser dans un maximum de localités françaises des cérémonies rassemblant les représentants des institutions en place, les représentants militaires haut-gradés et les représentants ecclésiastiques. Les cérémonies sont prévues officiellement le deuxième dimanche du mois de mai 2020. Dans ce but, se rapprocher des cercles royalistes locaux serait un appui intéressant afin de créer des liens intermédiaires entre les différentes instances. Selon Maître Trémolet de Villers, il nous reste encore du temps pour parvenir à rassembler préfets, généraux et évêques dans toutes les moyennes et grandes villes de France. Dans le contexte actuel de délitement des valeurs et traditions, ce rappel de l’histoire pourrait constituer un élément éminemment fédérateur. Notre invité a ensuite parlé avec un enthousiasme communicatif de l’avancée du projet de sculpture monumentale de Saint Jeanne d’Arc, statue en pied de la sainte portant un étendard, œuvre de Boris Lejeune, destinée à être érigée à Saint-Pétersbourg. Ce projet, validé par les instances pétersbourgeoises, d’une grande force symbolique, témoigne de l’amitié liant la Russie et la France depuis de longs siècles et du souci commun de préserver les racines et les traditions. Afin d’apporter sa contribution, une levée de fonds a été proposée au nom du GAR au cours du banquet.
Jean-Philippe Chauvin, notre ami vice-président du GAR, nous a ensuite livré ses analyses affûtées du contexte socio-économique actuel : au bout de huit longs mois de contestation sociale sans réaction adéquate du gouvernement d’un pays légal rêvant d’une France hors-sol, sans compréhension véritable du nœud des revendications venant du pays réel, nous apparaissons, nous, royalistes, comme alternative de plus en plus crédible à un système corrompu et à bout de souffle. Notre force, en tant que royalistes, est de proposer de véritables solutions, prenant appui sur le bon sens et l’enracinement, dans tous les domaines où la république échoue lamentablement et pire, détruit méthodiquement ce qui fonctionnait, que ce soit en matière d’écologie, d’éducation et de culture, de liens familiaux, d’accès à la santé et à la vraie solidarité, de respect des conditions de dignité due à chacun, qu’il soit ouvrier, artisan, agriculteur…
Comme lors de chaque banquet, un large choix d’ouvrages et brochures était mis à disposition de chacun, pour parfaire sa culture de la cause et nourrir sa réflexion politique au contact du travail colossal de recherche effectué par nos amis, à compléter, bien sûr, par les vidéos de la chaîne SACR TV. Et, chers amis, si vous avez le temps pendant l’été, au bord de la piscine, vous pouvez toujours jeter un œil sur la belle collection Montjoie Saint Denis de l’éditeur indépendant et régional Christian Lacour.
C’est toujours avec un immense plaisir que nous nous retrouvons ensemble, forts de nos traditions, de nos convictions chevillées au corps, entourés de nos drapeaux fleurdelisés, comme autant d’encouragements à aller de l’avant sans faiblir ni douter.
Notre jour viendra !
Hélène C.
Intervention de Jean-Philippe Chauvin, lors du banquet Camelots du 23 juin 2019, faisant un bilan global de la crise des gilets jaunes et de l’état d’esprit néfaste du gouvernement actuel…
Intervention de Frédéric Winkler, lors du banquet Camelots du 23 juin 2019, faisant un bilan de l’état actuel de notre pays, et du rôle salvateur des idées royalistes…
Intervention de Maître Trémolet de Villers, lors du banquet Camelots du 23 juin 2019, exposant ses activités johanniques, ainsi que le projet de statue de Jeanne d’Arc en Russie et les relation France/Russie…
Intervention de Maître Trémolet de Villers, lors du banquet Camelots du 23 juin 2019, racontant une de ses entrevues avec le Prince Jean Comte de Paris…
En ce dimanche 27 janvier, une cinquantaine de personnes ont participé au Banquet Camelot organisé par le Groupe d’Action Royaliste sur le thème, d’une grande actualité, de la révolte des Gilets jaunes, qu’il n’est pas impossible de définir comme une « nouvelle chouannerie ». Jean-Philippe Chauvin et Frédéric Winkler introduisirent les discours du Banquet par une présentation du sujet du jour et par l’évocation du décès du comte de Paris, au matin du 21 janvier, qui a été, aussi bien dans la presse française qu’internationale, l’occasion, triste néanmoins, de rappeler la mémoire du défunt et les espérances monarchistes de cette année 2019.
Frédéric Winkler incita les participants à s’intéresser au mouvement des Gilets jaunes et aux cahiers de doléances, en soulignant combien la République montre son vrai visage quand elle agit face à des gens qui n’ont pas assez d’argent pour vivre, et que la place des royalistes est dans les rangs du peuple en colère. Puisque le débat national et les cahiers de doléances sont ouverts, les royalistes doivent désormais s’y investir, intelligemment et sans oublier leurs propres valeurs de service et de courtoisie. Frédéric reprendra plus tard la parole pour rappeler aussi que le Groupe d’Action Royaliste est profondément engagé sur les questions régionales, sociales et environnementales, et qu’il est fondé sur l’éthique chevaleresque, et sur quelques formules simples mais significatives, comme « Nous mêmes ! », qui indique notre volonté d’agir sans attendre que d’autres nous y poussent, et notre indépendance politique. Cela se traduit, depuis dix ans, par la création de plus de 120 vidéos et de dizaines de brochures et revues, et des milliers d’autocollants et d’affiches militantes.
Notre ami Olivier Tournafond insista lui aussi sur cette occasion à saisir des cahiers de doléances pour faire connaître nos propositions, selon trois thèmes majeurs : l’identité, les libertés et la légitimité du Pouvoir. Sur ce dernier point, n’oublions pas la pensée d’Aristote qui évoque trois éléments de la légitimité (le « divin », la compétence, l’élection) pour les trois étages des institutions d’un régime mixte : le roi, l’élite, le peuple, associés et non confrontés. Dans la deuxième partie de son discours, il reviendra aussi sur la double question de la démocratie et de la monarchie : la démocratie est un instrument intéressant, mais à double tranchant, et qui ne doit pas être divinisé, mais encadré par un Pouvoir légitime. La vraie Monarchie, c’est un régime mixte : démocratie directe à la base, démocratie représentative dans des institutions parlementaires, et, au-dessus de tout, le roi-arbitre.
Jean-Philippe Chauvin, qui suit le mouvement des Gilets jaunes depuis ses origines et a participé à plusieurs de ses manifestations parisiennes en ne cachant rien de son royalisme, a évoqué cette crise sociale et politique inédite qui est entrée dans son troisième mois et peut, par certains aspects, rappeler, plus encore que Mai 68, le printemps 1958 et l’agonie de la Quatrième République. Cette révolte du « pays réel », vive et parfois maladroite dans certaines de ses manifestations, a forcé la République à ouvrir de nouveaux cahiers de doléances, 230 ans après ceux suscités par le roi Louis XVI, et que la Révolution a détournés pour le profit de quelques catégories de la « bourgeoisie » qui, depuis, n’ont plus lâché le Pouvoir, comme le rappelait avec ironie Pierre Desproges… La révolte paraît, dans ses formes comme dans ses attentes, plus proche des chouanneries provinciales contre le centralisme parisien que des émeutes révolutionnaires du Paris sans-culotte. Quant à la République macronienne, elle n’est pas une monarchie et le président n’est pas le roi, et le philosophe Marcel Gauchet comme l’écrivain François Sureau argumentent en ce sens : « Dans la tradition française, un roi, c’est un arbitre. Quelqu’un pour contraindre les gouvernants à écouter les gouvernés. » (Marcel Gauchet) ; « Le « monarque républicain » dont on se plaint n’est en rien un monarque. C’est parce qu’il n’est que républicain que se dirigent contre lui, avec violence, le grief d’imposture et le grief de supériorité. (…) On peut rêver d’un roi qui soit à la fois le symbole et le garant de l’incorporation durable des progrès de la société à la tradition nationale, les soustrayant aux emportements de la peur, de la haine sociale d’un côté, de l’arrogance technocratique de l’autre (…). » (François Sureau). Et c’est aussi pour cela que les royalistes conséquents et enracinés préfèrent l’original (la Monarchie royale) plutôt que l’imitation (la Cinquième République qualifiée parfois de « monarchie républicaine »), en affirmant que, pour vivent les libertés françaises, il faut que vienne le Roi !
A la fin du Banquet, fut présenté le nouveau numéro de la revue Libertés, revue du Groupe d’Action Royaliste et de l’Action Sociale Corporative, qui est, sur 28 pages, un premier essai d’analyse et de prospective royaliste sur le mouvement des Gilets jaunes et ses possibilités, sans oublier ses potentialités monarchistes qu’il nous revient de faire advenir !
Hervé Loudéac.
Outre le fait que l’occasion soit un repas, l’événement dépasse la simple table des gourmets, car au sein du Groupe d’Action royaliste ce rendez-vous est une sorte d’agora pour nous retrouver, n’ayant pas de locaux et n’en désirant pas. Cet événement permet d’entendre des orateurs et partager quelques idées dans une bonne ambiance de rires et de chants. Nous y apprenons à nous connaître, organiser actions diverses et groupes d’études comme à préparer objectifs et stratégies. une table de presse permet d’acquérir livres et revues, objets divers et outils pour répandre nos idées. Les nouveaux venus sont accueillis et intègrent parfois nos rangs et rares sont ceux qui ne reviennent pas…
INSCRIVEZ-VOUS : contact@actionroyaliste.com
Si aucun gilet jaune ne fut posé sur les dossiers des chaises, ils recouvraient en partie l’esprit des convives de notre banquet automnal, placé sous la marque de Baudoin IV de Jérusalem. Solidaires de ce mouvement formidable, nous sommes également excédés par les taxations & les menées diverses d’un pouvoir méprisant, et méprisable.
Il était donc impossible de passer sous silence réactions & témoignages. Ils furent vite complétés par l’esprit de camaraderie, des chansons, des retrouvailles, et bien sûr quelques mets agréables. Un banquet nourrissant, moins pour le corps que pour l’esprit, grâce aux interventions de nos deux meneurs d’hommes : Frédéric Winkler et Jean Philippe Chauvin, dans un traditionnel & savant mélange d’analyses, de coups de gueule et d’exhortations ! Vinrent ensuite des avertissements sur l’avenir proche, le récit d’un périple solitaire sur les traces du régiment de chasse Normandie-Niemen de Jonas, et le projet d’érection d’une statue de Sainte Jeanne d’Arc par Daniel Heck : ces deux derniers discours nous menèrent jusqu’en terre russe, chez un peuple valeureux qui toujours tendra la main les Français. Tout cela complété par Olivier Tournafond comme d’habitude…
Comme l’on pouvait s’y attendre, ce fut de nouveau un banquet duquel ennui & morosité furent bannis, et qui a encore su fortifier nos convictions, nos résolutions et notre joie de vivre en sol français.
Notre jour viendra. Vive le Roi !
Thibault
Intervention de Frédéric Winkler, lors du banquet Camelot du 25 novembre 2018, expliquant la nécessité de la mise en place d’une vraie démocratie en France, dans le sens grec du terme…
Intervention de Frédéric Winkler, lors du banquet Camelot du 25 novembre 2018, revenant sur l’épopée de Baudouin IV de Jérusalem, et la notion d’éthique chevaleresque…
Intervention de Frédéric Winkler, lors du banquet Camelot du 25 novembre 2018, expliquant la nécessaire alliance franco-russe, et le caractère fier de ce peuple….
Intervention de Frédéric Winkler, lors du banquet Camelot du 25 novembre 2018, expliquant ce que fut l’alliance franco-écossaise, entre autre à l’époque de Jeanne d’Arc…
Intervention de Jonas, lors du banquet Camelot du 25 novembre 2018, expliquant son expérience vécu en Russie lors de son voyage en vélo, ainsi que l’histoire du Normandie Niemen…
Intervention de Jean-Philippe Chauvin, lors du banquet Camelot du 25 novembre 2018, faisant une première analyse du phénomène des Gilets jaunes apparut en ce mois de novembre 2018…
Intervention d’Olivier Tournafond, lors du banquet Camelot du 25 novembre 2018, expliquant l’illégitimité des élites républicaines et leur volonté de destruction de la France…
Intervention de M. Heck, lors du banquet Camelot du 25 novembre 2018, exposant le projet de l’Association des Amis de Jeanne d’Arc d’envoyer en Russie une statue de Jeanne d’Arc avec l’accord de Vladimir Poutine…
BOUTIQUE ROYALISTE (cliquez ici)
Le printemps s’achève en ce dimanche 17 juin 2018 pour laisser la place à l’été quelques jours plus tard. C’est dans cette ambiance de début d’été que s’est déroulé un de nos traditionnels « Banquet Camelot » à Paris. Malgré les grèves de la SNCF, qui nous privera malheureusement de la présence notre amie et habituée des Banquets Marion Sigaut, l’ambiance était présente.
Frédéric Winkler, l’inlassable animateur des banquets rappela que cette année 2018, est peut-être la date anniversaire d’un certain mai 68, mais c’est également la date anniversaire des 10 ans du Groupe d’Action Royaliste. Que d’activités, de vidéos, de brochures, de Banquets, d’hommages et cérémonies accumulées durant cette courte période. Et pourtant la détermination est toujours présente. Ainsi que les futurs projets…
A l’origine de la création du GAR, le premier objectif fixé était de recrédibiliser le royalisme en France après la crise du CRAF en 2007. 10 ans plus tard, c’est chose faite ! Il n’y a qu’à voir le nombre de vues sur la chaîne youtube du GAR, SACR TV ainsi que les commentaires que nous recevons pour s’en convaincre.
En 10 ans, nous en avons vu passer aussi dans nos Banquets de nombreuses personnalités, certains comme Marion Sigaut et Claire Colombi sont même devenues des habituées. Il y eut également entre autre : Pierre Hillard, Adrien Abauzit, Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme, Yvan Blot, Maître Trémollet de Villers, le regretté Patrick de Villenoisy qui était lui aussi un habitué, Claire Séverac qui nous a malheureusement quitté aussi, Alexandra Sobczak etc…
Parmi ceux qui nous ont malheureusement quitté, il y a aussi nos doyens Camelots du Roi, Guy Steinbach, et Jean-Marie Keller qui fut rappelé à Dieu cette année. Tous les deux étaient également des habitués de nos Banquets.
Bref, ce banquet fut l’occasion de se remémorer toutes ces personnes, et toutes nos activités accumulées sachant que nous étions partis de rien à l’origine !
Frédéric Winkler dans son premier discours fit un rappel de ce qu’était le GAR avant de laisser la parole à notre invité architecte. Ce dernier nous fit un agréable exposé de ce qu’était l’architecture et des possibilités du retour à la pierre face au tout béton. Nous nous étions inspirés de ses travaux pour réaliser la vidéo sur l’architecture et l’urbanisme.
Jean-Philippe Chauvin, vice-président du GAR, fidèle parmi les fidèles, nous fit comme à l’accoutumé un bilan sur l’actualité mettant en évidence que l’année 2018, fut en matière de révolution un flop en comparaison de celui de mai 68 !
Chansons et bonnes humeurs rythmèrent ce sympathique banquet Camelot.
Mais l’actualité et les évènements futurs qui s’annoncent à l’horizon nous rappellent qu’il ne faut surtout pas baisser les bras. Comme le disait si bien Thierry Maulnier :
« La situation de l’Europe, la misère représente, la guerre possible, nous annoncent que l’abaissement de la France ne serait pas paisible. De telles menaces doivent nous remplir d’espérance et de courage : puisque l’époque de l’inaction et de la douceur de vivre est passée, faisons en sorte que la rudesse de ce temps soit féconde ; les efforts, les risques de la renaissance ne sont pas plus grands, ils sont plus beaux que ceux de l’agonie. »
Notre Jour Viendra !
Clément Champlain
Outre le fait que l’occasion soit un repas, l’événement dépasse la simple table des gourmets, car au sein du Groupe d’Action royaliste ce rendez-vous est une sorte d’agora pour nous retrouver, n’ayant pas de locaux et n’en désirant pas. Cet événement permet d’entendre des orateurs et partager quelques idées dans une bonne ambiance de rires et de chants. Nous y apprenons à nous connaître, organiser actions diverses et groupes d’études comme à préparer objectifs et stratégies. une table de presse permet d’acquérir livres et revues, objets divers et outils pour répandre nos idées. Les nouveaux venus sont accueillis et intègrent parfois nos rangs et rares sont ceux qui ne reviennent pas…
INSCRIVEZ-VOUS : contact@actionroyaliste.com
Outre le fait que l’occasion soit un repas, l’événement dépasse la simple table des gourmets, car au sein du Groupe d’Action royaliste ce rendez-vous est une sorte d’agora pour nous retrouver, n’ayant pas de locaux et n’en désirant pas. Cet événement permet d’entendre des orateurs et partager quelques idées dans une bonne ambiance de rires et de chants. Nous y apprenons à nous connaître, organiser actions diverses et groupes d’études comme à préparer objectifs et stratégies. une table de presse permet d’acquérir livres et revues, objets divers et outils pour répandre nos idées. Les nouveaux venus sont accueillis et intègrent parfois nos rangs et rares sont ceux qui ne reviennent pas…
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