République et démocratie

L’obscurantisme des « Lumières » :

Texte issu du livre : LE LIVRE NOIR DES RÉPUBLIQUES EN FRANCE – 2 : disponible ICI

Au XVIIIè siècle, et plus précisément de 1715, année du décès de Louis XIV, à 1789, année de la révolution antifrançaise, naquit un mouvement philosophique et littéraire plus communément appelé les « Lumières ». Les philosophes et les savants qui composaient ce mouvement, se donnèrent pour objectif de remettre en cause les fondements religieux, politiques, économiques et sociaux de la société monarchique multiséculaire d’alors.

L’œuvre majeure qui fut le fer de lance de cette lutte antimonarchique et anticatholique fut la fameuse Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, éditée de 1751 à 1772. Cette Encyclopédie, qui se donnait pour objectif de réunir toutes les connaissances de l’époque afin de les rendre accessible au plus grand nombre, fut à l’origine bien accueillie par l’Eglise et la Monarchie. Mais les choses se sont de plus en plus compliquées lorsque l’Église et le pouvoir Royale comprirent que l’Encyclopédie était plus une arme politique rédigée contre eux, avec pour adversaires les philosophes.

Observons maintenant plus en détail le contenu soi-disant émancipateur de cette pensée issue de ces pseudo-philosophes…

(suite…)

La république monocratique dessert la France.

La rentrée politique s’annonce compliquée, et la difficulté à trouver un titulaire pour le poste de Premier ministre n’augure rien de bon pour la suite qui, par principe en somme, ne satisfera pas grand-monde : la Gauche regroupée sous la marque « Nouveau Front Populaire » semble déjà hors-jeu, condamnée à jouer la carte de la rue pour peser encore ou, tout simplement, se faire entendre ; la Droite nationale, elle, pourra utiliser la menace de la censure (ou, au contraire, de sa non-censure, encore plus stressante pour ses adversaires…) pour continuer à exister parlementairement parlant ; les Républicains modérés, prisonniers de leurs contradictions et de leurs doutes, hésitent à franchir le pas de Matignon malgré les dénégations de leur chef de file Laurent Wauquiez… Les socialistes se divisent aussi, écartelés entre la radicalité robespierriste de Mélenchon, leur plus fidèle ennemi, et la modération radicale de Cazeneuve, l’éternel pince-sans-rire de la République…

Mais le désordre est aussi au sein du gouvernement en sursis dont l’actuelle ministre de l’éducation nationale remet en cause les aménagements de son prédécesseur devenu Premier ministre de plein exercice avant que d’être démissionnaire par la force des choses et la volonté présidentielle… Cela ajoute à l’impression désagréable de chaos institutionnel du moment ! Décidément, la Cinquième République ressemble de plus en plus à la Quatrième, au risque de finir comme elle, le discrédit pouvant bientôt mener à une agonie douloureuse si l’on n’y prend garde…

Ce qui est certain, c’est que la monocratie républicaine montre là toute sa différence d’avec une Monarchie royale : cette première, née en 1958, n’est que le pouvoir d’un homme élu, c’est-à-dire le résultat d’une soustraction (100 % des électeurs moins le nombre de suffrages exprimés pour ses adversaires si l’on ne compte que les suffrages exprimés…) quand le souverain royal ne compte pas ses soutiens et ses oppositions, mais incarne l’intégralité de la nation et de son corps électoral, au-delà de sa diversité et de ses querelles. Si le président Macron n’est pas suivi et si critiqué, c’est justement de par sa légitimité électorale, légalité certaine mais à laquelle il manque un enracinement dans le temps que peut représenter une dynastie dont le représentant du moment est un successeur tout comme un prédécesseur : la formule « le roi est mort… vive le roi ! » acte cet enracinement et cette continuité, mais aussi l’indépendance à l’égard des féodalités politiciennes qu’elle permet idéalement (la réalité étant néanmoins parfois plus complexe, sans remettre en cause le principe initial de cette liberté de parole et d’action autorisée au monarque), et qui autorise un choix du Premier ministre (par exemple) qui ne remet pas en cause la légitimité de la magistrature suprême de l’Etat, ni ne menace la pérennité de celle-ci.

La Cinquième République pensait avoir résolu la question institutionnelle en instaurant le scrutin uninominal à deux tours pour les élections législatives pour avoir des majorités parlementaires indiscutables et l’élection du président de la République au suffrage universel pour permettre un rapport direct entre le peuple (ici, le corps électoral français) et le Chef de l’Etat, et lui assurer une crédibilité incontestable (au moins sur le plan de la légitimité démocratique) : visiblement cette formule ne fonctionne plus… « Le charme est rompu », disait un constitutionnaliste il y a quelques années, et le psychodrame de la nomination d’un nouveau Premier ministre sans majorité parlementaire (un schéma que l’on pensait impossible sous la Cinquième…) le confirme chaque jour un peu plus. Bien sûr, le Président reste, malgré tout, le maître (contesté) du jeu, mais sa pratique machiavélienne de la Constitution l’a abimée et a gravement déconsidérée la fonction suprême de l’Etat, au risque de fragiliser la puissance politique face aux féodalités financières et économiques. Que le dirigeant du MEDEF veuille fonder une sorte de « Front économique » (qui ressemble plutôt à un simple front patronal, ce qui en atténue la portée et la possible crédibilité) en dit long sur le désordre institutionnel présent et (la nature ayant horreur du vide) sur cette volonté de l’Economique de s’imposer au Politique, au détriment, le plus souvent, du Social… Il est bon de rappeler que le Politique, bien au contraire, doit s’imposer à l’Economique pour éviter des injustices sociales que l’Economique, trop souvent, engendre quand il est laissé à lui-même ! Cela n’enlève rien évidemment à la nécessité de soutenir les activités économiques de notre pays pour dégager assez de moyens financiers pour pouvoir pratiquer une politique sociale digne de ce nom. Là encore, respectons l’ordre des choses pour les rendre plus efficaces : or, il semble que cet ordre soit bien oublié par ceux qui se targuent de vouloir gouverner le pays… Décidément, la République n’est pas le bon ordre ; en fait, elle n’est pas l’ordre du tout, juste un désordre établi…


La République des coupeurs de tête…

L’histoire est cruelle, et elle peut être sanglante, voire sanguinaire : la récente cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris (et non de France) nous l’a rappelé, en particulier à travers le tableau de la tête tranchée et sanguinolente de la reine Marie-Antoinette des fenêtres de la Conciergerie, qui fut sa dernière demeure de femme vivante. Doit-on, du coup, s’offusquer de cette représentation morbide, peu appropriée à l’esprit des Jeux Olympiques qui se veut pacifique et convivial ? Oui, si l’on considère que cette cérémonie rituelle n’a pas pour vocation de choquer mais de rassembler, au-delà des idées politiques ou des positions historiques ; non, si l’on revendique une histoire clivante et exclusive de la République, sans doute. C’est visiblement cette deuxième optique que les organisateurs ont choisie, voulant vanter une République disruptive et « audacieuse » : savaient-ils que, par ce choix, ils engageaient la République elle-même, en la rattachant à ce baptême de sang que fut la Révolution française, particulièrement à partir de sa phase républicaine des années 1792-1799 ? M. Mélenchon, que l’on peut difficilement accuser de sympathies contre-révolutionnaires, en a pourtant été gêné, saisissant sans doute que l’image, en fin de compte, pouvait être dévastatrice pour la République elle-même, y compris à l’étranger…


L’ignoble profanation républicaine !!

Qu’attendre de plus d’une république antifrançaise par son esprit et anticatholique par habitude, qui profite du spectacle de l’inauguration des JO 2024 pour exprimer ouvertement sa haine de la France éternelle et de son histoire, voire de son patrimoine ? Grotesque et honteuse mise en scène de la mort de la reine Marie-Antoinette pour amuser un public mondialisé qui n’y connaît plus rien et qui s’extasie devant ce spectacle lamentable qui, pour le coup, n’a absolument rien à voir avec les JO, dont l’esprit se veut, dit-on, « de paix et d’amitié entre les peuples ». Il s’agit bel et bien ici, à travers ce tableau digne d’une des sinistres vidéos de Daech, d’une démonstration de la haine de la France de la part de la république qui s’excite à la vue du « sang impur » qu’elle a su faire couler pour sa gloire, et ce, au détriment de la France elle-même !

Gloire à la reine Marie-Antoinette et à toutes les victimes de la révolution ! Honte à macron et à cette république finissante qui se complaît dans la bêtise et la cruauté facile… Qu’elle ne s’étonne pas de notre souhait de la voir, au plus vite, remplacée par un État royal soucieux de toutes les pages de notre histoire, non pour les salir ou, à l’inverse, les glorifier toutes, mais pour les assumer dans un esprit de « tradition critique »…

La guerre secrète contre les peuples :

Livre « La guerre secrète contre les peuples » disponible ici : https://kontrekulture.com/produit/la-…

Discours de Claire Séverac prononc lors du banquet Camelot du 31 janvier 2016, au sujet de son livre : « La guerre secrète contre les peuples »

Cette vidéo fut supprimée par youtube suite aux propos tenus par Claire Séverac au sujet des vaccins. (Alors qu’elle n’a pas connu le Covid !! ) Nous repostons la vidéo après avoir bipé chaque fois qu’elle prononce le mot vaccin !

Le retour de la Quatrième République.

« Tout désespoir en politique est une sottise absolue » : cette citation de Maurras a été confirmée dimanche par… la Gauche qui se l’est apparemment appropriée ! Effacée et fort minoritaire il y a un mois et encore la semaine dernière au soir du premier tour des élections législatives, elle sort première en nombre de sièges du second tour de ces mêmes élections grâce à un Front républicain fort opportuniste mais encore redoutablement efficace. En fait, cela confirme que, sans compromis viable (ce qui ne signifie pas durable ni même honnête) et alliance même saisonnière, aucun parti ne peut accéder au pouvoir, fut-il le premier de France en nombre d’électeurs : ce qui compte, c’est d’obtenir la majorité au second tour, pas forcément d’être en première position au premier. Le Rassemblement National, qui avait oublié ses règles simples de la démocratie représentative, vient d’être rappelé sèchement à l’ordre, et il revit quelques uns des épisodes précédents des élections régionales et municipales des années 2010-2020. Evidemment, pour ses électeurs, cela peut sembler injuste, voire peu démocratique, mais ce serait oublier que la majorité des électeurs français rejettent encore le RN, et cela de façon assez nette : presque deux tiers du corps électoral ne se reconnaît pas dans la formation de M. Bardella, et ce n’est pas rien. Ce qui peut être considéré comme injuste, néanmoins, c’est que la proportion de ceux qui se reconnaissent dans le président Macron ou dans les partis de gauche, tout en étant encore moins élevée que pour le RN, n’est pas un obstacle à leur victoire électorale aux législatives : c’est le jeu terrible de la démocratie électorale et de son Pays légal traditionnel qui ne souhaite pas être remplacé par un autre

Cela pose évidemment de nombreuses questions institutionnelles et politiques : la Cinquième République, conçue pour obtenir des majorités claires et nettes, n’est-elle pas en train de s’achever en Quatrième, dans le désordre parlementaire des coalitions incertaines et mouvantes, au gré d’une forme d’individualisme partitocratique peu compatible avec la stabilité nécessaire pour mener de grands projets et chantiers sur le long terme ? Quant au président Macron, par sa politique inconséquente, n’est-il pas en train d’affaiblir la fonction monarchique (à défaut d’être royale) du Chef de l’Etat et de se placer dans la situation du président Mac Mahon bientôt obligé de se démettre après s’être soumis (1) ? C’est ce même Emmanuel Macron qui, en 2015, évoquait les limites de la démocratie française : « La démocratie comporte toujours une forme d’incomplétude car elle ne se suffit pas à elle-même. Dans la politique française, l’absent est la figure du roi, dont je pense fondamentalement que le peuple français n’a pas voulu la mort. La Terreur a creusé un vide émotionnel, imaginaire, collectif : le roi n’est plus là. On a essayé ensuite de réinvestir ce vide, d’y placer d’autres figures : ce sont les moments napoléonien et gaulliste, notamment. Le reste du temps, la démocratie française ne remplit pas l’espace. (2) » En quelques mots, tout est dit (ou presque) du mal français ! La République, même quand elle se pare des attributs de la Monarchie royale, n’est pas celle-ci, mais juste une tentative de synthèse entre Monarchie (3) et République qui, désormais, atteint ses limites, justement parce que son aspect monarchique « gaullien » s’est peu à peu estompé, passant de la grandeur et du service de l’Etat (notions proprement régaliennes) à simple gestion et mésusage de l’Etat : les trois derniers locataires de Mme de Pompadour ont dévalué la fonction du Chef de l’Etat plus qu’ils ne l’ont servie, et ils l’ont notablement dévalorisée, ce qui explique une moindre présence et influence de notre pays sur la scène européenne et, au-delà, mondiale.

Est-il trop tard pour réagir ? Certains se réfugient dans une sorte de fatalisme qui est bien le contraire terrifiant de l’espérance, et prédisent une fin terrible de la France dans les années à venir ; d’autres préfèrent se conformer aux modes du moment et pratiquer la politique de la feuille morte au fil de l’eau, en attendant que « l’Europe » reprenne la direction et la gouvernance (sic) de la France… C’est pourtant le moment de se rappeler la citation de Maurras évoquée en ouverture de cette note, et de l’appliquer pour sa propre gouverne ! D’autant plus que les royalistes ont quelques arguments forts sur l’Etat et la nécessaire indépendance de sa magistrature suprême à faire valoir










Notes : (1) : Le président Mac Mahon, monarchiste élu à la place de Thiers démissionnaire en 1873, avait échoué à obtenir une nouvelle majorité favorable à son projet royaliste après la dissolution de la Chambre des députés qu’il avait prononcée en 1877. Les républicains l’ayant alors emporté, il s’était, dans un premier temps, soumis tout en restant président de la République ; mais, en 1879, après la courte victoire républicaine au Sénat et l’épuration des cadres de l’armée pour raisons politiques voulue par les vainqueurs sortis des urnes, il avait pris la décision de se retirer totalement, laissant la place à un président totalement républicain, Jules Grévy. Ainsi, l’alternative menaçante de Gambetta (la soumission ou la démission) s’était-elle transformée en réalisation complète et malheureuse…

(2) : Entretien avec Emmanuel Macron publié par Le1, en juillet 2015.

(3) : Le terme de Monarchie est ici à saisir dans sa réalisation royale capétienne, c’est-à-dire héréditaire et successible, telle qu’elle fut depuis Hugues Capet jusqu’au XIXe siècle.


La République fragilisée…

Les résultats des élections européennes ne sont pas vraiment une surprise, au contraire de la dissolution de l’Assemblée nationale décidée et annoncée au beau milieu d’une soirée électorale jusque-là aussi ennuyeuse que d’habitude : tout d’un coup, l’on basculait de l’évocation et valorisation (pour certains, peu nombreux en fait) d’un bilan à une entrée en campagne, cette fois pour les élections législatives. Par cette décision pour le moins inattendue, M. Macron espère rejouer les lendemains de Mai 68, mais n’est pas de Gaulle qui veut, et il n’est pas certain que le réflexe des électeurs de juin 68, scandalisés ou apeurés par les émeutes et l’apparent triomphe des extrémistes, puisse être le même. Certes, la crainte de l’arrivée du Rassemblement National au pouvoir peut mobiliser nombre de citoyens jusque-là discrets ou absents des dernières consultations électorales, et lui barrer la route de Matignon, et il n’est pas interdit de penser, à trois semaines du premier tour, que c’est le scénario le plus plausible sinon le plus probable. D’autant plus que certains électeurs du RN, plus occasionnels (1) que fidèles, sont eux-mêmes effrayés de cette possibilité d’un Premier ministre issu des rangs de l’ancien Front National, un peu comme ces communistes qui, à l’heure de gloire du PCF, avouaient dans les sondages ne pas souhaiter l’installation d’un régime collectiviste en France (2)…

La période qui s’ouvre n’est pas rassurante, quels que soient les résultats du 30 juin et du 7 juillet : il semble bien que la Cinquième République, minée de l’intérieur par les multiples révisions constitutionnelles et par l’exercice incertain de ses derniers présidents (particulièrement des trois derniers) ainsi que par l’épuisement ou la fin des grands partis qui structuraient l’offre politique et récupéraient les inquiétudes autant qu’ils apprivoisaient les alternances, soit durablement fragilisée et qu’elle ne s’impose plus aussi naturellement dans l’esprit de nos concitoyens, sans qu’ils sachent vraiment par quoi la remplacer ou que cette dernière option leur paraisse, en définitive, peu souhaitable. L’habitude a remplacé l’adhésion…

Nous vivons, sans doute, l’entrée dans une crise de régime sans qu’elle soit forcément l’agonie de celui-ci. C’est, paradoxalement, l’actuel locataire de Mme de Pompadour qui avait saisi en quelques mots (et bien avant de penser même devenir, un jour, le premier magistrat de l’Etat) la contradiction interne de cette République : « La démocratie comporte toujours une forme d’incomplétude car elle ne se suffit pas à elle-même. Dans la politique française, l’absent est la figure du roi, dont je pense fondamentalement que le peuple français n’a pas voulu la mort. La Terreur a creusé un vide émotionnel, imaginaire, collectif : le roi n’est plus là. On a essayé ensuite de réinvestir ce vide, d’y placer d’autres figures : ce sont les moments napoléonien et gaulliste, notamment. Le reste du temps, la démocratie ne remplit pas l’espace. (3) » La situation présente confirme, fortement, gravement même, le propos.

Ainsi, la campagne électorale qui débute s’annonce violente, sans doute irrationnelle, parce que l’ancien pays légal, dominant depuis des décennies, se retrouve menacé, sur son terrain et dans ses positions, par le nouveau, ou par ceux qui aspirent à l’incarner à leur tour : en fait, les uns comme les autres ne cherchent pas exactement à bouleverser l’ordre des choses, ce « désordre établi » déjà dénoncé par Emmanuel Mounier dans les années 1930, mais à le diriger ou l’orienter (ou, plutôt, le réorienter). Il n’est pas certain que cela soit vraiment satisfaisant, ou simplement suffisant…


(à suivre)



Notes :

(1) : C’est le fameux « vote protestataire » qui est plus un vote « contre » qu’un vote positif de proposition.

(2) : J’ai le souvenir d’un sondage de la fin des années 1970 dans lequel la proportion d’électeurs communistes désireux d’un Etat proprement communiste ne dépassait pas la moitié des sondés ! Le vote communiste était plus un « vote de pression » qu’un « vote de révolution » : mais cela leur paraissait suffisant pour améliorer leur situation d’ouvriers ou de fonctionnaires sans avoir besoin de prendre le risque d’un basculement dans une société qui, au-delà du Rideau de fer, montrait ses limites et n’était guère attractive pour des Français bercés par la société de consommation et des loisirs. Le royaliste Pierre Debray résumait cela en évoquant « la victoire de Ford sur Marx », et ce n’était pas faux !

(3) : Entretien avec Emmanuel Macron, publié par Le1, en juillet 2015.



Deux siècles d’histoire sociale à la lumière des monarchistes :

Deux siècles d’histoire sociale à la lumière des monarchistes.Olivier Pichon reçoit le professeur d’Histoire Jean-Philippe Chauvin (membre du Groupe d’Action Royaliste) afin d’étudier la dimension sociale de la monarchie française, antithèse de la République libérale d’aujourd’hui.Entretien à retrouver sur TVL

La république Constitutionnalise la mort !

Quelle gloire pour la république maçonnique d’inscrire dans sa constitution le droit pour toutes les femmes de pouvoir tuer leurs enfants à naître en leur sein. Et gare à celui qui s’y oppose ! Celui-là n’est que l’incarnation d’un obscurantisme Moyen Âgeux, un retour en arrière honteux, un arriéré qui n’a rien compris à la femme et à son rôle dans la société moderne.

Les républicains nous présentent l’avortement comme un progrès pour la femme. Mais en quoi le fait de pouvoir tuer son fils ou sa fille impunément, sur le simple motif qu’elle n’en a pas envie, est-il un progrès ? Ces avorteuses ne voient dans le futur bébé à naître qu’un simple fardeau à porter. Un peu à la façon d’un parasite qui a pris possession de son corps, et dont il est préférable de s’en débarrasser. Sauf que ce « parasite » en question n’est pas un être étranger au corps de la femme, étant donné qu’il est fait avec la moitié du sang de sa génitrice. L’autre moitié étant le père. Mais peu importe ! Une décision émanant d’un simple caprice est désormais suffisant pour que les femmes décident de tuer leur enfant en plein développement dans leur ventre. Un peu à l’instar de la Sparte païenne qui faisait tuer par des oracles, les enfants nés avec une apparence trop chétive ou malformé.

Et pour être sûr que cet acquis du « progrès » de la femme ne soit surtout pas remis en cause, les républicains l’inscrivent dans leur constitution à la gloire de leur chère Simone Veil, qui doit voir défiler de là-Haut les 230 000 âmes des bébés qui sont tués chaque année, sur l’autel du féminisme et de la déesse Marianne.

Bref ! La mort est une valeur consubstantielle à la république. Que ce soit l’avortement, l’euthanasie ou les suicides qu’elle déclenche chez beaucoup de personnes, il n’y a rien à attendre de la république et de ses pseudos valeur ! L’histoire et l’avenir nous imposent une seule chose : abolir la république en France et instituer un régime qui porte la vie comme valeur haute de la société, incarnée dans l’épanouissement d’une fleur de lys au soleil ! Criez « Victoire » chers républicains, avec la mort comme socle de vos idéaux. Si vous n’êtes pas faits pour la vie, alors vous n’êtes pas faits pour l’avenir ! Le futur nous appartient, parce que la vie est le moteur de nos idéaux !

Notre jour viendra !

P-P Blancher