Bref aperçu de l’histoire officielle, nos ancêtres ont vécu la misère sous les princes, la Révolution les a libérés et la gauche émancipé par la législation sociale…
Travaillons avec notre intelligence et réfléchissons, comment imaginer à la vue des merveilles laissées par l’Ancien régime, ce qu’il en reste et malgré les nombreuses destructions de ce qui rappelais nos rois….
Comment ne pas rester interloqué à la vue des architectures en harmonie avec la nature où déjà avant l’heure et quelques siècle avant l’écologie on travaillait dans le respect de l’environnement. En admiration des meubles finement ciselés nommé par le nom d’un roi pour qualifier l’art de l’époque et dont on s’arrache encore aujourd’hui à prix d’or les créations. Ce temps rustique où existait déjà une ébauche de législation sociale populaire et spontanée, savamment occulté par nos professeurs républicains. Le souci constant de la justice sociale de nos rois avant la catastrophe révolutionnaire qui plongea le monde ouvrier dans la misère .Les objets, les jardins, la forêt des Landes, les documents restent un témoignage concret de la réussite et de l’harmonie du temps passé. Parchemins et archives, actes notariés, comptes rendus des Capitouls toulousains ou Parlements de provinces, rapport et comptes rendus des élections et divers votes populaires communaux, Etats Généraux, Minutes des procès et Conseils des rois, tout contredit l’histoire officielle d’une société misérable. Sous l’ancienne France…
Les ouvriers sous nos rois ont réalisés de mains de maître des chefs d’œuvre, dont une bonne partie fut détruite par la fureur destructrice de la Révolution …Toutes ces merveilles d’habileté dans les règles de l’art, de l’équilibre, de la beauté, de la connaissance, dans l’harmonie des formes n’ont pu être fabriqués par des ouvriers misérables et ignares…Certes les conditions de vie n’étaient pas gavés de matérialisme comme aujourd’hui. Certes les épidémies, la mort et la guerre rythmaient la vie populaire mais n’avons-nous pas ces fléaux ?
Certes la vie communautaire était dense alors que nous vivons dans un individualisme ravageur, créant la misère morale et sociale terrible. Les suicides et le mal vivre touchent aussi la jeunesse principalement, séparation des familles, abandon des vieux et suppression des naissances, souvent par confort sont notre lot quotidien. Faudrait-il rajouter une population gavée de calmants en guise de drogue, symptôme de l’échec cuisant de la société de consommation…
Sommes-nous mieux qu’avant ?
Certes on se déplaçait à cheval ou à pied et non en voiture, souvent d’ailleurs dans des bouchons interminables, mais qu’avons-nous fait du temps, pour vivre et apprécier les choses et les gens…
Les anciens ne bénéficiaient pas de nos découvertes, qu’il ne s’agit pas de remettre en cause mais intellectuellement, moralement et professionnellement n’ont-ils pas laissés des choses à nous apprendre. Il faut prendre le temps de se poser des questions. La tradition est critique et l’empirisme qui nous guide et demeure notre science dans l’observation et l’application nous montre des richesses oubliées qui feraient tant de biens dans notre société se liquéfiant. Cette science empirique démontre l’incontestable dégradation de la condition sociale depuis la Révolution. Le prolétariat et le paupérisme sont les conséquences des actes d’interdiction aux ouvriers de s’associer de 1791 avec la loi Le Chapelier. Les milliards accumulés pendant des siècles par les organisations ouvrières nommées Corporations et dilapidés, permirent à la République d’installer au pouvoir les parvenus financiers qui soumettront dans un véritable esclavage les enfants à partir de 5 ans, tout sexe confondu dans des rythmes de travail pouvant aller jusqu’à 15 heures par jour et nuit.
Tout cela dans les manufactures pour le succès du libéralisme économique venu d’Angleterre triomphant de l’ancien Régime…Les idées des « Lumières » utopiques sur lesquelles reposent notre société ont broyés tout ce qui représentait notre spécificité Française. Bref la misère ouvrière fut la conséquence de la fin de la Royauté protectrice, car peuple et roi font un…
Certes l’industrie existait sous nos rois, mines, manufactures et fonderies étaient gérés de manière artisanales, voir familiales mais dans le respect des ouvriers. On y découvre d’ailleurs des horaires de travail en 3×8. La vie des hommes était cadencée au rythme du respect familial et l’Eglise protégeait ce système. En aucune manière on aurait touché les repos, congés ou multiples fêtes religieuses. A. Decaux écrivait que nous avions alors autant de jours de congés qu’aujourd’hui…et Lafargue, l’anarchiste chantait le doux plaisir de la paresse durant la période des rois…
Les corporations qu’il fallait réformer et non détruire organisaient le travail dans une autonomie complète dont on a nul idée aujourd’hui.
A – Le corps de métier gérait la profession, préfigurant quelques siècles en avance le travail de qualité, dans le soucis aussi du consommateur. Nous qui vivons le siècle du gadget, produit en Asie, en série, de la pacotille sans soucis du consommateur… B – Le corps de métier se souciait de ses travailleurs
La hiérarchie du maître au compagnon et à l’apprenti, le savoir-faire et le titre de noblesse ouvrière attribué par la possession de droits et privilèges du métier octroyant la participation dans l’organisation de la profession, la décision, les jours de repos, fêtes chômées, aides diverses pour maladie, décès ou apprentissages. Une législation sociale en devenir, gérée par métier et acceptée par le Roi, ne faisant que reconnaître et protéger un droit, né de l’usage, de la volonté populaire et sortie des coutumes librement consentis. L’ouvrier avait une existence décente, une formation professionnelle accomplie, un service social d’entraide et de secours aux familles. Une solidarité empêchait les abus et tout risque de prolétarisation, intolérable aux yeux de nos rois. Du XIIIème siècle à la Révolution, ce système a protégé le monde du travail et a pétri la France au point de la faire aimer du monde entier.
Turgot essaya, influencé par les théories de Quesnay de supprimer quelques corporations en 1776 mais sous la pression populaire, Louis XVI les rétablit aussitôt en disant : « Nous voulons donner aux ouvriers un moyen de défense, nous voulons qu’ils puissent jouir en commun de leur intelligence, qui est le bien le plus précieux de l’homme. » La République n’aura pas cet état d’âme.
1791, le 17 mars, la loi d’Allarde supprime les jurandes et maîtrises. Devant le risque du regroupement des métiers, intervient la loi Le Chapelier du 14 juin qui interdit les associations ouvrières « …sur leurs prétendus intérêts communs… ». L’ouvrier était ainsi livré sans défense au capitalisme émancipé par 1789, un siècle noir de régression sociale s’ouvrait à eux. Deux monstres allaient naître :
٠Le libéralisme économique sans frein
٠Le socialo-marxisme en conséquence des excès du premier, celui-ci ne remettra jamais en cause les racines du mal, les principes fondateurs de la République , héritière de la Révolution !!!
« La condition ouvrière s’est avilie, avec la mort des compagnonnages et l’interdiction du syndicalisme…La grande industrie et l’avènement de la machine achèveront la déchéance de la classe besogneuse, proie désignée des socialismes, d’abord utopiques à la façon de Cabet, plus tard scientifiques à l’école de Marx ».
René Sédillot dans son « Coût de la Révolution Française », livre mettant en relief l’existant, avant, pendant et après 1789, donne un bilan catastrophique pour la France.
A. Decaux parlait de 60 jours chômés en plus du dimanche, au XIIIème siècle, certains ouvriers avaient un mois de vacances. Peut être exceptionnels mais les semaines étaient de 4 jours au Moyen-âge, ce qui fait à la fin de l’année autant de jours qu’aujourd’hui. N’oublions pas que la Révolution républicaine supprima tout cela en instituant la semaine de 10 jours, dite du Décadi, suppression des dimanches, fêtes chômées etc.…plus d’associations avec à la clef, une extension des heures de travail infernale jusqu’à 15 heures de jour comme de nuit, sans distinction d’âge, à partir de 5 ans, ni de sexe…Il fallut attendre le dévouement social des royalistes pour voir imposer la première loi de 1841, interdisant le travail en dessous de 8 ans…
Attendre 1906 pour imposer le repos hebdomadaire supprimé par la République triomphante, alors que les royalistes réclamaient son rétablissement depuis la Révolution. La IIIème République bouda les réformes sociales déposées par les royalistes et attendit 14 ans avant de rétablir la liberté syndicale et donc 36 ans pour le repos hebdomadaire. Sédillot écrivait : « La Révolution aura fait reculer la législation sociale de trois quart de siècle. »
De 1792 à 1815, ce sera guerres, invasions, massacres et misères pour les débuts de la République. De première nation d’Europe dans tous les domaines, que sommes nous devenus ???
Nos rois avaient des siècles d’avance, en écologie, en régionalisme, en diplomatie et la francophonie…Et la démographie, du soucis d’épargner le sang des hommes par Louis XV et Louis XVI, nous sommes passés aux massacres sans fins des républicains et de Napoléon aux guerres d’enfer, n’épargnant plus ni hommes, femmes et enfants. Napoléon n’avait-il pas dit devant le charnier d’une de ces batailles, qu’une nuit de Paris remplacerait les morts !!!
L’Angleterre fut la grande victorieuse de 1789, écoutons E. Burke : « Les révolutionnaires se sont montrés les plus habiles artisans de ruine qui aient jamais existé au monde. Ils ont entièrement renversé…leur commerce et leurs manufactures. Ils ont fait nos affaires, à nous leurs rivaux, mieux que 20 batailles…n’auraient pu le faire.»
Nous sommes au début du XIIIème siècle, dans le royaume de France, le Roi Philippe Auguste a passé la majeure partie de son règne à combattre la dynastie anglaise des Plantagenêts. Il reste l’un des monarques les plus admirés et étudiés de la France médiévale, en raison non seulement de la longueur de son règne, mais aussi de ses importantes victoires militaires. La France féodale se transforme grâce aux progrès essentiels qu’il accomplit pour affermir le pouvoir royal. De toutes les batailles qu’il mena au cours de sa vie, il en est une qui va marquer le destin de la France, elle se nomme Bouvines.
A force de victoire et de reconquête, une coalition s’était cristallisée contre le Roi de France. Elle était constituée du roi d’Angleterre Jean sans Terre, de l’empereur d’Allemagne Othon IV, du Comte Ferrand de Flandre et du Comte Renaud de Boulogne. Tous s’étaient juré d’en finir avec la dynastie capétienne et préparaient le partage du royaume. Le roi d’Angleterre Jean sans Terre, débarque à la Rochelle en février 1214 et marche sur Paris. Il assiège le château de La Roche-aux-Moines, près d’Angers. Philippe Auguste envoie contre lui son fils Louis (le futur Louis VIII dit le Lion) qui sans même combattre met en déroute l’armée anglaise. Jean sans Terre n’est plus une menace, mais il reste les coalisés, forts d’environ 80.000 hommes. Face à eux, le roi de France n’en aligne qu’environ 25.000. De Tournai où il s’est établi, Philippe Auguste décide de faire retraite vers Lille. Nous sommes le dimanche 27 juillet 1214. Philippe Auguste entame son mouvement le matin. Informé, l’empereur d’Allemagne Othon IV, qui fut excommunié par le Pape, décide de l’attaquer sans attendre, ne se souciant guère que ce jour soit un dimanche, normalement consacré à la prière et au recueillement. Nous en profitons pour signaler ici que nous sommes loin des guerres d’enfer et des massacres de masse, que l’époque dite moderne nous prodigue. Que la chevalerie avait un code d’honneur et des règles d’humanismes que les démocraties évoluée semblent avoir oubliées…
Discours de Frédéric Winkler lors du Banquet Camelot du 26 mai 2013, expliquant ce qu’est le panache français, à travers l’histoire jusqu’à aujourd’hui.
Samedi 13 octobre dans la matinée, quelques militants du GAR se sont donnés rendez-vous en plein coeur de Paris afin de protester contre la politique des délocalisations. Le temps donnait une ambiance allant dans le sens des victimes des délocalisations. Plusieurs centaines de tracts furent distribués, et parfois de vives discussions avec les plus curieux voulant en savoir plus sur qui sont les royalistes aujourd’hui ainsi que nos propositions face à cette crise. Jean-Philippe Chauvin s’exprima devant la caméra de SACR TV et fit un exposé aussi bien sur la situation actuelle des délocalisations que sur les solutions royalistes.
Voici le texte contenu dans les tracts que
nous avons distribué :
Face à la crise, agir et réagir !
PSA, à Aulnay-sous-bois et à Rennes-La-Janais ; Sanofi à Toulouse ; Arcelor-Mittal à Florange ; et des centaines d’autres entreprises et de lieux, d’usines et de laboratoires, viennent rejoindre la longue liste des plans de licenciements, baptisés improprement « plans sociaux » !
Ainsi, quelques mois après l’élection de M. Hollande à la présidence de la République, celui-ci s’avère incapable de faire face à la crise qui ne cesse de s’aggraver et touche la France entière et des millions de Français : le chômage augmente de plus en plus rapidement, dépassant les 3 millions et faisant chaque jour plus d’un millier de nouvelles victimes ; les grandes multinationales ferment leurs usines parce que les ouvriers français leur coûtent trop cher ; les délocalisations continuent, frappant aussi bien la fabrication que la recherche et développement…
Impuissant, le gouvernement se contente de protester mollement : le ministre de l’économie M. Moscovici est muet tandis que M. Ayrault se contente de soupirer, et M. Montebourg apparaît bien peu soutenu dans son combat de « redressement productif » par son président !
La République française, à bout de souffle et à court d’arguments, se réfugie dans les bras de l’Union européenne et en accepte tous les diktats, comme le prouve la volonté de faire adopter le « traité Merkozy» au plus vite par le Parlement, ce même traité hier dénoncé par le même M. Hollande qui montre ainsi qu’il n’a guère de convictions solides… Or, aux dires de tous les économistes, ce traité va aggraver l’austérité et ligoter les Etats qui ne seront désormais plus maîtres de leur budget !
Alors, que faire ?
Les royalistes refusent la fatalité et dénoncent la lâcheté d’une République qui ne sait que taxer et créer de nouveaux impôts alors qu’il faudrait faire preuve de volonté et de courage à la tête de l’Etat ! Faut-il interdire les délocalisations ? Soyons clairs, dans notre monde globalisé et consumériste, une telle mesure n’aurait aucune efficacité et, même, provoquerait une réaction en chaîne qui affaiblirait encore plus notre pays en le marginalisant sur la scène économique internationale. Par contre, il est des solutions différentes et sans doute plus efficaces si elles sont soutenues par une véritable volonté politique de l’Etat, par un néocolbertisme industriel intelligent et actif sans être étatiste : – d’abord, soutenir massivement la Recherche et la Formation pour pouvoir relever le défi des nouvelles donnes économiques et la concurrence des pays étrangers : la « matière grise » est sans doute la plus grande richesse de notre pays, et elle est encore trop négligée malgré les nombreuses qualités et capacités de nos instituts de recherche et de nos grandes écoles, entre autres ; – ensuite, développer de nouvelles activités liées à la nécessaire politique d’Aménagement du territoire (par le biais, par exemple, du « télé-travail ») et envisager une relocalisation d’activités destinées à une production et consommation de proximité, dans le domaine agricole par exemple ; – enfin, mettre en valeur ce qui peut attirer des investisseurs étrangers et qui ne peut être, par nature même, délocalisé, comme le patrimoine historique et touristique ; etc. – Pour que la France ne devienne pas un désert industriel mais trouve de nouvelles forces dans les mutations actuelles dans le respect de son environnement, autant écologique qu’économique et historique, il faut un Etat digne de ce nom qui protège le travail en France et les travailleurs de ce pays : seule une Monarchie sociale, protectrice des entreprises et des particuliers, peut relever les défis d’un XXIe siècle déjà bien tourmenté.
A l’appel des Amis de Jeanne d’Arc, le Groupe d’Action Royaliste est venu fêter les 600 ans de Sainte Jeanne d’Arc à Paris.
Pour la troisième année consécutive c’est le son des cornemuses qui a précédé les nombreux étendards du G.A.R. sous l’oeil admiratif des anciens combattants restés sur place pour assister au défilé. Un de nos doyen, Jean Marie en tête, ancien déporté, tenait fièrement sa bannière Camelot pour son 80ème défilé de Jehanne (94 ans).
Un exemple pour les jeunes générations, alors qu’il marcha ainsi de la statue jusqu’à l’Opéra et revint à la statue avec tous, pour y déposer une gerbe de l’Association Marius Plateau et une seconde en « Souvenir des camelots du Roi » (celle du GAR)…
Les militants du Groupe d’Action Royaliste ont su honorer avec fierté ce 600ème anniversaire de Jeanne d’Arc, et toujours dans la lignée de la Sainte Pucelle : nous combattrons, et Dieu donnera la victoire !
Pour que demain vive la France, aujourd’hui plus que jamais vive le Roi !