Quelle définition le dictionnaire donne-t-il du mot : « sinistre » ? En voici plusieurs : « Qui annonce un malheur, des événements funestes. » « Qui évoque le malheur, inspire de la crainte. » « Qui est mauvais, dangereux et dont on peut craindre le pire. » « Qui est triste et ennuyeux… »
La définition de ce mot n’est certes pas très réjouissante, c’est le moindre que l’on puisse dire. Mais le plus intéressant, c’est lorsque l’on se renseigne sur son étymologie : Sinistre, vient du latin sinister qui signifie « qui est à gauche » ! Voilà qui ne s’invente pas ! D’ailleurs en héraldique pour désigner le côté gauche d’un blason, cela se dit : sénestre. Nous allons maintenant constater à quel point cette étymologie trahit assez justement ce qu’est la pensée de gauche, et ses ravages dans notre histoire et même à l’échelle de l’humanité.
Le clivage gauche/droite en politique est né en France en pleine période révolutionnaire. Faisant suite au serment du jeu de paume du 20 juin 1789, l’Assemblée nationale constituante est officialisée le mois suivant. Lorsqu’en octobre 1789, cette assemblée s’installe à Paris dans la salle du Manège des Tuileries, les députés se répartissent de façon méthodique. À gauche du président de l’Assemblée ceux qui sont favorables à la révolution, et à droite ceux qui y sont hostiles. Ce réflexe faisait suite au vote du droit de véto pour le Roi, un mois auparavant, ou ceux qui se mettaient à gauche étaient pour un véto limité, et ceux à droite pour un véto absolu ! Voilà comment ce clivage, basé déjà sur le principe de division, est né en France avant de se répandre dans le monde…
Qui, en tant que Royaliste, ne s’est jamais posé la question de savoir pourquoi en ce début du XXIè siècle le royalisme n’est pas une force politique puissante aux portes du pouvoir, ou tout simplement, pourquoi sommes-nous encore en république ?
Pour répondre à cette question, nous vous proposons une analyse empirique sur l’évolution du royalisme en France depuis la IIIè république jusqu’à aujourd’hui. L’objectif étant de comprendre pourquoi le royalisme en France a périclité aussi lamentablement, et quelles sont les solutions possibles pour une reconquête efficace du Royaume des Lys.
L’objectif de cette analyse et de faire en sorte à ce qu’en l’an 2089, il n’y ait pas de tricentenaire de la révolution qui soit fêté en cette terre de France. Donnons-nous cet objectif de faire en sorte à ce que la république et son système idéologique soient évincés à jamais du pouvoir, avant cette date anniversaire ! En 1989, lors du bicentenaire, les écoles de la république recouvrirent cyniquement les têtes de nos enfants de bonnets phrygiens, à la gloire d’une idéologie qui n’a de cesse de nous détruire, un peu plus chaque jour. Ne faisons pas subir cet affront vis-à-vis des générations futures qui connaîtront l’année 2089. Faisons en sorte à ce que les enfants de cette génération arborent tous un Sacré-Cœur sur la poitrine, pour la plus grande gloire de Dieu, la France et le Roi !
Qu’en est-il de la responsabilité des Royalistes et des forces contre-révolutionnaires ? Qu’en est-il de l’effondrement de notre religion multiséculaire et du rôle de certains papes ? Qu’en est-il de la réelle volonté des princes prétendants à vouloir conquérir le pouvoir ? Qu’en est-il de l’état actuel du peuple français après deux siècles d’idéologies anthropocentriques et de reniement du passé ? Et qu’en est-il de notre avenir si nous ne changeons pas les choses ?
Il ne faut pas se voiler la face et savoir reconnaître nos erreurs. Car, c’est en corrigeant nos erreurs que nous deviendrons plus efficaces dans notre combat. Mais, encore faut-il les connaître ces erreurs. L’adversaire, nous le connaissons bien, mais nos propres démons, les connaissons-nous ? Et au-delà de la prise de conscience de nos erreurs, quelles sont les solutions possibles pour redonner toute sa force au combat royaliste, et le doter d’un arsenal efficace pour la reconquête du pouvoir ?
« Royalisme est reconquête » pose les bases d’une analyse et d’une réflexion visant à mieux comprendre et connaître les raisons de nos défaites, ainsi que les causes de notre impuissance politique et religieuse. Il se veut un outil pour tous les jeunes Royalistes (et moins jeunes) qui font leurs premiers pas dans ce noble combat, afin qu’ils puissent s’imprégner d’une part fondamentale de l’histoire du royalisme, et surtout, des erreurs à ne plus commettre et des solutions possibles pour se perfectionner.
Nous sommes appelés à accomplir une mission bien plus importante que la recherche de confort et de tranquillité. Aussi longtemps que le monde qui nous entoure nous offrira ce triste spectacle d’une décadence honteuse pour notre peuple, nous nous évertuerons à nous donner les moyens de lutter efficacement contre nos adversaires.
Nous sommes les enfants du Lys ayant pour Odyssée la reconquête de notre Royaume et du règne du Christ-Roi. Le chant des sirènes du mondialisme nous importe peu. Nous œuvrons pour la grandeur de notre civilisation avec comme étape essentielle : le couronnement de nos institutions, pour la gloire de Dieu, et par extension, celle de la France !
« Royalisme et reconquête » de Pierre-Philippe Blancher aux éditions Pro Fide Catholica
Au soir du 15 avril 2019, la cathédrale Notre-Dame de Paris, trônant au cœur de la capital depuis le XIIè siècle, a été victime pour la toute première fois de son existence, d’un violent incendie. Incendie dont l’origine reste plus que douteuse, mais qui détruisit toute la toiture ainsi que la flèche de la cathédrale. Malgré le courage et la ténacité des pompiers qui firent du mieux qu’ils purent pour sauver ce qui pouvait l’être, l’incendie ne fut totalement maîtrisé que le lendemain.
C’est la première fois dans l’histoire de cette cathédrale gothique qu’un tel accident arrive. L’évènement fut surmédiatisé en France et partout dans le monde. Très rapidement, une cagnotte fut lancée afin de récolter les fonds nécessaires à sa reconstruction. Des grosses fortunes, des mécènes et des grands groupes répondirent généreusement à l’appel.
Si l’incendie de Notre-Dame fut surmédiatisé, pour des raisons évidentes, il n’en demeure pas moins que son incendie faisait suite à toute une série d’églises et cathédrales brûlées un peu partout en France, lors des mois précédents. Entre autres, l’église Saint-Sulpice, à Paris, qui avait été touchée par un incendie le 17 mars 2019. Également le 5 février 2019, un départ de feu avait été constaté dans la cathédrale de Lavaur dans le Tarn. Dans la nuit du 16 au 17 janvier 2019, l’église Saint-Jacques de Grenoble fut totalement ravagée par un incendie. Le 30 décembre 2018, c’est un début d’incendie d’origine criminel qui s’est déclaré dans une petite chapelle de l’église Sainte Madeleine à Toulouse. Le mois précédent, le 24 novembre 2018, ce fut la cathédrale Saint-Maclou de Pontoise dans la Val-d’oise qui fut victime d’un incendie heureusement vite maîtrisé. Le 18 novembre 2018, ce fut la sacristie de la basilique Saint-Epvre à Nancy, qui à son tour fut la proie d’un incendie. Le 25 octobre 2018, en Vendée, ce fut la Chapelle du Sacré Cœur, aux Sables-d’Olonne qui fut victime d’une tentative d’incendie. Etc ! Nous pourrions en citer encore bien d’autres malheureusement. D’ailleurs, si la plupart de ces incendies ont une origine criminelle avérée, l’excuse officielle pour les autres, étant l’origine accidentelle, problème électrique ou simples mégots de cigarettes…
« Jamais dans toute son histoire, la langue française n’avait connu une intrusion aussi massive de mots hétérophones. […] L’adoption de mots anglais sans transformation signifie : « Nous préférons la langue du maître ». » (Alain Borer – De quel amour blessée : Réflexions sur la langue française)
Dans la préface de son « Histoire de la langue française, des origines à 1900 », le linguiste et philologue français Ferdinand Brunot écrivait :
« C’est du XIIe au XIIIe siècle que l’ancien français atteint son apogée et qu’il arrive à une beauté linguistique dont il n’a fait depuis que déchoir. Il est déjà à cette époque, malgré le monopole du latin, dans une certaine mesure au moins, une langue internationale. […]
Alors le monde s’éprend d’elle, l’Allemagne, l’Italie, la Russie, l’Angleterre, l’Espagne, les pays Scandinaves apprennent à parler français. Ce serait une grande et haute tâche que de démêler, froidement, sans faux enthousiasme, comment notre langue, tant par l’ascendant de son génie propre que par l’autorité des œuvres et de la civilisation dont elle était l’expression, en était arrivée à partager avec le latin la monarchie universelle, et pour quelles causes elle l’a peu à peu perdue ? » (Ferdinand Brunot – Histoire de la langue française des origines à 1900. Tome I – pXII et XVI.)
Qui n’a jamais entendu dire que les femmes, pendant des siècles sous l’Ancien régime, étaient persécutées, traitées comme des moins que rien, juste bonnes à faire des enfants et les tâches ménagères ? Et ce n’est qu’avec l’arrivée de la révolution et des républiques, que l’émancipation de la femme a pu se faire ! Bref ! Que nous enseigne l’histoire sur ce sujet ?
Cette image dévalorisante de la femme n’est pas pleinement fausse. Mais contrairement à une idée reçue, elle n’émane pas de la société chrétienne médiévale, mais plutôt de l’Antiquité romaine.
Dans la Rome antique, dont le droit fut admiré dès la période de la Renaissance, l’historienne Régine Pernoud nous enseigne que :
« l’essentiel de ce droit a été lumineusement exposé par le juriste Robert Villers : « A Rome, la femme, sans exagération, ni paradoxe, n’était pas sujet de droit… Sa condition personnelle, les rapports de la femme avec ses parents ou avec son mari sont de la compétence de la domus dont le père, le beau-père ou le mari sont les chefs tout-puissants… La femme est uniquement un objet… »
« Les mythes que nous tissons, même s’ils renferment des erreurs, reflètent inévitablement un fragment de la vraie lumière, cette vérité éternelle qui est avec Dieu. » (J.R.R Tolkien)
« … Comme tous ceux qui vivent pour voir de tels temps. Mais la décision ne leur appartient pas. Tout ce que nous avons à décider, c’est ce que nous devons faire du temps qui nous est donné » (Tolkien).
Comment ne pas remonter au fond des âges dits « obscurs », qui ne sont en fait que la possibilité du tout, de l’humain comme des éléments de la création. De ces instants d’une nature non policée aux confins des mondes où règnent encore les divinités et dieux multiples, aux premières pénétrations du christianisme. On découvre alors l’extrême adaptation des sociétés naissantes, aux périls et risques nombreux, comme aux aventures merveilleuses. C’est là que parmi les forêts vivent encore Elfes et Trolls, Gobelins et Orques divers. Ces mondes de l’imagination, des contes et légendes, nous habitent, enfin, pour ceux dont l’esprit s’évade et s’envole. Ceux pour qui la vie demeure dans le regard et l’écoute des merveilles de la nature, l’essence de la vie. Pour ceux dont la dimension du monde n’est pas que matérialiste, dont l’invisible est multiple, étendu et souverain. Ce monde que Tolkien nous a décrit et qui vit à travers ses ouvrages mais pas que…
« Nous ne sommes qu’à l’aube des jours qui verront s’accomplir, indéfiniment, sa mission. »
Gabriel Hanotaux – Jeanne d’Arc (1911)
« Il y a grande pitié au Royaume de France », disait l’Archange St Michel à Ste Jeanne d’Arc alors que la France paraissait perdue, entre la folie de son roi Charles VI et l’invasion anglaise devenue inéluctable. Nous sommes en pleine Guerre de cent ans en l’an de grâce 1429. A cette époque, le sort du Royaume de France ne tenait plus qu’à la ville d’Orléans. A ce stade catastrophique de la guerre, si Orléans tombe, c’est la France entière qui disparaît sous le joug de la couronne britannique et ceux-ci pouvaient envahir les territoires du sud de la Loire encore fidèles à Charles VII… D’autre part, la chevalerie française en cette année 1429 n’avait plus vraiment la fougue et le moral d’acier de jadis. La cruelle défaite française d’Azincourt, le 25 octobre 1415, avait ruiné pour longtemps tout espoir de reconquête, et les défaites successives depuis cette bataille l’ont bien démontré.
C’est dans ce contexte assez désastreux du Royaume de France que débutera la glorieuse épopée de la Sainte Pucelle. Nous n’allons pas faire un exposé sur toute sa vie, mais seulement reprendre des épisodes de son miraculeux parcours, afin de mettre en évidence les enseignements qu’elle laissa aussi bien à ses contemporains qu’aux générations futures…
A l’âge de 13 ans, elle eut une apparition de Saint Michel sous l’apparence d’un chevalier, de Sainte Marguerite et de Sainte Catherine. L’archange et ses deux saintes lui ordonnèrent de conduire le dauphin à Reims pour le faire sacrer et de « bouter les Anglais hors de France ».
Mission qui, pour être politique, n’en est pas moins, pour elle, religieuse. Ses « voix » se font de plus en plus insistantes.
D’abord traitée de folle, elle est enfin prise au sérieux. C’est alors que débute l’aventure guerrière.
« Car le Baptême de Clovis en 496 rattache notre histoire à l’univers des grands mythe de l’humanité. »
Paul Barba Négra
Une question assez récurrente nous est souvent posée lorsque l’on parle de royalisme. Quel type de Monarchie voulons-nous ? Absolue ? De Droit Divin ? Ou constitutionnelle ? Si nous répondons directement « constitutionnelle » alors c’est le soulagement pour l’interlocuteur qui se réfère directement à la Monarchie anglaise ou espagnole. Mais si on répond qu’elle sera par tradition de Droit divin, alors, dans un réflexe totalement pavlovien, les sourcils de notre interlocuteur se froncent et un profond sentiment de rejet instinctif se fait ressentir. L’interlocuteur rétorquera ensuite que la Monarchie de Droit Divin, n’a plus raison d’être, c’est un retour en arrière, personne à ce jour ne voudrait d’une telle Monarchie, c’est obsolète, cela donnerait une mauvaise image, c’est une cérémonie anachronique n’ayant plus sa place au XXIe siècle…etc.
Il est vrai qu’à l’heure actuelle, dans une France totalement déchristianisée, un tel réflexe peut se comprendre. Sachant d’autant plus que l’anticléricalisme des républiques successives depuis 1792, y est pour beaucoup dans cette déchristianisation et le rejet du sacré.
Pourtant, au-delà de l’aspect purement religieux de la cérémonie du Sacre, ainsi que de l’irréligion de la grande majorité des français d’aujourd’hui, le Sacre offre une contrepartie plutôt avantageuse politiquement parlant.
Nous allons voir qu’au-delà des réflexes antireligieux que peuvent avoir certain à l’égard du Sacre, cette cérémonie religieuse exclusive aux Rois et Reines de France a surtout pour conséquence d’être un sérieux rempart aux dérives que l’on peut légitimement redouter de la part d’un souverain.
Pour mieux comprendre ce phénomène, prenons comme exemple, le cas de Bonchamps qui était un général vendéen durant les Guerres de Vendée. Le 17 octobre 1793, Bonchamps et ses hommes prirent part à la bataille de Cholet qui se terminera malheureusement par une défaite vendéenne. L’armée de Bonchamps se retira alors à Saint Florent le Vieil avec environ 5000 prisonniers républicains. Bonchamps était agonisant suite à ses blessures, il savait sa fin proche. Il apprit que ses hommes voulaient se venger des massacres orchestrés par les soldats républicains dans leurs villages, en les massacrant à leur tour. Faisant suite aux grâces de D’Elbée, des 400 prisonniers républicains relâchés après la bataille de Chemillé (11 avril 1793, le Pater de Mr D’Elbée), conscient qu’il allait comparaître devant le Créateur, Bonchamps ordonna sur le champ de gracier les 5000 prisonniers et de les libérer !
Les dernières volontés de Bonchamps furent bien évidemment respectées, et les prisonniers républicains furent libérés contre l’engagement de ne plus servir dans les armées républicaines. Cette attitude de la part de Bonchamps et des vendéens, fut telle que les révolutionnaires préférèrent jeter dans l’oubli cet épisode devenu totalement incompréhensible à leurs yeux, surtout depuis leur déchristianisation. Voilà ce qu’en disait le révolutionnaire Antoine Merlin de Thionville dans son rapport au Comité de Salut public : « Ce n’est pas révolutionnaire. Il faut donc ensevelir dans l’oubli cette malheureuse action. N’en parlez même pas à la Convention. Les Brigands n’ont pas le temps d’écrire ou de faire des journaux, cela s’oubliera comme tant d’autres choses » (« Les guerres de Vendée et de Bretagne 1790-1832 » – d’Eugène Veuillot (1847) p188)
Malheureusement pour lui, ça ne s’est pas oublié, fort heureusement !
« Jusqu’à l’aube de XXème siècle, la France était une nation paysanne. Depuis plus d’un millénaire, des générations de paysans français ont su, en pratiquant une agriculture respectueuse de la nature, diversifiée et adaptée aux multiples terroirs, créer une société harmonieuse et auto-suffisante : un monde cohérent. »
Jean-clair Davesnes – L’Agriculture assassinée
Nous allons analyser la façon dont la république, ainsi que ses valeurs issues du siècle dit des « Lumières », ont traité ce monde paysan multiséculaire.
Le 14 juillet 1789, la révolution dite « française » éclata à Paris ! A peine 4 ans plus tard, en mars 1793, éclateront les fameuses Guerres de Vendée. Les paysans, échaudés par l’exécution du roi Louis XVI et les mesures antireligieuses des révolutionnaires parisiens, assaillent les autorités municipales. Ces Guerres de Vendée ne sont ni plus ni moins, qu’une violente répression contre la France paysanne de cette époque. Pour tout dire, lorsque les Français ouvriront les archives, ils constateront que la révolution fut tout simplement une véritable révolte contre le peuple, bref qu’elle fut avant tout antisociale. La France réelle, largement incarnée par la paysannerie, s’opposa à une poignée d’agitateurs « bourgeois » sortis de l’idéologie de la secte jacobine, incarnée par les penseurs révolutionnaires parisiens.
Armés de faux et de fourches, résolus et enthousiastes, parce qu’ils défendaient leurs familles et leurs terres, les insurgés, dans un premier temps, chassent les « Bleus » (les soldats de la République étaient ainsi nommés en raison de leur uniforme) et rétablissent le culte catholique dans leurs villages. Culte renié car comme la monarchie, il empêchait le monde de la finance de détruire les protections ouvrières (corporations) et d’établir l’usure…
Prenant de l’assurance, ils constituent une « armée catholique et royale » avec environ 40 000 hommes indisciplinés et sans expérience militaire, issus de la terre, à l’exception d’une dizaine de milliers d’anciens soldats.
Cette résistance paysanne fut vaine face à un appareil d’Etat usant de tous les moyens, même les pires : l’armée vendéenne fut anéantie à Savenay le 23 décembre 1793. La république n’était donc plus en danger. Pourtant un plan d’extermination massive et systématique, fut alors mis en place par cette même République qui revendique sa légitimité au sein du peuple mais qui n’est que l’expression politique d’une large part de la bourgeoisie, d’abord soucieuse de ses propres intérêts. La manipulation de l’information ne date pas d’hier. Il suffit de rappeler la « prise de la Bastille » dans sa réalité, qui fut le massacre des invalides, avec la tête du gouverneur sur une pique, alors qu’il avait ouvert les portes ! Puis ce fut le mythe de la mort du petit « Bara », criant « vive la république », alors que l’affaire était un vol de chevaux et qu’il n’avait rien crié de politique, le tout instrumentalisé par Robespierre pour servir l’idéologie au pouvoir !
Thibault Devienne est un jeune Gilet Jaune Royaliste. Il fit ses débuts en politique dans le communisme et bifurqua par la suite dans le royalisme. Il se fit connaître grâce à internet et ses participations au sein des diverses manifestations des Gilets jaunes. Pour SACR TV, Thibault nous a accordé un entretien en répondant à ces trois questions :
0:52 : Comment passe-t-on du communisme au royalisme ?
7:42 : Royaliste et Gilet Jaune ! Est-ce compatible ?