Белая армия
Instant émouvant lors de la cérémonie en souvenir des Armées blanches samedi 7 décembre 2019 au cimetière de St Geneviève des Bois… Ces Résistants à la terreur bolchévique se battirent jusqu’au bout dans un dénouement comme un sacrifice qui n’est pas sans rappeler notre chouannerie lors de la Révolution française. Inutile de parler des trahisons comme des complicités qui permirent au système révolutionnaire de s’installer, aux goulags qui suivirent comme aux massacres, bref à l’immense souffrance du peuple russe. La part de responsabilité est lourde pour les soi-disant « bonne consciences » mondiales. Pour la France, la honte d’une ripoublique abandonnant son allié n’est plus à raconter, notre vidéo sur la guerre de 14 est assez explicite sur le sujet… Je me souviens ! (https://www.mouvementblanc.com/photos-panixida-19)
Ce samedi 23 novembre à 15h je suis invité au cimetière St-Geneviève des Bois pour commémorer l’armée blanche de Wrangel, « En 1917, il est commandant de la 2e brigade de la division des Cosaques de l’Oussouri, dit le « Baron Noir », craint des rouges. Au cours de l’hiver 1918-1919, il conquiert à la tête de l’armée du Caucase le Kouban et le bassin du Terek, prend Rostov-sur-le-Don puis s’empare de Tsaritsyne en juin. Ses rapides victoires prouvent qu’il est très à l’aise dans cette nouvelle façon de faire la guerre, tentant de limiter les violences et sévissant contre le vol et les exactions. Malgré une stricte discipline, il parvient à se faire respecter. Le 4 avril, à Sébastopol, Wrangel participe au grand Conseil des généraux blancs et reçoit les pleins pouvoirs. À la tête de l’Armée russe, il combat les bolcheviks au sud de la Russie. En trois jours, il réussit à évacuer 146 000 personnes dont 70 000 soldats, casés sur 126 bateaux. La flotte française de la Méditerranée a même décidé d’aider à l’évacuation en envoyant le croiseur cuirassé Waldeck-Rousseau. Tous ces gens sont dirigés vers la Turquie, la Grèce, la Yougoslavie, la Roumanie et la Bulgarie. Parmi les évacués, des fonctionnaires, des intellectuels, des savants, qui trouvèrent asile à Gallipoli, puis en Yougoslavie. Parmi les exilés russes qui choisirent la France, beaucoup s’installèrent à Boulogne-Billancourt. Installés à Boulogne-Billancourt, les hommes du général Wrangel entrèrent à l’usine Renault où ils travaillaient à la chaîne. Parmi les ouvriers exilés, on pouvait reconnaître des ex-diplomates, des ex-soldats de l’armée impériale russe. À Boulogne-Billancourt, les Wrangel vivaient dans des baraquements occupés lors de la Première Guerre mondiale par des Chinois remplaçant les Français mobilisés sur le front. Les ouvriers en exil étaient encadrés par les officiers du général. Wrangel décide de s’établir à Belgrade d’où il dirige l’émigration russe et tente de réorganiser des forces, fondant l’Union générale des combattants russes. Il abandonne la lutte en 1925 et s’établit comme ingénieur à Bruxelles. Il s’éteint le 25 avril 1928. Selon sa famille, il aurait été empoisonné par le frère de son majordome, qui était un agent de la Guépéou. Il a laissé des Mémoires. « (wikipedia) Gloire et honneur à cet homme, dans le froid et la famine, marchaient les bataillons blancs, je me souviens…
Frédéric Winkler