Le 16 octobre 1793, la reine Marie-Antoinette était à son tour victime de la furie républicaine. Nous ne l’oublions pas.
« La reine Marie-Antoinette fut condamnée à mort et guillotinée parce qu’elle était, ou avait été, reine de France, mais aussi parce qu’elle était d’origine étrangère, de naissance autrichienne quand les républicains, eux, étaient profondément xénophobes au nom de leur « Nation » idéologique et exclusive, « une et indivisible ». C’est aussi la femme qui fut visée, ce sexe étant craint par les adeptes de la République comme celui du charme et de la tentation. Elle fut une jeune femme de son temps, une mère de famille, et une reine, parfois maladroite mais fidèle jusqu’au bout aux devoirs de sa charge. Son martyre, qui commença en août 1792, racheta très largement tout les fautes, écarts et maladresses dont elle avait pu faire preuve auparavant : joyeuse et frivole en sa jeunesse versaillaise, sérieuse et parfois imprudente en sa maturité parisienne aux Tuileries, elle fut grande et digne en sa longue descente aux enfers. « J’en appelle à toutes les mères », fut son testament, celui de la dignité et de l’humanité… »
Qu’elle repose en paix.