Ces derniers jours, la pseudo-justice républicaine a encore fait parler d’elle. Un peu comme le mauvais élève du fond de la classe se faisant remarquer pour sa turbulence. Et qu’a-t-elle fait encore cette pseudo justice ? A vrai dire elle a fait comme à ses habitudes, elle s’est comportée minablement face à une situation qui nécessitait de sa part plus de partialité et de sang-froid. L’affaire en question c’est celle de Clément Méric. Estéban Morillo et Samuel Dufour, les deux protagonistes qui ont été jugés en cette mi-septembre 2018, sont condamnés à 11 ans de prison ferme pour Morillo, et 7 ans ferme pour Samuel Dufour. La lourdeur des condamnations est incontestable ! Sachant d’autant plus qu’il a été prouvé que c’était bel et bien Clément Méric et ses acolytes antifas, qui ont cherché la bagarre. Estéban et Samuel n’ont fait que se défendre. A en juger la condamnation, on a l’impression qu’Estéban Morillo a tué un fonctionnaire de police. C’est d’ailleurs très certainement la peine qu’il aurait encouru si cela avait été le cas. Mais là, il s’agissait plutôt d’un jeune antifa exalté par les slogans de violence permanente qui caractérise tant ce milieu aux méthodes fascisantes avérées. Et c’est à travers cette lourde condamnation que l’on se rend compte à quel point les antifas sont bel et bien considérés par le pouvoir républicain comme une milice supplétive non officielle, mais totalement surprotégée. D’autant plus que la mort du jeune Méric fut un accident, elle ne fut nullement préméditée par Estéban Morillo et ses compères. Jamais ils ne voulurent la mort de quiconque dans cette histoire. Il s’agissait d’une querelle entre jeunes aux camps différents, qui a malheureusement accidentellement mal tourné pour l’un d’eux.
Il n’est donc pas difficile de comprendre qu’Estéban et Samuel ne furent pas jugés pour leurs actes, mais bel et bien pour leur appartenance à la mouvance « d’extrême droite ». C’est « l’extrême droite » qui fut jugé en cette mi-septembre et non l’affaire Méric en elle-même. Même un candidat de télé-réalité le comprendrait assez facilement. L’allégorie de la Justice est souvent représentée avec les yeux bandés, histoire de bien montrer son impartialité lors de son jugement final. Mais pour ce qui est de cette affaire Méric, non seulement la Justice n’avait pas les yeux bandés, mais elle disposait au contraire, d’une lunette de visée pour fusil sniper en direction des deux militants nationalistes. Sachant qu’en plus ils fréquentaient un certain Serge Ayoub, diablotin virulent bien connu du système, incarnation caricaturale de « l’extrême droite » et de la « haine » ! Autant dire que pour les deux militants nationalistes, c’était Alea Jacta Est bien avant le début du procès.
Bref ! Qu’est ce qui a changé depuis l’assassinat de Marius Plateau en 1923 ? Ce dernier était un ancien combattant de 14-18, secrétaire général de la Ligue d’Action française et Camelot du Roi. Il fut assassiné par une anarchiste du nom de Germaine Berton. Et malgré les preuves et les aveux de cette dernière, la pseudo justice républicaine l’acquitta ni plus ni moins. Forcément comme le disait si bien Saint Just en son temps : « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté ». Le slogan « La liberté ou la mort » est malheureusement toujours d’actualité, et dans cette affaire c’est Clément Méric qui incarnait aux yeux de la pseudo justice républicaine, la liberté en question. Liberté qui pourtant ne rime pas avec « antifa » quand on songe à leurs méthodes fascisantes… D’ailleurs, envoyer sur le terrain un jeune fragile sorti à peine d’une leucémie, il y a de quoi se poser des questions sur les méthodes en question. Car non seulement il ne faut pas s’étonner du résultat final en cas de baston, mais aussi qu’en est-il du responsable antifa de Paris qui avait la responsabilité des activités de Clément ? On les voit tous pleurnicher maintenant, organisant de petites manifs en hommage à Clément avec pour slogan : « Ni oubli, ni pardon ! » Rien que ça ! Encore un slogan qui respire la paix, surtout de la part de gens qui ne savent que pleurnicher sur les conséquences de ce qu’ils prônent… La violence contre ceux qui ne pensent pas comme eux, les antifas, dont faisait partie Clément Méric, l’ont toujours prôné, et ont toujours cherché à la mettre en pratique. Mais depuis quand on envoie au casse-pipe des jeunes gringalets leucémiques à qui on fait croire que la violence au nom de l’antifascisme est une noble cause, sans se soucier des conséquences possibles ?
La partialité des juges et des magistrats devrait susciter plus d’inquiétude. Car force est de reconnaître que l’épuration idéologique des structures de l’état en 1944 et 1945 a été particulièrement efficace, et à ce jour nous en subissons toujours les conséquences.
Nous ne pouvons que souhaiter beaucoup de courage pour Estéban et Samuel, même si nous ne sommes pas pleinement en adéquation avec leurs idées. Nous espérons que leurs avocats, à défaut d’avoir su les défendre efficacement, puissent au moins alléger leur peine et faire que leur détention se passe pour le mieux.
Nous finirons avec une simple petite question pour la pseudo justice républicaine : Et si c’était Clément Méric qui avait tué par inadvertance Estéban Morillo, quelle aurait été la condamnation pour Clément ??
La réponse nous la connaissons déjà, c’est Germaine Berton qui nous la fourni…
P-P Blancher