Le peuple français est en train vivre ce qu’on pourrait appeler un pétard mouillé médiatique.
Depuis plusieurs semaines déjà, nos « élites » politiques, « artistiques » et même économiques, si l’on s’en réfère aux dernières déclarations de Pierre Gattaz, rivalisent, de bouffonnerie pour plaider en faveur de l’invasion de la France par les « migrants ».
Pour le parti socialiste « l’accueil, pour moi, c’est oui ». Pour les Républicains, il faut « plus de réfugiés, moins d’immigrés ». Pour Francis Huster, il y a peut-être des « futurs Montaigne » parmi les envahisseurs. Enfin, selon Sacha Reingewirtz, « La France est un refuge ».
Nous ne commenterons pas la liste des 66 tocards artistes, qui vraisemblablement ont du mal à faire parler d’eux par leur « talent » et qui se sont engagés à « donner leur cachet pour les migrants ».
Nous nous bornerons simplement à constater qu’une véritable avalanche de niaiseries s’abat sur le peuple français, sans doute sous l’influence de l’Union européenne.
Ceci étant, et il faut s’en réjouir, les effets de cette propagande semblent assez limités. C’est avec dépit que Libération constate aujourd’hui que « les Français ne sont pas plus favorables à l’accueil des migrants depuis la photo choc du jeune enfant syrien », contrairement aux prédictions d’un toujours comique BHL.
Il fallait d’ailleurs s’y attendre. Le peuple français, lentement certes, trop lentement, mais sûrement, commence à comprendre que le multiculturalisme est une forme de colonialisme à domicile.
A trop défranciser, notre classe dirigeante mondialisto-charlie a engendré comme une overdose d’immigration. A vouloir poursuivre à tout prix l’arabo-africanisation de la France, nos politocards sabordent aux yeux du pays réel le peu de légitimité qu’il leur reste, si bien que le fossé qui les sépare est plus grand que jamais.
Les Français ne veulent plus que la France soit un « refuge ».
Ils veulent une France enracinée, fidèle à son héritage spirituel et gardienne jalouse de ses frontières.
Gageons que cet abandon du peuple français par la classe politique se traduira dans les urnes dès les élections régionales.
Adrien Abauzit