« La Révolution n’adopta aucune Eglise. Pourquoi ? Parce qu’elle était Eglise elle-même. La vie du catholicisme, c’est la mort de la République ; la vie de la République, c’est la mort du catholicisme. »
– Jules Michelet –
Introduction à la Révolution française
En fait, il y a deux raisons majeures qui poussent la république à être aussi hostile envers le catholicisme. La première, c’est tout simplement parce que la république est une forme de religion. Dès l’origine elle s’est imposée comme tel, nous l’avons vu, en imposant son propre calendrier, le mariage civil au détriment du religieux, ses Tables de la Loi nommées « Droits de l’Homme », mettant l’Homme abstrait à la place de Dieu. Une Marianne, qui est l’étrange sosie du Dieu Mithra antique, arborant le bonnet Phrygien, symbole de l’affranchissement de la religion catholique entre autre. La république possède également sa propre Eglise : La Franc maçonnerie. L’ancien Franc-maçon Paul Copin Albancelli le précisa clairement dans « Le pouvoir occulte contre la France » ou il cite « …république et maçonnerie se confondent et que, selon le mot de l’un de ses membres, la franc-maçonnerie, c’est la république à couvert, tandis que la république, c’est la franc-maçonnerie à découvert. » C’est en effet une formule qui définit assez bien les liens existants entre république et franc-maçonnerie. D’ailleurs, on constate d’autant plus l’hypocrisie de la loi de 1905 si prompte à chasser le catholicisme de la sphère publique, mais sans que la présence constante de franc-maçons au pouvoir ne puisse déranger plus que ça !!
Pour ceux qui doutaient encore du caractère religieux de la république :