« Les longs souvenirs font les grands peuples. La mémoire du passé ne devient importune que lorsque la conscience du présent est honteuse. »
Charles de Montalembert
La France était en 1789, le pays le plus peuplé d’Europe, le plus développé, sa langue universellement reconnue, le pays riche, les sciences en pleine expansion, sa marine et son armée victorieuse en Amérique impressionnaient.
Vint la Révolution :
Les « penseurs » des « Lumières » mettent en place la République des coquins, un système pour la haute finance débarrassé des libertés sociales, ouvrières, familiales, régionales et associatives qui fleurissaient sous nos rois…
C’est cela la Révolution, les massacres se succèdent à un rythme effréné et c’est le peuple qui en paye le plus lourd tribut. La Terreur s’abat sur 28% de paysans et 41% d’ouvriers… La Révolution installe le pouvoir des nouveaux riches, on interdit aux ouvriers de s’associer, on pille les caisses des corporations, servant à aider les plus démunis et ancêtre des assurances sociales. On livre les femmes et les enfants, n’ayant plus les protections sociales, d’avant 1789 au capitalisme triomphant. On supprime les dimanches par la semaine de dix jours, dite du Décadi, invention révolutionnaire afin de mieux soumettre le monde ouvrier à l’esclavage industriel.
On vole, on pille et toute contestation populaire se termine dans un bain de sang. On instaure le livret ouvrier afin de fliquer les travailleurs pendant que sans relâche des députés royalistes catholiques se battent pour défendre et restaurer des horaires, des assurances, des protections convenables que la Révolution a détruit. La législation sociale prendra des dizaines d’années de retard. La République véritable dictature, interdit, supprime, impose, on dénonce ceux qui oublient la cocarde tricolore…
La France des rois avait des armées de professionnels qui respectaient une éthique et arrêtait les combats aux fêtes religieuses, on nommait cela la «Guerre en dentelle »…
Un fait nouveau apparait dans l’histoire de France, écoutons Anatole France:
« La honte des républiques et des empires, le crime des crimes sera toujours d’avoir tiré un paysan de la paix doré de ses champs et de sa charrue et de l’avoir enfermé entre les murs d’une caserne pour lui apprendre à tuer un homme ».
Et c’est la conscription qui pendant des années va faucher la jeunesse masculine, sans distinction de 18 à plus de 60 ans, faisant périr sur les champs de bataille du carnage : les poètes, les scientifiques, les écrivains, les artistes, les créateurs, les musiciens. C’est aussi une nouvelle forme de guerre totale et révolutionnaire, celle qui n’épargne plus ni femmes ni enfants ni âge, sans plus aucun code d’honneur. Les conséquences de cette idéologie allait nous faire subir 7 invasions (1792, 1793, 1814, 1815, 1870, 1914, 1940…)
Reprenons cette citation de Westermann, prise parmi de nombreuses autres, résumant bien cette période, fruit des « Lumières » :
« Il n’y a plus de Vendée ! Elle est morte sous notre sabre libre, avec ses femmes et ses enfants. Je viens de l’enterrer dans les marais de Savenay. J’ai écrasé les enfants sous les pieds de mes chevaux, massacré les femmes qui n’enfanteront plus de brigands. Je n’ai pas un prisonnier à me reprocher. J’ai tout exterminé…Les routes sont semés de cadavres. Il y en a tant que sur plusieurs points ils font des pyramides. »
Bref, génocide en Vendée, on compte les bébés empalés sur les baïonnettes aux carrefours des villages de Vendée, au nom des droits de l’homme de la
république triomphante. On brûle des gens dans des fours afin de récupérer les graisses. On tanne les peaux humaines, dont on fait des pantalons pour les officiers républicains :
« Une demoiselle jeune, grande et bien faite, s’était refusée aux recherches de Saint-Just ; il la fit conduire à l’échafaud. Après l’exécution il voulut qu’on lui présentât le cadavre et que la peau fût levée. Quand ces odieux outrages furent commis, il la fit préparer (la peau) par un chamoiseur et la porta en culotte. »
Faisons une triste addition macabre : La Révolution a coûté : 400 000 morts pour les guerres jusqu’en 1800 pour Napoléon et 600.000 pour les guerres intestines. Edmund Burke, député Britannique s’exclamait :
« Les Français se sont montrés les plus habiles (révolutionnaires) artisans de ruine qui aient jamais existé au monde. Ils ont entièrement renversé leur commerce et leurs manufactures. Ils ont fait nos affaires, à nous leurs rivaux, mieux que vingt batailles n’auraient pu le faire »
Pour le peuple c’est : la prison et la mort, la déportation et le populicide. Tout est détruit du pays de Louis XVI riche et envié de l’Europe. La république rétrograde et détruit la France :
– Lyon s’insurge et les Canuts se révoltent derrière le drapeau de la monarchie des chanoine-prêtres mais ils sont massacrés. Dans la plaine des Brotteaux, les républicains enterrent vivants la jeunesse de Lyon, morte pour ses libertés.
– Des révoltes éclatent en Bretagne, Normandie, le Nord et le Centre…
– Marseille se soulève et dans les Pyrénées, on déporte les populations du Pays Basque.
– D’autres déportations auront lieux, comme sur les pontons de Rochefort.
– On pratique des noyades en série à Nantes, ou par plaisir on attache les couples dans des positions obscènes, on tue les enfants…
– On détruit les patrimoines avec le Code Civil, la natalité régresse comme l’économie. La Restauration arrivera péniblement à retrouver le niveau des échanges extérieurs de 1788…
– Le peuple du XIXe siècle entre dans l’esclavage et dans les guerres d’enfer, au nom de la liberté, de l’égalité, de la fraternité des droits de l’homme.
– En 1870, afin de faire face à l’invasion prussienne, Gambetta entasse à Conlie des bretons que l’on laisse mourir parce que la république craint de nouveaux chouans. Ces 80 000 Bretons pleins d’ardeur auraient été jetés dans la bataille et renversés le rapport de force sur le front de la Loire… Keratry soulevait leur enthousiasme. Gambetta prit peur, dans son esprit étroit de jacobin, un Breton est un chouan et 80 000 chouans sous la conduite d’un général chouan (fut-il député de gauche) est un péril pour la République. Alors il conçut un projet abominable : profiter de ce que ces 80 000 hommes représentant les forces vives de la Bretagne étaient concentrés dans un camp, pour s’en débarrasser. Il suffisait de les laisser dépérir sans soins en arrière des lignes, d’en faire la proie des épidémies, de les exposer sans armes à la mitraille prussienne. Il mit son projet à l’exécution avec une habilité diabolique. Contrairement à ce que l’on croit, ce ne fut ni les nazis ni les anglais durant la guerre des Boers (1902-1905) qui inventèrent les camps de concentration mais Gambetta qui enferma 80 000 innocents à Conlie. Dans le camp de Conlie, l’état sanitaire était devenu désastreux. Les Bretons mourraient en masse et l’État-Major expliquait : « C’est pour s’en débarrasser qu’ils ont été mis à Conlie et ils resteront à Conlie, dussent-ils tous périr. ». Gambetta trouva encore de bonnes raisons administratives pour suspendre les fournitures de vivres, tout en prescrivant : « il ne faut quitter le camp sous aucun prétexte. ».
En 1871, Thiers massacre la révolte populaire de la Commune et ce sont encore des royalistes, comme La Tour du Pin et Albert de Mun qui viennent en aide aux plus déshérités. En 1891, les ouvriers de la cité ouvrière de Fourmies organisent une grève pour obtenir des journées de travail de 8 heures et la hausse des salaires. La république réagit en faisant tirer dans la foule. Bilan : 9 morts et 35 blessés. En 1907, la république tire sur les ouvriers en grève à Raon l’Etape et c’est 2 morts et 32 blessés, à Narbonne, les vignerons auront 3 tués. En 1908, c’est Draveil avec 9 morts et 56 blessés avant la boucherie européenne de 1914.
Notre démographie souffre encore du massacre de la jeunesse française d’alors. On envoi en 14, surtout les hameaux de l’ouest, les fils de chouans en 1er lignes. Le ministre Viviani s’écriait : «Tous les réactionnaires se font tuer », Albert Thomas devait devenir ministre de l’Armement et son copain Géraud Richard déclarait : «Pendant ce temps nous bourrons de copains toutes les administrations » (souvenirs de Pierre Bécat).
Faudrait-il rajouter la volonté des députés de la République de maintenir, par idéologie nos magnifiques uniformes bleus à parements rouges, dont les mitrailleuses allemandes placés intelligemment en première ligne à la différence de nous préférant l’infanterie, transformeront nos forces vives en passoires !!! Tous ces sacrifiés gisants sur une terre mal défendue, la république désarmait pour se partager l’argent. Les corps de nos enfants remplacèrent les canons que la république criminelle n’avait pas voulu acheter :
« Dès les premiers jours de la guerre, la France paysanne fut atteinte de plein fouet par la mobilisation. Aussitôt la déclaration de guerre, près de 30 % de la population active masculine est retirée en quelques jours des usines et des champs. Sur les 5 200 000 actifs masculins c’est entre 1 500 000 et 2 millions qui quittent leurs fermes et cela dans les premiers jours du mois d’août, en pleine moisson. On se demande d’ailleurs pourquoi le gouvernement républicain procédait si soudainement à cette « levée en masse » puisque, par ailleurs, il croyait, comme la plupart des têtes pensantes de l’époque, que le conflit ne durerait que quelques mois. Il faut voir, dans l’improvisation et le désordre qui marquèrent les premiers jours de la Grande Guerre, à la fois l’impéritie et l’incapacité du personnel politique républicain (à l’instar des « grands ancêtres» faisant face 122 ans plus tôt dans la plus complète anarchie à la guerre qu’ils avaient eux-mêmes provoquée) et l’influence des idéologies contradictoires secrétées par l’esprit révolutionnaire et démocratique : d’une part le pseudo-patriotisme jacobin sacrifiant criminellement toute la jeunesse du pays au nom de la « Nation en armes», d’autre part un pacifisme humanitaire, vague et utopique, inspirant au gouvernement de la IIIe République l’ordre absurde de faire reculer les armées françaises de 10 km en-deçà de la frontière pour prouver au monde la volonté pacifique de la France ! » Jean-Clair Davesnes, dans son « agriculture assassinée » précise qu’il ne veut pas réécrire une fois de plus l’histoire de la guerre 1914-1918, mais simplement souligner que, « partis pour Berlin la fleur au fusil » et dans le plus complet désordre, les paysans français furent rapidement victimes d’un des plus grands génocides de ce siècle qui se révèlera particulièrement riche en la matière. En 1918, après quatre ans de furieuses batailles et d’atroces boucheries, 3 millions de paysans sont mobilisés, soit 60% du recensement de 1910 et, quand le 11 novembre 1918, survint l’armistice, il y avait un million et demi de morts et d’innombrables blessés et estropiés à vie. Comme l’écrit mon ami Henri Servien dans sa Petite histoire de France : « On peut labourer les friches et reconstruire mais les pertes humaines sont irréparables. Toute une génération ardente et généreuse, une jeunesse d’élite était disparue. Elle ne fut pas remplacée et l’élan du pays fut brisé.»»
La guerre devait s’arrêter en 1917 mais la république ne voulait pas négocier avec la Monarchie Autrichienne, en fait, elle cherchait à la détruire, alors qu’elle aurait été un rempart contre le nazisme qui allait naître, ce fut encore des milliers de morts supplémentaires et inutiles :
« Sur ces entrefaites, en 1917, le nouvel empereur, Charles d’Autriche, fit des offres de paix séparée à la France. Le Prince Sixte de Bourbon, qui avait servi d’intermédiaire, a publié, à ce sujet, tout un ouvrage : L’Offre de Paix séparée de l’Autriche, avec deux lettres autographes de l’Empereur et une note également autographe du Comte Czernin. C’était une occasion inespérée d’arrêter la tuerie, de récupérer nos anciennes provinces, d’en finir avec la domination prussienne et d’en revenir à une ère de paix équilibrée, grâce à l’accord franco-autrichien. Mais l’Autriche était catholique. II fallait donc sauver un Etat protestant. Dans les salons de la Béchellerie, le vieux Rapport disait : «…L’Allemagne ne sera pas battue, elle ne peut pas l’être, sa défaite marquerait une régression de l’esprit humain. Songez, le pays de Kant, de Fichte, de Schopenhauer. » Si les poilus avaient su qu’ils faisaient la guerre pour cela !… Et ce fut dans ces conditions que la République fit massacrer un million d’hommes de plus, pour en arriver à perdre la paix et, par le Traité de Versailles, à jeter les bases d’une nouvelle guerre.» (Pierre Bécat)
Le peuple est excédé et les réunions royalistes d’après-guerre, rassemblent des milliers de personnes, la vérité finit toujours par triompher. Alors, comme on ne peut empêcher les royalistes d’avoir raison, la république les supprime. Marius Plateau, grand blessé de guerre et héros est assassiné le 22 janvier 1923. Il ne faut plus que Léon Daudet parle, alors on élimine son fils Philippe le 24 novembre de la même année, que l’on maquille, avec la complicité de la police, en suicide. Le 26 mai 1925, c’est Ernest Berger, d’une balle dans le dos. En 1926, voit le rassemblement du Mont des Alouettes, ou 80.000 personnes descendantes des combattants chouans et vendéens, viennent applaudir Léon Daudet en deuil de son fils. Jean Guiraud, tombe à son tour le 28 octobre 1928. A Saint Etienne, fusillade à la sortie d’une réunion de Forez et le 6 février 1934, le Paris populaire et non le coup de force prétendue par l’intelligentzia, manifeste contre la corruption des hommes politiques suite à l’affaire Stavisky, sur la place de la Concorde à Paris. La police sur ordre tire sur les manifestants : 22 morts et environ 258 blessés. Retenons dans cette liste macabre : Alphonse Aufscheider âgé de 27 ans, Costa Cambo et Jules Lecomte ouvrier chez Renault, Georges Ribaudi, Charles Liévin, Raymond Lalande, Lucien Garniel, Jean Mopin…Un autre royaliste Marcel Langlois sera assassiné le 3 février 1935,…
Le pays est ensuite livré mal préparé, à l’invasion allemande et on sacrifie encore sa jeunesse… Lors de cette seconde Guerre Mondiale, nous verrons l’horreur, certes chez les nazis, mais également du côté des Alliés avec leurs bombardements de masse, au sinistre spectacle des populations civiles anéanties, par le phosphore ou l’arme nucléaire comme Hiroshima et Nagasaki.
Pierre Piérart (aujourd’hui décédé) professeur et vice-président de l’Association médicale pour la prévention de la guerre nucléaire (AMPGN) nous explique plus en détail :
« La bombe n’explose pas au sol mais dans l’atmosphère. Une gigantesque boule de feu qui tue par brûlure. C’est son effet le plus mortel. A l’épicentre, la température atteint un million de degrés. Elle se réduit rapidement à mesure qu’on s’en éloigne, mais dans les 500 premiers mètres, il s’agit d’une véritable incinération. Il y a aussi l’effet de souffle: un déplacement d’air de 600 kilomètres/heure. Aucun bâtiment n’y résiste. Enfin, il y a la radioactivité. Pour indiquer le nombre de morts d’Hiroshima, je retiens le chiffre à la fin de décembre 1945: 145.000 morts. Car quelque 70.000 personnes sont mortes dans les mois qui ont suivi, d’août à décembre 1945. Des brûlés qui auraient dû survivre à leurs brûlures mouraient de façon inexpliquée: à cause de la radioactivité. Elle a tué 30 à 50% de ces 70.000 victimes. A Nagasaki, où la bombe au plutonium (celle d’Hiroshima était à l’uranium) n’a pas «parfaitement fonctionné», 70.000 personnes sont mortes également. »
La radioactivité a continué à faire des dégâts par la suite…
On se maintiendra ensuite dans des guerres qui coûtent en hommes alors que la république a programmé l’abandon de l’Indochine puis de l’Algérie. Et avec l’Algérie ça sera le triste spectacle de l’abandon de nos frères Harkis, laissé sciemment entre les mains des égorgeurs du FLN. Aujourd’hui encore les Harkis se battent toujours pour obtenir leur reconnaissance.
1975 c’est la Loi sur l’avortement. Depuis c’est environ 200 000 petits français ou petites françaises qui ne voient pas le jour chaque année au nom d’une soi-disant libération de la femme. Comment peut-on concevoir une libération en supprimant une vie ?
Le système du « prêt à penser » par manipulation médiatique, créé et met en place des montages, afin d’amplifier des fractures sociales entre les populations vivant sur notre sol. Ces hostilités animées par les médias servent à diviser encore plus les citoyens alors qu’un Etat humaniste chercherait à rassembler dans un projet commun. Avec le gouvernement Flanby, c’est le mariage pour tous qui est promulgué ! Malgré toutes les manifestations et opposition de la majorité du peuple, dont l’expression dans la rue a dépassé le million, ces derniers eurent droit aux matraquages et gazages de la part des CRS, femmes et enfants compris, en guise de réponse de la part d’un Etat qui impose des lois de minorités à caractère antisociale. On ne fait voter le peuple que lorsque cela arrange le pouvoir, c’est cela la démocratie !!!
Difficile après cette brève analyse historique, dont nous invitons les sceptiques à faire leurs propres recherches, de considérer la république et toutes les valeurs qui s’y rattache, comme étant un facteur de développement de notre civilisation.
Difficile aussi d’accuser les Rois de France d’avoir été aussi barbares à leurs époques respectives, car depuis l’avènement des républiques, des démocraties et des droits de l’homme, le niveau de barbarie n’a cessé de monter. De nos révolutionnaires à Lénine et Staline, d’Hitler à Pol Pot. Que dire de ces dizaines de millions de morts victimes de ces régimes totalitaires qui sont souvent la conséquence d’idéologies utopiques, construites sur le sang des Peuples et des Rois pour le profit des puissances financières.
Que reste-t-il aujourd’hui qu’une France à la dérive, gérée par des traîtres oligarques. Un malaise social. Une justice aux ordres, un Etat policier surveillant les honnêtes citoyens mais laissant l’injustice régner dans certaines zones dites de « non-droit », avec manipulation médiatique et orchestration gouvernementale…
La république détruit tout ce qui de près ou de loin nous est cher, assez de trahisons, ouvrez les yeux et libérons nous de ce système. Reconstruisons la grandeur de la civilisation Française et rebâtissons cette Francophonie avec ceux qui, de toute origine, veulent étendre cette exception culturelle Française dont nous sommes les héritiers.
L’avenir de nos enfants l’exige !
Notre Jour Viendra !
(Tiocfaidh àr là, disent les Irlandais)
Frédéric Winkler et P.P. Blancher