La Première République, c’est essentiellement la Convention et le Directoire. C’est la mise en place du régime des partis. Ce sont surtout les massacres de la Terreur, le Génocide de la Vendée, la persécution de la noblesse et du clergé, l’assassinat du Roi et de la Reine à la suite de parodies de procès qui préfigurent les grands procès de Staline. C’est la guerre civile, le chaos et la guerre contre l’Europe toute entière.
La Première République finit lamentablement dans la corruption et l’incompétence. Elle est soldée par le coup d’État du 18 brumaire ouvrant la voie à l’aventure napoléonienne.
La Seconde République, c’est encore une aventure, toujours sanglante mais totalement anarchique et ridicule celle-là. Elle se termine une fois de plus en guerre civile avec le coup d’État du Prince- Président, Louis-Napoléon Bonaparte. Elle ne dure que quatre ans.
La Troisième République naît de la défaite de la guerre de 1871, et meurt dans la défaite de la bataille de France en 1940. Par son impéritie, et toujours le régime des partis, elle expose la France à deux guerres mondiales horriblement meurtrières. Elle se lance dans l’aventure inconsidérée de la Colonisation, dont on nous demande aujourd’hui de faire repentance ! En 1940, peuplée d’hommes politiques dont la lâcheté le dispute à l’incompétence, elle disparaît dans le plus grand désastre militaire que la France ait jamais connu. Son rejeton, « l’État français », n’hésite pas à collaborer servilement avec l’occupant et à lui livrer les juifs.
La Quatrième République est un avatar de la Troisième. Connue pour son instabilité ministérielle chronique, son immobilisme et son impuissance avec 24 gouvernements accumulés de 1947 à 1958, et d’une durée très inégale (1 jour à 16 mois), et son impuissance politique (toujours le régime des partis…). Elle s’enlise dans des guerres coloniales interminables. Elle prend fin par un nouveau coup d’État, celui du Général de Gaulle.
La Cinquième République fait illusion au départ, car elle est marquée par la forte personnalité de De Gaulle, vieux monarchiste au fond de lui. De Gaulle est lucide et attaché au bien commun, même s’il commet des erreurs graves. Il a compris que le poison venait du régime des partis. Il s’efforce de l’endiguer par l’élection du président au suffrage universel.
Hélas, quelques années après sa disparition, la logique implacable et démoniaque du régime des partis reprend le dessus et la descente aux Enfers recommence : Giscard, Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande, des dirigeants toujours plus démagogues, toujours plus impuissants, toujours plus médiocres, dans lesquels les Français ne peuvent se reconnaître.
La France décline régulièrement et sur tous les plans : économique, social, juridique, linguistique, militaire, diplomatique…
Mais surtout, la Cinquième République a placé sous les pieds des Français deux bombes à retardement dont le compte à rebours est déjà enclenché.
La première est l’immigration incontrôlable qui entraîne à terme une substitution de population.
La seconde est la dette publique monstrueuse.
Ces deux bombes à retardement nous mettent tous en danger de mort. Elles ont été amorcées par ces oligarques de la Cinquième République, de grands bourgeois arrogants, incompétents, cyniques, imbus de leur toute-puissance et d’un sentiment d’invulnérabilité. Et nous devinons parfaitement à ce jour comment finira cette cinquième république, comme toutes les autres : dans le chaos !!
Voilà où nous en sommes.
Mais, en plus d’être instables et catastrophiques, les républiques, ou plus précisément les régimes se réclamant de la révolution ont souvent provoqué l’invasion de la France. Sept invasions pour être exacte. Mais sept invasions de trop, surtout quand on songe à leurs conséquences…
Les voici :
La première date de 1792 par la Première Coalition, alliance formée entre 1792 et 1797, par les puissances européennes contre le Royaume de France puis contre la République dite française.
La deuxième datant de 1814 par la Sixième Coalition (1812-1814) réunissant le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande et l’Empire russe, le Royaume de Prusse, la Suède, l’Empire d’Autriche et un certain nombre d’États allemands contre la France de Napoléon dans le cadre de la campagne de France.
La troisième invasion se fera dans le cadre de la Guerre franco-allemande de 1870. Ce conflit se soldera par une défaite française et la chute du second empire de Napoléon III. Forts de cette victoire, les États allemands s’uniront en un Empire allemand, proclamé au château de Versailles, le 18 janvier 1871. La victoire entraîna l’annexion par le Reich du territoire d’Alsace-Lorraine et l’affirmation de la puissance allemande en Europe au détriment de l’Autriche-Hongrie et de la France.
La quatrième invasion se sera la Grande Guerre de 14-18. Qui aboutira au final avec plus d’1,5 millions de morts français en quatre ans. Sans oublier tous ces généraux incompétents et une fausse victoire incarnée par le Traité de Versailles.
La cinquième invasion se fera lors de la seconde Guerre mondiale dans le cadre de la bataille de France face aux armées du IIIème Reich Allemand. La défaite des Armées française fera près de 2 millions de prisonniers français envoyés en Allemagne. Ça sera ensuite l’occupation, le rationnement, le STO et la Résistance.
La sixième invasion se sera le débarquement allié du 6 juin 1944. Car s’il est enseigné, à juste titre, que les alliés ont débarqué pour libérer la France du joug nazi, c’est sans préciser qu’ils s’apprêtaient également à contrôler administrativement notre pays dans le cadre de l’AMGOT : acronyme de » Allied Military Government of Occupied Territories ». Charles-de-Gaulle, qui empêchera la mise en place de cet AMGOT, disait à Alain Peyrefitte : « Le débarquement du 6 juin, ç’a été l’affaire des Anglo-Saxons, d’où la France a été exclue. Ils étaient bien décidés à s’installer en France comme en territoire ennemi ! Comme ils venaient de le faire en Italie et comme ils s’apprêtaient à le faire en Allemagne ! Ils avaient préparé leur AMGOT qui devait gouverner souverainement la France à mesure de l’avance de leurs armées. Ils avaient imprimé leur fausse monnaie, qui aurait eu cours forcé. Ils se seraient conduits en pays conquis. » A ce jour nous subissons toujours une influence américaine, sur le plan culturel, politique, financier et linguistique, de plus en plus envahissante…
Et la septième invasion, celle-ci plus insidieuse, dans le cadre d’une politique de l’immigration volontairement devenu incontrôlable et sujet tabou conséquemment à la trahison de nos politiciens. Le tout au service d’un certain patronat et des directives mondialistes pour la destruction des nations.
Maintenant que la Cinquième République n’est pas loin de tomber, faut-il vraiment rêver à une Sixième République, qui serait peut-être pire encore que les cinq précédentes ?
Ouvrons les yeux. Le régime républicain en France paraît maudit par les crimes monstrueux qui ont été commis en son nom il y a deux cents ans. Cette malédiction le poursuit de manière implacable comme le Vaisseau Fantôme de Wagner. Et c’est nous qui sommes à bord du vaisseau fantôme.
La République est sans doute un état politique satisfaisant pour les Suisses ou les Américains. On n’imaginerait pas une monarchie américaine ou un royaume de Suisse !
Mais la France elle, elle a été créée par les rois de France. Ils sont les auteurs de la Nation, elle est leur œuvre. La France n’était à l’origine qu’un salmigondis de peuples et de langues hétéroclites qui serait tombé en pièces sans la volonté politique constante et séculaire des rois.
Renoncer à la royauté, c’est renoncer à la France.
Notre jour viendra !