Après le Burkina Fasso, où le président français a tenu un discours indigne, puis la Côte d’Ivoire, Emmanuel Macron a conclu sa visite de trois jours en Afrique par un passage au Ghana, pays anglophone. Autant le président burkinabé n’a pas pu ou pas su afficher ses points de désaccords autrement qu’en s’éclipsant brièvement de la salle, autant le président ghanéen Nana Akufo-Addo, lui, a choisi de parler franchement, d’égal à égal, avec son homologue français… Un acte de souveraineté et d’indépendance que l’on aimerait voir plus souvent chez les dirigeants des anciennes colonies françaises.