Les abus de la fiscalité républicaine

La déclaration

Je vous recommande vivement un intéressant article sur les abus de la fiscalité, écrit par Thierry Afsrchrift, Professeur de droit fiscal en Belgique et qui est aussi avocat à Genève. Un homme intelligent et sympathique, et lucide aussi.

Il montre que le rôle de l’impôt est double, à la fois économique et politique.
Son rôle économique (officiel) est de permettre à l’Etat de faire face aux dépenses publiques; par exemple la TVA.
Son rôle politique (inavouable mais tout aussi important d’après l’auteur, sinon plus encore), est de soumettre les citoyens à l’arbitraire de l’Etat et surtout de punir les opposants politiques. Suivant les époques, ce seront les vaincus, les protestants, les juifs, les « ci-devants », les bourgeois, les « ennemis de classe », etc.. L’exemple de cet impôt est l’ISF. Un tel impôt n’a pas à être rentable, il a pour fonction d’humilier, de spolier, de ruiner, de chasser…

On constate qu’actuellement le programme de François Hollande s’inscrit exactement dans cette seconde tendance. En vertu du programme « d’inversion des valeurs » qui est typique de la pensée socialiste et révolutionnaire (cf. notamment le mariage homosexuel et le droit de vote aux étrangers), on estime que les français doivent désormais être punis. L’heure est venue de les punir enfin, le corps social de la France étant suffisamment mûr et amolli.
Les impôts el les charges seront donc massivement augmentés, la crise financière en fournissant le prétexte idéal. Quant aux bourgeois, ils seront doublement punis, car on mettra en place des taux confiscatoires. Ils devront désormais vivoter avec 15% de leurs revenus, cesseront ainsi d’être riches, ce qui permettra de les prolétariser et de les faire disparaître en tant que bourgeois. On évitera ainsi la déportation, les camps de concentration et tous les inconvénients et soucis que cela entraîne….

https://soundcloud.com/user5994089/la-fiscalit-r-publicaine

En revanche, les minables, les pauvres et surtout les immigrés dont le nombre est illimité seront soutenus et gratifiés. Pour les socialistes révolutionnaires, ils sont non seulement une « chance pour la France », mais aussi l’avenir de la France.
En réalité, ils sont surtout une chance pour les oligarques socialistes qui pourront s’appuyer sur eux et établir leur dictature. Et c’est là que l’article est également intéressant, car il montre qu’à la base de l’impôt politique, il y a toujours le clientélisme et la manipulation. La corruption aussi : on prend à la minorité qui produit pour donner à la majorité qui ne fait rien et elle aime ça ! L’élection de dimanche permettra de s’en assurer.

Tout cela n’a rien d’une vision paranoïaque et apocalyptique, digne des témoins de Jéhovah. Même si elle constitue un raccourci terrifiant et même incroyable, elle n’est en réalité qu’une analyse psycho-sociale pertinente, loin des schémas éculés véhiculés par la « grosse presse » qui oscille toujours entre complicité et stupidité.
Certes on rétorquera que le pire n’est jamais certain et que François Hollande, à supposer qu’il soit élu, n’appliquera pas ce programme, ou en tout cas pas complètement, Possible en effet. En politique comme en médecine, il y a des rémissions. Le processus décrit prendra tu temps, il ne se déroulera pas en quelques mois…
Mais la tendance est claire, aveuglante même et s’inscrit parfaitement dans le schéma d’Aschrift. Depuis un demi-siècle nous assistons à la destruction progressive de la France, par étapes successives et parfaitement cohérentes.

Rétorquer que le socialisme conduit à l’impasse économique est un argument de petit bourgeois borné qui ne comprend rien aux phénomènes historiques. Le socialisme révolutionnaire n’a pas pour objectif véritable d’enrichir la nation, mais au contraire de la dissoudre ! Il repose sur deux piliers fondamentaux : l’ambition d’aventuriers prêts à tout et la jalousie des masses.

A nous maintenant d’agir tous pour faire échec à cette mort programmée.

Olivier Tournafond

PS :
Thierry Afscjrift, « Jusqu’où peut-on taxer les riches ? »; Institut Constant de Rebecque, Lausanne 2012.

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