Nature et idéologie
La Tour du Pin disait : « N’oubliez pas que vous êtes les usufruitiers de la terre que vous devez transmettre…» L’écologie fait parti de la doctrine traditionnelle qui n’est pas conservatrice car elle est empirique. Cette doctrine ne garde que le positif en vue du progrès, c’est la différence avec le conservatisme, qui lui garde tout, même le passif et le progressisme qui tire un trait sur le passé pour reconstruire éternellement…
L’écologie, c’est transmettre comme la Monarchie. Le respect de l’environnement dans l’ordre naturel. La Monarchie est un système héréditaire respectant le principe de la famille, quoi de plus naturel. Jamais aucun système politique n’a plus respecté l’environnement dans ses entreprises humanistes.
Qu’a fait la République depuis plus de deux cent ans ? Elle a soumis la France à un système d’élection qui, par le jeu des minorités additionnés, donne une majorité finissant par gouverner dans un mécontentement général accepté et pour le plus grand profit du parti victorieux : « A nous, toutes les places ». Elle a détruit au nom d’un soi-disant progrès et pour éliminer un métier encore libre, le monde paysan. Elle a falsifié l’histoire à son profit faisant de notre passé, des « temps obscurs » et nos rois, des « rois fainéants » et intrigants…Elle a couvert, au nom du progressisme nos villes de banlieue, de tours immondes, véritables «cages à lapins » où s’entassent le peuple désargenté. Alain Paucard parle du règne des « Criminels du béton ».
Cette république a autorisé les cultures intensives, favorisé le regroupement des terres (SAFER) de triste mémoire, pour le profit des plus gros. Les destructions massives des haies qui protégeaient la faune et la flore des cultures de l’Ouest. Etait-ce pour décourager de nouveaux « Chouans » pour s’y cacher ? Comme le dit la vieille chanson de Gilles Servat « Madame la Colline », véritable plaidoyer contre les bulldozers et les tronçonneuses… La République aurait elle peur d’une autre révolte à l’Ouest, n’a-t-elle pas déjà fait tout ce qu’il fallait déjà, pour bien éliminer les Bretons : de la Révolution à la Guerre de 14-18 (1 300 000 victimes dont 20% de Bretons) en passant par le Camp de Conlie !!! Le bilan est lourd pour « la Gueuse ».
La Monarchie en comparaison, préserve dans le temps les saines expériences passées. Son histoire l’a prouvé dans son urbanisme à visage humain.
Elle défendra le travail Français par le soutien, la promotion des métiers et une hardie politique économique de protection de notre savoir faire.
Elle saura insuffler au Pays réel une soif de citoyenneté avec le principe de subsidiarité, libérant ainsi le peuple rendu amorphe par l’administration pléthorique et fiscale. Il ne serait pas excessif de parler de « Libération Nationale » pour un pays reprenant ses droits dans l’auto-organisation et une certaine forme d’autonomie. Ce ne sera pas du luxe face à la concurrence européenne et mondiale. Il faut vouloir : être libre.
Nous passerions d’une triste marionnette, plus ou moins élu par un pouvoir médiatico-politico-financier à un professionnel soucieux des intérêts de son peuple car lié à lui par un destin commun d’histoire et de sang… « Peuple et Roi, sont de droit divin » disait mon regretté ami Marcel Jullian, ex PDG d’Antenne 2… Nous renouerons ainsi le fil de l’histoire par la continuité, donc le long terme, si nécessaire pour construire une grande politique écologique.
Le roi aide mais n’impose pas.
Le citoyen doit décider dans tout ce qui le touche de près : famille, métier, commune, ville, salaires, repos, conditions de vie, travail et retraite…Retrouver sa citoyenneté, son identité et sa culture, défendre sa langue et ses langues régionales, son authenticité. Qui plus qu’un roi peut le faire, ayant partagé depuis des siècles la vie de son peuple, assemblé patiemment ses provinces et souffert les mêmes peines… La République vend la France à l’Europe, détruit le tissu social, autorise la misère du monde à s’installer, sans frein chez nous…Jusqu’à quand ?
Tout écologiste le sait, les espèces vivantes, doivent avoir leur territoire pour s’épanouir en paix…Il faut relire Konrad Lorenz.
Développons la Francophonie, aidons les pays du Tiers-monde à combattre le désert qui avance ? Relisons Régine Pernoud «Le Moyen-âge, pour quoi faire ? » qui, avec deux spécialistes historico-scientifiques prouvait qu’en utilisant les techniques du Moyen-âge des moines défricheurs, on pourrait creuser des puits partout…Pourquoi extraire des élites du Tiers-Monde pour notre confort alors qu’elles seraient plus utiles chez elles ? Leur absence va sinistrer encore plus la situation locale. Ne parlons pas des catastrophes climatiques à la clef.
Ecoutons Benoît XVI : « L’expérience montre que toute attitude irrespectueuse envers l’environnement porte préjudice à la convivialité humaine, et inversement ». Le retour du Roi sera un placement pour l’avenir. J’aime à penser à cette forêt des Landes planté sous nos rois et dont nous jouissons encore des bienfaits aujourd’hui. Quelle présence d’âme et quelle conscience pour le futur…
L’homme qui plantait des arbres (Giono) est une belle image pour symboliser l’œuvre monarchique. Ecoutons Jean Gionot dans « La Chasse au Bonheur » (1988) : « Il faut faire notre bilan. Nous avons un héritage laissé par la nature et par nos ancêtres…Une histoire est restée inscrite dans les pierres des monuments ; le passé ne peut pas être entièrement aboli sans assécher de façon inhumaine tout avenir. Les choses se transforment sous nos yeux avec une extraordinaire vitesse. Et on ne peut pas toujours prétendre que cette transformation soit un progrès…Nos « destructions » sont innombrables. Telle prairie, telle forêt, telle colline sont la proie des bulldozers et autres engins ; on aplanit, ou rectifie, on utilise ; mais on utilise toujours dans le sens matériel, qui est forcement le plus bas. Telle vallée, on la barre, tel fleuve, on le canalise, tel eau on la turbine. On fait du papier journal avec des cèdres dont les croisés ont ramené les graines dans leurs poches. Pour rendre les routes « roulantes » on met à bas les alignements d’arbres de Sully. Pour créer des parkings, on démolit des chapelles romanes, des hôtels du XVIIe, de vieilles halles…Qu’on rejette avec un dégoût qu’on ne va pas tarder à payer très cher tout ce qui jusqu’ici, faisait le bonheur des hommes »
Le réchauffement climatique risque de changer la face du monde, dans sa géographie, comme dans ses multiples conséquences environnementales. Il est important que l’homme soit à l’écoute de ce qui l’entoure car la disparition d’une espèce pourrait avoir de graves conséquences pour notre survie. Mais cela n’intéresse pas notre gouvernement, les yeux rivés sur le Cac40…Du moment que l’on se remplit les poches. On est passé proche de la catastrophe avec les abeilles, mais ce n’est pas finis et on continu à traiter les champs jusqu’à quand ?
Comment continuer à soutenir une agriculture intensive et consommer des produits qu’il faut traiter avec des combinaisons et des masques ? Existe-t-il des gens pour croire qu’ils n’absorbent pas cette chimie ? Et qu’elle ne les rendra pas malade à plus ou moins brève échéance, voir les tuer… Ecoutez les graves recommandations de Claude Bourguignon sur le désastre de nos terres de culture.
Le business compte plus que la santé du citoyen. La dégradation de l’environnement, la déforestation, les migrations de populations, la pollution et le gaspillage, tout cela change et vont changer non seulement les sociétés mais tout l’écosystème. C’est la vie de l’homme à travers les espèces, d’abord, qui est en danger, l’environnement, saccagé aura de graves conséquences…
Frédéric WINKLER