L’esprit Camelot du Roi d’aujourd’hui et demain

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L’esprit camelot du roi, chevalerie moderne, est l’esprit de la résistance. Ce n’est pas l’agitation stérile de quelques prétentieux dans la rue pouvant choquer la population. Ceux-ci agissent finalement en servant le système qui, avec ses médias les discréditeront.

L’esprit camelot c’est autre chose, comme je l’avais défini. Cet esprit, à l’origine, était le fruit des siècles d’histoire, mélange des diversités françaises, sortant du fond des âges, de la chevalerie, du panache, issu du peuple. Bref ils agissaient en tournant en dérision le système, dans la complicité rieuse de la population.
Je ne parle plus de république mais de système, car au-delà des gouvernements vautrés dans les scandales, le terme de « ripoublique » convient mieux. Ces affaires et ses privilèges feraient pâlir le pire des systèmes monarchiques. La différence reste dans des « privilèges » financiers et non plus comme sous nos rois, le plus souvent, obtenus par le sang versé, la distinction ou la réussite créative, dans les valeurs issues de la fine fleur du peuple…
Au-delà de la république, ce système fonctionne au service du nouvel ordre mondial, broyant les peuples, les délocalisant, pour finir par les numéroter en les robotisant.

Donc les camelots du roi étaient légitimes et cohérents parce qu’ils étaient l’émanation de l’exaspération du peuple, dans sa représentation dans la rue. Ils agissaient en ridiculisant le système de tel manière que le peuple riait avec eux. Voilà l’état d’esprit des camelots du roi. Les camelots du roi doivent s’adapter à toute époque, dans une forme de résistance dans le comportement et quel est-il ?
Etre imperméable aux sirènes du système ; aux dépendances et gadgets techniques, ordinateurs, à la tv, téléphones portable et réseaux sociaux mais sachant les utiliser pour diffuser ses idées. Ces réseaux sociaux servent à faire passer nos messages.

Donc deux choses : savoir utiliser les techniques modernes tout en y étant hermétique.
Etre sur la toile et dans la rue. Comment être présent dans cette forme de résistance nouvelle. Etre intégré dans la vie réelle, dans la famille, participer à la vie communale dans les organisations sociales syndicales et professionnelles mais aussi dans ses actes quotidiens, dans la vie de tous les jours. C’est-à-dire ne pas faire comme beaucoup être un rebelle ou un résistant de façade superficiel sur les réseaux sociaux et passer ses weekends en cadi dans les supermarchés de la finance et du mondialisme.

C’est devenu aujourd’hui, une question de survie, pour nous et les nôtres, où nous ne pouvons plus avoir confiance en rien de ce qui émane du système. Les lobbies tiennent tout :
– que ce soit dans la santé (souvenez-vous les vaccinations, la grippe aviaire, le scandale du sang contaminé…)
– que ce soit dans l’agriculture où la chimie soumet les productions à des traitements intensifs, polluant notre nourriture (antibiotiques dans les viandes puis dans les cours d’eau, disparition des abeilles…),
– que ce soit dans l’instruction, les médias…
Nous devons retrouver le sens de la vie communautaire, acheter notre nourriture chez les agriculteurs et renouer ce contact perdu, retrouver le dialogue social et les organismes de distribution en dehors du système.
Voilà la résistance efficace et cela, dans les domaines aussi variés que sont la nourriture et la subsistance, de la santé, de l’information. Nous devons aller chercher et trouver, puis convaincre et diffuser, nous entrainer, être toujours prêt.

Voilà ce qu’est être, aujourd’hui, un Camelot du Roi. Celui-ci, jusqu’à sa mort est un soldat toujours prêt à entrer en résistance, comme ce fut le cas dans les années 40. Afin de sauver les siens, sa communauté et son peuple face à un système qui n’a plus rien d’humain et qui chaque jour détruit tout ce qui de près ou de loin nous est cher. Comme le disait Maulnier, la monarchie est peut-être la dernière chance de nos libertés. Que chacun comprenne bien le message.

Notre époque a souvent cherché à dénigrer voire calomnier l’époque médiévale, notamment la période féodale. Pourtant cette dernière fut celle d’un bouillonnement intellectuel en Occident tel que l’on n’en avait pas connu depuis des siècles avec la chute de l’Empire romain mais aussi fut celle de la chevalerie dont la figure du chevalier français constituait la représentation la plus aboutie. La chevalerie française était soumise à un code d’honneur strict, imprégné de valeurs et de vertus militaires qui furent balayées lors de l’avènement des guerres modernes et idéologiques. Le 21ème siècle, qui peut voir dans ses livres d’Histoire l’exemple des colonnes infernales génocidant la Vendée, les armées révolutionnaires détruisant l’Europe, les guerres-boucheries du siècle de 1914, les camps de concentration, les camps du GOULAG et, aujourd’hui, sur ses écrans de télévision, le terrorisme aveugle, gagnerait à se rappeler des valeurs d’une époque, d’une civilisation médiévale et chevaleresque qui était somme toute moins barbare que la nôtre.

Suffirait-il de rappeler qu’en 1177, un jeune homme de 17 ans, roi de Jérusalem, dévoré par un mal incurable, la lèpre, tint tête à l’immense armée de Saladin venue en finir du royaume des Francs…Qu’il se tenait à cheval, malgré ses souffrances, en chevalier. Qu’aujourd’hui nous nous souvenons de lui et de ses preux. A Montgisard en Palestine, au nord-ouest de la ville sainte, une poignée d’hommes, quelques centaines, écrasèrent la plus formidable concentration de sarrasins.
« …le Dieu qui fait paraître sa force dans les faibles, écrit Michel le Syrien, inspira le roi infirme. Le reste de ses troupes se réunit autour de lui. Il descendit de sa monture, se prosterna la face contre terre devant la croix et pria avec des larmes. A cette vue le cœur de tous ses soldats fut ému. Ils étendirent tous la main sur la croix et jurèrent de ne jamais fuir… Ils remontèrent à cheval et s’avancèrent contre les Turcs qui se réjouissaient pensant avoir raison d’eux. En voyant les Turcs dont les forces étaient comme une mer, les Francs se donnèrent mutuellement la paix et se demandèrent les uns aux autres un mutuel pardon… »

Le chant des morts des templiers le « Dies Irae » résonne encore dans les plaines désertiques. Ce prince de la jeunesse en souffrance, un exemple de courage entraîna son Ost vers la victoire. « Soudain se montrèrent les bataillons des Francs. Ils surgirent, agiles comme des loups, aboyant comme des chiens, et ils attaquèrent en masse, ardents comme la flamme… ». Dit Abou Shâma. On pourrait dire en guise d’épitaphe : « voyageur qui passe par là, écoute le bruit du vent, n’entends-tu pas le hennissement des chevaux, le bruit des lourdes épées franques fracassant l’adversaire tout aussi courageux, ne perçois tu pas les douleurs du corps en souffrance du jeune Baudouin IV de Jérusalem. Si tu regardes bien, il te semblera voir dans le lointain l’Ost du roi chevauchant en traversant Ashdod, Ibelin, El Monghar et Niane…»

Ecoutons René Grousset, historien des Croisades :
« …stoïque et douloureuse figure, la plus noble peut être de l’histoire des Croisades, figure où l’héroïsme, sous les pustules et les écailles qui le couvrent, confine à la sainteté, pure effigie du roi français…»

Nous sommes enfants de la Grèce antique, comme de Rome et du monde Celtique. Nous sommes fils de Baudouin IV, le roi lépreux, de Saint Louis et de Du Guesclin…Jehanne guide nos bannières vers la victoire. L’adversaire est plus dangereux que jamais. Il est subtil et s’installe en nous. Il se nomme individualisme et matérialisme. Le champ de bataille est planétaire car l’ennemi déploie ses armées d’un nouvel ordre mondial qui assouvit et détruit les peuples…Son programme est celui de l’esclavage des hommes, de la numérotation de la vie et l’anéantissement de la nature pour plus de profit…Il te faudra vaincre d’abord en toi la dépendance au monde marchand. Il te faudra retrouver ta liberté et la vie communautaire avant d’entrer en résistance contre cette armée antisociale. Et puis nous libérerons les peuples en leur ouvrant les yeux, en leur redonnant leur citoyenneté que les Etats-ripoux ont confisqués…

Notre Jour Viendra…Tiocfaidh àr là

Frédéric Winkler

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