L’illégitimité de la république en France :

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L’historien Hippolyte Taine dans son « Ancien régime » écrivait :

« La forme sociale et politique dans laquelle un peuple peut entrer et rester n’est pas livrée à son arbitraire, mais déterminée par son caractère et son passé. »

Hippolyte Taine – L’ancien régime (1875)

Durand des siècles les français ont vécu au sein d’un royaume chrétien et brutalement la république s’imposa de façon aussi illégitime que sanguinaire. Mais ce régime imposé est-il parfaitement adapté au caractère et au passé du peuple français ? Rien n’est moins sûr quant on songe au bilan des cinq républiques accumulées depuis la révolution de 1789.

Le Royaume des Lys a perduré tant que ses fils étaient restés traditionnels comme fidèles envers Dieu, il a chuté dès qu’ils ont sombré dans l’anthropocentrisme et le matérialisme. Les systèmes de gouvernement qui régissent chaque pays sont en général en accord avec la psychologie des peuples gouvernés par ces systèmes. Par exemple, il est difficile d’imaginer la Suisse devenir un royaume à ce jour. Leur système fédéral basé sur la pratique de la démocratie directe, est en parfait accord avec l’éthique historique et la psychologie du peuple Suisse. Faire de la Suisse une monarchie absolue serait absurde et susciterait bien des révoltes à juste titre. Cette logique s’applique également pour tous les peuples dans le monde. D’où l’absurdité de vouloir imposer de façon universelle un système comme la république où une démocratie, sans se soucier des conséquences que cela peut engendrer au sein des populations, dont la psychologie comme la tradition historique, voire même la religion, ne sont absolument pas adaptées.

C’est d’ailleurs ce qui s’est passé en Afrique au Rwanda. L’historien africaniste Bernard Lugan disait : « Or, en dépit de tous ces facteurs d’unité, Tutsi et Hutu se massacrent depuis qu’en 1959 l’ordre traditionnel national avec ses constantes inégalitaires, mais solidaires, a été brisé au nom des concepts philosophiques et politiques importés. » Le concept politique importé, n’est autre que la démocratie. Jusqu’à présent le Rwanda, est constitué de deux principales ethnies : les Hutus et les Tutsis, ne formant qu’un peuple sous l’autorité d’un Roi. La loi du nombre engendra un conflit purement racial, car les Hutus étaient majoritaires au Rwanda par rapport aux Tutsis ! Au Rwanda, les Rois avaient su créer une stabilité entre ces deux ethnies, là où la démocratie n’aura su que les opposer cruellement. La suite nous la connaissons…

C’est ce qui explique aussi la raison pour laquelle la république a mis du temps en France pour s’imposer, et elle le fit souvent par la violence. Ce qui prouve son illégitimité en comparaison de la Monarchie. La Monarchie en France est née d’un baptême, celui de Clovis aux environs de 496 ap J.C. A cette époque un Royaume chrétien ne choquait personne, car malgré la forte présence d’un paganisme celte et d’un esprit de tribu, le royaume franc christianisé a su parfaitement s’imposer de lui-même. Nous ne nions pas qu’il y eu parfois des batailles pour cela, avec des répressions féroces, mais il n’y eu jamais de volonté d’extermination totale comme ce fut le cas lors de la révolution de 1789 au nom des Droits de l’Homme ! Les 3 000 guerriers de Clovis qui se feront baptiser après lui, ne le firent nullement sous la contrainte. Alors qu’au contraire, la république universelle des Droit de l’Homme n’était, pour sa part, nullement adaptée à la psychologie du peuple français en cette fin du XVIIIème siècle. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour laquelle une minorité issue de la secte jacobine, imposera l’idée d’une république en France par la violence. Ils reprendront en d’autres termes l’œuvre qui avait été entamée par les huguenots lors des Guerres de Religions. Ce seront les paysans de l’ouest, entre autre, qui en feront les frais avec les colonnes infernales et bien d’autres barbaries…

On remarquera d’ailleurs que lorsque l’on a des idées, ou une façon de voir le monde bien plus évolué et sophistiqué que la réalité dans laquelle on vit, il ne sert à rien de pratiquer la violence pour imposer celles-ci. Les mots suffisent pour susciter l’adhésion de la part d’une grande majorité. C’est d’ailleurs ce que fit Saint Louis Marie Grignion de Montfort. Pendant dix ans, il alla de missions en missions, dans plusieurs diocèses de l’Ouest, où par sa parole puissante comme par la flamme de son zèle, parfois même par des miracles, il redonna la ferveur de la foi. Il préparait providentiellement les peuples de l’Ouest à leur résistance héroïque au flot destructeur de la révolution, qui surgira en moins d’un siècle. Curieusement, tous les territoires de l’Ouest de la France évangélisés par le Père de Montfort furent les mêmes qui se soulevèrent pour la défense de la Foi lors des Guerres de Vendée. C’est avec la parole que le Père de Montfort forgea la foi des paysans de l’Ouest, alors que la république préfèrera envoyer ses « colonnes infernales » pour massacrer sans même avoir cherché à expliquer les « vertus » de son idéologie. Les révolutionnaires devaient avoir certainement conscience de la faiblesse de leur idéologie en comparaison du monde réel… D’ailleurs un homme politique et historien, Charles de Montalembert (1810-1870) avait cette magnifique formule : « Les longs souvenirs font les grands peuples. La mémoire du passé ne devient importune que lorsque la conscience du présent est honteuse. » Apparemment les révolutionnaires avaient conscience de la grandeur de la mémoire du passé de la France monarchique en comparaison de ce qu’ils proposaient comme projet de société. Ce qui explique cette volonté de faire table rase du passé et la pratique constante de la violence pour imposer leurs idées !

Ensuite, durant tout le XIXème siècle, la France alternera entre Empires, Monarchie et républiques. Cette instabilité qui caractérisa ce siècle montre à quel point l’idée d’une république était encore loin d’être acquise. Il n’y a qu’à voir la seconde république qui durera à peine 4 ans, de 1848 à 1852, et qui sera rapidement transformée en Second Empire par Louis-Napoléon Bonaparte après son coup d’État du 2 décembre 1851. Si l’idée d’une république n’était pas encore bien acquise dans les esprits, c’est parce que les français avaient su garder en eux l’éthique traditionnelle catholique qui ne fut jamais compatible avec cette république universelle des Droits de l’Homme d’essence maçonnique qu’on leur imposa. Et c’est la compréhension de cette incompatibilité qui rendra la troisième république particulièrement offensive à l’égard de la religion catholique. Il est vrai que la première fut assez offensive contre le catholicisme, mais la troisième fera de l’anticléricalisme son cheval de bataille, avec le soutien des forces ennemies, comme le chancelier Allemand Otto Von Bismarck. Ce dernier, après avoir vaincu la France de Napoléon III lors du conflit franco-prussien de 1870-1871, avait encouragé l’avènement de la troisième république en France. Il savait ce régime parfaitement néfaste pour notre pays, avec pour conséquence, l’émergence possible du pangermanisme allemand. Il écrivait d’ailleurs en conclusion de sa lettre au Baron Harry Von Arnim alors Ministre plénipotentiaire à Paris :

« L’empire d’Allemagne, avec Berlin pour capitale, que Thiers redoutait, est fondé. Le pangermanisme est proche, grâce à l’impuissance de la France républicaine.
Donc : VIVE LA REPUBLIQUE ! A BAS LES BOURBON !
Tel doit être, en France, le cri d’un bon Prussien. »

Et oui ! Il n’y a que les ennemis de la France qui lui souhaitent la république !

Vint ensuite la Guerre de 14, et nous l’avons vu, ce sera une véritable épuration républicaine de la France profonde enracinée à grande majorité catholique. Cette épuration permettra à la troisième république de perdurer. Elle saura exploiter cette « victoire » comme étant avant tout la victoire de ses idéaux et de ses valeurs, après avoir profité du conflit pour détruire physiquement ceux qui auraient pu s’opposer à elle de façon trop efficace en temps de paix. Mais cette troisième république ne survivra pas à la Seconde Guerre mondiale qu’elle n’aura su éviter. Le traité de Versailles signé en 1919, n’aura été en fait qu’un armistice de 20 ans, selon les propres termes du Maréchal Foch qui fut signataires de l’armistice dans la clairière de Rethondes le 11 novembre 1918. Viendra ensuite la quatrième, connue pour son instabilité ministérielle chronique, son immobilisme comme son impuissance. Ce sera : 24 gouvernements accumulés de 1947 à 1958, et d’une durée très inégale (1 jour à 16 mois), avec son impuissance politique (toujours le régime des partis…). Elle s’enlise dans des guerres coloniales interminables et prend fin par un nouveau coup d’État, celui du Général de Gaulle. Puis c’est l’avènement de la cinquième république. Elle fit illusion au départ, car elle fut marquée par la forte personnalité de De Gaulle, vieux monarchiste au fond de lui. De Gaulle était lucide et attaché au bien commun, même s’il commit des erreurs graves. Il comprit que le poison venait du régime des partis. Il s’efforça de l’endiguer par l’élection du président au suffrage universel.

Hélas, quelques années après sa disparition, la logique implacable et démoniaque du régime des partis reprend le dessus et la descente aux Enfers recommence : Giscard, Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande, etc…
Des dirigeants qui sont toujours plus démagogues, toujours plus impuissants, toujours plus médiocres, dans lesquels les Français ne peuvent se reconnaître. Depuis le Sacre de Clovis vers 496, le XXe siècle demeure à ce jour le seul siècle qui n’ait connu que la république en France. Et ce sont les trois républiques accumulées durant ce siècle, qui s’acharneront à détruire le peuple français physiquement (Guerres + prêt à penser), mais aussi moralement, intellectuellement, et religieusement. Nous aboutissons en ce début de XXIème siècle à un peuple français ne ressemblant en rien à ce qu’il était un siècle auparavant. Le peuple français a été conditionné pour accepter et se soumettre à la république et ses pseudo-valeurs. Pour obtenir un tel résultat il a fallu retirer tout ce qu’il y avait en lui de traditionnel pour en faire un peuple fragilisé, sans religion comme sans passé, dans la lignée de l’éthique moderniste, dans une soumission totale au monde de l’argent, et ce, pour le plus grand bonheur des mondialistes !
D’ailleurs, en 1899, le franc-maçon et homme politique Ferdinand Buisson fit cet aveu : « Deux conditions sont nécessaires pour mettre sur pied une République. L’une facile : lui donner une Constitution républicaine ; l’autre difficile : lui donner un peuple de républicains. »
F. Buisson « Le devoir présent de la jeunesse » – Ed Boutroux – 1899 – p24

Il sous-entendait bel et bien que la république n’était pas un régime naturel au peuple français. La logique républicaine s’interdit toute forme d’adaptation au peuple français tel qu’il fut forgé au fil des siècles de notre histoire chrétienne, cela implique en conséquence, la soumission du peuple français aux principes républicains et à ses pseudo-valeurs. Voilà qui démontre à quel point la république n’est pas seulement un système de gouvernement au regard de ceux qui la défendent, mais bel est bien un système de valeurs d’essence théologique. Car seule une Religion exige la soumission de ses adeptes à ses principes.
Et les trois républiques accumulées au XXème siècle se chargeront de fournir à la Constitution républicaine un peuple de républicains. Ce qui justifie le qualificatif d’illégitimité totale de ce système qui n’était pas, dès l’origine, adapté au peuple français.
Avant Ferdinand Buisson, un autre franc-maçon Étienne-François Bazot, avait mis en évidence le besoin de régénérée la France afin que cette dernière soit en adéquation avec les valeurs des Lumières :
« La France régénérée n’a point encore atteint le degré de perfection que commandent les doctrines de la Franc-Maçonnerie et le génie des philosophes. Mais le mouvement est donné entraînant irrésistible. »
Étienne-François Bazot – Tableau historique, philosophique et moral de la franc-maçonnerie …, Volume 3 – p11

Souvenons-nous également de la phrase du conventionnel Jean-Baptiste Carrier qui disait :
«Nous ferons un cimetière de la France plutôt que de ne pas la régénérer à notre manière et de manquer le but que nous nous sommes proposé. »

Toujours cette logique de régénération du peuple français sous peine de le faire disparaître s’il ne s’y plie pas ! On comprend mieux maintenant la logique des colonnes infernales en Vendée, exterminant tout sur leur passage ! La révolution voulait engendrer un homme nouveau à caractère idéologique, par conséquent la république reste son outil principal pour la mise en place d’un tel homme qui a déjà été doté de ses fameux droits. La plupart des régimes totalitaires du XXème siècle auront d’ailleurs la même logique…

Et le constat est là ! Pour se faire accepter d’elle, la république a dû régénérer le peuple français, dont elle se revendique l’émanation ! Cela au détriment de la richesse historique, culturelle religieuse et traditionnelle que notre civilisation nous a légué. Mais elle n’a pas hésité également à éliminer physiquement tous ceux qui étaient contre elle. Les républiques en France n’ont jamais eu vocation à se plier à la psychologie et à l’éthique du peuple français. Bien au contraire, la république universelle si chère au révolutionnaire prussien Anacharsis Cloots, a plus vocation à soumettre les peuples qu’elle domine, dans la lignée incarnée de son l’idéologie, au détriment de l’histoire, de la culture comme de la religion de ces peuples en question. C’est en somme, la mise en place d’un Nouvel Ordre Mondial pour des individus numérotés !

Dans « La Révolution française n’est pas terminée », Vincent Peillon, ancien ministre de l’Éducation nationale du gouvernement Ayrault, fit clairement cet aveu du rôle essentiel de l’école à forger cet homme nouveau apparenté aux principes républicains. Il écrivait :
« D’où l’importance de l’école au cœur du régime républicain. C’est à elle qu’il revient de briser ce cercle, de produire cette auto-institution, d’être la matrice qui engendre en permanence des républicains pour faire la République, République préservée, république pure, république hors du temps au sein de la République réelle, l’école doit opérer ce miracle de l’engendrement par lequel l’enfant, dépouillé de toutes ses attaches pré-républicaines, va s’élever jusqu’à devenir le citoyen, sujet autonome. C’est bien une nouvelle naissance, une transsubstantiation qui opère dans l’école et par l’école, cette nouvelle Église, avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la Loi. »
« La Révolution française n’est pas terminée », Vincent Peillon, éd. Seuil, 2008, p. 17

On ne peut pas être plus clair !
L’historien libéral et anticlérical Jules Michelet écrivait :
« La vie du catholicisme, c’est la mort de la république. La vie de la république, c’est la mort du catholicisme. »
Jules Michelet : Histoire de la révolution française – Tome 7 – Livre XIV – Chap IV – P211

Ce qu’il y a d’intéressant dans cette citation de Michelet, c’est qu’il oppose ce qui est sensé n’être qu’un système de gouvernement, la république, avec une religion, le catholicisme. La logique aurait voulu qu’il dise plutôt : « La vie de la Monarchie, c’est la mort de la république. La vie de la république, c’est la mort de la Monarchie. » Mais l’opposition que proposa Michelet dans cette citation n’est pas un hasard et encore moins une erreur de sa part. Il démontre bel est bien, comme nous l’avons vu précédemment avec la citation de Ferdinand Buisson, que la république en France ne s’est pas imposée comme un simple système de gouvernement. Elle s’imposa aussi comme une forme de religion anthropocentrique, s’opposant de ce fait tout naturellement au catholicisme. Car il ne faut pas oublier qu’une civilisation découle toujours d’une religion. Dans l’ordre naturel des choses, c’est d’abord la religion et ensuite la civilisation qui en découle, et non le contraire. L’expérience de Moïse et des Hébreux au Mont Sinaï le démontre bien. Et là on voit bien que la république a voulu s’imposer en tant que religion au sein même d’une civilisation déjà forgée depuis Clovis, par une autre religion qui est la religion catholique. D’où l’hostilité constante de la république à l’égard du catholicisme qui est pour elle une religion concurrente, mais somme toute parfaitement légitime à contrario de l’opportunisme de la religion républicaine. Cette même logique fut d’ailleurs observée quelques siècles auparavant avec le protestantisme…

Ainsi, on se rend compte que Michelet reste cohérent dans sa citation qui prend tout son sens.
D’autant plus qu’on juge un arbre à ses fruits, il n’y a qu’à voir ce que la république a fait de la France en deux siècles, pour s’interroger sérieusement sur l’avenir d’un tel système dans notre pays…

Cette facette théologique et anthropocentrique de la république en France devrait faire réfléchir plus d’un catholique à ce jour. La question que l’on peut se poser c’est : comment peut-on être catholique et républicain à la fois ? Sauf si on considère la république comme n’étant qu’un simple système de gouvernement. Mais comme nous l’avons vu, il n’en est rien pour ce qui est de la république en France. Elle est d’abord et avant tout une religion ayant pour Bible les Droits de l’Homme et un système de valeurs émanant de la Franc-maçonnerie et du philosophisme des lumières. Se dire catholique et républicain en France c’est comme se revendiquer de deux religions qui s’opposent. On se retrouve confronté à une totale incohérence pour ne pas dire un oxymore ! Et comme nous l’enseigne le Christ, on ne peut pas service deux maîtres à la fois. C’est Dieu ou Mammon ! Et être républicain, c’est être au service de Mammon ! (l’argent)

On comprend dès lors que pour obtenir le règne de l’un, les révolutionnaires ont dû faire disparaître l’autre, soit physiquement comme nous l’avons déjà précisé, ou soit en le régénérant.
La volonté d’extermination du Peuple catholique, et même du peuple en général n’a jamais été un secret chez les révolutionnaires.
Jean-Bon-Saint-André, l’un des initiateurs du Tribunal Révolutionnaire de sinistre mémoire proclama ouvertement à la convention que « … pour établir solidement la République, il faut réduire de plus de moitié la population française ».
Un autre révolutionnaire Armand-Joseph Guffroy disait :
« Abattons tous ces nobles : tant pis pour les bons, s’il y en a. Que la guillotine soit en permanence dans toute la France : la France aura assez de cinq millions d’habitans ; »

Dans la réimpression du « Tableau des crimes du Comité révolutionnaire de Moulins, et des citoyens de l’Allier » datée de 1874, ou on y lit à la page 24 : « Voilà les agens de ce monstrueux projet enfanté par Robespierre, de réduire la population pour procurer une abondance faussement calculée. Ce nouveau Cromwel sacrifiait les hommes aisés et instruits pour mieux asservir la classe indigente et sans énergie. »

Etc. Etc… La liste serait encore bien longue…

Le constat est sans appel. La révolution de 1789 marque une cassure entre deux civilisations. L’une historique culturelle et religieuse née du Baptême de Clovis vers 496 et qui s’appelle la France. Et l’autre idéologique, républicaine et Droits-de-l’Hommiste née de l’anthropocentrisme de la Renaissance et usurpant le nom de France afin de garantir sa propre survie, dans l’ombre de la civilisation chrétienne qu’elle s’acharne à détruire. On ne peut pas se revendiquer de Jeanne d’Arc et de Marianne en même temps. Ces deux personnages n’ont rien en commun. La première, en chair et en os, est issue des valeurs catholiques de la vraie France traditionnelle, alors que la seconde n’est qu’un personnage fictif incarnant des valeurs abstraites issue de l’idéologie des Lumières ensemençant tous les systèmes totalitaires modernes…

Bref, on n’a rien à attendre de ce régime-là. La république est totalement illégitime en France. C’est un régime parasite qui s’est imposé par la violence, incarnée par des fanatiques extrémistes et sanguinaires, à contrario de la Monarchie chrétienne dont l’acte de naissance se résume à un simple baptême. C’est l’huile sacré de la Sainte Ampoule qui coula ce jour-là et non le sang de milliers d’innocents au nom de principes abstraits.
Il ne tient qu’à ceux qui sauront prendre conscience de l’illégitimité totale de la république en France, de profiter de la faveur des événements futurs, afin d’abattre définitivement ce système théologico-politique qui n’a fait que trop de mal à notre civilisation, depuis bien trop longtemps déjà.

Et comme le disait l’écrivain Thierry Maulnier :
« …puisque l’époque de l’inaction et de la douceur de vivre est passée, faisons en sorte que la rudesse de ce temps soit féconde ; les efforts, les risques de la renaissance ne sont pas plus grands, ils sont plus beaux que ceux de l’agonie. »

Et notre jour viendra !