L’obscurantisme des « Lumières » :

Texte issu du livre : LE LIVRE NOIR DES RÉPUBLIQUES EN FRANCE – 2 : disponible ICI

Au XVIIIè siècle, et plus précisément de 1715, année du décès de Louis XIV, à 1789, année de la révolution antifrançaise, naquit un mouvement philosophique et littéraire plus communément appelé les « Lumières ». Les philosophes et les savants qui composaient ce mouvement, se donnèrent pour objectif de remettre en cause les fondements religieux, politiques, économiques et sociaux de la société monarchique multiséculaire d’alors.

L’œuvre majeure qui fut le fer de lance de cette lutte antimonarchique et anticatholique fut la fameuse Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, éditée de 1751 à 1772. Cette Encyclopédie, qui se donnait pour objectif de réunir toutes les connaissances de l’époque afin de les rendre accessible au plus grand nombre, fut à l’origine bien accueillie par l’Eglise et la Monarchie. Mais les choses se sont de plus en plus compliquées lorsque l’Église et le pouvoir Royale comprirent que l’Encyclopédie était plus une arme politique rédigée contre eux, avec pour adversaires les philosophes.

Observons maintenant plus en détail le contenu soi-disant émancipateur de cette pensée issue de ces pseudo-philosophes…

Lors de son discours à Carmaux le 21 avril 2017, dans le Tarn, Benoît Hamon, alors candidat socialiste à la présidentielle de 2017 avait tenu ces propos :

« Moi je n’accepte plus ce poison du racisme, du communautarisme, de l’intégrisme, de ces “anti-Lumières”, qu’ils s’appellent Marine Le Pen, Farida Belghoul, Zemmour, ou Dieudonné, qui veulent revenir sur des siècles de progrès des Lumières, qui combattent aussi violemment Voltaire qu’ils combattent et insultent Christiane Taubira. Je dis ça suffit! Il est temps de réagir, que la République abatte son bras implacable contre ses ennemis,… »

En mars 2011, sur les ondes de France info, le grincheux professionnel Jean-Luc Mélenchon, franc-maçon admirateur de Robespierre, tenait également ces propos :

« J’appartiens au courant des Lumières, et c’est ma référence ultime »

Qu’est donc cette idéologie des Lumières et que nous a-t-elle apporté concrètement ? En ce XVIIIè siècle, ces savants et philosophes s’étaient donnés pour objectif de lutter contre ce qu’ils appelaient l’obscurantisme et l’absolutisme, à savoir donc le catholicisme et la Monarchie selon leur définition. Et quel en fut le résultat si ce n’est d’aboutir à cette révolution de 1789, avec ses lots de massacres et d’extermination comme en Vendée entre autres ? Est-ce que cette idéologie des Lumières fut réellement émancipatrice comme on veut bien nous le faire croire, ou est-ce que ce ne fut qu’un simple leurre pour simplement détruire la Monarchie Capétienne à la faveur des puissances d’argent ? Lorsque l’on voit la France d’aujourd’hui, on peut aisément émettre des doutes sur l’efficacité de cette idéologie en matière de progrès et d’émancipation des peuples…

Voltaire

En lisant le contenu des écrits de deux figures majeures de ce courant de pensée, Jean-Jacques Rousseau et Voltaire, il est assez effarant de constater que ces hommes qui se disaient éclairés, en se donnant pour mission d’éclairer le monde de par leur savoir, avaient une vision plutôt régressive aussi bien des femmes, des noirs que des Juifs, et même du peuple en général.

Nous vous proposons une petite liste non exhaustive de quelques citations de ces penseurs si chers à la gauche républicaine, afin que vous puissiez en juger par vous-mêmes :

Pour ce qui est de leur considération de la femme, vous trouverez l’essentiel de ce qui caractérise leur pensée au sujet de la gent féminine dans le chapitre suivant.

Pour ce qui est du reste, focalisons-nous dans un premier temps sur Voltaire, et découvrons ensemble l’enseignement qu’il nous propose. Ce « grand philosophe » du siècle des Lumières nous éclaire de son savoir au sujet du peuple noir. Son œuvre la plus éclairante à ce sujet est l’Essai sur les Mœurs et l’esprit des Nations publiée pour la première fois dans son intégralité en 1756. Mais pour commencer prenons un extrait de « Relation touchant un Maure blanc amené d’Afrique à Paris » publié en 1744. Il y décrit un homme noir albinos qu’il vit pour la première fois à Paris, en ces termes :

« J’ai vu, il n’y a pas longtemps, à Paris un petit animal blanc comme du lait, avec un muffle taillé comme celui des Lapons, ayant, comme les nègres, de la laine frisée sur la tête, mais une laine beaucoup plus fine, et qui est de la blancheur la plus éclatante; ses cils et ses sourcils sont de cette même laine, mais non frisée; ses paupières, d’une longueur qui ne leur permet pas en s’élevant de découvrir toute l’orbite de l’œil, lequel est un rond parfait.(…). » (« Oeuvres complètes de Voltaire, – Relation touchant un Maure blanc amené d’Afrique à Paris » – Armand-Aubrée Éditeur -1830 – p365)

« Cet animal s’appelle un homme, parce qu’il a le don de la parole, de la mémoire, un peu de ce qu’on appelle raison, et une espèce de visage. » 

« La race de ces hommes habite au milieu de l’Afrique: les Espagnols les appellent Albinos (…). Cette espèce est méprisée des nègres, plus que les nègres ne le sont de nous. » (« Oeuvres complètes de Voltaire, – Relation touchant un Maure blanc amené d’Afrique à Paris » – Armand-Aubrée Éditeur -1830 – p366)

Certains pourraient nous dire que cette description honteuse est plus la conséquence d’une méconnaissance totale de ce qu’était un albinos à cette époque. Ce qui le poussa à une mauvaise interprétation considérant cet homme albinos comme un animal… D’accord, accordons-lui cette excuse ! Alors lisons maintenant sa description de l’homme noir à proprement parler :

« Leurs yeux ronds, leur nez épaté, leurs lèvres toujours grosses, leurs oreilles différemment figurées, la laine de leur tête, la mesure même de leur intelligence, mettent entre eux et les autres espèces d’hommes des différences prodigieuses. Et ce qui démontre qu’ils ne doivent point cette différence à leur climat, c’est que des nègres et des négresses, transportés dans les pays les plus froids, y produisent toujours des animaux de leur espèce, et que les mulâtres ne sont qu’une race bâtarde d’un noir et d’une blanche, ou d’un blanc et d’une noire. » ( – Voltaire –  Œuvres complètes de Voltaire Tome 11 essai sur les mœurs – Garnier frères, Libraires-éditeurs – 1878 – p6)

Et voilà comment ce grand apôtre des Lumières nous apprend à considérer l’homme noir. Les métis et ceux qui, à ce jour, prônent le métissage forcé, apprécieront également la description qui est faite du métissage… Pour Voltaire, l’homme noir n’est pas un homme, mais un animal, une sous-espèce d’hominidé. Qu’il soit albinos ou pas !

Et c’est donc ça que Benoît Hamon qualifie de siècles de progrès des Lumières, tout en condamnant ceux « qui combattent aussi violemment Voltaire… » De deux choses l’une, soi Hamon est un raciste comme Voltaire et il assume pleinement le contenu de ces écrits, ou soi c’est un inculte qui ne sait pas de quoi il parle lorsqu’il emploie l’expression de « siècles de progrès des Lumières. » Connaissant le politiquement correct d’aujourd’hui nous optons pour le second…

De plus, on comprend mieux maintenant l’état d’esprit des colonisateurs de la Troisième république, héritiers de ces Lumières en question, justifiant le devoir d’aller coloniser l’Afrique en ces termes :

« Si nous avons le droit d’aller chez ces barbares, c’est parce que nous avons le devoir de les civiliser. (…) Il faut non pas les traiter en égaux, mais se placer au point de vue d’une race supérieure qui conquiert. » Discours de Jules Ferry à la Chambre des députés en 1884 au sujet des Africains.

L’année suivante, le 28 juillet 1885 il en remettait une couche : « Messieurs, il faut parler plus haut et plus vrai ! Il faut dire ouvertement qu’en effet les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures […] parce qu’il y a un devoir pour elles. Elles ont un devoir de civiliser les races inférieures. […] »

Cette hiérarchisation raciale des hommes fut également partagée par le socialiste Léon Blum qui affirmait à la Chambre des députés en 1925 :

« Nous admettons qu’il peut y avoir non seulement un droit mais un devoir de ce qu’on appelle les races supérieures, revendiquant quelquefois pour elles un privilège quelque peu indu, d’attirer à elles les races qui ne sont pas parvenues au même degré de culture et de civilisation » (Léon Blum, débat sur le budget des Colonies à la Chambre des députés, 9 juillet 1925, J.O., Débats parlementaires, Assemblée, Session Ordinaire (30 juin-12 juillet 1925) p. 848)

Comment en vouloir à ces deux grandes figures de la gauche républicaine de tenir ce genre de propos avec pour héritage l’idéologie des Lumières inhérente à la république ? Contrairement à Mélenchon et Benoît Hamon, Jules Ferry et Léon Blum restèrent cohérents dans leur pensée découlant de leur héritage idéologique…

Continuons avec Voltaire s’exprimant cette fois-ci sur l’esclavage des noirs :

« Nous n’achetons des esclaves domestiques que chez les Nègres ; on nous reproche ce commerce. Un peuple qui trafique de ses enfants est encore plus condamnable que l’acheteur. Ce négoce démontre notre supériorité ; celui qui se donne un maître était né pour en avoir. » (« Essais sur les Mœurs » (1756), dans Œuvres complètes de Voltaire, Voltaire, éd. Moland, 1875, t. 13, chap. CXCVII. Résumé de toute cette histoire…, p. 180)

C’est cette chère Christiane Taubira avec sa Loi tendant à la reconnaissance de la traite et de l’esclavage en tant que crime contre l’humanité du 21 mai 2001, qui doit être contente ! Et quand on pense encore au discours du p’tit Hamon qui fustigeait ceux « … qui combattent aussi violemment Voltaire qu’ils combattent et insultent Christiane Taubira. » Comme si Voltaire n’était pas à lui seul une véritable insulte à Taubira et à tous les peuples noirs dans le monde !! Tout comme Taubira est elle-même une véritable insulte au mariage et au sens de la justice… Bêtise et ignorance quand tu nous tiens… Et le pire, c’est qu’il est loin d’être le seul à se revendiquer des Lumières sans avoir pris la peine de lire une seule ligne des écrits de ces pseudo-philosophes…

Le pire dans tout ça, c’est que les Lumières se donnaient pour objectif d’éclairer le monde face au prétendu obscurantisme incarné par la religion catholique. Pourtant qu’en était-il de la place du racisme au cœur même de la société chrétienne médiévale en comparaison des enseignements de Voltaire sur ce sujet ? L’historienne médiéviste Régine Pernoud, nous éclaire sur ce sujet :

« Le concept de race, grâce auquel les trafiquants d’esclaves au XVIe s. tenteront de légitimer leur commerce, n’existe pas pour l’homme du XIIe s. S’il combat le Musulman, du moins le considère-t-il comme son égal : comparée aux méthodes colonialistes du XVIIe s. voire à certains préjugés subsistant au XXe s. et entraînant, par exemple, la ségrégation… Aucun croisé n’hésitera à prendre femme dans la population indigène » (Régine Pernoud, Les hommes de la Croisade).

Certes, cette considération n’a pas empêché les affrontements entre les deux camps. Mais ces affrontements ne furent jamais motivés par des différences raciales. Il n’y eu pour ainsi dire, aucune volonté d’extermination que ce soit de la part des Chrétiens ou des Musulmans. Les affrontements entre les deux camps ne furent jamais motivés par une adhésion à une quelconque forme d’idéologie visant à se considérer comme une race supérieure devant civiliser le reste du monde…

Ce cher Voltaire a aussi une autre spécialité en dehors de son racisme vis-à-vis des peuples noirs. Ce grand apôtre des Lumières est également adepte de l’antisémitisme ! Laissons-le s’exprimer :

« N’est-il pas clair (humainement parlant, en ne considérant que les causes secondes) que si les Juifs, qui espéraient la conquête du monde, ont été presque toujours asservis, ce fut leur faute ? Et si les Romains dominèrent, ne le méritèrent-ils pas par leur courage et par leur prudence ? Je demande très humblement pardon aux Romains de les comparer un moment avec les Juifs. »

« Lorsque, vers la fin du quinzième siècle, on voulut rechercher la source de la misère espagnole, on trouva que les Juifs avaient attiré à eux tout l’argent du pays par le commerce et par l’usure. On comptait en Espagne plus de cent cinquante mille hommes de cette nation étrangère si odieuse et si nécessaire. (…)

Les Juifs seuls sont en horreur à tous les peuples chez lesquels ils sont admis (…). »

Alors ? Que font la LICRA, le CRIF, la DILCRAH, SOS racisme, le MRAP, et toutes ces officines dites « antiracistes » aux allures de police de la pensée ? Soral et Dieudonné ont été condamnés pour moins que ça ! Poursuivons encore :

« mais de tout temps les Juifs ont défiguré la vérité par des fables absurdes. Ils mirent en œuvre de fausses médailles, de fausses inscriptions ; cette espèce de fourberie, jointe aux autres plus essentielles qu’on leur reprochait, ne contribua pas peu à leur disgrâce. »

« C’est à regret que je parle des Juifs : cette nation est, à bien des égards, la plus détestable qui ait jamais souillé la terre. […] Le peuple juif était, je l’avoue, un peuple bien barbare. Il égorgeait sans pitié tous les habitants d’un malheureux petit pays sur lequel il n’avait pas plus de droit qu’il n’en a sur Paris et sur Londres.» (Le Dictionnaire philosophique (1769), Voltaire, éd. Moland, 1875, t. 20, chap. Article « Tolérance », p. 533)

Bref ! Vous avez compris la pensée générale de Voltaire à l’égard des Juifs. Pas besoin d’en rajouter. Nous vous invitons à lire vous-mêmes ses œuvres pour vous en faire une idée…

Après lecture de ces quelques citations non exhaustives, il est clair que se revendiquer des Lumières à ce jour, c’est soit faire preuve d’ignorance ou soit faire preuve d’un cynisme douteux en matière de provocation.

Le pire est de constater l’indifférence totale des partisans actuels à cette idéologie, pour ce qui est de ces descriptions faites par ces « philosophes » censés nous éclairer. On peut d’ailleurs se demander s’ils ont réellement lu les écrits de ces pseudo-philosophes ? On peut en douter !

Certes, ils pourraient nous rétorquer que la pensée des Lumières ne se résume pas à Rousseau et Voltaire et encore moins à ces quelques citations non exhaustives. Qu’à cela ne tienne ! Même s’il est difficile d’admettre que tous les autres penseurs de l’époque allaient à l’encontre de Rousseau et de Voltaire sur leur considération des femmes, des noirs ou des Juifs. Des philosophes étrangers comme Emmanuel Kant par exemple ou Hegel, ainsi que le philosophe écossais David Hume, pour ne citer que ceux-là, n’étaient pas en reste en matière de racisme…

Mais une chose est certaine, c’est que si ces citations avaient été faites par des penseurs contre-révolutionnaires ; comme Maurras, Blanc de Saint-Bonnet, Barrès, Henri Delassus, ou bien d’autres encore, nos bien-pensants n’auraient de cesse de mettre ces citations en exergue pour justifier l’intolérance et la barbarie de la pensée traditionnelle, en opposition à leurs idéaux républicains ! Toute l’hypocrisie est là. Mais, malheureusement pour eux, l’intolérance, le racisme, l’antisémitisme et la misogynie, en somme, tout ce dont ils prétendent combattre à ce jour, furent bel et bien les étendards des grands penseurs de ces Lumières dont ils se revendiquent !

D’ailleurs, nous pouvons même rajouter qu’au regard de toutes ces citations, il est aisé d’affirmer que l’idéologie du nazisme, qui incarne aux yeux de la bien-pensance le summum de l’abomination, puisse être également une émanation de la pensée de ces éclaireurs, tant les similitudes sont flagrantes pour ce qui est de la hiérarchisation des races et de la considération des Juifs entre autre. Ce n’est donc pas pleinement faux lorsque l’écrivain Jules Romains écrivait que : « La dictature du type nazi est un cancer tardif qui a bourgeonné sur la Révolution française. » Nous dirions même plus précisément, sur l’idéologie des Lumières !

Et on imagine amplement Voltaire applaudir les discours d’Hitler s’exprimant sur sa politique raciale et sa vision du peuple juif… D’ailleurs l’historien américain Lawrence Birken ne disait-il pas à juste titre dans son « Hitler en tant que philosophe: vestiges des Lumières dans le National-socialisme » que : « Le nazisme, et particulièrement sa présentation par Hitler, représentait une forme atténuée et vulgarisée du style de pensée des Lumières. »

Mélenchon devrait y réfléchir à deux fois avant de proclamer ouvertement que la pensée des Lumières est sa « référence ultime » ! Mais il est vrai que : qui dit « Lumières » dit forcément antimonarchisme et anticatholicisme. Et c’est pour cela que nos inquisiteurs de la bien-pensance font preuve d’une grande indulgence à l’égard du racisme et de la misogynie des apôtres des Lumières…

Pour nous, être anti-Lumières, ce n’est pas comme l’a proclamé stupidement le p’tit Hamon, à savoir, revenir sur des siècles de progrès, mais au contraire retrouver avant tout la sagesse des enseignements des Évangiles en opposition au véritable obscurantisme de l’idéologie des Lumières. Obscurantisme que Voltaire exprimait ouvertement à travers son mépris du peuple : « Il est à propos que le peuple soit guidé, et non pas qu’il soit instruit ; il n’est pas digne de l’être. » (Voltaire – Lettre, à d’Amilaville, – 19 mars 1766)

« Il me paraît essentiel qu’il y ait des gueux ignorants. Si vous faisiez valoir comme moi une terre, et si vous aviez des charrues, vous seriez bien de mon avis. Ce n’est pas le manœuvre qu’il faut instruire, c’est le bon bourgeois, c’est l’habitant des villes; […] Quand la populace se mêle de raisonner, tout est perdu. » (« Lettre à M. Damillaville » (1er avril 1766), dans Œuvres de Voltaire, Voltaire, éd. Lefèvre, 1828, t. 69, p. 131)

« A l’égard du peuple, il sera toujours sot et barbare […]. Ce sont des bœufs auxquels il faut un joug, un aiguillon et du foin. » (« Lettre à M. Tabareau » (A Ferney, 3 février 1769), dans Œuvres de Voltaire, Voltaire, éd. Delagrave, 1885, t. 69, p. 428)

Propos confirmant également ceux de Rousseau sur ce sujet :

« N’instruisez point l’enfant du villageois, car il ne lui convient pas d’être instruit. N’instruisez pas l’enfant du citadin, car vous ne savez encore quelle instruction lui convient. » (J. J. Rousseau, La nouvelle Héloïse – Firmin-Didot frères – 1843 – p522)

Et on veut nous faire croire que ces penseurs des Lumières avaient pour objectif d’éclairer le peuple ? Après une telle considération de ce dernier, on peut largement en douter…

On comprend mieux maintenant l’origine du mépris de nos hommes politiques à l’égard du peuple français, ainsi que de la crétinisation de plus en plus grandissante de notre jeunesse par l’Éducation Nationale et les télé-réalités… Ils ne sont pas dignes d’être instruits !

Notre considération sur les femmes est celle de la courtoisie, de l’esprit chevaleresque et de l’Amour Courtois, de la vénération des Saintes, avec pour modèle suprême, la Sainte Vierge Marie. Notre considération des noirs est celle de la fraternité, et du respect sans jugement de valeur sur la base de critères raciaux qui justifieraient une quelconque race supérieure devant dominer les autres. Ce qui ne nous empêche nullement de dénoncer et de nous opposer à ce néo-esclavagisme qu’est la politique d’immigration africaine de la Vè république, imposé par les mondialistes… Et notre considération sur les Juifs, est celle d’un peuple qui a parfaitement sa place au sein de la France, et même plus tard au sein du Royaume de France. Mais que ce soit pour les Juifs ou tout autre communauté en France, ils se devront de respecter nos valeurs, nos lois et nos traditions. Il est hors de question qu’une quelconque forme de communautarisme puisse s’organiser en lobby et imposer ses règles, ses valeurs religieuses ou sa politique au service d’intérêts privés ou étrangers au détriment de la France ou de la justice sociale.

Seul un État fort, stable et durable saura se faire respecter. Force est de constater que le régime républicain est, pour ainsi dire, l’antithèse parfaite de cette conception de l’État ! Pour ce qui est de notre considération du Peuple, nous estimons qu’il se doit d’être instruit et que le rôle d’une civilisation est justement de créer toutes les conditions nécessaires pour le tirer vers le haut, afin qu’il soit un grand peuple admiré du monde…

Pour finir, nous admettons bien évidemment que dans toute chose, tout n’est pas rose et tout n’est pas noir. Et qu’en conséquence dire que tout ce qui émane de la pensée des Lumières est forcément mauvais serait faire preuve d’un manichéisme outrageant voire d’une malhonnêteté intellectuelle évidente ! Néanmoins, sachant que toutes les républiques en France se sont toujours appuyées sur l’idéologie des Lumières pour asseoir leur propre système de valeurs, il ne reste donc plus qu’à juger l’arbre à ses fruits !

Et lorsque l’on voit l’état de la France en ce début du XXIè siècle, et surtout après avoir accumulé cinq républiques, on est en droit de se demander si le système de valeur issu de ces pseudo-philosophes est vraiment viable et efficace…

Quoi qu’il en soit, nous préconisons de rejeter ce qu’il y a à rejeter dans l’idéologie des Lumières et de ne garder que ce qu’il y a de positif selon la méthode empirique.

Mais pour nous Royalistes, nous ne ferons jamais de l’idéologie des Lumières le socle de nos valeurs et vertus, nous avons pour source plus fiables les Évangiles et l’éthique chevaleresque que nous vous invitons à découvrir ou redécouvrir ! Au siècle des Lumières, nous lui préférons toujours la lumière des siècles !

Notre jour viendra !