«C’est pourquoi nous ne faiblissons pas, tout au contraire : si chez nous, l’homme extérieur s’en va en ruine, l’homme intérieur se rénove de jour en jour… Nous regardons non ce qui se voit, mais ce qui ne se voit pas. Ce qui se voit n’a qu’un temps, ce qui ne se voit pas est éternel.» (2 Co 4,16;18)
Notre structure, notre réseau, les explications qui, à travers nos articles donnent clairement notre manière d’anticiper et d’agir, nous différencient des autres mouvements. Ceci autant par nos actions que par notre pensée, ceux qui ne veulent en convenir resteront de doux rêveurs en nous imaginant rattachés un jour à un mouvement. Parce que « Nous-mêmes » (Sinn Fein en gaëlique), sommes autonomes et le resterons. Ceci fut toujours mon idée, comme elle fut partagée par mes amis : Me Antoine Murat, avec fermeté aussi par Guy Steinbach, notre président d’honneur aujourd’hui disparu, comme des Camelots et volontaires du Roi du GAR, largement convaincu de cette nécessité…
On peut faire fructifier un travail commun au sein « d’ Agora», mais en gardant chacun ses spécificités. Ceux qui désirent agir ont tout sur nos sites pour comprendre afin d’entreprendre. Notre réseau s’adresse à des personnes qui après avoir pris conscience de la situation de notre pays, désirent s’investir à sa renaissance. Les étapes sont claires : prise de conscience, documentation et formation suivie d’une révolution personnelle dans la manière d’être, de penser et d’agir, investissement dans la diffusion des idées en fonction des possibilités et des moyens. Bref rayonner intelligemment autour de soi afin d’être efficace. Cela ne s’adresse pas à n’importe qui car il faut avoir des dispositions à l’action souvent autonome, sinon il faut rejoindre les mouvements faits pour vous encadrer. Les méthodes d’actions ne sont pas les mêmes suivant les époques, on peut le déplorer mais c’est ainsi, à moins d’aller vers de cruelles désillusions. L’important est de pratiquer l’empirisme, cette science géniale donnant une analyse des faits passés afin de mieux rebondir, lorsque des évènements similaires semblent se renouveler. Pour être fidèles aux troupes d’élites que furent les Camelots du Roi, il faut analyser leurs méthodes d’actions, leur esprit, la situation et la mentalité du pays d’alors. Cela permet de mieux comprendre leurs succès. On ne peut pratiquer une action aujourd’hui en disant : c’est ainsi que l’on faisait en 1910…
La mentalité a changé, le pays et les institutions aussi, quand ce n’est pas l’engagement dans une cause ou le respect des ordres et consignes. Ayant analysé ces données et pour être fidèle à cet esprit Camelot, il faut modifier diamétralement nos actions avec les critères suivants essentielles : Les Camelots étaient représentatifs des différentes couches de la société française. Ils cherchaient dans leurs actions, à ridiculiser le système républicain, en ralliant et faisant rire la population à ses dépens. Jamais ils ne pratiquèrent inutilement la violence, comme l’entendait Jehanne à son époque, dans l’esprit chrétien : n’utiliser la force que lorsque la diplomatie est épuisée…
– Il étaient les champions de la communication, capables d’agir seul, de créer des structures là où rien n’existait. Bref vivre au sein du « Pays réel » dans ses multiples structures sociales vivantes, familles, métiers et syndicats, cité…
– Ils cherchaient à convaincre dans la bonne humeur, la joie, l’esprit jovial comme l’exemple du panache, en quelque sorte dans la continuité historique allant de la chevalerie aux mousquetaires, même si tous n’étaient pas ainsi ! Que faut-il retenir ? Les temps ont changés, le pays et les mentalités aussi. Il ne sert à rien de choquer ni de se mettre à dos la population parce que l’on pense avoir raison dans une action. Une mauvaise interprétation des textes et des choses amène à la négativité de l’impact.
Lorsque l’on dérange les citoyens entrant chez eux, après une journée de travail, à grand renfort de fumigène et bruit pour protester. Là est l’erreur, car c’est le pays réel qui paie ! Quel est l’impact, quand l’action est relayée dans les médias, comme acte extrémiste, avec à la clef, l’acquiescement de la population. Cela revient à faire grève dans les transports lorsque les gens rentrent chez eux, là est l’erreur. A quoi cela sert-il, à part se faire plaisir, de revendiquer lorsque la majorité est d’accord avec nos adversaires et qu’en plus, on donne raison au système. Ce n’est pas ainsi que l’on réveille ou attire les sympathies d’un peuple endormi ! Alors quel est le type d’action efficace ? Se former, se remettre en cause, agir et penser avec humilité et créer des réseaux qui, le temps venu, prendront en main les indécis. Agir avec intelligence pour un impact maximum en étant à l’écoute des sursauts du pays réel.
– Stratégiquement efficace fut l’action des « Veilleurs », continue et renouvelée, choquant les consciences endormis même chez les adversaires. Une revendication passive, non violente, déchaînant la colère du régime et montrant son vrai visage. Le résultat dans son impact est similaire aux actions camelots du début du siècle, lorsqu’ils agissaient en mettant le pays réel dans la complicité, en ridiculisant le système. Une jeunesse qui revendique le respect du droit naturel dans l’innocence et la naïveté, penser que cela réveillera le pays endormi, qui sait ? Ces actes répétés peuvent faire fléchir les pires des régimes jusqu’à les faire tomber. On ne peut remplir indéfiniment les prisons avec des innocents, sans déchainer un jour, la colère du peuple.
Les « Hommen » aussi utilisent la dérision et la provocation par l’esprit libre d’une jeunesse bafouée par un système devenu aussi pervers que mafieux. Voilà deux types d’actions, non violentes, efficaces, apportant l’adhésion populaire, ridiculisant le système. C’est ainsi qu’il faut penser et redéfinir le type d’action à mener dans l’avenir. L’action d’aujourd’hui, sans négliger pour autant les tractages, collages ou ventes de journaux, doit être axée sur ce type de mobilisation en développant au maximum les réseaux de communication (toile, réseaux sociaux, vidéos, radios…) Il faut participer intelligemment aux réveils du pays réel, comme l’exemple de la contestation Bretonne dite des « Bonnets Rouges » où celles des agriculteurs il y a quelques temps, bref s’y préparer, pour agir et dialoguer, convaincre, le « si tu veux ceci, il faudra cela… ».
Là est l’action positive. Nous avancerons lorsque nous aurons compris que la première chose est d’appliquer la méthode empirique pour la diffusion de nos idées en analysant les situations et les mentalités. – Nous avancerons lorsque nous aurons pratiqués sur nous-même la remise en question essentielle qui est une révolution intérieure. – Nous avancerons, lorsque chacun sera moteur dans ses responsabilités et comprendra que chaque soir, la question de l’avancée des idées dans la journée, aura fait un pas. – Nous avancerons lorsque nous serons fidèles aux valeurs de l’ancienne chevalerie : courtoisie, honneur, sourire et sens du service, respect, humilité, justice, charité, gratuité, protection des plus faibles. Cet exemple que l’on donnera fera la différence demain quand le peuple indécis cherchera la voie du salut et des hommes à suivre. Cette chevalerie moderne symbolisée par l’esprit Camelot que nous maintenons, travaille à la diffusion des solutions royales, ancrées au profond de chacun d’entre nous, comme un appel de l’histoire coulant dans nos veines, vers une nouvelle aventure capétienne.
Nous sommes royalistes non par souvenir, même si cela peut être plaisant pour l’imagination mais par nécessité en forme de conclusion de recherches aux questions essentielles d’organisation de la cité. Il n’y a pas de régime idéal, car toute forme d’autorité demeure une contrainte mais il y a des régimes où la possibilité du bien existe. La royauté conserve cette dimension humaine que la république après quelques deux cent cinquante ans n’a plus dans sa pente inéluctable vers le nouvel ordre mondial financier et c’est ce qui motive notre choix. On peut discuter avec un homme, une famille, voir même le condamner mais que pouvons-nous contre des sociétés anonymes et des pouvoirs occultes ? Il ne sert à rien d’agir en se « faisant plaisir », souvent déconnecté des réalités et des aspirations sociales du moment. Le résultat est l’inverse de celui souhaité. Il suffit de voir et de regarder, bref de comprendre. Le temps n’est pas venu tant, que la population ne sera pas consciente de l’extrême nocivité de la république antisociale et c’est à cela d’abord qu’il faut travailler. Une action négative suffit à décrédibiliser des années de travail et d’implantation locale. Alors ! C’est avec intelligence que nous devons diffuser nos idées, qui ne sont que la découverte par nos frères de ce qui fut et vécu, que l’enseignement à détourné idéologiquement de nos esprits. Tant que la priorité de la majorité sera dans le dernier téléphone mobile, qu’ils joueront du cadi dans les centres de distribution du mondialisme, qu’il y aura de l’électricité, de l’eau et de l’essence et que ceux qui souffrent de faim et de froid, auront encore le minimum, rien ne changera. Il faut que chacun comprenne l’enjeu de nos vies. Aujourd’hui qui peut avoir confiance en la médecine, aux mains des laboratoires pharmaceutiques, chargés de nous faire « consommer » des médicaments.
Qu’a-t-on fait du serment d’Hippocrate de la prévention, du guérissement des causes maladives. Quand l’argent dirige ! Aujourd’hui qui peut faire confiance à la nourriture sur les étals des grands centres de distribution du mondialisme ? N’oubliez pas que la santé de nos proches est en question, là aussi l’argent dirige ! Il faut bien analyser tout cela pour déduire que tel un légo, ce qui nous opprime et qui demain nous délocalisera, détruira notre santé, formatera nos esprit, fait partie d’un tout dont il nous faudra nous libérer ou mourir. Alors d’ici là, travaillons en réseau, comme des fourmis. Nous devons retrouver un esprit critique, s’informer sur l’alimentation saine en étant prudent sur la médecine et la santé, ne plus avoir confiance aux consignes du système. Achetons notre subsistance chez nos frères producteurs en renouant nos liens sociaux perdus, que l’individualisme nous fait ignorer. Elevons, aidons, participons activement dans nos communautés, bref soyons force de proposition. Il nous faut être créateur, afin de diffuser l’alternative évidente de nos idées. Il ne faut pas s’enfermer dans une démarche négative du « contre tout », d’esprit ringard, proche des sectes, en se croyant meilleur, rebelle par mode et non en réel, pour finir finalement comme, ce contre lequel on croyait s’être révolté !!!
Nous nous adressons donc à ceux qui désirent avancer, conquérir au retour d’une société organique. Nous reprendrons nos libertés que le système a non seulement confisqué mais que nous avons, par lâcheté et hédonisme laissé prendre. Nous laissons aux princes gérer leurs problèmes de dynastie car il nous importe d’abord de travailler à préparer le pays à leur retour. Peu importe le nombre, nous avançons et agissons, cela seul compte. On ne dira pas de nous que nous avons laissé l’avenir de nos enfants se perdre dans le néant du matérialisme. Le travail effectué depuis plus de cinq ans sur nos sites, les brochures et vidéos, montrent combien une poignée d’amis déterminés peuvent être efficaces, d’autant que celui-ci est disponible à tous. Ce message s’adresse à ceux qui non seulement peuvent être royalistes, attachés aux vieilles alliances celtiques, à la francophonie, tout français simplement conscient du combat profond qui se livre pour sauver l’humanisme, face aux périls d’une société robotisée. Bref une nouvelle aventure qui, historiquement ne peut être que Capétienne, nous évitant de sombrer dans l’abîme du libéralisme financier.
Notre Jour Viendra !
Frédéric Winkler