L’histoire n’est pas finie et la politique n’est pas écrite une fois pour toutes sous le seul terme de «République » au sens institutionnel du terme. Il n’y a pas de fatalité et nous ne sommes pas fatalistes : au contraire, ce qui nous importe, c’est la nécessité d’institutions efficaces mais aussi justes, pour la France comme pour les Français, mais aussi pour l’équilibre du monde, que cela soit sur les plans géopolitique, économique et social, mais aussi environnemental.
Nous avons conclu à la Monarchie, non par seul sentimentalisme (même s’il ne faut pas méconnaître l’importance des sentiments en politique, comme nous le montrent les exemples des monarchies et des familles royales ou princières d’Europe), mais par raison politique et par passion de cette France dont nous sommes, chacun d’entre nous, les héritiers, et que nous savons utile de servir et de transmettre aux générations qui viennent et qui viendront.
Ce n’est donc pas être nostalgique car on ne fonde pas de politique sur la nostalgie, mais c’est être de son temps sans oublier ceux qui nous ont précédés et pour préparer ceux qui adviendront. C’est écouter, c’est réfléchir, c’est agir, pour le bien commun du pays et de ses composantes multiples, sociales, professionnelles, provinciales, culturelles, etc. Ce livre que vous tenez entre les mains n’est pas un objet inanimé, il est un essai, une sorte de manifeste qui a vocation à provoquer la discussion…
Ce texte important rédigé par Frédéric Poretti est aussi un outil de travail qui peut être abordé et lu la plume à la main, et qui doit ouvrir de nouvelles perspectives, sur des thèmes que les monarchistes avaient parfois un peu négligés, pris par d’autres combats. Lisez, discutez, diffusez, mais aussi complétez : cet ouvrage doit jouer le rôle d’une pierre fondatrice, comme il est aussi un pavé dans la vitrine du « politiquement correct » et du « désordre établi » !
Jean-Philippe Chauvin