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Le Groupe d’Action Royaliste (GAR) n’est pas un mouvement politique ni un parti, mais une structure militante de communication, d’actions et de formation politique, dérivé de l’association ASC (Action Sociale Corporative)
De ce fait les objectifs du GAR suivent bien évidemment ceux de l’ASC à savoir :
- Combattre le libéralisme ainsi que les avatars idéologiques issus du socialisme et du communisme.
- Développer un militantisme à tous les niveaux (terrain et internet)
- Promouvoir l’enracinement en défendant la base de toute civilisation : la paysannerie, la pêche, l’artisanat, les ouvriers…etc
- Promouvoir la décentralisation du pouvoir en proposant le système monarchique pour sa capacité à mener une politique stable et durable.
- Défendre un écologisme dés-idéologisé répondant aux seuls besoins que la nature nous impose.
- Combattre toute forme de pouvoir ou Loi ayant pour objectif la soumission des peuples face au règne de l’argent.
- Revaloriser la notion de travail et de responsabilité
- Défendre l’histoire de France face aux manipulations historiques de la république et de son avatar : l’Education Nationale
- Lutter contre l’idéologie du mondialisme
- Développer une stratégie syndicale dés-idéologisée
- Moderniser et développer la doctrine corporative
- Participer à des structures sociales
Le GAR a été créé officiellement en octobre 2008, soutenu par deux anciens Camelots du Roi : Maître Antoine Murat (1908-2008) et Guy Steinbach (1918-2013) qui en fut le président d’honneur, et considéré à ses yeux comme étant parfaitement dans la ligné des Camelots du Roi.
Le GAR s’est aussi donné comme objectif de moderniser le combat royaliste en ce début du XXIème siècle.
Fonctionnant plus comme un réseau de militants autonomes et déterminés, le GAR élabore sa base de recrutement sur des critères bien précis :
Pas d’esprit consommateur, tous les militants du GAR sont là pour donner de leur personne et si possible aussi doivent être membre du réseau Lescure (Réseau financier)
Les militants doivent agir :
Avec l’intérêt général et non avec leurs caprices de sentiments.
Avec l’intérêt général et non avec leurs goûts ou leurs dégoûts,
leurs penchants ou leurs répugnances.
Avec l’intérêt général et non avec leur paresse d’esprit ou leurs calculs privés ou
leurs intérêts personnels
L’objectif premier du GAR est de former des cadres et de forger un état d’esprit autre que celui que le système nous impose au quotidien avec ses médias, dans le seul but de pouvoir mieux le combattre.
Le GAR soutient toutes les bonnes initiatives et activités royalistes sérieuses.
Une devise : « Nous-mêmes » exprimant le fait que seuls ceux qui sont conscients des maux actuels de notre pays réagiront pour changer la done. Le GAR ne s’adresse qu’à eux ! »
Un principe : « Notre jour viendra » exprimant le fait que nous sommes déterminés quand au résultat de notre combat, que seules les minorités actives prendront le dessus le moment venu.
Spécificités du Groupe d’Action Royaliste :
« Cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît. » Matthieu 6, 33
Pourquoi le Groupe d’Action Royaliste (GAR) ?
Encore un énième mouvement royaliste au risque de diviser diront certains !
Mais pour quoi faire alors ?
Positionnions nous par rapport aux principaux mouvements royalistes en France : le premier, le plus ancien, le CRAF une des successions de l’Action française historique.
Nous considérons Charles Maurras comme un intellectuel intéressant et non négligeable, que parfois nous citons et dont nous reconnaissons l’apport pour la doctrine royaliste. Mais il n’est pas pour nous la base centrale de la science royaliste.
Nous rejetons deux principes issus du maurrassisme :
Le premier, le « Politique d’abord » si cher à Maurras et dont les adeptes d’aujourd’hui poursuivent le mot d’ordre.
C’est en 1904 que Maurras énonça pour la première fois ce principe qui allait régir définitivement l’Action française. La religion catholique et l’éthique traditionnelle imprégnaient toujours la grande majorité des français de ce début du XXème siècle. « Politique d’abord » signifiait pour Maurras que la priorité était avant tout de s’occuper à résoudre la question politique en France. Pas au détriment de la religion catholique bien au contraire, mais au service de celle-ci.
A cette époque, il partait du principe que l’Eglise était encore assez forte pour pouvoir gérer ses propres difficultés, et qu’il fallait de ce fait se concentrer sur le domaine politique afin de créer les conditions nécessaires à l’épanouissement de l’Eglise en France. Il est exact que la Troisième République fut particulièrement offensive envers l’Eglise catholique particulièrement avec la loi de 1905. La stratégie de Charles Maurras était semble-t-il justifiée, mais malheureusement l’avenir lui donnera tort !
Depuis son erreur stratégique du Ralliement en 1892, l’Eglise Catholique n’a eu de cesse de décliner inexorablement au fil des années pour aboutir au Concile Vatican II, version révolutionnaire et libérale du catholicisme.
« Politique d’abord » c’était aussi faire confiance en l’éducation traditionnelle des Français de cette époque. Il n’était donc pas forcément nécessaire d’y inclure une initiation spécifique individuelle pour les militants afin de les rendre plus efficace à la reconquête. Leur éducation traditionnelle issue de leurs foyers respectifs suffisait à leur donner le tempérament nécessaire pour affronter l’impossible. Les diverses activités menées par la Fédération Nationale des Camelots du Roi en seront la plus belle démonstration, sans oublier les douloureuses épreuves des deux guerres mondiales.
Au travers de ces exemples caractérisant ce sanglant XXème siècle, nous pouvons dire facilement que le « Politique d’abord » du vieux maître de Martigues était encore parfaitement justifié au plus, jusqu’à la seconde guerre mondiale.
Néanmoins des critiques à ce sujet commencent à apparaître dans les années 50. L’historien Michel Mourre écrivait dans son opuscule sur Maurras :
« Le « Politique d’abord » n’est vrai cependant que par rapport à une certaine situation historique déterminée. On ne saurait lui accorder une vérité absolue. Il était vrai en 1900, peut-être encore en 1920, il semble bien ne plus l’être aujourd’hui. En effet, quand une institution mauvaise dure depuis bientôt deux siècles, elle finit par détruire à peu près complètement l’être de ce que Maurras appelait le « Pays réel ». Ce fameux « Pays réel » semble bien n’être plus qu’un mythe. »
Même avant les années 50 quelques-uns commençaient à émettre des doutes comme Georges Bernanos qui écrivait en 1939 dans Scandale de la Vérité :
« La société moderne est à refaire. La société française est à refaire, et la trahison du maurrassisme a été de la persuader qu’il n’en était rien, qu’elle pouvait parfaitement servir telle quelle, grâce à la Monarchie, bien entendu »
Michel Mourre ajoute :
« Il n’y a pas eu trahison, certes, car l’erreur ne fut pas consciente, mais il y eut durcissement en vérité absolue, valable pour toutes les situations, de la vérité historique, valable pour 1900, du « politique d’abord ». »
On l’a bien compris, le « Politique d’abord » de Maurras est tout sauf intemporel ! Il suffit d’observer la société française en ce début du XXIème siècle pour constater qu’effectivement le pays réel ne correspond en rien à la définition qui lui avait été donné un siècle auparavant. Proportionnellement d’ailleurs à la diminution de la pratique religieuse…
Donc traiter du royalisme en ne s’occupant que de politique est à ce jour une erreur. Antoine Blanc de Saint Bonnet dans La Restauration française écrivait : « Le mal est religieux, la révolution est religieuse, le remède est religieux, nous ne guérirons que religieusement » C’est en quelque sorte l’antithèse du « Politique d’abord » de Maurras. Là encore, le tout religieux ne servirait pas plus que le tout politique.
La seule solution viable est d’allier les deux, à l’image de Saint Remy et Clovis avec le Pacte de Reims. Et c’est d’ailleurs ce que Jeanne d’Arc nous rappelle lorsqu’elle dit : « En nom Dieu, les hommes d’armes batailleront et Dieu donnera la victoire ». N’oublions pas aussi que les révolutionnaires en 1789 n’ont pas seulement attaqué la monarchie politiquement, ils l’ont fait avant tout religieusement. Pour une véritable efficacité dans notre combat, nous devons donc être forts sur ces deux terrains !
Le deuxième principe que nous rejetons c’est le « Compromis nationaliste »
La guerre de 1914 était virtuellement déclenchée, lorsque Jaurès fut assassiné à Paris, rue du Croissant, par l’ancien silloniste (démocrate-chrétien) Villain, au moment où il venait de se dresser contre la mobilisation. Maurras n’avait qu’à en faire autant et c’était la révolution. Ses troupes étaient assez nombreuses et disciplinées pour prendre la tête du mouvement. Mais, contrairement au parti républicain, il ne voulait pas la révolution devant l’ennemi. Et il se rallia donc à l’Union Sacrée.
C’est ce ralliement qu’il qualifia de « compromis nationaliste ». Une colonne de l’Action Française fut réservée à la rubrique «Demain sur les tombeaux les blés seront les plus beaux». Et la liste des morts ne cessa pas de s’allonger.
Une seconde occasion de renverser la république, et cette fois bien plus sûre, se présenta le 3 septembre 1914. Le gouvernement désemparé dut s’enfuir à Bordeaux, laissant les pleins pouvoirs à l’autorité militaire. Cette situation dura cinq mois et à la faveur de laquelle, grâce à des complicités certaines, le coup était parfaitement réalisable. Mais Maurras avait promis à Poincaré de soutenir le gouvernement chargé de la défense nationale. Ce gouvernement étant défaillant le rendait maître de ses décisions. Là encore, son loyalisme et la crainte de favoriser l’ennemi l’emportèrent.
Par la suite, n’ayant pas profité, pour les mêmes raisons, du désarroi créé par les mutineries de 1917, Maurras soutint Clemenceau qu’à bon droit il n’aimait pas et il ne commença à le blâmer qu’au moment où il refusa la paix séparée avec l’Autriche, qui aurait épargné un million de morts et aurait mis fin à la guerre de la façon la plus avantageuse pour la France et le monde.
On peut dire que jusqu’au 6 février 1934 inclus, les occasions de renverser le régime ne manquèrent point et que c’est dans la crainte d’un contrecoup trop risqué pour la France que Maurras hésita puis renonça.
Une personnalité de l’Action Française observait : «c’est un homme de génie et depuis vingt ans il nous empêche de faire la monarchie». Au vrai, outre sa surdité qui l’isolait quelque peu et le labeur incroyable qu’il s’imposait, Maurras hésitait à sacrifier ses troupes, faute de confiance dans d’autres formations courageuses mais dont les chefs lui étaient suspects.
Le compromis nationaliste qui avait pour vocation de ne plus attaquer la république en temps de guerre, fut particulièrement désastreux. Tout comme d’ailleurs, ce fut un désastre pour l’Eglise de s’être ralliée à la république. Tout ce que la république touche, elle le détruit.
Même si le principe consistant à défendre son pays face à un envahisseur demeure parfaitement valable, c’est sans compter la perfidie républicaine. Tout comme les Chouans et Vendéens qui combattirent la république et non les ennemis extérieurs qu’elle avait provoqué, nous combattrons inlassablement la république et ce, quelque-soit les ennemis qu’elle engendrera afin de nous envoyer les combattre pour sa gloire au nom d’une France qu’elle n’a jamais incarné.
Pour nous, PAS DE COMPROMIS POSSIBLE AVEC LA REPUBLIQUE MÊME EN TEMPS DE GUERRE !
Exemple et enseignement de Sainte Jeanne d’Arc :
Si les enseignements des doctrinaires et penseurs contre-révolutionnaires, constituent pour nous une base solide dans notre analyse politique, il n’en demeure pas moins que l’enseignement prioritaire sur lequel nos principes reposent, c’est l’exemple de Sainte Jeanne d’Arc.
L’épopée de Sainte Jeanne d’Arc de Domrémy à Rouen est un amoncellement d’enseignements que nous devons étudier et méditer. Elle est pour nous celle qui a fait ses preuves en matière de reconquête, et qui a remis le Roi Légitime sur le Trône du Royaume de France.
L’expérience nous montre que dans notre combat, rien n’aboutit si l’action n’est que religieuse, et il en va de même si elle n’est que politique. Le tout politique ou le tout religieux sont des impasses. Pour rendre plus efficace notre combat, Jeanne nous enseigne qu’il faut rassembler les deux. Elle l’exprimera clairement dans sa formule : « En nom Dieu, les hommes d’armes batailleront et Dieu donnera la victoire » qui met en évidence l’alliance essentielle entre la Foi et l’action face aux épreuves à subir.
Qui sera le roi de demain ?
« Le royaume n’appartient pas au dauphin, il appartient à mon Seigneur. Cependant mon Seigneur veut que le dauphin devienne roi et qu’il tienne le royaume en commende. Il sera roi malgré ses ennemis et moi je le conduirai à son sacre.
– Et quel est ton seigneur ?
– Le Roi du Ciel. »
(Jeanne d’Arc à Baudricourt)
Les évènements futurs qui permettront le rétablissement de la Monarchie en France sont loin d’être prévisibles à ce jour. Il est difficile de savoir quand, comment, et qui sera roi. Officiellement le Groupe d’Action Royaliste ne soutien aucun prince prétendant.
Interrogée sur le pourquoi elle n’appelait Charles VII que « Dauphin », Jeanne fit cette magnifique réponse, qui est une splendide leçon de théologie politique :
« Je ne lui donnerai le titre de roi qu’après qu’il aura été sacré et couronné à Reims où j’ai mission de le conduire ».
Ce que Jeanne nous enseigne dans cette réponse c’est que le pouvoir n’est légitime qu’autant qu’il est conféré par Dieu. Il descend d’En Haut et ne vient pas d’en bas.
Et c’est d’ailleurs ce qu’elle fera avant d’aller à Reims avec Charles VII lors de la cérémonie de la Triple Donation, le 21 juin 1429 où sera pleinement réaffirmé le Pacte de Reims entre Dieu et le roi de France.
La Monarchie de demain ne sera pleinement aboutie que dans le cadre d’un renouvellement de la Triple Donation, comme l’a demandé le Sacré-Coeur à Marguerite Marie Alacoque en 1689 à Paray-le-Monial.
En attendant la possibilité d’une telle cérémonie, il est parfaitement possible de mettre en place une Monarchie dont le pouvoir viendrait d’en bas, c’est-à-dire avec un régent en quelque sorte. Régence qui serait provisoire mais qui soulagerait déjà beaucoup des malheurs que subit notre pays par la république, et ses influences extérieures.
Et c’est malheureusement aussi sur ce point-là que Maurras fit également une erreur en voulant imposer une dynastie choisi selon son analyse personnelle, et non dans le cadre de la légitimité du Pacte de Reims. Pour Maurras la Monarchie française était plus une mécanique institutionnelle et politique, qu’une réelle entité vivante ayant donc une âme.
Car même s’il admettait l’aspect religieux et l’existence des Voix de Jeanne, Maurras ne vit dans l’épopée de la Sainte qu’une action politique avant tout ! Dans « la politique de Jeanne d’Arc » il va même jusqu’à formuler anachroniquement : « dans tous les développements de sa mission temporelle, Jeanne d’Arc a pratiqué et enseigné une politique d’Action Française. » !!!
Certes, il y eu beaucoup d’actes politiques de la part de Jeanne, mais sa politique fut avant tout celle de Dieu.
Autre enseignement de Jeanne :
Après la libération d’Orléans, un projet de campagne en Normandie ayant été proposé, elle répondit :
« Ce n’est pas en Normandie qu’il faut aller, dit-elle, c’est à Reims pour faire sacrer le roi ! Voulez-vous savoir la raison de cet avis ? La voici. Aussitôt que Charles VII sera couronné et sacré, la puissance de ses adversaires ira toujours en diminuant, et, finalement, ils ne pourront plus nuire ni à notre prince ni à son royaume ».
La suite des événements montra qu’elle avait vu juste.
Cette réponse de Jeanne met en évidence une cassure de la vocation divine de la France scellé par Saint Rémi lors du sacre de Clovis.
Car c’est à Saint Remi que l’on doit la révélation d’une mission divine de la France, la veille du sacre de Clovis à Reims en 496, et qui marquera la naissance du Royaume chrétien en France. Il dira à Clovis :
« Apprenez mon Fils que le Royaume de France est prédestiné par Dieu à la défense de l’Eglise Romaine, qui est la seule véritable église du Christ. Ce Royaume sera un jour grand entre tous les royaumes et il embrassera toutes les limites de l’Empire Romain et il soumettra tous les peuples à son sceptre, il durera jusqu’à la fin des temps. Il sera victorieux et prospère tant qu’il sera fidèle à la loi romaine, mais il sera rudement châtié toutes les fois qu’il sera infidèle à sa vocation. »
L’expérience et l’enseignement de Jeanne d’Arc est très symptomatique de cette mission divine de la France.
En somme ce qu’il faut retenir, c’est que l’on soit chrétien, athée, musulman, bouddhiste ou autre, que l’on soit révolutionnaire ou imprégné d’idéologies diverses en tout genre issues des lumières ou autre, il faut comprendre qu’en tant que simples mortels ici-bas sur Terre, nous ne pouvons faire ce que nous voulons de la France en fonction de nos humeurs ou de nos envies passagères. La France n’est pas un jouet de laboratoire pour idéologues. Elle est une entité vivante multiséculaire, avec ses légendes, ses traditions, ses monuments, sa richesse historique, sa Religion, sa vocation divine, ses martyrs et ses Saints. Le peuple français a la responsabilité de la vocation divine de la France, nous devons retrouver l’honneur et l’humilité de l’accepter !
Monseigneur Henri Delassus disait :
« La France est née, elle a vécu catholique et monarchique, sa naissance et sa prospérité ont été en raison directe du degré où elle s’est rattachée à son Église et à son Roi. Toutes les fois qu’au contraire ses énergies se sont exercées à l’encontre de ces deux idées directrices, l’organisation nationale a été profondément, dangereusement troublée. D’où cette impérieuse conclusion que la France ne peut cesser d’être catholique et monarchique sans cesser d’être la France ».
Monseigneur Henri Delassus, L’esprit familial, page 210.
Après les épreuves de la Guerre de Cent ans, commencera l’ère de la trinité infernale de notre déclin, à savoir les 3 R : la Renaissance, la Réforme et la Révolution.
« Ces fameux « 3 R » sont la marque de la Révolte, du Refus, du Rejet, du Ressentiment, … de l’Homme face à Dieu, de la créature face à son Créateur. Ces trois évènements théologico-politico-historiques forment comme des repères, et sont autant de ruptures, de cassures, et de fractures dans la longue durée de l’Histoire humaine. » écrivait Christophe Lacroix dans « Ripostes au politiquement correct » Tome 3
Avec la révolution de 1789, naquit une autre France. Celle des « lumières ». Une fausse France élaborée par des idéologues et imposée dans le sang. Nous vivons actuellement dans cette fausse France.
Les élections :
Nous n’avons pas de stratégie électorale.
Nous sommes critiques à l’égard de la pseudo démocratie républicaine actuelle, et considérons cette stratégie comme étant trop onéreuse et sans réelle chance d’aboutir. Ce qui ne nous empêche nullement de soutenir les réseaux d’élus royalistes, ainsi que les campagnes électorales royalistes au sein de l’Alliance Royale.
Ce genre de campagnes électorales font une publicité non négligeable au royalisme, stratégiquement parlant…
NOUS NE FAISONS AUCUNE ALLIANCE AVEC UN QUELCONQUE PARTI OU MOUVEMENT POLITIQUE REPUBLICAIN. SAUF SI STRATEGIQUEMENT UNE VICTOIRE ASSUREE DU ROYALISME NOUS L’IMPOSE.
Pour conclure.
« Messire Dieu, premier servi »
Jeanne d’Arc
- Notre royalisme, s’il est peut être une conclusion politique, est avant tout issu des conséquences de la cassure du baptême de Clovis par la révolution de 1789 et qui n’est toujours pas à ce jour réparée !
Notre responsabilité de royalistes est de redonner des armatures sociales et politique à la France, en accord avec son âme, sa mission et son histoire.
- Nous nous appuyons sur l’expérience de notre histoire, mais également sur les doctrines des penseurs contre-révolutionnaires, sans déification de ces derniers en admettant et corrigeant leurs erreurs.
- Nous ne suivons aucun prétendant au Trône de France.
Seule un retour au pacte de Reims en suivant l’enseignement de Sainte Jeanne d’Arc sera à même d’imposer le seul Roi Légitime en France. Cela n’empêche nullement de soutenir personnellement des Princes à ce jour, tout en envisageant dans un premier temps une possible régence visant à stabiliser la France de l’après république.
- Notre analyse est historico-politique, issue de la méthode empirique.
Nous remontons à la source historique de nos problèmes actuels, et analysons leurs évolutions jusqu’à aujourd’hui afin de connaître leur fonctionnement logique et leur évolution future, nous permettant ainsi d’anticiper l’avenir, mais aussi pour pouvoir mieux les combattre et proposer des solutions.