christianisme

Patriote païen, la branche nouvelle de l’antifrance :

A ce jour, il est assez fréquent de voir sur internet (ou ailleurs) des personnes se disant ouvertement nationalistes ou patriotes français, mais avec cette particularité de se revendiquer d’une forme de paganisme tout en rejetant assez violemment la religion catholique.

Les attaques vont bon train : on apprend que le catholicisme est une religion « abrahamique » qui n’est pas naturelle à l’esprit européen, qu’elle encourage la pitié et la faiblesse, qu’elle est cosmopolite et finalement responsable de tous les maux de la planète. Des propos qui ne sont pas sans rappeler ceux des anticléricaux de l’extrême gauche, et c’est là un paradoxe majeur !
Comment peut-on se dire nationaliste ou simplement patriote français tout en rejetant de façon catégorique, à la manière de la modernité nihiliste, ce qui est l’essence même de la civilisation française ?
Comprenons bien, une civilisation découle toujours d’une religion. C’est d’abord la religion qui apparaît et ensuite la civilisation qui se développe sur la base des principes et des valeurs qui en émane. C’est d’ailleurs l’une des premières choses que demanderont les Hébreux à Moïse après que ce dernier les a délivrés du joug de Pharaon : « Qui est notre Dieu ? » Et Moïse partira seul au sommet du Mont Sinaï pour revenir quarante jours plus tard avec le Décalogue.
C’est aussi le motif primordial de l’Incarnation du Christ : il fallait que le Dieu Invisible s’incarna, pour que nous puissions le connaître intimement.

Concernant la France, il en est de même. On ne peut pas parler de civilisation française sans mentionner la religion catholique. La France ne doit son existence qu’à travers l’alliance que fit Clovis avec l’Église catholique, culminant en son baptême et au Sacre de Reims. Cet évènement est une totalité : en rejeter une partie, c’est le rejeter complètement.
L’anticatholicisme engendre inévitablement l’antifrance.

Retirez à la France ses églises, ses chapelles, ses cathédrales, ses croix et calvaires dans les campagnes, ses noms de villages dédiés à tel saint ou sainte, toutes les expressions de la langue française émanant de la Bible, ses universités, ses prêtres, son art… Que reste-t-il ? Tout sauf la France.

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Une messe au Krak des Chevaliers pour la deuxième fois en 8 siècles.

En 1271, le sultan des Mamelouks avait dépossédé les Francs de la forteresse…

Les volontaires français et syriens de l’association SOS Chrétiens d’Orient ont eu une chance inouïe, celle d’assister à la messe dans la chapelle du Krak des Chevaliers, célèbre forteresse croisée exceptionnellement préservée en Syrie. En 1940 déjà, pendant le mandat français, une messe des rameaux avait été célébrée entre ces murs épais. C’est donc la deuxième fois seulement en 745 ans qu’une prière catholique s’élevait du mont syrien.

« C’est l’unité dans le temps qui se refait », réagit le père Augustin-Marie Aubry, prêtre de la fraternité Saint-Vincent-Ferrier et conseiller religieux de l’association française. L’unité dans le temps était particulièrement complète : sa fraternité célèbre en effet la messe selon le rite dominicain traditionnel, celui-là même qui était célébré par les latins en Orient au XIIIe siècle ! Les mots qui ont raisonné ce 31 juillet étaient donc les mêmes que sept siècles plus tôt. « Nous avons prié pour la paix, et pour les habitants de la région dans laquelle le Front al Nosra a commis de terribles exactions », poursuit le jeune religieux.

Messe au Krak des Chevaliers © Blandine Verrier

L’ordre des Hospitaliers tient le Krak pendant 129 ans

On devine les horreurs commises lorsque l’on traverse les villages alentours dévastés par d’âpres combats. Cette merveille architecturale avait été conquise par les djihadistes du groupe terroriste le 8 mars 2012, avec l’aide d’islamistes libanais venus en renfort. Il avait ensuite fallu deux ans et deux mois à l’armée syrienne pour récupérer la forteresse justement réputée pour être… imprenable !

Conçu à l’époque des croisades, le Krak était aux mains des Kurdes lorsque fut lancée la première croisade en 1099. Conquise puis abandonnée par Raymond de Saint-Gilles, elle fut finalement récupérée par le régent d’Antioche Tancrède, en 1115. Mais le coût de l’entretien d’une telle forteresse était si élevé que Raymond II la confia finalement à l’ordre des Hospitaliers. C’est à cette époque que l’on commence à l’appeler le « Krak des Chevaliers ».

Il faudra alors 129 ans pour que la forteresse retombe entre des mains ennemies : en 1271, le sultan des Mamelouks Baybars 1er se saisit du château qui ne sera jamais repris par les Francs.

La messe n’y sera donc plus jamais dite…

La suite de l’article sur Aleteia.

Photo : « Messe au Krak des Chevaliers » © Blandine Verrier