monarchie

Chroniques de la Monarchie populaire – 4 :

SERF AU MOYEN-AGE

« A la nuit tombante, on voit s’en retourner le seigneur fièrement campé sur sa rossinante, l’épée au côté, une miche de pain sous le bras, avec son fermier en croupe. » Pierre Gaxotte

Il faut savoir tout d’abord que la condition de serf n’était point l’humiliation et l’esclavage qu’une certaine école révolutionnaire prône encore aujourd’hui, malgré de nombreux travaux d’historiens prouvant le contraire. L’organisation pyramidale de la société représentait un équilibre entre autorité et libertés où la responsabilité, le sens de la parole, la hiérarchie et la vie communautaire comptaient beaucoup. A cette époque, on ne pouvait concevoir de liberté sans puissance, pour des raisons de sécurité. « Le serf attaché à la terre, c’est la terre elle-même vouée au serf, vouée dans des conditions d’avenir et de sécurité dont les modernes conçoivent à peine les avantages. C’est, dis-je, la terre vouée au serf ; partant, c’est le propriétaire lui-même de la terre engagé envers le serf. Qu’on pèse les termes de cet engagement : il n’en est pas de plus rigoureux. En vertu et par l’effet direct de la servitude de la glèbe, le seigneur ne peut ni changer le serf de place, ni le renvoyer, ni ôter la succession de terre à ses enfants. Si la terre est vendue, le serf reste. Nos dénonciateurs appellent cela être vendu avec le champ. En effet, tout comme les locataires à bail d’une maison sont vendus avec la maison… Donc la servitude ou servage de la glèbe n’est que le nom d’un contrat perpétuel entre le propriétaire et le paysan… » ( louis dimier – Les préjugés ennemis de l’histoire de France p 161)

(suite…)

Bref historique d’un slogan royaliste depuis les années 1960.

Dans les années 1960, les militants de l’Action Française collaient des bandeaux bicolores « Le roi, pourquoi pas ? » dont l’un des modèles, dans un hommage involontaire aux « Incroyables et Merveilleuses » de l’époque thermidorienne, avait oublié le « r » de « pourquoi », ce que ne remarquaient guère, en définitive, les colleurs ni les badauds… Au milieu des années 1970, il y eut une inflexion du message, moins anodine qu’on pourrait le penser, et la Documentation Royaliste (basée à Tours, et émanation de l’Union Royaliste de Touraine) imprima des milliers d’affiches jaunes « Je suis royaliste, pourquoi pas vous ? » qui, bientôt, furent collées aux quatre coins de la France. Elles attiraient l’œil, parce qu’elles reproduisaient le regard d’une femme qui semblait vous fixer quand vous passiez à proximité. Lorsque, vers 2008, le Groupe d’Action Royaliste fut créé, son premier modèle d’autocollant militant (bientôt reproduit en affiche grand format) reprit le slogan et le regard féminin, avant que, ces dernières semaines, l’Action Française affiche à son tour la même interrogation à l’occasion de son colloque annuel intitulé de même façon.

Cette interrogation n’est pas totalement incongrue en ces temps agités, même si j’aurai tendance à poser directement la véritable question qui n’est autre que celle, non d’un « isme » quelconque, mais bien plutôt des institutions nécessaires à la France. En fait, peut-être suis-je trop pressé…

Lorsque le Groupe d’Action Royaliste a commencé à (re)coller ce slogan sur les murs, de la Bretagne au Jura, de Dreux à Draguignan, de nuit comme de jour, il s’agissait bien de redonner une certaine visibilité au royalisme lui-même et de rappeler que, en notre République cinquième du nom, il existait un courant politique de longue mémoire qui revendiquait une « autre » histoire et, au-delà, une « nouvelle » politique, qui n’était ni une utopie ni une nostalgie mais une possibilité, une nécessité pour les temps présents et à venir, le passé ne nous intéressant qu’à titre d’expérience et non de regret (car il est trop tard pour changer ce qui a été, il faut s’en contenter, ou s’en « mécontenter »…). La question que posait l’affiche ne disait certes rien de ce qu’était le royalisme, mais elle se voulait une incitation à aller plus loin, et à se poser la question de l’identité politique à travers cette spécificité royaliste.

C’était aussi, et c’est toujours une question un peu provocatrice : être royaliste, ce n’est pas si simple à comprendre, à appréhender pour ceux qui ont été nourris au lait de l’Éducation nationale et qui imaginent les royalistes comme des nostalgiques des carrosses et des privilèges nobiliaires, ou comme des extrémistes ne pensant qu’à instaurer une tyrannie moralisatrice, voire théocratique… Mais poser la question, c’est, au moins, la susciter chez quelques personnes qui ne le sont pas encore mais pourraient bien y penser, déçus par les jeux politiciens qui donnent une si mauvaise image de la politique.

En apposant cette affiche du G.A.R. à Rennes, il y a quelques mois, avec les amis de l’Action Royaliste Rennaise, nous avons eu à plusieurs reprises l’agréable surprise d’entendre murmurer par dessus notre épaule : « Oui, après tout, pourquoi pas ?»… Mais, si devenir royaliste est une étape importante en politique, et plus il y aura de royalistes, mieux cela vaudra (sans que cela soit, en définitive, déterminant, la volonté et la stratégie comptant plus encore), ce n’est, rappelons-le, qu’une étape : la prochaine question qu’il faudra bien, alors, « imposer » aux esprits, les plus éclairés comme les plus simples (au sens noble du terme, à ne pas confondre avec simplistes, bien sûr), par l’intelligence mais sans omettre la puissance du sentiment, sera, évidemment : « le roi, pourquoi pas ? »…

Le retour de l’anneau de Sainte Jeanne d’Arc

Ce dimanche 20 mars 2016, jour de l’équinoxe de printemps chassant l’hiver avec une journée d’avance et coïncidant avec le dimanche des Rameaux ouvrant la semaine Sainte, le Groupe d’Action Royaliste s’est rendu à la cérémonie d’hommage à l’anneau de Jeanne d’Arc au Puy du Fou. Sous un soleil éclatant, la journée s’annonçait mémorable.

Chevaliers

Arrivés en fin de matinée, la cérémonie commençant seulement à 14h, nous avons décidé de nous rendre non loin du Puy du Fou, au Mont des Alouettes situé sur la commune des Herbiers. Il s’agit d’une colline culminant à 232 mètres qui offre un magnifique panorama sur le bocage Vendéen, où abondent les points de vues, les baies pittoresques, les rochers finement ciselés par la pluie et gardés par des ajoncs aux épines défensives. Ce fut un haut lieu des Guerres de Vendée, comme nous l’indique le tympan de l’élégante chapelle néo-gothique «1793, la Vendée fidèle» ; fidèle au Roi de France contre la frénésie révolutionnaire.  Cet endroit, particulièrement venteux, était autrefois très prisé par les meuniers de la région comme l’attestent encore aujourd’hui les trois moulins à vent récemment rénovés. Ces moulins avaient également une fonction stratégique entre 1793 et 1794, lorsque les Républicains vinrent mater les insurgés royalistes, et particulièrement lors de l’arrivée des colonnes infernales de Turreau. Ils servirent de télégraphe optique pour annoncer les nouvelles. En fonction du mouvement des ailes, différents signaux étaient annoncés aux Vendéens, de collines en collines, pour signaler tout mouvement ennemi. Victorieux, les troupes barbares révolutionnaires, incendièrent les moulins et seuls les trois en place aujourd’hui ont été restaurés.
Sur l’un d’eux est apposé une citation d’un sénateur de la IIIe République, Jean Yole :  «C’est le rôle de chaque génération de recueillir ce que la tradition détient de sages leçons, d’énergies accordées, pour en ensemencer les réalités futures. La tradition, c’est le pied-mère. Le progrès, c’est le greffon.»
En descendant du côté gauche de la chapelle, nous sommes tombés sur une stèle commémorative en l’honneur du bon roi Louis XVI, érigée en 1993, soit deux siècles après sa mort.

Monument Louis XVI - Vendée

Le cruel hiver de 1428-1429 allait finir, laissant une longue traînée de deuils, de misères et de désespoirs… La France, vaincue, trahie, était devenue la proie des Anglais, et les horreurs de la famine, du brigandage et de la guerre civile achevaient l’œuvre maudite de l’invasion. Dans les campagnes ravagées, les champs étaient en friche, les chaumières en ruine, les églises incendiées. Les populations affolées, terrifiés, hantés, fuyaient vers les villes sans nourriture, n’emportant que leurs souvenirs, ou se retiraient au fond des forêts, leur plus sûre retraite !

L’herbe, les ronces poussaient dans les rues de Paris dépeuplé et dévasté ; la nuit, les loups venaient disputer leur maigre repas à ses derniers habitants…

Lors de cette époque de larmes et de sang, comme de nombreuses fois dans l’Histoire, la France était au bord de l’anéantissement. C’est toujours lorsque les événements sont les plus dramatiques que la France reçoit un coup de pouce du Bon Dieu, lui permettant de se relever, de renaître de ses cendres tel le Phénix. Le Seigneur choisi ce moment pour faire parvenir à la France Jeanne d’Arc, lui confiant la mission de sacrer à Reims le Dauphin Charles, dit «Roi de Bourges », représentant le dernier rempart des Français restés fidèles à la cause nationale. Sa seconde mission était de bouter hors de France l’envahisseur Anglois.

C’est dans l’enclos potager paternel, que ses voix s’adressèrent à elle.
Jeanne entendit : «Jeanne la Pucelle, fille de Dieu, sois bonne et sage enfant ; mets ta confiance au Seigneur… Jeanne, il faut que tu ailles en France !». Elle regarda autour d’elle et ne vit personne, mais une grande clarté brillait à droite de l’église. Elle resta toute saisie devant la révélation de sa destinée. Bientôt Jeanne entrevit dans un nimbe lumineux l’image ailée de Saint Michel avec son armure éclatante, son épée de flammes, victorieuse de l’Esprit des ténèbres et du mal. Toute une cohorte céleste environnait le vainqueur de Satan, étincelant de lumière et radieux de beauté !

Jeanne, effrayée, tomba à genoux et ferma ses yeux… Lorsqu’elle les rouvrit, l’apparition était toujours là, mais cette fois elle put en supporter le divin éclat. «Je suis l’archange Michel, dit la voix. Je te viens commander de la part du Seigneur que tu ailles au secours du dauphin Charles, afin que par toi il recouvre le royaume de France, qui est celui de Jésus.»
Jeanne lui répond en tremblant : «Messire, je ne suis qu’une pauvre fille des champs. Je ne puis ni chevaucher, ni conduire des hommes d’armes !
– Va, fille de Dieu, reprit l’archange
– Mais je ne saurais, messire. 
– Dieu t’aidera et te donnera pour conseil Sainte Marguerite et Sainte Catherine. Tu iras trouver le capitaine de Baudricourt à Vaucouleurs. Par deux fois, il te rebutera, mais la troisième il te fera mener au Roi.
– Suis-je donc la Vierge annoncée par la prophétie ? 
– C’est toi qui sauvera la France et fera sacrer le roi à Reims !
– Ayez pitié de votre servante, messire !
– Va, fille de Dieu, et chasse les Anglais du royaume !

Et la vision disparut, remontant vers le ciel…

La suite nous la connaissons, Jeanne renouvelant  le Pacte de Tolbiac, alliance qu’a fait Dieu avec Clovis en 496, créant le lien éternel entre lui et le royaume de France, conduisit Charles a Reims pour être sacré Roi, ce qui permit la longue reconquête et l’expulsion des Anglais hors du royaume.

Revivez le parcours de Jeanne dans cette vidéo élaborée par SacrTV «Jeanne de Domrémy à Rouen»

 

Avant son procès à Rouen, les Bourguignons l’avait préalablement capturée à Compiègne, le 23 mai 1430. Emprisonnée, elle fut mise «aux enchères» pour 10 000 écus. Personne en France ne souhaita apporter cette somme, et c’est finalement les Anglais qui mirent l’argent sur la table afin de la livrer à Pierre Cauchon, évêque de Beauvais et allié des Anglais. Lors de son arrestation, les Bourguignons, en vue de son jugement pour sorcellerie, gardèrent comme pièce à conviction l’anneau de Jeanne, présent offert par ses parents et sur lequel était inscrit «Jhesus Maria». Jugée coupable, Jeanne fut conduite au bûcher le 30 mai 1431, et brulée vive. Seul son cœur restera intact, sous le regard abasourdi du bourreau. Quant à l’anneau, dernier objet ayant appartenu à la Pucelle, le cardinal de Winchester, Henri Beaufort, le récupéra pour le donner au Roi d’Angleterre. Ainsi depuis 1431, soit six siècles, l’anneau de Jeanne d’Arc, s’est vu confié de générations en générations au sein de la famille Cavendish-Bentinck, jusqu’à ce que son dernier propriétaire anglais finisse par le mettre aux enchères le 26 février 2016, à Londres.

C’est l’avocat et écrivain, Me Jacques Trémollet de Villers qui, venant de commettre un livre sur le procès de Jeanne à Rouen, a averti son ami Philippe de Villiers de la prochaine mise aux enchères de l’anneau – lui-même était au courant de son existence grâce à ses recherches pour écrire son livre. L’authenticité de l’anneau étant quasi-sure, Philippe de Villiers songe donc à participer à l’enchère afin de rapatrier en France cette relique johannique, éminemment symbolique. Nicolas de Villiers, président du Puy du Fou, décida de réunir les fonds nécessaires pour acquérir l’objet, via La Fondation Puy du Fou Espérance et surtout grâce à de nombreux donateurs anonymes. A Londres, les Français remportèrent l’enchère le 26 février 2016. L’anneau de Jeanne d’Arc sera bien de retour six siècles après sa mort, dans ce qu’elle appelait « Le Saint Royaume de France » !  Acquis contre la somme de 376 000€, Philippe de Villiers, eu la bonne idée de dire que la France venait de payer les 10 000 écus réclamés par les vils bourguignons en 1431 pour la libération de Jeanne. Évidemment ce n’est « que » son anneau mais le symbole est fantastique !

Le 4 mars, Nicolas de Villiers, est allé chercher l’anneau à Londres, et décida qu’en ce 20 mars, dimanche des Rameaux, le précieux serait présenté au peuple de France.

Le dimanche des Rameaux, qui précède la semaine Sainte, commémore l’entrée solennelle de Jésus Christ à Jérusalem ainsi que Sa Passion et Sa mort sur la Croix. Si la comparaison est possible, le retour de l’anneau en ce jour des Rameaux est visible comme un signe.

Dimanche 20 mars, 14 heures, la foule se masse à l’entrée du parc. Beaucoup de familles, visiblement catholiques, ont fait le déplacement pour cet événement historique. Nous constatons la présence massive de jeunes, d’enfants et de cadets, ce qui est bon signe et réellement vivifiant ! Les bannières, drapeaux, gonfanons et oriflammes de l’Ancien Régime claquent au vent, dévoilant leurs riches couleurs. Nous distinguons évidemment les armes de Sainte Jeanne d’Arc, les armoiries de Charles VII, et beaucoup d’autres étoffes fleurdelisées ! L’ambiance est au beau fixe, quelques musiciens jouent des airs médiévaux, les prêtres discutent avec des parents et des militaires d’un bataillon de St-Cyrien… La sécurité donne l’alerte de l’imminence de la cérémonie, les gens sont invités à se rendre dans la cour du château style Renaissance italienne, ou pour ceux qui le souhaitent, de rester sur les accotements de l’allée principale pour admirer les départs des différents cortèges de célébration. C’est ce que nous avons fait.

Les premiers appelés furent les militaires en costumes d’apparat de l’école d’officiers de St-Cyr avec leur fanfare, jouant la magnifique musique «Terres Nord-Ouest»,  hymne du corps d’Artillerie des régions occidentales. Leur parade se terminant dans l’enceinte du château, ils formèrent deux haies d’honneur de chaque côté de l’entrée principale, pour accueillir le second cortège, le plus attendu.

Puis, résonne dans l’air, le sublime chant «Le Secret de la lance, le Cri de Jeanne», interprété par une douce voix. Le public, ayant à peine terminé ses applaudissements pour les St-Cyriens, ne fait plus aucun bruit. Visiblement ce chant entre dans les cœurs de certains français au vu des larmes sur les joues, de quelques dames notamment. Même nous, brutes patibulaires, sommes pris de chair de poule, c’est dire !
A la fin de cette mélopée cristalline, nous voyons arriver de l’entrée du parc, des bannières, de la cavalerie, des fantassins et chevaliers, venant vers nous. Il s’agit du cortège cérémonial qui amène l’anneau pour la présentation au peuple de France, et vers son ultime demeure en la chapelle du château du Puy. Arrivé à notre hauteur, nous sommes transportés six siècles en arrière, aux temps médiévaux : la cavalerie lourde de Seigneurs précède quelques chevaliers à pieds, des bannerets, écuyers et porte-étendards. Viennent ensuite des enfants en costume de villageois d’époque, portant des bouquets de fleurs jaunes et des rameaux. Un groupe de figurants habillés en Poilus, portant le drapeau tricolore républicain ferment la marche, suivis de près par une jeune cavalière interprétant Jeanne d’Arc en armes avec étendard. C’est enfin le tour du palanquin de la cloche abritant l’anneau, porté par des chevaliers. La cohorte de cottes de mailles et de heaumes se termine par des cavaliers lourds. Leur entrée dans la cour, où se tiennent 5000 français prêts à les acclamer, se fait magistralement. Les cadets de St Cyr ayant formé deux haies d’honneur, accueillent ces soldats d’une autre époque sabres au clair, comme un passage de témoin historique !

Saint-Cyriens et chevaliers

L’anneau de Sainte Jeanne d’Arc est enfin arrivé au terme de son périple à travers les siècles sous un tonnerre d’applaudissements !

chevaliers au palanquin

C’est enfin le moment des discours des trois tribuns de ce jour : Me Jacques Trémollet de Villers, auteur de «Jeanne d’Arc, le procès de Rouen», Franck Ferrand, animateur de l’émission  «Au cœur de l’Histoire» sur Europe 1 et enfin Philippe de Villiers, que l’on ne présente plus. Le tout orchestré par Nicolas de Villiers.

Ces orateurs nous ont offert de fabuleux discours.
Extraits.

Trémollet de Villers, nous raconta tout d’abord l’histoire de l’anneau depuis la condamnation de la Pucelle d’Orléans : «L’objet de vénération est déjà là, la source d’énergie le sera pour les temps nouveaux qui s’annoncent, un vrai printemps, pour cette terre que Jeanne appelait le Saint Royaume de France»

 

Ferrand, salua ensuite la «puissance d’illumination de Jeanne, symbole d’une force de résistance, d’une énergie, d’un amour de son pays. […] Jeanne est celle qui nous relie à une forme de transcendance, elle est en quelque sorte, un lien, vers des forces, qui sont des forces célestes»

 

Sainte Jeanne d'Arc

 

Enfin, Philippe de Villiers, dévoila une information absolument incroyable : depuis l’acquisition de l’anneau, beaucoup de personnes étaient dubitatives sur son authenticité. Peu avant le 20 mars, une équipe de spécialistes en orfèvrerie médiévale a certifié comme authentique la relique Johannique. Il n’y a plus de doutes, il s’agit de l’anneau porté par la Sainte. La perfide Albion ayant certainement eu vent de cette tonitruante annonce décida, un jour avant la présentation aux Français, de récupérer l’anneau. Elle somma le Puy du Fou de leur restituer l’objet, osant dire, avec toute la morgue britannique, qu’il faisait parti de «  leur patrimoine historique » ! Incroyable et monstrueux culot !  Voici, en substance, ce qu’a dit De Villiers, qui ne compte pas se laisser faire :

«Il y a un élément nouveau dans le périple de l’anneau de Jeanne depuis hier. Cet élément vient d’Angleterre. Le gouvernement britannique vient d’adresser à notre avocat maître Terrasse, qui est aussi l’avocat du gouvernement français à Londres, une demande inouïe: le retour de l’anneau à Londres.
Le conseil national des Arts (Art Council), après quelques études rapides aux archives royales et à notre dossier d’expertise, nous a fait savoir qu’il considérait que l’anneau pourrait entrer parmi les «objets de haute valeur symbolique du patrimoine national britannique», et qu’à ce titre il faisait l’objet d’un règlement européen.
Celui-ci stipule qu’il faut une licence d’exportation pour les biens qui doivent quitter le territoire de l’UE. Le Conseil des arts n’a pas caché qu’il se réservait la possibilité de préempter, pour le compte de l’État britannique, l’anneau. Le gouvernement britannique pouvait faire valoir son droit de préemption avant la vente, il ne l’a pas fait, et le regrette.
«Le Puy du Fou se réjouit de cette demande qui vient authentifier l’anneau dans son historicité et répond ainsi aux historiens bourguignons», déclare non sans malice Philippe de Villiers.

«La question essentielle, je vous la pose: l’anneau de Jeanne D’Arc fait-il partie du patrimoine national de l’Angleterre ?», s’exclame le fondateur du Puy du Fou.

Aussitôt la foule hue sa désapprobation.

Deuxième question : «l’anneau de Jeanne fait-il partie du patrimoine français ?»

Le public approuve avec enthousiasme.

«Nous porterons votre réponse à l’Angleterre et leur dirons ceci: si des Anglais veulent voir l’anneau qu’ils ont négligé à Londres pendant six cents ans, alors ils sont les bienvenus “Welcome to the Puy du Fou”. Aux autres, je dis “it’s too late”, l’anneau est en France, et il y restera ! », proclame-t-il sous un tonnerre d’applaudissements !

Nicolas de Villiers présente une jeune fille, qui elle aussi clame son amour pour la Pucelle. Les discours s’achèvent, c’est le temps de la levée des drapeaux !

Sous l’air de «La Marche de Robert de Bruce», hymne joué en France par la garde rapprochée écossaise de Jeanne lorsqu’elle entra victorieuse à Orléans, commença la levée des l’oriflammes.

La Marseillaise retentit ensuite. Nous pouvons le déplorer, mais n’oublions pas que même si des millions de Français ont donné leurs vies à cause de la broyeuse de peuples qu’est la République, c’est tout de même du sang français qui a coulé.Des millions de braves, de bonnes âmes françaises, se sont sacrifiés car ils combattaient avant tout pour la France. N’oublions pas d’honorer ces morts comme il se doit. La levée du drapeau Tricolore se fait péniblement, visiblement coincé, c’est avec bien du mal qu’il arrive au sommet du mat, sous les rires amusés de certains spectateurs. Nous y avons vu le signe de l’affaiblissement du régime actuel, et comme nous en parlions avec un vieux royaliste sur place, la République va s’effondrer très rapidement.

Ensuite, vint un grand moment pour nous avec le discours absolument magnifique d’André Malraux sur Sainte Jeanne d’Arc.

 

Autre grand moment, l’émotion se répand parmi les 5000 personnes présentes, lorsque les St-Cyriens chantèrent le poème de Charles Péguy «Heureux ceux qui sont morts» :

 

Comme magnifique bouquet final de la cérémonie, avant la présentation individuelle de l’anneau d’une Sainte Patronne de la France dans l’intimité de la chapelle du «Sommet des Hêtres», nous avons eu le droit à un nouveau chant des officiers de St-Cyr, écrit tout spécialement pour ce moment historique. Ce morceau absolument magnifique, «Rappelle-toi Jeanne», fut joué sur la mélodie de «La Marche de Robert de Bruce», composée au XIVe siècle

Cette journée mémorable, gravée à jamais dans notre mémoire et nos cœurs de français, s’acheva par une visite individuelle ou en petit groupe de l’anneau et certainement, l’âme de Jeanne était avec nous. Les quelques 5000 français présent en ce jour, furent des privilégiés éphémères, ayant pu voir le précieux artefact avant tout le monde. Il ne sera visible pour tout le monde qu’à partir du mois d’avril et selon certaines modalités de sécurité, car, comme l’a dit Nicolas de Villiers, l’anneau n’est pas à l’abri des vols et c’est pourquoi il demanda, en plaisantant, aux St Cyrois, de veiller pour le protéger des voleurs Anglais !

Ce fut un jour historique riche en émotions, car comme l’a si bien dit Philippe de Villiers, cet anneau n’est pas qu’un objet, c’est un signe d’espérance pour notre chère France. La Mission Divine de Sainte Jeanne d’Arc n’est pas terminée a-t-il ajouté. En tant que royalistes et membres du Groupe d’Action Royaliste, c’était un devoir d’y être, et nous ne le regrettons pas !

Je vais terminer sur ma vision personnelle de Ste Jeanne, en trois points qui me viennent à l’esprit :

  • Elle montre le lien vital qu’a la France avec Dieu, car elle s’est battue, non pas comme certains essaient de nous le faire croire, pour le peuple, mais pour Dieu. Le Seigneur lui a confié deux missions : amener le Dauphin à Reims, qu’il se fasse sacrer roi de France, et bouter l’Anglais hors du royaume. Son action de grâce, son Saint-Sacrifice, prouve que lorsque le peuple Français est en osmose avec le Christ, la France est en symbiose avec Dieu. Et si elle s’est battue pour Dieu, pour le roi, le peuple n’est pas oublié, loin de là, car peuple et roi ne font qu’un !
  • Elle donne un vigoureux coup de pied aux hystéries féministes conduisant, dans l’immense majorité des cas, à la haine de l’homme blanc. Imaginez un peu une jeune femme, vierge, fervente catholique, s’est battue, en nom Dieu pour le roi de France, pour la monarchie de Droit Divin, régime prétendu obscurantiste où les femmes furent maltraitées. Était-elle folle ? Non, n’en déplaise aux Caroline Fourest en herbe, des milliers de soldats, brutes épaisses, gaillards robustes et barbares, comme le fidèle compagnon d’armes de Jeanne, Lahire, l’ont suivi les yeux fermés. Ils étaient prêts à lui donner leurs vies. Il n’y a que dans le pays qui adore la Vierge Marie, qu’une héroïne comme Sainte Jeanne d’Arc est possible. Cherchez bien… cela n’existe dans aucun autre pays au monde.
  • Elle n’est ni xénophile ni xénophobe, mais chaque chose a sa place, et une place pour chaque chose. Si Dieu à créé différents peuples, différentes races, ethnies, cultures… ce n’est pas pour en faire une marmelade sans saveurs, un salmigondis cosmopolite sans reliefs… C’est ainsi qu’à son procès, lorsqu’un juge lui demande «Dieu aime-t-il les Anglais ?», elle répond «Oui, mais chez eux !». Les Anglais étaient pourtant chrétiens et blancs, ce n’est pas pour autant qu’elle voulait les voir en situation de promiscuité avec les Français. Le Plan de Dieu  n’est le délire utopiste d’«d’imperium» des peuples blancs, ni celui du métissage industriel.

En tant que patriote français, par conséquent royaliste, futur baptisé en 2017, je suis particulièrement outré de voir que les vaudevillistes républicains, ces gnomes libidineux, ces boursouflures hilares experts en cabotinages, essaient toujours de récupérer l’image de  Jeanne pour leur propre compte, pour irriguer les masses de leur démagogie puante, essayant de prouver un pseudo-patriotisme – inexistant pourtant. Ces morpions parasitant la France, semblent oublier que Jeanne est une Sainte, ce n’est pas une rombière à bagouses, en porte jarretelles comme l’égérie de la république, faisant le tapin pour des salonnards maçonniques.

Je souhaite ardemment que les vrais patriotes ne laissent  plus la Pucelle, se faire souiller post-mortem par ces virus !

Notre jour viendra !

Vive le Roi ! Bevet ar Roue !
Vive le Christ qui aime les Francs !

Mathieu Corvez

 

L’économie et le royalisme

(Article paru dans l’Action Sociale Corporative n°14)Libération
Aristote, l’un des plus grands philosophes de notre Histoire, a défini deux conceptions différentes de l’économie d’un pays : l’économie chrématistique et l’économie normale.
L’économie chrématistique considère la maximisation des profits comme un moyen d’atteindre le bonheur, l’accumulation d’argent devient un but en elle-même. La chrématistique est la science de l’enrichissement, c’est la recherche de la satisfaction personnnelle des désirs. Le problème est qu’elle ne connaît ni fin ni mesure. La valeur d’échange d’un bien est sa valeur commerciale, c’est en quelque sorte sa valeur objective puisqu’elle née d’un arbitrage des subjectivités. Dans l’économie chrématistique, seule la valeur d’échange importe. Pour Freud l’économie capitaliste relève de la conception chrématistique. Le capitaliste assouvit sa pulsion morbide dans l’accumulation monétaire, l’argent devient pour lui une fin en soi. Pour Aristote, l’accumulation de la monnaie est une activité contre nature car elle déshumanise ceux qui s’y livrent, elle dévie l’homme de sa finalité naturelle.

L’homme étant un animal social par nature, l’activité chrématistique lui est contre nature car elle substitue l’objet à la relation sociale. La relation sociale est normalement le but de l’échange ; or, dans l’économie chrématistique, c’est l’échange d’objet qui est vu comme la finalité de la relation sociale. Toute activité spéculative est donc condamnable, le commerce (spéculation sur les marchandises) et l’usure (spéculation sur l’argent) de fait sont contre nature.
L’économie naturelle s’oppose à celle-ci, car elle considère que l’argent n’est pas un but en soi, celle ci envisage la finalité de l’activité économique comme la satisfaction des besoins de chacun. L’économie est envisagée comme un moyen aux services d’autres fins. L’économie inclut l’éthique car elle fait partie du tout. L’économie naturelle vise à la satisfaction du tout. La Valeur d’usage d’un bien est une valeur définie par son utilité. L’utile étant contextuel, cette valeur est donc subjective. La finalité de l’économie naturelle est la satisfaction des besoins, donc la valeur d’usage permet d’établir des hiérarchies subjectives à un groupe entre les objets.
Dans l’économie naturelle le bien est plus défini par sa valeur d’usage que par sa valeur d’échange. Cette dernière ne doit être établie que dans le cadre strict de l’échange. Ici l’économie n’est pas séparée du social, au contraire celle-ci le sert : l’objet de l’échange est autant la satisfaction des besoins que la relation sociale créée par l’échange. L’économie est l’art d’utiliser les ressources. L’agriculture et le métier fondent une économie naturelle où les échanges servent uniquement à satisfaire les besoins de chacun.
L’échange est un retour sur équivalence, pour Marx, quand on échange des objets, cela revient à échanger le temps de travail nécessaire à leur réalisation, donc même lorsque les marchandises sont différentes, on n’échange finalement que des choses équivalentes, soit du temps de travail. L’argent n’a pour but que de renforcer le lien social, c’est-à-dire de créer une forme d’objectivité commune qui soude les hommes entre eux.
Il faut donc comprendre que le capitalisme actuel de notre monde doit changer de perspectives, changer de mode de fonctionnement : il faut moraliser ce système économique, le faire passer d’une économie chrématistique à une économie naturelle.

C’est là que le Royalisme entre en jeu. La plupart des dirigeants républicains profite de ce système économique injuste : de nombreux pots de vins, de multiples cas de corruption et de malversations financières… Aucune valeur morale, l’honnêté et la droiture sont balancés aux oubliettes pour être méprisés et toutes les critiques officielles du système sont de vastes fumisteries, et surtout des manipulations démagogiques. Lors de la grande crise économique de 2008, Nicolas Sarkozy critiqua avec véhémence les « patrons voleurs » et réclama « une moralisation du capitalisme »… Deux ans plus tard, le même Nicolas Sarkozy se payait un avion ultramoderne de 176 Millions d’euros sur le dos du contribuable français !

Le Royalisme dénonce ces abus économiques et financiers, et ne se contente pas de cautériser quelques plaies économiques : le Royalisme prône un capitalisme moral, selon une économie naturelle et non chrématistique. Jean Domat disait : »Le superflu des riches devraient servir pour le nécessaire des pauvres, mais tout au contraire, le nécessaire des pauvres sert pour le superflu des riches ».
Plusieurs propositions peuvent être avancés pour une véritable moralisation de notre système, pour lutter contre cet ultralibéralisme économique et cet ultracapitalisme dangereux :

– L’Etat doit retrouver sa place dans les domaines importants de l’Economie : les secteurs clés doivent être nationalisés
– Il faut que les salariés et les clients soient représentés dans les conseils d’administration, et pas seulement les actionnaires qui organisent l’omerta.
– Arrêter le dogme de « la main invisible » d’Adam Smith et comprendre que la confiance n’exclut par le contrôle
– Revaloriser les produits français sans pour autant virer à un protectionnisme extrême
– Montrer l’exemple : les politiciens et autres élus ne doivent pas être exempt de tous les tracas de la vie du peuple.
– Combattre les abus tels que les divers parachutes dorés, les salaires exorbitants des patrons et les avantages extravagants de certains dirigeants.
– Protéger les plus faibles, les plus démunis et aider ceux qui en ont véritablement besoin : pas forcément qu’en France ! Par exemple, si le président avait renoncé à l’achat de son airbus, peut être que l’argent économisé aurait pu sauver quelques milliers d’enfants du manque d’eau dans le Monde !
– Comprendre que les intérêts annuels sur les livrets ne sont pas indispensables et que l’argent n’est pas une fin en soi.
Le système capitaliste pervers ne fournit pas de réels réponses aux problèmes de notre société : la crise économique que nous traversons actuellement n’a fait que creuser l’écart qui existe entre les riches et les pauvres !
Notre système économique doit changer : il est honteux que Total fasse près de 2,5 Milliards de bénéfices, Exxon Mobil fasse près de 7,5 Milliards d’euros de profits alors que les prix à la pompe ne cesse de monter et pèsent de plus en plus sur les français ! Arrêtons cette course effrénée aux profits, moralisons notre système économique et remettons l’argent à sa place : non plus celle d’un but, mais bien celle d’un moyen.

Augustin DEBACKER
www.franceroyale.e-monsite.com

La République française et les Monarchies d’Europe : combien ça coûte ?

Depuis toujours (ou presque) j’entends l’argument qui se veut définitif et qui a largement imprégné les opinions publiques et les générations successives des XXe et XXIe siècles en France et dans la plupart des pays européens : « la Monarchie coûte cher », sous-entendant, par le même mouvement, que la République serait moins dispendieuse, si ce n’est frugale à suivre le modèle d’un Robespierre et de son régime austère (voire austéritaire…) ! Un argument qui, pourtant, ne tient pas vraiment au regard de notre histoire nationale et de l’actualité européenne, comme Stéphane Bern a eu de nombreuses occasions de le rappeler depuis les années 1980, et comme un récent article paru sur le site du quotidien Le Figaro (11 février 2015) le souligne à propos de la monarchie espagnole : « Lors de son intronisation en juin dernier, il avait promis d’avoir une conduite « honnête et transparente ». Felipe VI d’Espagne a fait mardi un nouveau geste en ce sens en dévoilant un budget gelé et en diminuant son salaire de 20 %. Le souverain recevra cette année 234.204 euros. » Le budget global du fonctionnement de la Maison royale atteint la somme de 7,7 millions d’euros pour 2015, soit « seize centimes par habitant, le plus faible d’Europe », comme le résume Le Figaro !

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Questions-réponses sur la Monarchie – épisode 4

Une série de cinq questions sur la monarchie auxquelles répond Jean-Philippe Chauvin :

0:57. Quelle sera la place de la France monarchique au sein de l’U.E. ?

2:28. La Monarchie n’est-elle pas un régime pour les riches au détriment des pauvres ?

4:15. Comment ferez-vous pour renverser la république ?

7:03. Que peut faire la Monarchie face à la mondialisation ?

8:53. Quelle sera la place de l’écologie dans la France Monarchique ?


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Questions-réponses sur la Monarchie – Épisode 3

Une série de cinq questions sur la monarchie auxquelles répond Jean-Philippe Chauvin :

0:57 Que deviendra le Parlement ?

2:06 Quelles sont les contre-pouvoirs que la Monarchie nous autorisera d’exercer ?

4:00 Qu’en sera-t-il des libertés en général ?

5:12 Quelle sera la devise de la Monarchie et que deviendra le drapeau tricolore ?

7:15 Comment sera géré le monde du travail dans la Monarchie de demain ?

 


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Questions-réponses sur la Monarchie – Épisode 2

Une série de cinq questions sur la monarchie auxquelles répond Jean-Philippe Chauvin :

0:57 Et si le Roi devenait fou ?

2:45 Pourquoi ne pas perfectionner la république au lieu d’une Monarchie ?

4:33 Quelle sera la place de la Religion et de la laïcité ?

6:23 Que deviendront les partis politiques ?

8:08 Le Peuple continuera-t-il de voter ? Si oui comment ?


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Questions-réponses sur la Monarchie – Épisode 1

Une série de cinq questions sur la monarchie auxquelles répond Jean-Philippe Chauvin :

0:57 Pourquoi vouloir la Monarchie au 21ème siècle ?

2:57 Quel type de Monarchie ?

4:39 Qu’est_ce qu’un Roi apporterait de plus qu’un président ?

6:30 Et le Peuple ? Qu’a-t-il à y gagner ?

8:27 La Monarchie coûtera-t-elle plus chère que la république ?


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