royalisme

Bref historique d’un slogan royaliste depuis les années 1960.

Dans les années 1960, les militants de l’Action Française collaient des bandeaux bicolores « Le roi, pourquoi pas ? » dont l’un des modèles, dans un hommage involontaire aux « Incroyables et Merveilleuses » de l’époque thermidorienne, avait oublié le « r » de « pourquoi », ce que ne remarquaient guère, en définitive, les colleurs ni les badauds… Au milieu des années 1970, il y eut une inflexion du message, moins anodine qu’on pourrait le penser, et la Documentation Royaliste (basée à Tours, et émanation de l’Union Royaliste de Touraine) imprima des milliers d’affiches jaunes « Je suis royaliste, pourquoi pas vous ? » qui, bientôt, furent collées aux quatre coins de la France. Elles attiraient l’œil, parce qu’elles reproduisaient le regard d’une femme qui semblait vous fixer quand vous passiez à proximité. Lorsque, vers 2008, le Groupe d’Action Royaliste fut créé, son premier modèle d’autocollant militant (bientôt reproduit en affiche grand format) reprit le slogan et le regard féminin, avant que, ces dernières semaines, l’Action Française affiche à son tour la même interrogation à l’occasion de son colloque annuel intitulé de même façon.

Cette interrogation n’est pas totalement incongrue en ces temps agités, même si j’aurai tendance à poser directement la véritable question qui n’est autre que celle, non d’un « isme » quelconque, mais bien plutôt des institutions nécessaires à la France. En fait, peut-être suis-je trop pressé…

Lorsque le Groupe d’Action Royaliste a commencé à (re)coller ce slogan sur les murs, de la Bretagne au Jura, de Dreux à Draguignan, de nuit comme de jour, il s’agissait bien de redonner une certaine visibilité au royalisme lui-même et de rappeler que, en notre République cinquième du nom, il existait un courant politique de longue mémoire qui revendiquait une « autre » histoire et, au-delà, une « nouvelle » politique, qui n’était ni une utopie ni une nostalgie mais une possibilité, une nécessité pour les temps présents et à venir, le passé ne nous intéressant qu’à titre d’expérience et non de regret (car il est trop tard pour changer ce qui a été, il faut s’en contenter, ou s’en « mécontenter »…). La question que posait l’affiche ne disait certes rien de ce qu’était le royalisme, mais elle se voulait une incitation à aller plus loin, et à se poser la question de l’identité politique à travers cette spécificité royaliste.

C’était aussi, et c’est toujours une question un peu provocatrice : être royaliste, ce n’est pas si simple à comprendre, à appréhender pour ceux qui ont été nourris au lait de l’Éducation nationale et qui imaginent les royalistes comme des nostalgiques des carrosses et des privilèges nobiliaires, ou comme des extrémistes ne pensant qu’à instaurer une tyrannie moralisatrice, voire théocratique… Mais poser la question, c’est, au moins, la susciter chez quelques personnes qui ne le sont pas encore mais pourraient bien y penser, déçus par les jeux politiciens qui donnent une si mauvaise image de la politique.

En apposant cette affiche du G.A.R. à Rennes, il y a quelques mois, avec les amis de l’Action Royaliste Rennaise, nous avons eu à plusieurs reprises l’agréable surprise d’entendre murmurer par dessus notre épaule : « Oui, après tout, pourquoi pas ?»… Mais, si devenir royaliste est une étape importante en politique, et plus il y aura de royalistes, mieux cela vaudra (sans que cela soit, en définitive, déterminant, la volonté et la stratégie comptant plus encore), ce n’est, rappelons-le, qu’une étape : la prochaine question qu’il faudra bien, alors, « imposer » aux esprits, les plus éclairés comme les plus simples (au sens noble du terme, à ne pas confondre avec simplistes, bien sûr), par l’intelligence mais sans omettre la puissance du sentiment, sera, évidemment : « le roi, pourquoi pas ? »…

Jeanne d’Arc patronne des Camelots du Roi

« Elle attendait, un crucifix fait de deux bouts de bois par un soldat anglais posé sur sa poitrine, le crucifix de l’église voisine élevé en face de son visage au-dessus des premières fumées. Et la première flamme vint, et avec elle le cri atroce qui allait faire écho, dans tous les cœurs chrétiens, au cri de la Vierge lorsqu’elle vit monter la croix du Christ sur le ciel livide. De ce qui avait été la forêt de Brocéliande  jusqu’aux cimetières de Terre Sainte, la vieille chevalerie morte se leva dans ses tombes. Dans le silence de la nuit funèbre, écartant les mains jointes de leurs gisants de pierre, les preux de la Table ronde et les compagnons de saint Louis, les premiers combattants tombés à la prise de Jérusalem et les derniers fidèles du petit roi lépreux, toute l’assemblée des rêves de la chrétienté regardait, de ses yeux d’ombre, monter les flammes qui allaient traverser les siècles , vers cette forme enfin immobile, qui devenait le corps brûlé de la chevalerie. »

André Malraux

Révolution Intégrale

« Un monde gagné par la technique est perdu pour la liberté…Aussi sommes nous libre de penser que le véritable défenseur de la légitimité révolutionnaire est le prince très chrétien »
Bernanos

OLYMPUS DIGITAL CAMERALa première révolution à faire, n’est elle pas en soi, s’interrogeait déjà en son temps Henri Vaugeois, l’un des fondateurs de l’Action française. Le principe est simple : Ou vous désirez subir et ainsi vous vivrez couché…
Ou vous désirez vivre en homme libre et ainsi vous assumerez le difficile rôle et non moins passionnant que celui d’un rebelle. Non pas d’un simple révolté qui, comme beaucoup aujourd’hui le prétendent par effet de mode, pour se donner une quelconque importance qu’ils n’ont pas, comme ces éternels déclassés et insatisfaits…Mais plutôt comme une phalange d’irréductibles qui ont décidés de résister contre vents et marées face à la décrépitude contemporaine nous menant vers l’abîme. Empêcher la France et son peuple de sombrer dans ce néant dans lequel la ripoublique nous mène irrémédiablement. Ce n’est donc pas une figure de style, ni seulement une démarche intellectuelle mais une volonté qui enveloppe la pensée et l’action…

La pensée
Il faut se méfier de toutes les sources « d’information du système » qu’elles soient de droite comme de gauche. Les sources d’information essentielles se trouvent ailleurs et il faut aller les chercher, bref ne pas prendre pour « argent comptant» ce que l’on nous donne « gratuitement ». Il nous faut trier et analyser les sujets. Développer son esprit critique par de nombreuses lectures, assister à des débats et conférences, être assidu à des cercles d’études. Il faut se forger des connaissances historiques à partir de faits indiscutables comme les actes notariés, les listes des votations aux états Généraux par villes et sexes, les lois et chartes, bref des documents qui prouvent les réalités et sur lesquels on peut greffer des idées qui affronteront les plus irréductibles des contradicteurs…Ecoutons G. Orwell dans 1984 : « Celui qui contrôle le présent, contrôle le passé ; celui qui contrôle le passé, contrôle l’avenir. » Un sérieux apprentissage de l’opinion permet l’imperméabilité face aux attaques incessantes du système chargé d’annihiler toute forme de résistance. La puissance de destruction de l’appareil médiatique aux ordres du nouvel ordre mondial est telle qu’elle ébranle les meilleurs des combattants, ceux qui jamais n’auraient imaginé céder aux sirènes de la société de consommation et à l’appât d’un poste au chaud dans une mairie…
Il se profile à l’horizon un monde de numéro pour un univers de robots, celui du « prêt à penser » qui servira sa soupe façon « fast food » bien mâché au peuple de travailleurs soumis, devenu notre triste destin…

https://soundcloud.com/user5994089/tre-royaliste-un-combat-pour

L’action
Si l’on désire se révolter, il faut s’en donner les moyens. Que vaut un rebelle que l’on retrouve avec son « cadi » dans les couloirs immenses du supermarché de la consommation ?
Que vaut ce partisan de l’identité se nourrissant dans les «fast food » ?
Quel crédit accorder à cet homme dépendant de la société du spectacle ?
Il ne s’agit pas de fuir ni les villes, ni les lieux professionnels, comme le firent en d’autres temps les «soixantuitard» dans les montagnes avec leurs chèvres…La modernité les a rejoint et les normes sanitaires européennes ont fait disparaître bon nombre d’indépendants qui ne demandaient qu’à vivre paisiblement…Il faut rester et lutter sur place, agir et convaincre. Il existe de nombreuses solutions pour s’alimenter en dehors des réseaux de la grande distribution et ainsi pouvoir renouer un dialogue que nous avons, par paresse et confort perdu avec les proches qui tiennent soit des petits magasins, soit des fermes ou des élevages…Il faut éviter ces centres commerciaux bâtis sur la misère des commerces de proximités, bref pratiquer un «militantisme» du porte monnaie et aider ceux qui se battent à la base même de la société et de la vie. Mais encore faut-il le vouloir !
Rien n’avancera tant qu’une partie de notre peuple ne tournera pas radicalement le dos au système dans les structures mêmes de sa nocivité : la consommation.
Il en va aujourd’hui de notre santé, d’ailleurs. Ce n’est pas les exemples des maladies de « vaches folles » , autres animaux bourrés d’antibiotiques et camps de concentrations pour poulets aux hormones qui nous contrediront…Nous ne pouvons plus faire confiance à la nourriture fabriquée en série et venant de je ne sais où !
Tout cela parce que l’on a voulu industrialiser l’agriculture et demain la vie tout court. C’est devenu aujourd’hui une question essentielle de survie que de surveiller nos sources alimentaires pour nous et nos enfants…

L’homme responsable, vers l’autonomisme intégral
«L’homme libre, c’est l’homme couronné et couronner l’homme, c’est faire la Monarchie » P. Boutang

Après ces différents dossiers abordés et ceux à venir, les Camelots et Volontaires du Roi du Groupe d’Action Royaliste montrent le chemin à suivre. Celui-ci n’est pas le plus facile mais c’est celui d’hommes libres, celui des minorités énergiques, de ceux qui vivent debout et ne se couchent pas aux ordres du système. Il est de notre devoir de déceler parmi nos concitoyens ceux qui sont susceptibles de suivre la même démarche que nous et se croient seuls et impuissants. Ce sont les hommes qui font l’histoire disait Bernanos et nous avons tous le choix. Comment vivre ainsi et regarder grandir ses enfants en sachant ce que la ripoublique a détruit et détruira de ce qui faisait de nous le fier peuple de France.
Même les « révolutionnaires », même le peuple de gauche voit partir ce en quoi il croyait, ses intérêts sociaux, sa lutte…Le système pervers mit en place après s’être servi d’eux, les a broyé dans un magma du nouvel ordre mondial fabriquant un peuple d’« agents économiques » numéroté pour au final en faire des robots. Reprenons le mouvement de 1789 disait le Comte de Chambord, celui des réformes…reprenons je dirai le chemin humaniste d’un peuple responsable décidant de son destin.
Nous avons le choix mais que faut-il faire ?
Comment croire nos gouvernants lorsque l’on garde en mémoire le trafic du sang contaminé, « responsables mais pas coupables » qu’ils disaient…plus proche de nous notre ministre de la santé, sonnant l’alarme de la pandémie mondiale, en incitant les populations à la vaccination incontournable et salutaire. Rappelez-vous, ce n’est pas si vieux, on était presque montré du doigt si l’on ne se précipitait pas pour se faire « piquer » dans les labos…Des milliards d’euros et notre brave ministre encombrée par plus d’un milliard de « masques anti-Grippe Aviaire (H5N1), Porcine (H1N1) » non utilisés. C’est un vaste gaspillage de l’Etat qui cherchait à annuler ses commandes en 2010 d’un montant d’au moins 350 millions d’euros : « Faute d’une clause d’annulation passée avec les firmes pharmaceutiques il faudra négocier avec elles …Mais ce n’est pas tout. Madame Bachelot n’aborde pas la question du Tamiflu. 33 millions de doses n’ont semble-t-il pas été utilisées et stagnent dans les stocks… Il reste maintenant qu’au vu de cette situation surréaliste que beaucoup de patients commencent à se poser des questions sur l’adjuvant tant décrié ajouté à ce vaccin pour pouvoir le produire plus rapidement…Ce n’est pas faute que beaucoup de médecins et d’opérateurs dans le monde de la santé n’ont pas essayé de mettre en garde les autorités contre une paranoïa à la pandémie doublée d’immenses intérêts financiers… Bref, revente précipitée de doses à l’étranger, résiliation de commande, absence de clauses d’annulation, stock de Tamiflu gaspillé et 1 milliards 700 millions masques achetés aux frais du contribuable, ce n’est pas un bilan très positif ni très reluisant…Il reste qu’en plus ce sera au citoyen de financer cette chronique effarante d’une psychose médiatique à la pandémie. » (blog de Philippe Steinier, Président association Handimobility. Economiste – Licencié en sciences sociales)

Ubuesque n’est ce pas !!
Alors l’air devient dangereux avec les diverses pollutions atmosphériques et le nucléaire qui, chaque jour, insidieusement nous irradie…L’eau dont il faut dorénavant se méfier aussi, il est temps de reprendre ses droits de citoyens avant qu’il ne soit trop tard !!

Nous ne pouvons plus avoir confiance dans la nourriture et il serait trop long d’énumérer ici tous les scandales sanitaires de ces dernières années et les nombreux morts que cela a coûtés (vaches folles, nourriture avariée, farines animales, grippe aviaire…). Comment faire confiance à un système plus intéressé au « Cac40 » qu’à la santé de son peuple ?
Comme je l’ai écrit plus haut, retrouver le contact avec le monde agricole et acheter avec confiance sa saine nourriture en oubliant les grands réseaux de distribution. Bien sûr il faut se déplacer, discuter et sortir de son confort. Il est certes plus aisé de déambuler anonymement, dans les rayons des grandes surfaces, sans chercher ni réfléchir, notre robotisation est dans les allées magiques du « tout-prêt » facile…Il ne faudra pas dire que l’on ne savait pas et que vous ne compreniez pas lorsque le dernier producteur « indépendant » mourra parce qu’il n’aura plus alors comme seul interlocuteur que le gros centre commercial de la région. Nous avons encore le choix d’être libre mais encore faut il le vouloir. Il faut se débarrasser des entraves du système, des lobbies de l’industrie chimique qui tôt ou tard nous entraîneront vers la mort. Evidemment de nombreux amis sont d’accords mais le cycle du « métro-boulot-dodo » est confortable et il faut une bonne dose de caractère et de conviction pour rester rebelle. Mais imaginez un instant plusieurs dizaines de familles agissant ainsi et se détournant du confort individualiste ou « nouvel esclavage » consenti que le système nous vend comme source de progrès. Notre postulat dans le doute reste l’humanisme et là nous ne risquons aucune erreur car le matérialisme passera toujours après.

Il existe aujourd’hui de nombreux réseaux de distribution permettant aux familles de se procurer le nécessaire alimentaire. Ceci est d’autant intéressant de rencontrer des producteurs responsables, d’échanger des idées et de savoir ce que l’on mange ! Hippocrate ne disait-il pas en son temps que l’alimentation était la première médecine. Des siècles plus tard, le grand médecin Paul Carton reprendra la même approche dans l’étude médicale adaptée pour chaque patient.
Cette rencontre avec les éleveurs, voir les animaux de la ferme, c’est une question de survie, de joie aussi et comme disait Bobby Sands : « votre revanche sera dans le rire de vos enfants »…

Libérez-vous.
Tiocfaidh àr là – Notre jour viendra !

Frédéric WINKLER

L’économie et le royalisme

(Article paru dans l’Action Sociale Corporative n°14)Libération
Aristote, l’un des plus grands philosophes de notre Histoire, a défini deux conceptions différentes de l’économie d’un pays : l’économie chrématistique et l’économie normale.
L’économie chrématistique considère la maximisation des profits comme un moyen d’atteindre le bonheur, l’accumulation d’argent devient un but en elle-même. La chrématistique est la science de l’enrichissement, c’est la recherche de la satisfaction personnnelle des désirs. Le problème est qu’elle ne connaît ni fin ni mesure. La valeur d’échange d’un bien est sa valeur commerciale, c’est en quelque sorte sa valeur objective puisqu’elle née d’un arbitrage des subjectivités. Dans l’économie chrématistique, seule la valeur d’échange importe. Pour Freud l’économie capitaliste relève de la conception chrématistique. Le capitaliste assouvit sa pulsion morbide dans l’accumulation monétaire, l’argent devient pour lui une fin en soi. Pour Aristote, l’accumulation de la monnaie est une activité contre nature car elle déshumanise ceux qui s’y livrent, elle dévie l’homme de sa finalité naturelle.

L’homme étant un animal social par nature, l’activité chrématistique lui est contre nature car elle substitue l’objet à la relation sociale. La relation sociale est normalement le but de l’échange ; or, dans l’économie chrématistique, c’est l’échange d’objet qui est vu comme la finalité de la relation sociale. Toute activité spéculative est donc condamnable, le commerce (spéculation sur les marchandises) et l’usure (spéculation sur l’argent) de fait sont contre nature.
L’économie naturelle s’oppose à celle-ci, car elle considère que l’argent n’est pas un but en soi, celle ci envisage la finalité de l’activité économique comme la satisfaction des besoins de chacun. L’économie est envisagée comme un moyen aux services d’autres fins. L’économie inclut l’éthique car elle fait partie du tout. L’économie naturelle vise à la satisfaction du tout. La Valeur d’usage d’un bien est une valeur définie par son utilité. L’utile étant contextuel, cette valeur est donc subjective. La finalité de l’économie naturelle est la satisfaction des besoins, donc la valeur d’usage permet d’établir des hiérarchies subjectives à un groupe entre les objets.
Dans l’économie naturelle le bien est plus défini par sa valeur d’usage que par sa valeur d’échange. Cette dernière ne doit être établie que dans le cadre strict de l’échange. Ici l’économie n’est pas séparée du social, au contraire celle-ci le sert : l’objet de l’échange est autant la satisfaction des besoins que la relation sociale créée par l’échange. L’économie est l’art d’utiliser les ressources. L’agriculture et le métier fondent une économie naturelle où les échanges servent uniquement à satisfaire les besoins de chacun.
L’échange est un retour sur équivalence, pour Marx, quand on échange des objets, cela revient à échanger le temps de travail nécessaire à leur réalisation, donc même lorsque les marchandises sont différentes, on n’échange finalement que des choses équivalentes, soit du temps de travail. L’argent n’a pour but que de renforcer le lien social, c’est-à-dire de créer une forme d’objectivité commune qui soude les hommes entre eux.
Il faut donc comprendre que le capitalisme actuel de notre monde doit changer de perspectives, changer de mode de fonctionnement : il faut moraliser ce système économique, le faire passer d’une économie chrématistique à une économie naturelle.

C’est là que le Royalisme entre en jeu. La plupart des dirigeants républicains profite de ce système économique injuste : de nombreux pots de vins, de multiples cas de corruption et de malversations financières… Aucune valeur morale, l’honnêté et la droiture sont balancés aux oubliettes pour être méprisés et toutes les critiques officielles du système sont de vastes fumisteries, et surtout des manipulations démagogiques. Lors de la grande crise économique de 2008, Nicolas Sarkozy critiqua avec véhémence les « patrons voleurs » et réclama « une moralisation du capitalisme »… Deux ans plus tard, le même Nicolas Sarkozy se payait un avion ultramoderne de 176 Millions d’euros sur le dos du contribuable français !

Le Royalisme dénonce ces abus économiques et financiers, et ne se contente pas de cautériser quelques plaies économiques : le Royalisme prône un capitalisme moral, selon une économie naturelle et non chrématistique. Jean Domat disait : »Le superflu des riches devraient servir pour le nécessaire des pauvres, mais tout au contraire, le nécessaire des pauvres sert pour le superflu des riches ».
Plusieurs propositions peuvent être avancés pour une véritable moralisation de notre système, pour lutter contre cet ultralibéralisme économique et cet ultracapitalisme dangereux :

– L’Etat doit retrouver sa place dans les domaines importants de l’Economie : les secteurs clés doivent être nationalisés
– Il faut que les salariés et les clients soient représentés dans les conseils d’administration, et pas seulement les actionnaires qui organisent l’omerta.
– Arrêter le dogme de « la main invisible » d’Adam Smith et comprendre que la confiance n’exclut par le contrôle
– Revaloriser les produits français sans pour autant virer à un protectionnisme extrême
– Montrer l’exemple : les politiciens et autres élus ne doivent pas être exempt de tous les tracas de la vie du peuple.
– Combattre les abus tels que les divers parachutes dorés, les salaires exorbitants des patrons et les avantages extravagants de certains dirigeants.
– Protéger les plus faibles, les plus démunis et aider ceux qui en ont véritablement besoin : pas forcément qu’en France ! Par exemple, si le président avait renoncé à l’achat de son airbus, peut être que l’argent économisé aurait pu sauver quelques milliers d’enfants du manque d’eau dans le Monde !
– Comprendre que les intérêts annuels sur les livrets ne sont pas indispensables et que l’argent n’est pas une fin en soi.
Le système capitaliste pervers ne fournit pas de réels réponses aux problèmes de notre société : la crise économique que nous traversons actuellement n’a fait que creuser l’écart qui existe entre les riches et les pauvres !
Notre système économique doit changer : il est honteux que Total fasse près de 2,5 Milliards de bénéfices, Exxon Mobil fasse près de 7,5 Milliards d’euros de profits alors que les prix à la pompe ne cesse de monter et pèsent de plus en plus sur les français ! Arrêtons cette course effrénée aux profits, moralisons notre système économique et remettons l’argent à sa place : non plus celle d’un but, mais bien celle d’un moyen.

Augustin DEBACKER
www.franceroyale.e-monsite.com

Faire sa révolution intérieure

« Là où il aurait fallu des chevaliers du XIIe siècle, bardés de leur bouclier sans fêlure, brandissant leur épée aux côtés de leur croix, pour forcer le nouveau monde barbare à tenir compte de leur présence salvatrice, il n’y eut souvent que des privilégiés nostalgiques, des doctrinaires hautains, des traditionalistes momifiés ou aigris, des « prophètes du passé» reclus dans l’immobilisme et surtout d’incorrigibles discoureurs, de ces hommes dont Drumont devait dire un jour «qu’ils croyaient avoir agi quand ils avaient parlé »

Marie-Madeleine MARTIN

Croyez-vous vraiment que nos ancêtres ont œuvré dans l’espoir de voir émerger cette société qui n’a que l’argent comme Dieu, qui n’a comme maître que la télévision et ses émissions débiles, et qui n’a comme seul but le souci de sa petite jouissance personnelle ? On aurait envie de dire : Tout ça pour ça ?? On pourrait aussi parler de notre très riche langue française, à la foi gréco-latine et celtique, bafouée un peu plus chaque jour au profit de la langue marchande anglo-américaine pour la plus grande gloire des grands maîtres du Nouvel Ordre Mondial. Sans oublier la défense de nos langues régionales qui renforcent d’autant plus la richesse linguistique et culturelle de notre pays.

Notre mémoire imprégnée de l’eau baptismale au sacre de Clovis suffit à nous persuader de la victoire finale. Elle se lève comme un soleil aux lueurs de nos aubes futures. Il faut mettre nos actes en accord avec nos idées, car comme le disait si bien le poète Ezra Pound : «Si un homme n’est pas prêt à affronter un risque quelconque pour ses opinions, ou bien ses opinions ne valent rien, ou bien c’est lui qui ne vaut rien ! »


Retrouvez nos vidéos sur notre chaîne, SACR TV.

La République française et les Monarchies d’Europe : combien ça coûte ?

Depuis toujours (ou presque) j’entends l’argument qui se veut définitif et qui a largement imprégné les opinions publiques et les générations successives des XXe et XXIe siècles en France et dans la plupart des pays européens : « la Monarchie coûte cher », sous-entendant, par le même mouvement, que la République serait moins dispendieuse, si ce n’est frugale à suivre le modèle d’un Robespierre et de son régime austère (voire austéritaire…) ! Un argument qui, pourtant, ne tient pas vraiment au regard de notre histoire nationale et de l’actualité européenne, comme Stéphane Bern a eu de nombreuses occasions de le rappeler depuis les années 1980, et comme un récent article paru sur le site du quotidien Le Figaro (11 février 2015) le souligne à propos de la monarchie espagnole : « Lors de son intronisation en juin dernier, il avait promis d’avoir une conduite « honnête et transparente ». Felipe VI d’Espagne a fait mardi un nouveau geste en ce sens en dévoilant un budget gelé et en diminuant son salaire de 20 %. Le souverain recevra cette année 234.204 euros. » Le budget global du fonctionnement de la Maison royale atteint la somme de 7,7 millions d’euros pour 2015, soit « seize centimes par habitant, le plus faible d’Europe », comme le résume Le Figaro !

La suite sur « Nouvelle Chouannerie », le blog de Jean-Philippe Chauvin.

Questions-réponses sur la Monarchie – épisode 4

Une série de cinq questions sur la monarchie auxquelles répond Jean-Philippe Chauvin :

0:57. Quelle sera la place de la France monarchique au sein de l’U.E. ?

2:28. La Monarchie n’est-elle pas un régime pour les riches au détriment des pauvres ?

4:15. Comment ferez-vous pour renverser la république ?

7:03. Que peut faire la Monarchie face à la mondialisation ?

8:53. Quelle sera la place de l’écologie dans la France Monarchique ?


Visitez « Nouvelle Chouannerie », le blog de Jean-Philippe Chauvin.

Questions-réponses sur la Monarchie – Épisode 3

Une série de cinq questions sur la monarchie auxquelles répond Jean-Philippe Chauvin :

0:57 Que deviendra le Parlement ?

2:06 Quelles sont les contre-pouvoirs que la Monarchie nous autorisera d’exercer ?

4:00 Qu’en sera-t-il des libertés en général ?

5:12 Quelle sera la devise de la Monarchie et que deviendra le drapeau tricolore ?

7:15 Comment sera géré le monde du travail dans la Monarchie de demain ?

 


Visitez « Nouvelle Chouannerie », le blog de Jean-Philippe Chauvin

Questions-réponses sur la Monarchie – Épisode 2

Une série de cinq questions sur la monarchie auxquelles répond Jean-Philippe Chauvin :

0:57 Et si le Roi devenait fou ?

2:45 Pourquoi ne pas perfectionner la république au lieu d’une Monarchie ?

4:33 Quelle sera la place de la Religion et de la laïcité ?

6:23 Que deviendront les partis politiques ?

8:08 Le Peuple continuera-t-il de voter ? Si oui comment ?


Visitez « Nouvelle Chouannerie », le blog de Jean-Philippe Chauvin.