« Un monde gagné par la technique est perdu pour la liberté…Aussi sommes nous libre de penser que le véritable défenseur de la légitimité révolutionnaire est le prince très chrétien »
Bernanos
La première révolution à faire, n’est elle pas en soi, s’interrogeait déjà en son temps Henri Vaugeois, l’un des fondateurs de l’Action française. Le principe est simple : Ou vous désirez subir et ainsi vous vivrez couché…
Ou vous désirez vivre en homme libre et ainsi vous assumerez le difficile rôle et non moins passionnant que celui d’un rebelle. Non pas d’un simple révolté qui, comme beaucoup aujourd’hui le prétendent par effet de mode, pour se donner une quelconque importance qu’ils n’ont pas, comme ces éternels déclassés et insatisfaits…Mais plutôt comme une phalange d’irréductibles qui ont décidés de résister contre vents et marées face à la décrépitude contemporaine nous menant vers l’abîme. Empêcher la France et son peuple de sombrer dans ce néant dans lequel la ripoublique nous mène irrémédiablement. Ce n’est donc pas une figure de style, ni seulement une démarche intellectuelle mais une volonté qui enveloppe la pensée et l’action…
La pensée
Il faut se méfier de toutes les sources « d’information du système » qu’elles soient de droite comme de gauche. Les sources d’information essentielles se trouvent ailleurs et il faut aller les chercher, bref ne pas prendre pour « argent comptant» ce que l’on nous donne « gratuitement ». Il nous faut trier et analyser les sujets. Développer son esprit critique par de nombreuses lectures, assister à des débats et conférences, être assidu à des cercles d’études. Il faut se forger des connaissances historiques à partir de faits indiscutables comme les actes notariés, les listes des votations aux états Généraux par villes et sexes, les lois et chartes, bref des documents qui prouvent les réalités et sur lesquels on peut greffer des idées qui affronteront les plus irréductibles des contradicteurs…Ecoutons G. Orwell dans 1984 : « Celui qui contrôle le présent, contrôle le passé ; celui qui contrôle le passé, contrôle l’avenir. » Un sérieux apprentissage de l’opinion permet l’imperméabilité face aux attaques incessantes du système chargé d’annihiler toute forme de résistance. La puissance de destruction de l’appareil médiatique aux ordres du nouvel ordre mondial est telle qu’elle ébranle les meilleurs des combattants, ceux qui jamais n’auraient imaginé céder aux sirènes de la société de consommation et à l’appât d’un poste au chaud dans une mairie…
Il se profile à l’horizon un monde de numéro pour un univers de robots, celui du « prêt à penser » qui servira sa soupe façon « fast food » bien mâché au peuple de travailleurs soumis, devenu notre triste destin…
https://soundcloud.com/user5994089/tre-royaliste-un-combat-pour
L’action
Si l’on désire se révolter, il faut s’en donner les moyens. Que vaut un rebelle que l’on retrouve avec son « cadi » dans les couloirs immenses du supermarché de la consommation ?
Que vaut ce partisan de l’identité se nourrissant dans les «fast food » ?
Quel crédit accorder à cet homme dépendant de la société du spectacle ?
Il ne s’agit pas de fuir ni les villes, ni les lieux professionnels, comme le firent en d’autres temps les «soixantuitard» dans les montagnes avec leurs chèvres…La modernité les a rejoint et les normes sanitaires européennes ont fait disparaître bon nombre d’indépendants qui ne demandaient qu’à vivre paisiblement…Il faut rester et lutter sur place, agir et convaincre. Il existe de nombreuses solutions pour s’alimenter en dehors des réseaux de la grande distribution et ainsi pouvoir renouer un dialogue que nous avons, par paresse et confort perdu avec les proches qui tiennent soit des petits magasins, soit des fermes ou des élevages…Il faut éviter ces centres commerciaux bâtis sur la misère des commerces de proximités, bref pratiquer un «militantisme» du porte monnaie et aider ceux qui se battent à la base même de la société et de la vie. Mais encore faut-il le vouloir !
Rien n’avancera tant qu’une partie de notre peuple ne tournera pas radicalement le dos au système dans les structures mêmes de sa nocivité : la consommation.
Il en va aujourd’hui de notre santé, d’ailleurs. Ce n’est pas les exemples des maladies de « vaches folles » , autres animaux bourrés d’antibiotiques et camps de concentrations pour poulets aux hormones qui nous contrediront…Nous ne pouvons plus faire confiance à la nourriture fabriquée en série et venant de je ne sais où !
Tout cela parce que l’on a voulu industrialiser l’agriculture et demain la vie tout court. C’est devenu aujourd’hui une question essentielle de survie que de surveiller nos sources alimentaires pour nous et nos enfants…
L’homme responsable, vers l’autonomisme intégral
«L’homme libre, c’est l’homme couronné et couronner l’homme, c’est faire la Monarchie » P. Boutang
Après ces différents dossiers abordés et ceux à venir, les Camelots et Volontaires du Roi du Groupe d’Action Royaliste montrent le chemin à suivre. Celui-ci n’est pas le plus facile mais c’est celui d’hommes libres, celui des minorités énergiques, de ceux qui vivent debout et ne se couchent pas aux ordres du système. Il est de notre devoir de déceler parmi nos concitoyens ceux qui sont susceptibles de suivre la même démarche que nous et se croient seuls et impuissants. Ce sont les hommes qui font l’histoire disait Bernanos et nous avons tous le choix. Comment vivre ainsi et regarder grandir ses enfants en sachant ce que la ripoublique a détruit et détruira de ce qui faisait de nous le fier peuple de France.
Même les « révolutionnaires », même le peuple de gauche voit partir ce en quoi il croyait, ses intérêts sociaux, sa lutte…Le système pervers mit en place après s’être servi d’eux, les a broyé dans un magma du nouvel ordre mondial fabriquant un peuple d’« agents économiques » numéroté pour au final en faire des robots. Reprenons le mouvement de 1789 disait le Comte de Chambord, celui des réformes…reprenons je dirai le chemin humaniste d’un peuple responsable décidant de son destin.
Nous avons le choix mais que faut-il faire ?
Comment croire nos gouvernants lorsque l’on garde en mémoire le trafic du sang contaminé, « responsables mais pas coupables » qu’ils disaient…plus proche de nous notre ministre de la santé, sonnant l’alarme de la pandémie mondiale, en incitant les populations à la vaccination incontournable et salutaire. Rappelez-vous, ce n’est pas si vieux, on était presque montré du doigt si l’on ne se précipitait pas pour se faire « piquer » dans les labos…Des milliards d’euros et notre brave ministre encombrée par plus d’un milliard de « masques anti-Grippe Aviaire (H5N1), Porcine (H1N1) » non utilisés. C’est un vaste gaspillage de l’Etat qui cherchait à annuler ses commandes en 2010 d’un montant d’au moins 350 millions d’euros : « Faute d’une clause d’annulation passée avec les firmes pharmaceutiques il faudra négocier avec elles …Mais ce n’est pas tout. Madame Bachelot n’aborde pas la question du Tamiflu. 33 millions de doses n’ont semble-t-il pas été utilisées et stagnent dans les stocks… Il reste maintenant qu’au vu de cette situation surréaliste que beaucoup de patients commencent à se poser des questions sur l’adjuvant tant décrié ajouté à ce vaccin pour pouvoir le produire plus rapidement…Ce n’est pas faute que beaucoup de médecins et d’opérateurs dans le monde de la santé n’ont pas essayé de mettre en garde les autorités contre une paranoïa à la pandémie doublée d’immenses intérêts financiers… Bref, revente précipitée de doses à l’étranger, résiliation de commande, absence de clauses d’annulation, stock de Tamiflu gaspillé et 1 milliards 700 millions masques achetés aux frais du contribuable, ce n’est pas un bilan très positif ni très reluisant…Il reste qu’en plus ce sera au citoyen de financer cette chronique effarante d’une psychose médiatique à la pandémie. » (blog de Philippe Steinier, Président association Handimobility. Economiste – Licencié en sciences sociales)
Ubuesque n’est ce pas !!
Alors l’air devient dangereux avec les diverses pollutions atmosphériques et le nucléaire qui, chaque jour, insidieusement nous irradie…L’eau dont il faut dorénavant se méfier aussi, il est temps de reprendre ses droits de citoyens avant qu’il ne soit trop tard !!
Nous ne pouvons plus avoir confiance dans la nourriture et il serait trop long d’énumérer ici tous les scandales sanitaires de ces dernières années et les nombreux morts que cela a coûtés (vaches folles, nourriture avariée, farines animales, grippe aviaire…). Comment faire confiance à un système plus intéressé au « Cac40 » qu’à la santé de son peuple ?
Comme je l’ai écrit plus haut, retrouver le contact avec le monde agricole et acheter avec confiance sa saine nourriture en oubliant les grands réseaux de distribution. Bien sûr il faut se déplacer, discuter et sortir de son confort. Il est certes plus aisé de déambuler anonymement, dans les rayons des grandes surfaces, sans chercher ni réfléchir, notre robotisation est dans les allées magiques du « tout-prêt » facile…Il ne faudra pas dire que l’on ne savait pas et que vous ne compreniez pas lorsque le dernier producteur « indépendant » mourra parce qu’il n’aura plus alors comme seul interlocuteur que le gros centre commercial de la région. Nous avons encore le choix d’être libre mais encore faut il le vouloir. Il faut se débarrasser des entraves du système, des lobbies de l’industrie chimique qui tôt ou tard nous entraîneront vers la mort. Evidemment de nombreux amis sont d’accords mais le cycle du « métro-boulot-dodo » est confortable et il faut une bonne dose de caractère et de conviction pour rester rebelle. Mais imaginez un instant plusieurs dizaines de familles agissant ainsi et se détournant du confort individualiste ou « nouvel esclavage » consenti que le système nous vend comme source de progrès. Notre postulat dans le doute reste l’humanisme et là nous ne risquons aucune erreur car le matérialisme passera toujours après.
Il existe aujourd’hui de nombreux réseaux de distribution permettant aux familles de se procurer le nécessaire alimentaire. Ceci est d’autant intéressant de rencontrer des producteurs responsables, d’échanger des idées et de savoir ce que l’on mange ! Hippocrate ne disait-il pas en son temps que l’alimentation était la première médecine. Des siècles plus tard, le grand médecin Paul Carton reprendra la même approche dans l’étude médicale adaptée pour chaque patient.
Cette rencontre avec les éleveurs, voir les animaux de la ferme, c’est une question de survie, de joie aussi et comme disait Bobby Sands : « votre revanche sera dans le rire de vos enfants »…
Libérez-vous.
Tiocfaidh àr là – Notre jour viendra !
Frédéric WINKLER